A Notre-Dame-de-Bondeville, les confiseurs sont des personnes handicapées…

Sucre de pomme, oursons en guimauve, mendiants en chocolat…toutes ces douceurs sont confectionnées et aussi vendues en boutique par des travailleurs avec un handicap.

A Notre-Dame-de-Bondeville, les confiseurs sont des personnes handicapées

La confiserie est un art délicat. Dosage des ingrédients, températures de cuisson et de travail du sucre. C’est aussi une spécialité qui émerveille.

A Notre-Dame-de-Bondeville, le laboratoire est installé dans un endroit fascinant, une ancienne filature de mèches à bougie. L’atelier du pré de la Bataille vient de déménager. Cette association existe depuis 1892. Elle accompagne des personnes ayant un handicap mental.

« La confiserie »  (devenue une marque) est l’un de ses 4 ESAT (établissement de service d’aide par le travail).

On y fabrique, entre autres, un fleuron de la confiserie normande, le sucre de pomme. L’association avait eu la bonne idée de racheter le matériel et le procédé à la société Bras-Foucart qui abandonnait cette fabrication.

« On a une bonne ambiance. Ici, je suis bien ! »

Source FR3.

Pontarlier : suspicions d’euthanasies à l’Ehpad…

Y a-t-il eu des euthanasies à l’Ehpad du Larmont ?

Saisi par l’Agence Régionale de Santé, qui a inspecté l’établissement, le procureur de la République de Besançon confirme l’existence de faits « préoccupants ». Une enquête préliminaire a été ouverte.

Ehpad du Larmont

Quelqu’un à l’Ephad du Larmont, aux portes de Pontarlier (Doubs), a-t-il accéléré les fins de vie de résidents, et si oui, selon quels procédés ? Ces questions sont posées de manière officielle. La famille d’une patiente décédée dans de troublantes circonstances, au printemps 2018, a déposé un signalement à l’Agence Régionale de Santé (ARS). Cette dernière a ouvert une enquête administrative.

Début décembre, une inspection étalée sur deux jours a été menée au sein de cet Ehpad. Les premiers éléments recueillis ont été jugés suffisamment inquiétants pour qu’à son tour, l’ARS saisisse le parquet de Besançon.

Des premiers constats « préoccupants », selon le parquet

« Les premiers constats qui m’ont été apportés sont préoccupants », confirme à L’Est Républicain le procureur de la République, Étienne Manteaux, « c’est pourquoi j’ai décidé d’ouvrir une enquête préliminaire pour homicide involontaire. »

Deux éléments retiennent d’ores et déjà l’attention de la justice, explique le procureur : « Une surmortalité des résidents de cet établissement comparée à la moyenne nationale d’une part, et l’utilisation de molécules jamais ou rarement utilisées dans la majorité des Ehpad d’autre part ».

 De nouvelles expertises judiciaires à venir

Dans les jours à venir, l’ARS délivrera un rapport définitif, qui précisera le résultat de ses investigations. Dans l’attente, un médecin de l’Ehpad a été mis à pied à titre conservatoire.

Outre le cas initial ayant déclenché la procédure, plusieurs autres morts suspectes retiendraient l’attention des inspecteurs. « Le nombre de cas est inconnu pour le moment, je suis dans l’attente de ce rapport définitif », indique Étienne Manteaux. Le moment venu, de nouvelles expertises judiciaires d’ordre médical seront sans doute diligentées par le parquet de Besançon, ajoute le procureur. Ces investigations devraient durer de longs mois.

Arrêt thérapeutique : ce que dit la loi

Si le débat d’une légalisation agite la société, la loi est claire : l’euthanasie reste interdite en France, à l’inverse du « droit au laisser mourir », ou « arrêt thérapeutique ».

Cet arrêt thérapeutique doit être motivé par des conditions bien particulières concernant l’état de santé de la personne, tout en respectant un protocole collégial strict, qui inclut les proches et les soignants. Le cadre de cette pratique a été reprécisé par la loi Claeys-Leonetti de 2016. C’est l’éventuel non-respect de ce cadre légal qui, à Pontarlier, alimenterait les soupçons.

Source EST REPUBLICAIN.

Avancée inouïe pour la médecine : l’origine de la maladie d’Alzheimer a peut-être été identifiée…

La maladie d’Alzheimer est l’un des plus grands mystères de la médecine. Cependant, des chercheurs ont peut-être enfin découvert ce qui cause la maladie.

Il s’agirait tout simplement d’une bactérie clé des maladies chroniques des gencives. Mais surtout, les chercheurs pensent pouvoir arrêter la maladie. En effet, un médicament qui va entrer en essais cliniques majeurs cette année bloquerait les principales toxines de la bactérie. Il pourrait même y avoir un vaccin !

