Autisme : ce que veulent les familles – Reportage France 2….

Autisme – Quelles sont les attentes des familles autistes ? France 2 a recueilli plusieurs témoignages.

L’autisme, un trouble du développement du cerveau qui touche un enfant sur 100. C’est le cas de Paul, huit ans, le fils de Thomas et d’Aurélie. Et Arnaud, 11 ans, le fils d’Anne-Sophie. Très souvent, le handicap isole, épuise et déstabilise l’équilibre familial. « C’est une bataille de tous les jours et de toutes les nuits. Forcément, il y a de jolis moments, car c’est votre enfant, mais ça bouleverse tout », explique Aurélie.

Prise en charge très tôt

Quelles sont les mesures prioritaires pour ces familles ? « Prendre en compte qu’un enfant autiste doit être pris très tôt en charge dans le milieu ordinaire, mais accompagné avec quelqu’un d’extrêmement bien formé », souligne Anne-Sophie. Grâce à leur acharnement, ces deux familles ont réussi à faire progresser leur enfant. Aujourd’hui, elles attendent un geste de l’État pour ne plus se battre seules.

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Source France 2.

Aramis – Autisme : deux écoles pilotes en Limousin…

Autisme – Pour l’année scolaire 2017-2018, l’école élémentaire de Boisseuil en Haute-Vienne accueille un dispositif pilote d’inclusion scolaire pour les enfants autistes.

Elle rejoint ainsi l’école de Saint-Germain-les-Vergnes en Corrèze qui expérimente ARAMIS depuis janvier 2016.

ARAMIS, c’est le nom de ce dispositif d’accueil des enfants autistes en milieu scolaire. Testé depuis janvier 2016 à l’école de Saint-Germaine-les-Vergnes en Corrèze, il fait son entrée à l’école élémentaire de Boisseuil en Haute-Vienne pour l’année scolaire 2017-2018. ARAMIS est un système de classe « d’autorégulation » mis au point par Stéphane Beaulne, chercheur clinicien et professeur à l’université de Nipissing (Ontario, Canada).

Si le dispositif est pilote, il s’appuie néanmoins sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé, ANESM (agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) et les directives de l’Agence régionale de Santé. Il ne s’agit donc pas d’une prise en charge farfelue, mais d’un programme novateur.  

L’idée générale est de permettre à l’enfant souffrant de trouble du spectre de l’autisme (TSA) de suivre une scolarité dans un milieu dit « ordinaire » et par cette scolarisation lui permette de progresser, à cela, rien de vraiment différent avec les autres dispositifs existants. Là où ARAMIS (AutoRégulation de l’Autisme en Milieu d’Inclusion Scolaire) se démarque d’ULIS ou de l’UEMA, c’est que l’accueil de l’élève se fait toujours dans une classe « normale » mais surtout l’ensemble de la communauté scolaire (autres enfants, enseignants, personnels…) est intégré au dispositif et les bénéfices rejaillissent ainsi sur l’élève mais aussi sur ceux qui l’entourent.

Gagnant-gagnant

L’inclusion (le fait d’inclure et non pas seulement d’accueillir régulièrement ou ponctuellement un enfant autiste) est l’un des aspects d’ARAMIS. Si un accompagnement médico-social est évidemment organisé, il ne s’exerce que dans des phases de « sas émotionnel » pendant lesquelles l’élève va apprendre à gérer ses troubles avec un éducateur spécialisé. Tout le reste du temps, l’enfant est « coaché in vivo » dans une classe ordinaire avec un travail réalisé sur l’ensemble de l’environnement scolaire : finie la stigmatisation, la démarche se veut po-si-tive.

L’autre aspect du dispositif est l’autorégulation

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Source FR3.

Robin, autiste, est interdit de bus car il a vomi deux fois: « Très fâché, le conducteur a menacé de nous faire payer 5.000 euros »…

Namur – Luxembourg – Robin, 5 ans, autiste, doit prendre le bus scolaire pour aller à son école spéciale.

