Bretagne: Un EHPAD flambant neuf mais sans résident… !!!!

Livré en octobre, l’établissement de Quévert dans les Côtes-d’Armor devra attendre le mois d’avril pour ouvrir en raison d’un problème de financement…

Btretagne : Un Ehpad flambant neuf mais sans résident

Un Ehpad flambant neuf mais sans résident

En pleine journée d’action nationale dans les Ehpad, voilà une information qui risque d’attiser encore plus la colère du personnel soignant. Flambant neuf, le nouvel établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Quévert, près de Dinan dans les Côtes-d’Armor, sonne creux depuis le mois d’octobre. En raison d’un problème de financement, l’Ehpad est contraint de rester vide pendant encore quelque temps.

« C’est une situation ubuesque. On a un Ehpad flambant neuf qui attend pendant six mois d’accueillir des résidents », a commenté Didier Lechien, maire LREM de Dinan et président du conseil de surveillance de l’hôpital. Terminé depuis début octobre, l’Ehpad de 147 lits, dont la construction a coûté 20 millions d’euros, n’ouvrira finalement ses portes que le 9 avril. « C’est révélateur du dysfonctionnement de l’hôpital public, dont le financement est à bout de souffle en France », a souligné Didier Lechien.

L’Ehpad chauffé et les robinets ouverts

Pour le cas de l’Ehpad de Quévert, son budget prévisionnel était en déficit prévisionnel de 300.000 euros. L’hôpital de Dinan dans son ensemble affiche quant à lui un déficit de 4 millions d’euros en 2017. L’évolution des « règles comptables » et des aménagements « prévus mais pas financés » expliquent ce déficit de l’Ehpad, avance Didier Lechien.

Un accord a dû être trouvé avec le conseil départemental et l’Agence régionale de santé (ARS) pour boucler le budget. Cet accord, conclu courant janvier, prévoit notamment des financements supplémentaires et des mesures d’économie. En attendant son ouverture, l’Ehpad de Quévert est chauffé pour éviter l’humidité et ses robinets sont ouverts chaque jour pour éviter les risques de légionellose, précise le quotidien Le Télégramme.

Source 20 Minutes.

Grève dans les maisons de retraite : Pourquoi la réforme du financement des EHPAD fait polémique… ?

CONFLIT La réforme du financement des maisons de retraite médicalisées est l’une des principales causes de la mobilisation inédite des personnels des Ehpad, organisée mardi…

Grève - Maison de retraite - EHPAD

Grève – Maison de retraite – EHPAD

La réforme du financement des maisons de retraite médicalisées est l’une des principales causes de la mobilisation inédite des personnels des Ehpad, organisée mardi. Comment ça marche, qui sont les gagnants et les perdants?

– Comment sont financés les Ehpad?

Qualifié de «kafkaïen» par la députée LREM Monique Iborra, qui a mené en septembre une «mission flash» sur les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), le système repose sur trois sources de financement:

– le budget «soins», intégralement à la charge de l’Assurance maladie, sert à financer le personnel soignant et les équipements médicaux.

– le budget «dépendance», financé majoritairement par les départements et en partie par les résidents, sert aux prestations d’aide et de surveillance des personnes âgées en perte d’autonomie (aide-soignants, psychologues …).

– le budget d’hébergement (hôtellerie, restauration, animation …) est à la charge du résident qui, en fonction de sa situation financière, peut percevoir des aides publiques.

La somme restant à la charge des résidents après ces aides a été évaluée à 1.758 euros par mois en moyenne par la Drees, alors que la pension de retraite moyenne est de 1.376 euros bruts.

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de Santé, fait valoir que les moyens alloués aux Ehpad par l’Etat «sont passés en dix ans de 5 à 10 milliards d’euros par an».

– Que change la réforme?

Votée sous le précédent quinquennat et poursuivie par l’actuelle majorité, la réforme controversée vise à faire converger progressivement, de 2017 à 2023, les budgets des Ehpad publics (43% des établissements) avec ceux du privé sur les enveloppes «soins» et «dépendance».

Présenté comme équitable car basé sur le degré de dépendance des résidents, le nouveau mode de calcul doit, selon la Caisse nationale de Solidarité pour l’autonomie (CNSA), faire gagner globalement en sept ans près de 400 millions d’euros aux établissements. Les trois quarts de ces gains concernent le secteur privé (commercial ou associatif).

