Le SOS des parents de Loïs, une petite fille atteinte d’un cancer…

Un couple de surveillants de prison de Maxéville se bat pour être au chevet de leur petite fille atteinte d’un cancer.

Leurs collègues sont prêts à leur donner des jours. Mais ils se heurtent à une limite légale.

 

Je suis courageuse, tu sais ! » Du courage, la petite Loïs en a effectivement à revendre. Cette petite fille de 3 ans et demi affiche un sourire craquant et une extraordinaire énergie. Malgré les passages à l’hôpital de Brabois. Malgré les séances de chimiothérapie qu’elle doit encaisser. Malgré ses cheveux qui se font rares.

Sa vie a basculé le 18 février dernier. « Jamais nous n’oublierons cette date », confient ses parents, Valérie Vivier et Tony Deram. Ce jour-là, ce couple de surveillants de prison de Maxéville a appris que Loïs avait un cancer. Un neuroblastome métastatique, pour être précis.

« Il s’agit d’une tumeur entre le foie et le rein qui envoie des métastases dans la moelle épinière », décrit Valérie Vivier. La maladie est classée en plusieurs stades. Sa fille est touchée par le quatrième. Le plus grave. « Elle était, au départ, en urgence vitale. Car elle une tumeur de la taille d’un pamplemousse. Le traitement a heureusement réussi à la réduire », confie la mère de Loïs.

La petite fille doit être opérée dans quelques jours afin de lui ôter ce qu’il reste de la tumeur. Elle devra ensuite subir une chimiothérapie intensive et vivre durant des semaines dans une chambre stérile. Puis sont prévus des séances de radiothérapie ainsi qu’un traitement d’immunothérapie. Le chemin de croix médical doit encore durer plus d’un an.

Les parents ont cumulé tous leurs congés pour être au chevet de leur fille. Mais ils vont bientôt arriver au bout de leur stock. Emus par leur histoire, de nombreux surveillants ont alors décidé de leur faire don de jours de congé ou de RTT.

90 jours pas plus

Mais cela ne suffira pas. L’élan de solidarité était pourtant très fort. « Des collègues de Metz voulaient participer mais cela n’a pas été possible. Et à Nancy, la direction a bloqué les dons à deux jours par agent », soupirent les parents de Loïs. Ils se heurtent, en effet, à un problème légal. Un décret limite le nombre de jours qu’un fonctionnaire peut recevoir à 90.

« Alors que dans le privé, il n’y a pas de limite », s’étonne la maman de Loïs qui devrait en théorie reprendre le boulot en octobre prochain. « Il a été décidé que la mère et le père prennent leurs 90 jours l’un après l’autre. Ce qui leur permettra d’accompagner leur fille jusqu’à la fin de l’année. Ensuite, nous verrons comment évolue leur situation », indique le service communication de la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire.

Mais Valérie Vivier ne se voit pas retravailler tant que sa petite fille n’est pas tirée d’affaire : « C’est inimaginable ! » Son compagnon a proposé de lui donner ses 90 jours. La réponse a été également non.

Le couple de surveillants a protesté en envoyant un courrier à la direction interrégionale, au directeur national de la pénitentiaire et à l’agence régionale de la santé. « Mais nous n’avons pas eu de réponse », déplorent les parents de Loïs qui veulent se tourner vers leur député et la ministre de la Justice.

En attendant, ils ont reçu le soutien de la responsable de FO Pénitentiaire, Fadila Doukhi, qui ne mâche pas ses mots : « Ils ont toujours été assidus et volontaires dans leur boulot. Pour une fois, ils demandent quelque chose à l’administration et celle-ci ne répond pas présent. Ce n’est pas normal. Surtout que cela ne coûterait rien d’accepter plus de dons de congés ». Mais le règlement reste le règlement et pas question, pour l’instant, de tolérer une exception.

Source EST REPUBLICAIN

Argentan. Handicap : six jours pour gommer les frontières…

L’APF France handicap de l’Orne organise la 6e édition de la Fête du sourire, toute cette semaine. Point d’orgue, dimanche 3 juin avec une journée de fête et de sensibilisation au plan d’eau de la Noé d’Argentan.