Avancée inouïe pour la médecine : l’origine de la maladie d’Alzheimer a peut-être été identifiée

UNE BACTÉRIE CAUSERAIT LA MALADIE D’ALZHEIMER

Avec le vieillissement de la population, la démence est devenue la cinquième cause de décès dans le monde, dont la maladie d’Alzheimer constitue environ 70 % des cas. Cependant, la cause de cette maladie mystérieuse vient peut-être d’être découverte ! En effet, plusieurs chercheurs ont publié une étude dans Science Advances dans laquelle ils pointent la bactérie Porphyromonas gingivalis, responsable de maladies chroniques des gencives. Celle-ci migrerait dans le cerveau et y provoquerait des inflammations cérébrales et des lésions neuronales, et enfin un déclin cognitif.

Jusqu’alors, la principale hypothèse était que la maladie résultait d’une accumulation mal contrôlée de protéines dans le cerveau, les amyloïdes et Tau. Néanmoins, plusieurs tests ont dévoilé que des personnes pouvaient avoir des plaques amyloïdes sans pour autant être atteints de démence. Puis, différentes études ont finalement démontré que la fonction des protéines amyloïdes serait de protéger le cerveau des bactéries. C’est pourquoi les chercheurs se sont penchés sur le rôle des bactéries dans le développement de la maladie d’Alzheimer, et notamment celles qui causent des maladies des gencives, connues pour en aggraver les symptômes.

LIEN ENTRE MALADIE DES GENCIVES ET ALZHEIMER

La société pharmaceutique Cortexyme, basée à San Francisco, en Californie, a rapporté avoir trouvé les enzymes toxiques, les gingipaines, que la bactérie Porphyromonas gingivalis utilise pour se nourrir des tissus humains dans 96 % des 54 échantillons de cerveaux atteints par la maladie d’Alzheimer qu’ils ont examinés. De plus, ils ont trouvé les bactéries elles-mêmes dans les trois cerveaux d’Alzheimer dont ils ont examiné l’ADN. Selon Sim Singhrao de l’Université Central Lancashire au Royaume-Uni, « il s’agit du premier rapport montrant l’ADN de P. gingivalis dans le cerveau humain, et les gingipaines associées, en co-localisation avec des plaques ».

Son équipe a découvert que la bactérie envahit activement le cerveau de souris atteintes d’une infection des gencives, et l’étude publiée démontre que les gingipaines découpent la protéine Tau d’une manière qui pourrait lui permettre de tuer les neurones, causant ainsi la démence. De plus, les chercheurs ont trouvé la bactérie dans le liquide céphalo-rachidien de personnes vivantes atteintes de la maladie d’Alzheimer, ce qui pourrait enfin fournir une méthode de diagnostic efficace de la maladie !

UN NOUVEL ESPOIR POUR LES MALADES

La société pharmaceutique Cortexyme a déjà développé des molécules qui bloquent les gingipaines, les enzymes toxiques de la bactérie, et les a administrées a des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les résultats ont été impressionnants puisque cela a réduit l’infection et l’inflammation cérébrales, arrêté la production d’amyloïdes et même sauvé des neurones endommagés ! Pour Sim Singhrao, « cela donne l’espoir de traiter ou de prévenir un jour la maladie d’Alzheimer ». Cortexyme rapporte que leur bloqueur de la gingipaïne a passé les premiers tests de sécurité chez l’Homme, et les participants atteints de la maladie d’Alzheimer ont vu leur état s’améliorer.

Néanmoins, s’il s’agit d’une découverte exceptionnelle, celle-ci n’est encore basée que sur des échantillons réduits. Les chercheurs doivent donc poursuivre encore leurs recherches. C’est pourquoi Cortexyme va lancer en 2019 un essai plus vaste de son médicament, en parallèle de la recherche de la bactérie dans le liquide rachidien, dans l’espoir d’améliorations cognitives pour les patients. De son côté, une équipe de Melbourne, en Australie, a développé un vaccin contre la bactérie, en test depuis 2018. Celui-ci serait évidemment efficace contre les maladies des gencives, mais surtout, il pourrait stopper le développement de la maladie d’Alzheimer !

Source daily geek show.

BD : une classe de jeunes en situation de handicap récompensée au festival d’Angoulême…

Leur bande dessinée a reçu un prix au concours réservé aux jeunes et adultes en situation de handicap.

Les élèves de l’ITEP Les Chesnaies à Angers iront chercher leur prix vendredi au prestigieux festival international de la BD à Angoulême.