Selon le ministère, la réforme ferait, sans mesures de compensation, quelque 80% de gagnants et 10% de perdants, «la majorité dans le secteur public». Elle serait à peu près neutre pour les autres.

Les opposants dénoncent un nivellement par le bas. «Il est inacceptable qu’on prenne à des établissements pour donner à d’autres, dans un secteur notoirement sous-doté», estime Pascal Champvert, président de l’association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA).

Le Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (Synerpa) défend en revanche une réforme «de bon sens, de simplification, qui prend en compte des paramètres objectifs».

– Quelles conséquences pour les perdants?

La fronde contre la réforme est menée par la Fédération hospitalière de France (FHF), qui estime que le nouveau mode de calcul des budgets «dépendance» va faire perdre 200 millions d’euros en sept ans aux établissements publics et obliger de nombreuses structures en difficultés à réduire leur personnel.

La CNSA estime pour sa part la perte du secteur public sur la partie dépendance à 65,6 millions d’euros, compensée par les gains sur le forfait «soins».

Face à cet écart entre les estimations, le gouvernement a annoncé qu’un médiateur allait être nommé, pour avoir une idée plus claire du nombre d’Ehpad mis en difficulté par la réforme.

– Que prévoit le gouvernement?

Sur les 110 millions d’euros en plus inscrits au budget 2018 de la Sécurité sociale pour les Ehpad, 10 millions doivent servir à créer des postes d’infirmières de nuit, et 28 millions sont destinés aux Ehpad en difficulté. Pour ces derniers, une enveloppe supplémentaire de 50 millions d’euros a été annoncée la semaine dernière.

Agnès Buzyn s’est engagée à ce que la réforme ne fasse «aucun perdant» et à ce qu’il n’y ait «pas de réductions de postes».

Dans un rapport présenté en décembre à l’Assemblée nationale, les députées Agnès Firmin-Le Bodo (Agir) et Charlotte Lecocq (LREM) recommandaient de «suspendre d’un an» la convergence des forfaits «dépendance», le temps de définir les ajustements nécessaires.

Source 20 Minutes.

Un site qui connecte les handicapés…

L’idée paraît tellement évidente qu’on se demande pourquoi personne n’y avait pensé avant. Mobalib est un site collaboratif destiné à faciliter la vie des personnes handicapées.

 

Il a été créé en septembre 2016 par trois jeunes gens, Jessica Amrane, Marina Désiré et Jonathan Dupire, installés à la pépinière Technowest à Bègles. L’histoire est belle et mérite d’être racontée. Jonathan Dupire est infirme moteur cérébral de naissance. Toute sa vie, il a dû faire face aux contraintes qu’implique le fait de se déplacer en fauteuil électrique. Il y a quelques années, avec son auxilliaire de vie, Jessica, il rédigeait des petits guides touristiques à chaque fois qu’il voyageait. Pour chaque département traversé, il listait les sites les plus accessibles, les difficultés rencontrées. C’est lorsqu’il a rencontré Marina, quelques années plus tard, en fac de droit, qu’il a eu l’idée d’exploiter toutes les données rassemblées lors de ses déplacements. La jeune femme venait d’obtenir un diplôme en création d’entreprise. Elle pouvait l’aider à développer son projet.

« Il y a tout de suite eu une belle entente entre nous, raconte Jessica Amrane et c’est pour ça qu’on est encore ensemble et associés tous les trois aujourd’hui.» Pour ne pas se lancer sans filet, les trois jeunes entrepreneurs participent à de nombreux concours d’entreprises, histoire de tester leur idée. Ils remportent plusieurs  prix et distinctions remis par des organismes publics ou des associations ce qui leur permet de constituer un petit fonds pour le développement de MobaliB

10 000 utilisateurs d’ici un an

Dans sa version actuelle, Mobalib est assez simple. Le site recense les restaurants accessibles aux handicapés sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine, avec tous les détails pratiques dont ils peuvent avoir besoin selon la nature de leur handicap (moteur ou sensoriel). 300 personnes l’utilisent régulièrement.

Mais dans sa deuxième version qui sera disponible d’ici deux mois, Mobalib va s’enrichir de nouvelles fonctionnalités pour devenir un véritable réseau social solidaire. «Il s’agit de permettre à la communauté d’utilisateurs d’échanger ensemble. Les gens pourront poser une question et d’autres leur répondre de manière très précise», souligne Jessica Amrane. Il faudra se connecter pour dialoguer mais de nombreuses informations seront accessibles gratuitement et sans inscription. Les concepteurs tablent sur 10 000 utilisateurs d’ici un an.