Argentan. Handicap : six jours pour gommer les frontières

L’initiative n’est pas locale. La Fête du sourire, qui dure une semaine du 28 mai au 3 juin, est organisée un peu partout en France. « À Argentan, nous en sommes à la 6e édition » , précise Romain Cereuil, chargé de développement des actions associatives dans la délégation ornaise. Une semaine pour « faire de la sensibilisation du monde du handicap auprès du grand public » . Sensibiliser mais aussi dire les difficultés et les joies, rompre l’isolement et récupérer quelques sous pour financer les actions et sorties annuelles.

Comment ça se passe ?

La semaine débutera mardi 29 mai, à l’école de Trun. « Mickaël Lhommet, un de nos adhérents, ira à la rencontre des élèves pendant les TAP (Temps d’activités périscolaires), il leur expliquera les difficultés d’être en fauteuil. » Mercredi, c’est au centre social de la Croix-Mercier à Alençon qu’Oriane Ramel, autre adhérente, sera présente. Vendredi 1er juin, à 14 h 30, un tournoi de pétanque solidaire aura lieu au boulodrome d’Argentan avec l’ASPTT pétanque (5 €).

Puis dimanche, grande journée festive au plan d’eau de la Noé avec marche solidaire et poétique dès 10 h. « Elle est accessible à tout le monde. Il y aura environ quatre pauses avec des conteuses d’Argentan et l’association Rêve d’un pas sera là avec une joëlette. » Après la marche, la journée se poursuivra au plan d’eau avec trois concerts, des démonstrations Handichiens, un parcours d’accessibilité, des jeux en bois et de kermesse, des stands et de la restauration. Comme tous les ans, un photographe sera là pour immortaliser les plus beaux sourires. Car la bonne humeur est le vrai thème de la journée.

Combien de bénévoles sont mobilisés ?

Environ 45 pour la journée du dimanche. « Pendant l’année, nous avons une dizaine de bénévoles réguliers » , ajoute Romain Cereuil. L’APF France handicap compte, par ailleurs, une centaine d’adhérents. L’an dernier, autour du plan d’eau, « entre 600 et 800 personnes » ont participé à la Fête du sourire.

Depuis 2012, l’APF a pris ses quartiers à Argentan, après des années de présence à Alençon. À l’époque il a fallu trouver un nouveau local, le centre de gravité s’est déplacé un peu plus au nord du département. Mais l’association comme l’événement ne sont pas réservés aux seuls Argentanais. « La plupart de nos adhérents viennent d’Argentan et Alençon, reconnaît Romain Cereuil, mais on accueille tout le monde, tout le département ! » Les handicapés comme les valides.

Source OUEST FRANCE.

Tous apprentis : l’apprentissage, un véritable atout pour les jeunes souffrant d’un handicap…

Maria Maksimovic a 25 ans. Elle a débuté son apprentissage au conservatoire de musique d’Annemasse en décembre dernier.

Souffrant d’un handicap visuel, elle a été aidée par l’association « solidarité pour réussir » pour décrocher cette première expérience professionnelle.

Tous apprentis : l'apprentissage, un véritable atout pour les jeunes souffrant d'un handicap

L’apprentissage, à mi-chemin entre les études et la vie professionnelle, permet d’acquérir une première expérience en entreprise. Une expérience qui se révèle souvent comme un atout lors de sa première recherche d’emploi notamment pour les jeunes souffrant d’un handicap. Une situation souvent discriminante dans la recherche d’un emploi.

C’est le cas de Maria Maksimovic. A 25 ans, la jeune femme qui souffre d’un handicap visuel, est apprentie assistant manager. En parallèle de son BTS, elle effectue son apprentissage au conservatoire de musique d’Annemasse. « Je crée une bibliothèque numérique des partitions de conservatoire. On les possède au format papier et je les mets au format numérique », explique la jeune femme qui a commencé son apprentissage en décembre dernier.