Une classe de jeunes en situation de handicap récompensée au festival d'Angoulême / © Denis Leroy, France 3 Pays de la Loire

Parmi les 800 planches de bande dessinée reçues, le dessinateur Franck Margerin, auteur de la célèbré série Lucien, et son jury ont eu un coup de coeur pour le projet « Ma couleur, ta couleur, nos couleurs », imaginé par Djino, Evan, Stanislas, Tony, Shany, Sallah et Clément.

Ils se sont vus décernés un Hippocampe collectif, un trophée en lien avec l’association tourangelle qui célèbre cette année la 20ème édition de son concours ouvert aux jeunes et adultes en situation de handicap dans le cadre du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.

Ces jeunes âgés de 8 à 11 ans sont tous élèves à l’Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique des Chesnaies à Angers, dans le Maine-et-Loire. Cet ITEP accueille des jeunes en difficulté atteints de troubles du comportement. Les capacités intellectuelles et l’adaptation au niveau scolaire varient selon les personnes.

Au sein de l’institut, ils sont encadrés par des équipes d’éducateurs et d’enseignants et suivent des soins thérapeutiques avec des psychologues, psychiatres et orthophonistes.

Une classe de jeunes en situation de handicap récompensée au festival d'Angoulême / © Denis Leroy, France 3 Pays de la Loire

Un projet mené en classe

Cela fait maintenant 10 ans que les éducateurs angevins ont développé avec succès l’activité du dessin à travers des ateliers de jour. Nouveauté cette année, le projet s’adressait à la classe externalisée de l’Unité d’enseignement des Chesnaies.

Chaque jour, les enfants se rendent à pied à l’école primaire de quartier de l’Isoret à Angers, accompagnés et pris en charge par un professeur des écoles et une éducatrice.

Depuis la rentrée de septembre, le groupe a utilisé en classe pour son projet BD des séquences d’apprentissage de français, d’écriture et la pratique des arts visuels.

Le thème du concours 2019 était le partage. Pour illustrer le thème demandé, le groupe a imaginé une histoire : « dans une ville, les habitants se sont isolés les uns des autres. Le monde a perdu ses couleurs. C’est alors que les personnages Tom et Jack se rencontrent et se remettent à jouer ensemble . Ensemble, ils vont réinventer un monde en couleurs… ».

Au final, cela donne une histoire déployée sur 2 planches en format A2. Valérie Pihoué de l’équipe enseignante des Chesnaies souligne qu » « un vrai travail d’équipe s’est noué. Chaque enfant a déssiné son personnage. L’ensemble du projet a permis de renforcer le goût de la lecture que tous les élèves n’avaient pas au départ. Ils ont aussi amélioré leur écriture, leur sens du dessin et du graphisme ».

D’Angers à Angoulême

Jeudi, les 6 élèves récompensés accompagnés par leur enseignate et 2 éducateurs ont fait le voyage jusqu’à Angoulême pour recevoir leur trophée. Leur album sera projeté sur écran et mis en musique lors de la remise des prix vendredi.

Cette année, le concours Hippocampe fait l’objet d’une  grande exposition à l’occasion de sa 20ème édition. Le talent des jeunes et adultes en situation de handicap s’expose sous forme de grands panneaux extérieurs dans la ville.

Les petits Angevins profiteront de leur séjour de 2 jours pour visiter le salon de la bande dessinée. De quoi raconter une prochaine histoire !

Source FR3.

 

Saint-Côme-d’Olt : ces personnes handicapées ont gagné un prix au Festival de la bande-dessinée d’Angoulême…

Une performance pour ces artistes en herbe puisque les organisateurs ont reçu 1 400 planches impliquant plus de 3 000 personnes. Ils se rendront à Angoulême ce samedi 26 janvier pour recevoir leur prix.

Saint-Côme-d'Olt : ces personnes handicapées ont gagné un prix au Festival de la bande-dessinée d'Angoulême

Chacun avec ses propres moyens, l’ensemble des résidents de la MAS de Saint-Côme-d’Olt a conçu le scénario de leur bande dessinée intitulée « Installés devant les infos télé ». Une oeuvre qui leur a fait décrocher le premier prix au Festival d’Angoulême dans la catégorie MAS-FAM (Maison d’Accueil Spécialisée-Foyer d’Accueil Médicalisé).

Sur les planches de dessin, on voit des gens regarder la télévision, la plupart sans grand intérêt. Des illustrations qui collent avec le nom de leur oeuvre. Ce prix, c’est un rêve qui se réalise pour ces adultes polyhandicapés, à la fois moteurs et cérébraux. Leur maison d’accueil spécialisée, située dans l’Aveyron, les héberge pendant toute leur vie.