A terme, Mobalib devrait aussi intégrer un système de navigation intelligent et très précis. « Il faut que la personne sache sur quel trottoir aller et cela nécessite une précision au mètre près.»

Source CNEWS MATIN.

 

Nantes : Opération coup de poing de l’APF…

Les membres de l’Association des Paralysés de France sont en colère et ils sont venues le dire bruyamment ce lundi matin 29 janvier aux députés de La République En Marche.

Ils dénoncent les fausses promesses d’ Emmanuel Macron.

Nantes : Opération coup de poing de l'APF

Nantes : Opération coup de poing de l’APF

C’est une action coup de poing et régionale qu’on menés ce lundi matin les représentants de l’Association des Paralysés de France. Ils se sont invités devant les permanence des députés LREM pour dénoncer « le scandale des ressources des personnes en situation de handicap ».

« Nous sommes vraiment en colère de voir que l’on ne nous considère pas comme des citoyens mais vraiment comme des pauvres toujours. Ce n’est possible que ça continue », s’énerve Jean-Pierre Blain, membre de l’Association des Paralysés de France.

Normalement, l’allocation adulte handicapée aurait du être revalorisée de 810 à 900 euros dès 2018. En réalité, l’augmentation se fera en 2 fois. Selon le calcul, 50% des bénéficiaires en sont exclus, comme les titulaires d’une pension d’invalidité, ceux qui touchent un complément de ressources ou ceux qui vivent en couple.

« Une personne qui vit en couple avec une personne valide ou qui travaille automatiquement se trouve sans aucun droit et sans allocation et doit dépendre des revenus de son conjoint. L’allocation est en fait calculé par rapport au reçu fiscal du couple », explique Jean-Pierre Chambon, membre de l’APF.

Les manifestants ont eu beau faire beaucoup de bruit, ils n’ont pas réussi à réveiller la députée nantaise d’ En Marche Anne-France Brunet, absente de sa permanence ce lundi matin 29 janvier.

Délirant ! Réforme du stationnement : un mois après, médecins, handicapés et policiers mis à l’amende !!!!! …

PERFECTIBLE – Depuis l’entrée en vigueur de la réforme du stationnement payant le 1er janvier dernier, les couacs se multiplient. Au grand désespoir des automobilistes touchés.

Réforme du stationnement : un mois après, médecins, handicapés et policiers mis à l’amende

Depuis le 1er janvier 2018 est entrée en vigueur la réforme du stationnement payant. Sur la voie publique, il est désormais géré par les mairies, qui peuvent en fixer le tarif et confier sa gestion et sa surveillance à des entreprises privées. En pratique, l’amende pour non-paiement de stationnement, qui coûtait 17 euros, a été remplacée par un « forfait de post-stationnement » (FPS), qui peut aller jusqu’à 60 euros dans certaines villes. Mais les bugs se multiplient et de nombreux automobilistes se sont vus verbaliser alors qu’ils étaient en règle.

Les policiers

Depuis le 1er janvier dernier, les voitures de police banalisées et sérigraphiées étaient verbalisées. Mais de nombreux policiers se sont plaints de voir leurs véhicules mis à l’amende alors qu’ils étaient garés sur des emplacements de police ou en intervention. Après que plusieurs syndicats soient montés au créneau, la maire de Paris a cédé. Une note rédigée par le préfet de police de Paris Michel Delpuech indique d’ailleurs : « Madame la maire m’a donné son accord en m’indiquant que la Ville de Paris souhaitait permettre le stationnement à titre gratuit des véhicules professionnels utilisés dans le cadre de nos missions. » Le syndicat Alliance demande maintenant la gratuité de stationnement des véhicules personnels des policiers.

A Rennes, la ville s’est également dite ouverte pour trouver une solution à ce sujet. Car les agents ont la consigne de stationner leurs véhicules banalisés sur des zones non-payantes, et en cas de verbalisation, de régler eux-mêmes la note. Le syndicat Alliance préconise donc « d’éviter autant que faire se peut de se déplacer sur les lieux d’intervention en zone payante, aux horaires durant lesquelles le stationnement est payant. »

Les professionnels de santé

« Depuis la réforme du stationnement, une dizaine de médecins pourtant titulaires de la carte soins à domicile ont reçu un FPS » a dit au Parisien Serge Smadja, président de SOS Médecin Paris Ile-de-France.