Géraldine Jassogne, d’Yvoir, en province de Namur, est désemparée : depuis le 8 septembre, son fils de 5 ans, autiste, est banni du bus qui l’amène à l’école spécialisée d’Anseremme. « Jusqu’ici, Robin allait à l’école près de la maison. Grâce à la bonne volonté de l’institutrice, il pouvait y aller quelques matinées par semaine. Mais un enfant autiste a besoin de beaucoup d’attention. Pour sa rentrée en 3e maternelle, le centre PMS l’a envoyé dans une école spécialisée où l’on peut répondre à ses besoins spécifiques comme la logopédie, l’hippothérapie… »

Le souci, c’est le transport. Car Géraldine n’a pas de voiture. Bonne nouvelle : l’école a un accord avec les Tec et propose un bus scolaire gratuit pour les écoliers. C’est ainsi que Robin a pris le bus scolaire pour la toute première fois le mardi 5 septembre. « Mais sur le chemin, il a vomi. Apparemment, il y en avait partout : le conducteur était très fâché et nous a menacé de nous faire payer 5.000€ pour l’enlèvement et le nettoyage du siège par une entreprise spécialisée… », témoigne Géraldine, un peu effrayée à cette perspective.

Après discussion, ils sont parvenus à un accord : Robin pouvait reprendre le bus à condition d’acheter une housse en plastique pour son siège et de prendre des médicaments contre le mal des transports. Ce dont Géraldine s’est assurée pour un second essai le vendredi 8 septembre.

Mais au retour, Robin a de nouveau eu un souci, « juste un peu de bile » précise sa maman. C’en est trop pour le chauffeur qui lui signifie que Robin est banni du bus. Géraldine n’a pas de voiture. Elle tente le train. « il n’y a qu’un train toutes les deux heures. Le trajet me prenait une demi-journée, ce n’est pas possible au quotidien »

Autiste

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Source DHNET.

 

Autisme – Grossesse: La vitamine B9 protégerait contre le risque d’autisme chez le bébé…

Pour les futures mères, la vitamine B9 pourrait constituer un moyen de contrer les effets négatifs des pesticides sur le bébé, notamment le risque d’autisme…

La vitamine B9 ou acide folique (folates) est essentielle au développement du fœtus. Une étude publiée dans Environmental Health Perspectives démontre qu’elle permet aussi de protéger les bébés du risque d’ autisme, surtout si les femmes vivent dans un environnement riche en pesticides.

Carence en folates et pesticides : danger !

Les chercheurs américains de l’université de Californie à Davis, ont examiné 516 enfants, âgés de 2 à 5 ans, dont 220 atteints de trouble du spectre autistique (TSA). Les mères ont été interrogées sur leur prise d’acide folique et leur éventuelle exposition aux pesticides domestiques.

Les données recueillies montrent que les enfants dont les mères ont pris 800 microgrammes ou plus de folates présentent un risque plus faible de développer un TSA, même en cas d’exposition à des pesticides domestiques ou agricoles.

A contrario, les chiffres montrent aussi qu’une trop faible consommation d’acide folique augmente le risque d’autisme, surtout si elle est associée à une exposition.

Supplémentation recommandée

Mais les futures mères ne peuvent pas toujours éviter les pesticides, surtout lorsqu’elles habitent près de zones agricoles. Dans ce cas, la prise d’acide folique pourrait constituer « un moyen de contrer ces effets négatifs », explique Rebecca J. Schmidt, professeure et première auteure de l’enquête.

Compte tenu des besoins importants en folates occasionnés par la grossesse, les médecins recommandent aux futures mères la prise d’un supplément médicamenteux. Mais on trouve également de l’acide folique dans l’alimentation quotidienne : noisettes, noix, amandes, épinards, châtaigne, melon et œufs en contiennent.

Femme enceinte - Autisme

Source 20 Minutes.