La réalisation de cette bande-dessinée, c’est surtout l’aboutissement d’un travail collectif. « Ils échangent verbalement ou de toute autre manière : ça peut être à travers le regard, à travers le toucher ou même les émotions. Des rires, des larmes, des joies, des peines… », indique Anne Garaix, directrice de la Maison d’Accueil Spécialisée La Boraldette.

Les ateliers sont un moment essentiel de la vie de la MAS. Chaque mardi, la musique et le chant font participer la plupart des 40 résidents. « Ils sont en empathie les uns avec les autres, ajoute Frédéric Bonnet, responsable du Conservatoire de musique d’Espalion. Ils ont leurs problèmes propres mais il n’y a pas d’égoïsme chez eux. Quand ils s’adressent à quelqu’un, il y a une écoute très attentive et pas de moquerie. Ils pourraient se moquer mais pas du tout. »

Leur bande-dessinée primée à Angoulême est le fruit d’un travail de plusieurs mois avec des professionnels. D’abord des photos, ensuite des dessins et enfin le coloriage. Le thème retenu est le partage.

« On est dans un lieu de vie et qui dit lieu de vie dit besoin d’activité, à la fois pour se réaliser mais aussi pour la socialisation et le maintien des acquis », reprend Anne Garaix. Une délégation de la MAS sera à Angoulême ce week-end pour recevoir son prix. Le festival de la bande-dessinée s’y déroule du 24 au 27 janvier, comme tous les ans depuis 40 ans.

Source FR3.

Livre : dans “Supercap”, Olivier James, Niçois de 48 ans, raconte avec humour sa vie, son handicap, ses combats…

Olivier James, 48 ans, raconte dans le livre « Supercap » une odyssée optimiste.

Privé d’oxygène à la naissance, il a des séquelles irréversibles. Toute sa vie aura été un combat, avec des efforts physiques et des joutes verbales incroyables. Pour être capable de tout, finalement.

Olivier James, 48 ans, est père de deux filles et a sa propre salle de fitness à Nice. Pour en arriver là il a dû se parer d'un optimisme et d'un courage à toute épreuve. Sans parler du sens de l'humour, un arme imparable contre les préjugés. / © Olivier James / Facebook

Olivier James est né le 2 mars 1971 à Nice. Il a une infirmité motrice et cérébrale, par manque d’oxygénation du cerveau à la naissance.
Malgré ce handicap, il a réussi à déjouer tous les pronostics, les défaitismes, et les pièges des empêcheurs de tourner en rond.
Il est ainsi devenu le premier éducateur sportif diplômé d’Etat pour les valides, étant handicapé. Il est en couple avec deux enfants de 11 et 8 ans.
Il est l’auteur d’un livre, Supercap, qui vient de sortir et qui raconte son histoire.
Nous l’avons rencontré.

Comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre autobiographique ?

Olivier James : Ce sont des personnes du monde du cinéma et de la télévision, que je connais par le sport –des réalisateurs, des journalistes – qui m’ont persuadé.
Ils m’ont dit : « Ton histoire, il faut l’écrire ! ».

Et vous avez donc écrit ce livre, en 2018.

OJ : J’ai longtemps refusé d’écrire ce livre. J’estimais que ma vie n’intéresserait personne. Et puis, on m’a présenté Geoffroy Thiebaut, acteur dans la série Braquo. Lui aussi, il m’a dit qu’il fallait que je raconte tout ça.
Finalement, c’est une de ses connaissances, Jean-Marc Longval, auteur et metteur en scène, qui a fini de me convaincre. Lui pensait même que ça valait un film. On a commencé à écrire ce livre, ensemble.

Comme votre vie, qui a été un combat contre le handicap, sortir ce livre n’a pas été simple.
OJ : Les éditeurs célèbres trouvaient mon manuscrit intéressant mais ils ne voulaient pas prendre le risque d’éditer un inconnu. Comme je lâche jamais rien, j’ai fait un crowdfonding (NDLR : collecte de fonds par Internet) et j’ai réussi. Le livre est en vente sur Amazon en numérique et en version papier. Et sur la Fnac, iBook, et Apple en numérique.

Le livre d'Olivier James, édité grâce à la générosité des donateurs sur Internet, fourmille d'anecdote sur une vie pleine de rebondissements. Chacun s'y retrouve, le handicap d'Olivier n'étant que le déclencheur de situations que tout le monde peut connaître : l'humiliation, le succès, la déception, le courage et la générosité. / © Supercap / Olivier James

Quelle partie de votre histoire a particulièrement touché vos interlocuteurs ?….