Mais les professionnels de santé sont inquiets depuis le 1er janvier que certains édiles veuillent remettre en cause leurs avantages en matière de stationnement. « Les tensions sont ravivées depuis ce début d’année, alors que les maires ont désormais la possibilité de fixer eux-mêmes le tarif des pénalités pour stationnement payant non acquitté et qu’une très grande majorité (dont bien sûr Paris) a opté pour une augmentation. Aussi, la colère gronde partout » peut-on lire sur le site du Journal International de Médecine. Est notamment cité en exemple le cas de la ville de Colmar qui a mis en place un forfait de 300 euros par an pour les praticiens et infirmières.

Les handicapés

A Paris, plusieurs personnes handicapées munies d’une carte et garées sur un emplacement dédié ont été verbalisées. Comme le signale un article de Faire face, mieux vivre le handicap moteur, la lecture automatique des plaques d’immatriculation font que de nombreux handicapés ayant le droit de stationner gratuitement, sur les places réservées mais pas seulement, risquent de se voir infliger une amende à tort. L’article rappelle que l’automatisation des FPS est interdite, et qu’un agent doit toujours se rendre sur place pour vérifier qu’une carte n’est pas apposée sur le véhicule. Or, selon un article de Libération, certaines communes (dont Creil et Pau) font tout par ordinateur, sans vérification humaine sur le terrain.

Des problèmes pour tous les automobilistes

Depuis que les règles ont changé, tous les automobilistes ne les ont pas bien intégrées. Le fonctionnement des horodateurs a été modifié, il faut désormais entrer son numéro de plaque d’immatriculation avant de mettre de l’argent. Une subtilité que tout le monde ne connaissait pas le 1er janvier dernier.

D’autres se sont fait prendre alors qu’ils étaient en règle. France Bleu a rendu compte du cas de Joseph, qui a écopé d’un FPS à 14h32 alors qu’il avait payé son stationnement à 14h29 pour deux heures. « J’ai payé, comme d’habitude via l’application PayByPhone sur mon smartphone. En récupérant ma voiture, j’ai découvert que j’avais été verbalisé. J’ai tout de suite payé, ce n’est qu’après que je me suis rendu compte qu’il y avait une erreur » a-t-il déclaré à la radio locale.

A Paris, certains habitants possédant une carte de stationnement résidentiel et ayant payé leur stationnement se sont tout de même vus dresser un FPS.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source LCI.

Une adolescente de 14 ans crée une application pour aider les malades d’Alzheimer…

Une Chinoise de 14 ans développe une application pour aider les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer à rester en contact avec leurs proches.

Emma Yang développe une application pour faciliter le quotidien des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

Emma Yang était encore une enfant quand sa grand-mère est devenue de plus en plus distraite. Née à Hong Kong, elle a déménagé à l’âge de 10 ans pour suivre son père ingénieur informatique et sa mère mathématicienne à New York. Elle parle régulièrement avec sa grand-mère au téléphone. Mais les troubles de la mémoire causés par la maladie d’Alzheimer se sont aggravés au fil des ans. Et les conversations téléphoniques sont devenues de plus en plus compliquées.

La jeune chinoise, qui a appris à coder dès son plus jeune âge, a alors mis ses compétences au service de cette cause pour changer la vie de sa grand-mère et de toutes les personnes souffrant de cette maladie. Son histoire a été rapportée récemment dans les colonnes du site américain Fast Compagny.

Aujourd’hui âgée de 14 ans, Emma Yang développe Timeless, une application avec laquelle elle espère faciliter le quotidien des patients atteints d’alzheimer en leur permettant de se souvenir de leurs proches. L’application utilise la reconnaissance faciale pour identifier les visages. Si le malade ne parvient pas à se rappeler qui est la personne en face de lui, il peut la prendre en photo pour faire apparaître son nom et le lien qu’il entretient avec elle.

Aider les malades à ne pas oublier leur entourage

Timeless fait aussi office d’agenda pour mettre en avant les événements importants du quotidien des malades et les photos des personnes concernées. L’application sert également de rappel. Si l’utilisateur essaie d’appeler la même personne à plusieurs reprises, un message lui indiquera qu’elle a déjà essayé il y a cinq minutes. Enfin, un onglet répertoire compiles toutes les informations pratiques des contacts.