 

Autisme: «Les critères de diagnostic ne sont pas adaptés aux femmes»…

Autisme – A l’occasion du lancement de la concertation autour du 4e plan national autisme, Magali Pignard, cofondatrice de l’Association francophone de femmes autistes, raconte à «20 Minutes» son combat pour améliorer l’accompagnement et le diagnostic des troubles du spectre autistique chez les femmes…

Elles ne trouvent pas leur place, ont souvent du mal à conserver un emploi et, si elles sentent bien qu’elles ont du mal à communiquer avec les autres, ne parviennent pas à en comprendre la raison. Elles, ce sont les femmes autistes qui s’ignorent. Si aujourd’hui l’autisme est beaucoup mieux diagnostiqué qu’auparavant, il est encore largement sous-diagnostiqué chez les femmes, faute de critères adaptés pour reconnaître la maladie chez elles.

Magali Pignard, cofondatrice de l’Association francophone des femmes autistes (AFFA), a été diagnostiquée autiste Asperger à l’âge de 38 ans. A l’occasion, ce jeudi, du lancement de la concertation autour du 4e plan national autisme, elle raconte à 20 Minutes sa lutte pour un meilleur diagnostic des troubles autistiques chez les femmes, encore largement sous-diagnostiquées aujourd’hui.

Comment expliquer le sous-diagnostic des troubles autistiques chez la femme ? Ont-ils des particularités ?

Socialement, une femme autiste est différente d’un homme autiste…

Autisme - Femmes

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Source 20 Minutes.

Handicap -Autisme – Yonne : Autiste Asperger, Anthony peut continuer ses études grâce à la générosité d’une Dijonnaise…

Autisme -Asperger. L’appel lancé dans l’Yonne par la maman d’un jeune autiste a été entendu. Anthony, 19 ans, diagnostiqué syndrome d’Asperger, risquait de devoir stopper ses études à Dijon faute de famille d’accueil la semaine. Le 20 août dernier, le téléphone a sonné.

Des larmes de joie pour une nouvelle inattendue. Une famille d’accueil dijonnaise vient enfin de proposer son aide pour héberger Anthony dès la rentrée.

« C’est une femme qui vient de me téléphoner. On a pris rendez-vous. Je suis très émue, c’est génial », raconte Angélique Doudet, mère d’Anthony.

Un soulagement aussi pour Anthony : « Je suis content pour ma mère parce qu’elle s’est battu comme une lionne. »

Plusieurs mois de combat ont été nécessaires pour qu’Anthony puisse poursuivre ses études à 200 kilomètres de là.

A 19 ans, il est autiste Asperger. Même s’il n’a pas de déficience intellectuelle, son handicap nécessite un accompagnement en dehors de l’école. Sauf que pour cette famille, les recherches de logement ont été un casse-tête…

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Source FR3.

 

Autisme : « J’ai été diagnostiquée Asperger à 33 ans. Avant, je croyais être folle »…

L’autisme touche trois garçons pour une fille, mais certaines associations et études pointent la difficulté à déceler les troubles du spectre autistique chez les filles. Diagnostiquée tardivement, Marie témoigne.

Alors que la concertation du quatrième plan autisme s’est déroulée début juillet, des études scientifiques affirment que l’autisme – touchant davantage les hommes que les femmes – serait en réalité sous-diagnostiqué chez les filles. S’exprimant de façon différente chez les petits garçons et les petites filles, il serait moins décelable chez ces dernières car elles adoptent mieux les attitudes requises en société.

Âgée de 36 ans, Marie* a appris il y a seulement trois ans qu’elle était atteinte du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme sans déficience intellectuelle ni trouble du langage. Membre de l’Association francophone de femmes autistes (AFFA), qui lutte pour sensibiliser à la spécificité de l’autisme féminin et à son diagnostic, cette mère de deux enfants, eux-mêmes atteints de troubles du comportement, raconte :

« C’est pour ma fille – autiste Asperger, comme moi –, que j’ai décidé de m’engager…

Autisme - Asperger

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Source Le Nouvel OBS.