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Source FR3.

 

Enfants,… – Cyber-harcèlement : Insomnies, angoisses, suicide… Quels sont les risques pour la santé des victimes?…

PRIS POUR CIBLE Le cyber-harcèlement est un problème de santé publique…

Les risques du cyber-harcèlement sont réels. Illustration

  • Le harcèlement en ligne comporte de graves risques pour la santé de la victime pouvant aller jusqu’au suicide.
  • Pour prévenir les symptômes, il faut se libérer du traumatisme en parlant à ses proches ou à des professionnels.

« Au début j’encaissais, mais au bout de trois jours, j’ai craqué. J’ai pensé à en finir », expliquait au mois de décembre  Nathalie, victime d’un raid numérique sur Twitter après avoir tenu des propos féministes sur le réseau social. « J’ai fini par faire une tentative de suicide avec des médicaments », a confié, de son côté, Caroline, qui a été victime de fausses rumeurs sur Facebook lorsqu’elle était au collège.

Si toutes les victimes ne passent pas à l’acte, de nombreux cyber-harcelés interrogés dans le cadre de notre série Pris pour cible ont décrit des symptômes similaires : stress, insomnies, déprime, angoisses, pensées suicidaires. A l’occasion de la publication des résultats de notre enquête sur le cyber-harcèlement chez les jeunes de 18 à 30 ans lundi, 20 Minutes se penche sur les risques que représentent les violences en ligne pour la santé mentale des victimes. Comment se protéger et, surtout, comment s’en sortir ?

Il n’y a plus d’espace protégé

La plupart des études sur le sujet portent sur les adolescents, mais « il n’y a pas de raison de penser que les effets observés sur les jeunes soient différents de ceux observés chez l’adulte », confirme le spécialiste de la question, Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale à l’Université Grenoble Alpes. « Dans la définition du harcèlement scolaire classique, on parle d’une répétition, d’une réitération des faits, d’une asymétrie de force ou de capacité entre le ou les harceleurs, souvent plus forts, plus rusés ou plus nombreux, que le harcelé », énumère-t-il. A l’inverse, pour le cyber-harcèlement, la répétition n’est pas une donnée cruciale. « Dans la mesure où il y a une permanence de l’information et une permanence des messages qui peuvent être redistribués, cela suffira pour parler de harcèlement », explique-t-il.

L’anonymat renforce le sentiment de menace chez la victime qui ne connaît pas toujours l’identité de son persécuteur. « Ça a été très difficile moralement de ne pas savoir pourquoi la personne s’en prenait à moi », confiait Pierre, victime d’une personne qui a usurpé son identité en ligne. Avec le cyber-bullying, la menace fait sauter les barrières de sécurité, la victime n’a plus d’espace protégé, la violence la suit jusqu’à son domicile. « Etre en état d’alerte et d’angoisse diffuse, c’est épuisant », explique Nayla Chidiac, docteure en psychopathologie et fondatrice des ateliers d’écriture thérapeutique au Centre hospitalier Sainte-Anne. Elle décrit trois degrés de symptômes chez les victimes de harcèlement en ligne.

Un comportement suicidaire

« Graduellement, on observe une souffrance psychique qui se manifeste par des troubles de l’humeur, des troubles relationnels, une chute de la confiance en soi qui atteint l’estime de soi, des troubles comportementaux (agressivité) », précise-t-elle. Le deuxième degré est plus sévère. La victime montre des signes de détresse psychologique, de souffrance, des difficultés d’apprentissage et des troubles anxio-dépressifs. « Malheureusement, il y a un comportement dramatique qui peut arriver au degré trois, c’est un comportement suicidaire », détaille Nayla Chidiac. « Il y a, dans certains cas, chez les adolescents comme chez les adultes, une élévation de l’accessibilité d’idées liées à la suppression de soi, étaye de son côté Laurent Bègue. On voit d’ailleurs chaque année des cas de suicides liés au harcèlement ».

Les persécutions en lignes n’ont pas les mêmes répercussions sur tout le monde. Il existe des contextes familiaux et sociaux à risques qui vont accentuer les effets de ces violences. « Pour des personnes plus personnellement marquées, il pourra être utile d’en parler en milieu scolaire, à une infirmière ou à un psychologue. Pour les adultes, il existe différents services pour se libérer du traumatisme », signale le chercheur Grenoblois. Nayla Chidiac ne le contredit pas. « Si la victime a une solidité psychique, si elle est bien entourée et qu’elle a des gens avec qui en parler, il n’y aura pas les séquelles du deuxième et troisième degrés, mais tous les cyber-harcelés connaîtront la surprise, le choc et le stress. Il faut pouvoir en parler et ne pas s’isoler ».