Timeless est encore au stade du développement. Un financement participatif est en cours sur la plateforme IndieGogo. Remarquée lors de plusieurs concours technologiques et membre de la prestigieuse Académie des sciences junior de New York, Emma Yang a reçu le soutien de l’entreprise technologique américaine Kairos, spécialisée dans la reconnaissance faciale. L’application est élaborée avec des médecins spécialisés dans les troubles de la mémoire. Elle doit être testée prochainement auprès de patients souffrant d’Alzheimer.

« Il n’y avait d’application sur le marché pour aider réellement les patients atteints de la maladie d’Alzheimer au quotidien », a confié Emma Yang à Fast Compagny. « Les gens pensent souvent que ça ne va pas les aider ou que les personnes âgées ne savent pas utiliser la technologie. Mais je pense que si vous leur présentez de façon pédagogique, ça peut réellement leur changer la vie« .

Des objets connectés et des applications pour aider les malades

Emma Yang n’est pas tout à fait la première à élaborer des stratégies pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, qui affecte près de 50 millions de personnes à travers la planète, dont un million en France. Des objets connectés ont été imaginés pour faciliter leur quotidien. Le pilulier connecté permet par exemple aux patients de ne pas oublier de prendre leurs médicaments grâce à des signaux sonores et visuels. Le pilulier est rempli par le pharmacien et les proches du patients peuvent être notifiés de la prise des médicaments par SMS.

Dans la même perspective, des montres connectées peuvent être utilisées pour prévenir les chutes des personnes âgées et indiquer à leurs proches lorsqu’elles quittent un périmètre de déplacement déterminé. Des applications comme WatchHelp peuvent aussi favoriser l’autonomie des personnes souffrant de troubles cognitifs en organisant leur quotidien en programmes séquentiels dont les différentes étapes sont rappelées par des messages, des signaux sonores et des vibrations sur un smartphone ou une montre.

En 2015, une équipe de Samsung en Tunisie avait mis au point une application visant à stimuler la mémoire des personnes souffrant d’Alzheimer en leur rappelant l’identité de leurs proches et les événements importants de leur vie en utilisant des photographies commentées. L’application utilise la technologie Bluetooth pour afficher des photos légendées sur le mobile du patient lorsqu’ils sont à proximité.

La France n’est pas en reste dans l’aide aux malades d’Alzheimer. La start-up lyonnaise Lili Smart a lancé récemment un kit connecté permettant de soulager l’anxiété des patients et de leurs proches. Composé d’une montre, de capteurs à placer au domicile et d’une application, le dispositif utilise une intelligence artificielle pour surveiller l’activité du patient et déterminer s’il se conduit d’une façon anormale. Dans les Bouches-du-Rhône, la start-up Swap a mis au point un porte-clefs GPS capable de donner la localisation de son propriétaire et d’envoyer une notification s’il dépasse un secteur autorisé.

Source RTL.

Après 710 km en fauteuil roulant, il est reçu à Paris avec les honneurs…

Parti le 4 janvier de Lectoure dans le Gers, Edouard Detrez est arrivé mercredi à Paris où il a été reçu par une ministre et le Président de l’Assemblée Nationale.

Il promotionne ainsi son entreprise qui produit des fauteuils roulants.

Edouard Detrez a été reçu par François de Rugy

Edouard Detrez a été reçu par François de Rugy

Reçu honorablement
Après avoir roulé en fauteuil sur 710 km, Edouard Detrez est arrivé mercredi à Paris.
Il a été reçu par Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat aux Personnes Handicapées pour échanger sur « le Fauteuil Roulant Français », son entreprise gersoise, ses perspectives de développement et défendre les grands thèmes liés au handicap dans notre société.
L’après midi, à l’Assemblée nationale, il a assisté au questions au gouvernement pour ensuite discuter en toute simplicité avec différents députés En Marche.
Enfin, il a rencontré le Président de l’assemblée nationale,François de Rugy.

Fauteuil roulant français - Le jeune chef d'entreprise sur la route

Fauteuil roulant français – Le jeune chef d’entreprise sur la route

Pour rouler français
A 26 ans, ce gersois né à Périgueux a créé FRF, une petite entreprise de fauteuils roulants dans le Gers. C’est la seule entreprise française à produire un fauteuil mécanique français.
Le jeune homme, lui-même handicapé moteur de naissance, porte ce projet depuis trois ans, dans son atelier gersois de Lectoure.