Autisme – Un congrès international sur l’autisme à l’université Jean Jaurès…

À l’université Toulouse Jean Jaurès se déroule en ce début de semaine un congrès intitulé «Actualité de la recherche en autisme et perspectives d’avenir».

Ce congrès vient clôturer la carrière universitaire de Bernadette Rogé, psychologue et professeure de psychologie à l’université Jean-Jaurès, reconnue pour ses nombreux travaux sur l’autisme. «Quand j’étais étudiante en deuxième année à l’université, un professeur m’a parlé des travaux d’Éric Schopler. Cela m’a beaucoup intéressé», raconte la chercheuse. Quelques années plus tard, alors qu’elle était psychologue, Bernadette Rogé a rencontré sa première petite autiste. «Dans le service où je travaillais, on m’a fait confiance parce que j’ai pu faire le diagnostic. C’est cela qui a décidé de ma carrière. Ce sont des histoires riches sur le plan humain», ajoute Bernadette Rogé.

«Je voulais terminer ma carrière par un congrès pour que ce soit une fête, mais aussi utile», confie la chercheuse. «Faire venir des chercheurs du monde entier, c’est une manière de reconnaître le travail que l’on fait à Toulouse», explique-t-elle. Bernadette Rogé a voulu cette manifestation sous forme de passage de témoins entre générations, avec des chercheurs confirmés et mondialement connus, mais aussi de jeunes chercheurs. Spécialisée dans le diagnostic précoce et l’intervention précoce, Bernadette Rogé a toujours cherché à faire le lien entre la recherche en laboratoire et les associations de familles….

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Source LA DEPECHE.

Autisme – Son AVS ne se présente pas : rentrée scolaire incertaine pour Nathan, enfant autiste, à Grenoble…

Ce lundi matin, Nathan, 7 ans, devait faire sa rentrée en CP à l’école Paul Bert à Grenoble. Mais son AVS, l’auxiliaire de vie scolaire nommée pour aider le jeune garçon autiste dans son parcours scolaire, ne s’est pas présentée.

« Chaque année, c’est la même chose. Le service de recrutement des AVS ne rouvre qu’une semaine avant la rentrée » déplore Anaïs Anaïs Berkowicz, mère de Nathan, 7 ans. C’est ainsi qu’elle apprend, mardi 29 août, qu’une AVS est recrutée pour accompagner son fils à l’école, pour 18 heures par semaine.

L’auxiliaire ne se présente pas !!!

Mais ce lundi 4 septembre au matin, alors que Nathan, âgé de sept ans, fait sa rentrée en CP à l’école Paul Bert, l’auxiliaire n’est pas là.

L’AVS est-elle absente pour des raisons de santé ? S’est-elle trompée d’établissement ? Ni Anaïs Berkowicz ni les responsables de l’école ne sont informés de la situation.

En urgence, l’école fait appel à une professeure remplaçante pour permettre au moins à Nathan de faire sa rentrée en même temps que ses petits camarades…

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Source FR3.

Autisme – Aix : Saliou, six ans, autiste, sans école à la rentrée…

Sa mère, désemparée, a fait le siège du rectorat. En vain…. !

Il me demande tous les jours « elle est où mon école ?  » et moi je suis incapable de lui répondre… », regrette la maman de Saliou. Son petit garçon de 6 ans est autiste, et faute de place dans les classes spécialisées, il n’est toujours pas scolarisé à deux jours de la rentrée. Pourtant, Stéphanie, qui élève seule son fils, s’y était prise à l’avance, constituant dès janvier un dossier de candidature.

« On a eu plusieurs réunions pédagogiques l’année dernière. Jusque-là, Saliou était suivi par un AVS (auxiliaire de vie scolaire) mais après ces réunions, il a été décidé qu’il passe en CLIS (classes pour l’inclusion scolaire). Donc l’AVS n’a pas été reconduit.

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Source LA PROVENCE.