Derrière un agresseur, un harcelé ?

Pour la psychologue clinicienne, le cyber-harcèlement est un problème de santé publique qui comporte des risques bien réels. « On a vu des personnes qui ont eu des troubles psycho-somatiques importants, des diabètes qui se sont perturbés, des dérèglements somatiques et psychologiques », égrène Nayla Chidiac. C’est pourquoi l’une des premières recommandations, c’est la libéralisation de la parole. Et ce n’est pas toujours évident, surtout chez les jeunes.

Les adolescents qui gardent le silence craignent souvent de se voir interdire l’accès aux outils numériques. « C’est une source de gratification importante, note Laurent Bègue qui recommande aux parents de préférer un encadrement à une privation. Dans le monde numérique, les cartes peuvent être rebattues. Les rôles sont parfois interchangeables. Avec l’anonymat et l’impunité « fantasmatique », il n’est pas rare de trouver, derrière le masque de l’agresseur, un ancien harcelé.

Source 20 MINUTES.

Couches pour bébés: L’Anses alerte sur des «risques», les fabricants sommés d’agir… Inquiétant !

Le gouvernement exige que certaines substances chimiques détectées dans les couches jetables soient éliminées par les fabricants dans les meilleurs délais…

Couches pour bébés: L'Anses alerte sur des «risques», les fabricants sommés d'agir. Illustration

Parfums, dioxines… Certaines substances chimiques détectées dans les couches jetables peuvent présenter des « risques » pour la santé des bébés et devront être éliminées par les fabricants dans les meilleurs délais, a exigé le gouvernement ce mercredi.

Selon un avis de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) publié ce même jour, il n’existe « aucune donnée épidémiologique permettant de mettre en évidence une association entre des effets sanitaires et le port de couches ». En clair, pas de preuve que les couches jetables portées par 95 % des bébés de France soient néfastes.

Les professionnels reçus par le gouvernement

Les industriels et distributeurs du secteur des couches jetables pour bébés doivent être reçus à Bercy mercredi à 8h00, à la suite du rapport de l’agence de sécurité sanitaire Anses, a annoncé le gouvernement dans la nuit de mardi à mercredi.

François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, et Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, « recevront les industriels et distributeurs concernés à Bercy mercredi 23 janvier à 8h00 », annonce le communiqué.

Cet avis réclamé par le gouvernement en janvier 2017 après un article de 60 millions de consommateurs « ne met pas en évidence de danger grave et immédiat », résument aussi les ministères de la Santé, de l’Economie et de la Transition écologique dans un communiqué commun. Malgré tout, « on ne peut pas exclure un risque (…) puisqu’on observe un dépassement des seuils sanitaires pour un certain nombre de substances », explique à l’AFP Gérard Lasfargues, directeur général délégué de l’Anses.

Risque potentiel calculé « dans des conditions d’usage réalistes »

Il s’agit de deux parfums (butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde), ainsi que de certains hydrocarbures aromatiques polycycliques (parfois cancérogènes), de dioxines ou de furanes.

Pour son évaluation, « la première » de ce type au niveau mondial sur les couches, l’Anses a utilisé les analyses du Service commun des laboratoires (qui dépend de la répression des fraudes DGCCRF) et de l’Institut national de la consommation (qui édite 60 millions de consommateurs). Alors que l’industrie avait reproché à 60 millions de consommateurs de simplement constater la présence de substances chimiques, l’agence a ici évalué leur risque potentiel « dans des conditions d’usage réalistes ».

« On calcule une quantité absorbée en fonction du temps de port de couche, du nombre de couches portées par les bébés, jusqu’à 36 mois, et on compare à des valeurs toxicologiques de référence pour chacune des substances », explique Gérard Lasfargues, précisant qu’un bébé porte entre 3.800 et 4.800 couches.

« Prendre des engagements dans les 15 jours »

Ainsi, certains pesticides comme le glyphosate, présents dans les analyses, ne sont pas dans la liste des substances à risque. Mais pour celles qui dépassent les valeurs toxicologiques de référence, l’Anses recommande « de les éliminer ou de réduire au maximum leur présence ».

Une recommandation immédiatement reprise par le gouvernement. « Les ministres exigent des fabricants et des distributeurs qu’ils prennent avant 15 jours des engagements pour éliminer ces substances des couches pour bébé », selon le communiqué commun. Ils devront « prendre dans les meilleurs délais les mesures garantissant la sécurité des produits sur le marché », ajoutent les ministères, invitant dans l’immédiat les parents à se renseigner sur la composition des produits.