« Le Fauteuil Roulant Français »
L’entreprise fabrique des fauteuils roulants pour handicapés et sportifs. Après avoir obtenu les certifications techniques et médicales, il en a déjà produit une soixantaine. Cela représente environ 15% du marché français.
L’achat d’un fauteuil roulant par un particulier (plus de 3000 €) est aidé par la sécurité sociale, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées et les mutuelles. Ces subventions profitent pour l’instant majoritairement aux industriels américains, puis suédois et italiens leaders sur le marché.

Source FR3.

Une mission parlementaire demande un congé « indemnisé » du proche aidant….

Une mission parlementaire a proposé de créer un « statut spécifique » afin d’indemniser le congé du proche aidant et de prendre en compte cette tâche « invisible et gratuite » dans les droits à la retraite.

Une mission parlementaire demande un congé \"indemnisé\" du proche aidant

Une mission parlementaire demande un congé « indemnisé » du proche aidant

Selon un rapport réalisé en 2014 par la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), 8.3 millions de personnes aident un proche malade, âgé ou handicapé en France. Parmi elles, 57 % étaient des femmes.

Depuis des années, des organisations telles que l’Association Française des aidants ou encore France Alzheimer militent pour la reconnaissance et l’indemnisation officielle des aidants. C’est sur cette question que se penche actuellement une mission parlementaire rapportée par le communiste Pierre Dharréville.

Un travail représentant au total entre 12 et 16 milliards d’euros 

« Il est nécessaire de mettre en place un statut du proche aidant qui lui confère des droits« , car « il a besoin de temps, de ressources et d’accompagnements » a déclaré ce mardi le député des Bouches-du-Rhône Pierre Dharréville, devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.

Selon des économistes cités dans les conclusions de la mission, le travail des aidants familiaux représenterait entre 12 et 16 milliards d’euros au total, soit 0,6 à 0,8 % du PIB.

D’après le député communiste, « les proches aidants fournissent un travail gratuit, un travail informel qui vient au mieux en complément, au pire en palliatif, d’une réponse publique qui n’est pas à la hauteur ». Pour ce dernier, cela explique que le « congé du proche aidant » instauré par la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) de 2016, devrait être « indemnisé« . A ce jour, il juge qu’il est « trop faiblement reconnu« , « ne fait l’objet d’aucune indemnisation« , a une « durée insuffisante » et « manque de souplesse« .

30 000 aidants potentiellement concernés

Le rapporteur de la mission a préconisé que le montant de l’indemnisation soit « identique à celui de l’allocation journalière de présence parentale soit 43,14 euros par jour« . Il a notamment cité un rapport rendu en décembre dernier par le Haut conseil à la famille, à l’enfance et à l’âge, qui avait estimé le nombre de bénéficiaires potentiels de ce congé à 30.000 personnes.

Par ailleurs, afin de « prendre en compte une réalité invisible« , la mission recommande d’étendre la majoration de la durée d’assurance vieillesse aux proches aidants de personnes en situation de dépendance. Actuellement, cela se fait uniquement pour les aidants de personnes handicapées, qui bénéficient d’une majoration à hauteur d’un trimestre par période de prise en charge de 30 mois, dans la limite de huit trimestres.

La commission des affaires sociales s’est prononcée mardi pour adresser un courrier avec ces propositions à la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn.

Source FRANCE TV.

Des médicaments contre le rhume interdits de publicité… !!!

Une dizaine de médicaments contre le rhume en vente libre sont désormais interdits de publicité en raison des effets indésirables rares mais graves qu’ils peuvent provoquer.

« S’ils sont dangereux, ces médicaments devraient être interdits à la vente…. Il s’agit de santé publique !!. La rédaction Handicap Info ».

Des médicaments contre le rhume interdits de publicité

Des médicaments contre le rhume interdits de publicité

 

Dolirhume, Actifed, Humex, Rhinadvil… Leurs publicités passent habituellement en boucle sur nos écrans dès les premières chutes de température. Mais ces stars de l’hiver n’ont pas défilé cette année suite à une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). En effet, le 18 décembre 2017, l’Agence a interdit aux laboratoires de mener des campagnes de publicité visant le grand public, aussi bien en officines que dans les médias ou sur internet. Une dizaine de médicaments contre le rhume sont visés.