Première cible, les parfums, les seuls de ces produits chimiques à être intentionnellement ajoutés par les industriels. Les fabricants, convoqués mercredi matin à Bercy, devront réévaluer « l’usage de certaines substances ajoutées intentionnellement ». Comme le suggère l’Anses, ils devront également mieux contrôler « la qualité des matières premières utilisées » qui peuvent être contaminées au préalable et modifier « les procédés de fabrication susceptibles d’être à l’origine de la formation de certaines substances ». D’autre part, la DGCCRF renforcera les contrôles en 2019 et la France plaidera à Bruxelles pour des règles européennes plus « protectrices ».

Tous les types de couches concernés, « y compris celles dites écologiques »

Malgré cette alerte, le syndicat des fabricants de couche pour bébés a tenu à « rassurer tous les parents ». « Les consommateurs peuvent continuer à utiliser les couches proposées par les fabricants de Group’hygiène en toute sécurité », a assuré sa déléguée générale Valérie Pouillat dans un communiqué, s’engageant à « coopérer avec les autorités pour continuer à répondre aux attentes des consommateurs ».

60 millions de consommateurs a de son côté salué les recommandations de l’Anses. Mais « il faudrait pour les bébés que ça ne traîne pas trop », a déclaré à l’AFP son rédacteur en chef adjoint Benjamin Douriez.

L’avis de l’Anses est basé sur des analyses de 23 couches « parmi les plus utilisées », mais il ne cite aucune marque, les données ayant été anonymisées, explique Gérald Lasfargues. « La contamination concerne tous types de couches, y compris les couches dites écologiques », assure-t-il.

Source 20 MINUTES.

Bébés nés sans bras dans les Bouches-du-Rhône : « Evidemment qu’on pense à la pollution… »…!!!!

Trois bébés sont nés sans bras, en 2016, dans trois villes situées dans la zone industrialo-portuaire de l’étang de Berre. La cause est « probablement environnementale », estiment les médecins. Cette région est très polluée

Santé Publique France enquête sur ces malformations congénitales (illustration).

  • La pollution, très importante dans la zone de l’étang de Berre, est-elle responsable des malformations congénitales dont souffrent trois bébés nés sans bras, en 2016 ?
  • Plusieurs médecins et spécialistes s’interrogent. Il est d’ores et déjà établi que les polluants issus des industries pétrochimiques et portuaires augmentent le risque de souffrir d’un cancer ou de diabète.

La pollution est-elle responsable de malformations congénitales, aux abords de l’étang de Berre ? Plusieurs experts s’interrogent après l’annonce que trois bébés sont nés sans bras en cinq mois, entre juin et novembre 2016, dans trois communes des Bouches-du-Rhône. « Ces cas interrogent, car ils sont porteurs de la même malformation que dans les concentrations de cas déjà repérées, dans l’Ain et en Bretagne », indique à 20 Minutes Emmanuelle Amar, directrice des registres des malformations.

Les médecins ont établi qu’un enfant sur 10.000 souffre d’une « agénésie transverse des membres supérieurs », c’est-à-dire de l’absence de formation d’une main, d’un avant-bras ou d’un bras au cours du développement de l’embryon. Avec trois cas recensés pour 27.000 naissances par an dans les Bouches-du-Rhône, « ce n’est pas une anomalie statistique en l’état », rappelle Emmanuelle Amar, qui dit toutefois « s’alarmer », car « les bébés sont nés sur une période de temps très courte et dans une zone géographique restreinte. » Les trois communes, Septèmes-lès-Vallons, Gignac-la-Nerthe et Vitrolles sont en effet distantes de moins de 30 kilomètres.

« La présence de solvants augmente le risque de malformations »

La zone est par ailleurs connue pour ses très forts taux de pollution, liés aux industries pétrochimiques et portuaires toutes proches. « On a des études là-dessus, on sait que la pollution importante de l’air, de l’eau, que la présence de solvants augmente le risque de survenue de malformations », reprend Emmanuelle Amar, qui rappelle qu’il s’agit seulement, pour l’instant, d’hypothèses. Mais les chercheurs estiment que la cause de ces malformations est sans doute environnementale.

« Evidemment qu’on pense à la pollution ! Le fait que la zone de l’étang de Berre soit fortement contaminée est quelque chose qui nous interpelle », embraye le docteur Annie Lévy-Mozziconacci, généticienne, responsable du laboratoire de diagnostic prénatal à l’Hôpital-Nord de Marseille. Elle estime, comme Emmanuelle Amar, qu’il faut d’urgence systématiser la cartographie des malformations congénitales, afin de déterminer précisément quels sont les facteurs qui provoquent ces maladies. « On sait qu’il y a deux fois plus de diabètes et trois fois plus de certains cancers à Fos-sur-Mer. Est-ce qu’il y a plus de malformations congénitales ? La question est désormais posée », conclut-elle…

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Source 20 MINUTES.

Marseille : l’arbre à souhaits de la mairie des 6e et 8e arrondissement exauce dix rêves d’enfants… Yanis rêvait d’un fauteuil électrique….

Au cours des animations de Noël au parc Bagatelle, les enfants ont pu exprimer leurs vœux à un arbre à souhaits.

Dix vœux ont été sélectionnés par la mairie de secteur, parmi lesquels, celui de Yanis, 12 ans, handicapé moteur. Il rêvait d’avoir un fauteuil roulant électrique.

L'arbre à souhaits de la mairie de Bagatelle a permis d'exaucer dix rêves / © Sophie Vernet

Pendant les fêtes de Noël, les jardins de la mairie de Bagatelle, dans le 8ème arrondissement de Marseille, s’étaient transformés en parc d’animations pour les enfants. Au cœur du parc, un arbre à souhaits était installé pour recueillir les rêves des enfants.

Nous voulions un arbre à souhaits pour que les enfants expriment un vœu qui peut être autre chose qu’un cadeau… Et ça a été le cas, on a eu toutes sortes de vœux,

explique Catherine, une collaboratrice de la mairie de secteur.

Au bout de deux semaines, l’arbre à souhaits a recueilli plus de 1200 vœux, 1200 rêves d’enfants, mais aussi de quelques adultes qui se sont laissés prendre au jeu.

La mairie du 6/8, elle aussi, s’est laissée prendre au jeu et a décidé de choisir dix souhaits et de les exaucer. Dix souhaits sélectionnés au hasard, ou presque parce que celui de gagner au loto est difficile à réaliser…

C’était le rêve de Yanis

Parmi les dix souhaits sélectionnés par la mairie, celui de Yanis a été choisi. Il était venu au parc de Bagatelle, quelques jours avant Noël, avec sa grand-mère.

Arrivée à hauteur de l’arbre à souhaits, la grand-mère avait demandé à son petit-fils : « Quel est ton rêve le plus cher ? » Yanis avait répondu :

« Mon rêve serait d’avoir un fauteuil roulant électrique »

Yanis à 12 ans, il est infirme moteur cérébral depuis sa naissance.

Avoir un fauteuil électrique, c’est son rêve depuis longtemps, ça lui permettrai d’être plus autonome pour se déplacer. Dans la cours de l’école, il veut aller tout seul voir ses amis, aujourd’hui, il faut une personne pour pousser son fauteuil,

indique Stéphanie, la maman de Yanis.

Le rêve de Yanis va être exaucé, une cagnotte va être lancée pour permettre d’acheter ce fauteuil.

Yanis, 12 ans, rêvait d'avoir un fauteuil roulant électrique pour se déplacer tout seul

D’autres rêves d’enfants ont été exaucés

Parmi les dix souhaits sélectionnés, certains ont déjà été exaucés, comme celui de Maxime, âgé de 3 ans et demi. Il rêvait de regarder les étoiles au télescope avec sa maman. Son souhait a été exaucé, la mairie a offert quatre places pour une nuit à l’observatoire de Marseille, pour lui, ses parents et son grand-frère.

Un petit garçon de 8 ans avait écrit à l’arbre à souhaits pour lui demander d’aller au stade Vélodrome avec son amoureuse.
Des places pour les deux familles ont été offertes pour la rencontre OM-Monaco. Dommage que l’OM n’ait pas gagné ce jour-là…

Une maman avait souhaité un cadeau adapté pour sa fille de 8 ans, handicapée. La petite Morgane a reçu un kit pour fabriquer des bracelets.

Morgane, 8 ans, aux côté d'Yves Moraine, maire de secteur et de sa famille

D’autres rêves n’ont pas encore été exaucés

Un jeune garçon a écrit qu’il voudrait rencontrer Florian Thauvin. Les organisateurs des animations de Noël sont actuellement en discussion avec l’OM pour permettre au garçon d’assister à un entraînement des olympiens à la Commanderie et d’avoir un moment privilégié avec son idole.

Un autre jeune homme a écrit :

« Je vous en supplie, je voudrai rencontrer Soprano, aidez-moi! »

Soprano, si tu lis cet article, pourrais-tu prendre contact avec la mairie de Bagatelle et exaucer le rêve de ce petit garçon ?

Source FR3.