Une augmentation de la pression sanguine

Cette décision intervient suite à la survenue d’effets indésirables très rares mais graves: entre 2001 et 2007, 296 ont été enregistrés par la Base nationale de pharmacovigilance. Selon l’ANSM, chaque million de boîtes vendues entraînerait 0,2 à 0,7 cas d’effets indésirables, cardiaques (hypertension artérielle, angine de poitrine) ou neurologiques (troubles du comportement, accident vasculaire cérébral).

Ceux-ci sont dus à la présence de pseudoéphédrine, un vasoconstricteur qui, en rétrécissant le diamètre des vaisseaux sanguins, permet d’atténuer les symptômes du rhume. Mais cette réduction des vaisseaux entraîne, de fait, une augmentation de la pression sanguine et du risque cardiovasculaire. Ce phénomène peut alors être dangereux, notamment pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques ou d’hypertension artérielle.

Une étude menée par l’Agence du médicament a montré que ces risques ne concernent que les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou celles faisant un mauvais usage de ces médicaments en vente libre. Les données de pharmacovigilance rapportent en effet que la majorité des victimes d’effets indésirables ne connaissaient pas les contre-indications ou la durée maximale du traitement (qui est de 5 jours).

Des pharmaciens plus impliqués

«Cette mesure s’inscrit dans une réflexion globale engagée par le ministère de la Santé sur la qualité de la dispensation de médicaments en pharmacie en renforçant ainsi le rôle de conseil des pharmaciens», a indiqué l’ANSM au Figaro. Selon l’Agence, le choix de ces médicaments doit être fait à la suite d’un dialogue avec ces professionnels de santé, et non être dicté par un spot publicitaire. Elle demande donc aux pharmaciens d’informer les malades sur les contre-indications relatives et de les orienter vers d’autres remèdes si besoin est.

Les industriels ont été priés de prendre contact avec les officines pour organiser le retour et la destruction des supports publicitaires.

Source LE FIGARO.

Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France…

Un groupe de travail au Sénat va se pencher au cours des prochains mois sur la prise en charge des personnes handicapées, à travers son système de financement, jugé trop « complexe ».

Un rapport devrait formuler des recommandations avant l’été, afin d’alimenter les travaux du gouvernement.

Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France...

Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France..

 

Qu’il s’agisse du versement des prestations sociales, de la création et de la gestion de structures spécialisées ou encore d’insertion professionnelle : la prise en charge des personnes handicapées en France se caractérise par la grande variété des acteurs en jeu.

Le financement fait principalement intervenir la Sécurité sociale, l’État et les départements. Viennent s’ajouter des organismes publics comme la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNASA) ou encore l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH).

Chargé de proposer de nouvelles pistes pour simplifier cette architecture et mieux utiliser les moyens mobilisés, un groupe de travail, transpartisan, de huit sénateurs a été lancé ce jeudi par la commission des Affaires sociales. Beaucoup reconnaissent la « complexité du système français », dont la rigidité n’est pas de nature à faciliter le quotidien des personnes handicapées.

Le problème des « ruptures de parcours »

« L’organisation en France est difficile. C’est lié à une gestion qui est proche d’un système en tuyauterie », reconnaît le sénateur (LR) Philippe Mouiller, qui préside ce groupe de travail. Le sénateur des Deux-Sèvres est d’ailleurs à l’origine d’un rapport en 2016 sur les personnes en situation de handicap prises en charge à l’étranger, et notamment en Belgique.

Cette organisation actuelle est à l’origine de difficultés pour les personnes concernées. « Il y a le débat de la barrière d’âge, cette frontière de 18 ans, qui fait qu’à un moment donné, une personne qui est handicapée est amenée à changer d’établissement, à avoir une rupture de parcours parce que les financements sont différents », expose Philippe Mouiller.

« Il faut être autour du parcours de la personne, et non pas autour de l’institution. C’est cela qu’il faut changer », résume Éric Blanchet, dans notre émission Sénat 360. Le président de l’Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (LADAPT). « Il faut que les personnes aient le choix. Elles ne l’ont pas aujourd’hui. Elles rentrent dans des tuyaux d’orgue et des fois, elles ont beaucoup de mal à en sortir ». Le directeur pointe un « manque de coordination ».

La piste d’un financement unique ?….

Plus d’information, cliquez ici.

Source PUBLIC SENAT.