Dépasser les a priori

Pour décrocher ce premier emploi, elle a été épaulée par l’association « solidarité pour réussir » qui accompagne environ 400 personnes vers l’emploi chaque année.

Une fois son BTS en poche, elle devra se lancer à la recherche de son premier emploi. Elle espère que son apprentissage aidera les potentiels employeurs a dépassé leurs a priori.

En France, depuis janvier 2006, la loi oblige tout employeur privé ou public à recruter des travailleurs handicapés à hauteur de 6% au moins de l’effectif total des agents rémunérés.

Source France TV.

Pamela Monnier, victime de la Dépakine, élue Miss handi Bretagne 2018…

L’élection de Miss handi Bretagne a sacré samedi Pamela Monnier. La jeune femme, déléguée Ille-et-Vilaine de l’Association d’aide aux parents souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (APESAC), est victime de la Dépakine.

Pamela Monnier (au centre) a été élue Miss handi Bretagne 2018.

« J’ai à coeur de représenter les personnes handicapées de notre région et de faire connaitre l’Association d’aide aux parents souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (APESAC)« . C’est par ses mots que Pamela Monnier s’est exprimé sur Twitter ce dimanche, suite à son élection en tant que Miss handi Bretagne 2018.

Âgée de 35 ans, la jeune femme couronnée samedi soir à Cesson-Sévigné souhaite, par ce biais, donner encore plus de résonnance au combat que mènent les victimes de la dépakine, comme elle.

« C’est un bon tremplin pour avoir encore plus de poids en région, faire de nouvelles choses et sensibiliser sur le combat de l’APESAC. J’ai beaucoup d’opportunités de projets » explique Paméla Monnier, qui prendra prochainement part à un shooting photo sur le thème de l’acceptation de soi.

Si cette distinction régionale est une satisfaction pour la Bretonne, cette dernière ne veut pas s’arrêter là. « J’aime les challenges et je vais me donner les moyens de faire aussi bien lors de l’élection nationale en novembre prochain pour faire encore plus connaître l’association » assure Paméla Monnier, qui s’est réjouie de l’intérêt de certains élus à l’image de Nathalie Appéré, la maire de Rennes.  « Elle a aimé mon tweet sur mon élection à miss handi bretagne. On sent que ça bouge un peu et qu’on se fait connaître grâce à nos actions« .

Un dur combat

Pamela Monnier souffre des effets de ce médicament, prescrit à des femmes enceintes souffrant d’épilepsie, qui lui ont provoqué deux malformations cardiaques ainsi qu’une tumeur osseuse au visage. Son fils de 4 ans est également touché par des troubles comportementaux.

Grâce à l’action de l’APESAC, la Dépakine n’est plus prescrite aux femmes enceintes depuis 2015. Mais Pamela Monnier et Marine Martin, présidente nationale de l’APESAC demandent toujours des explications au laboratoire Sanofi, fabricant de ce médicament. 

Samedi 26 mai, Jérôme Salomon, Directeur Général de la Santé et Dominique Martin, directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament devaient présenter à l’Assemblée Nationale, une étude sur les effets comportementaux de certains antiépileptiques sur les enfants. Parmi ces médicaments, la Dépakine. Une étude qui était très attendue par les victimes et leurs familles, mais qui n’a finalement pas été présentée. « Ils ont dit que l’étude, que les victimes réclament depuis des années, n’était pas encore prête. C’est une surprise et une déception. Mais nous savons que les chiffres sont énormes. Il faut encore s’armer de patience » déplore Pamela Monnier, qui compte bien continuer à se battre pour demander une reconnaissance du préjudice.

L’APESAC avait déjà obtenu une première victoire en novembre 2017. Le tribunal d’Orléans avait condamné Sanofi à verser 3 millions d’euros à une victime. Un motif d’espoir pour Pamela Monnier et les autres victimes en Bretagne et en France.

Source FR3.

Premiers championnats de France de rugby adapté à Bressolles (82)…

La ville de Bressolles dans le Tarn-et-Garonne accueillait dimanche 27 mai 2018 les premiers championnats de France de rugby adapté.

Plus de 250 personnes souffrant de troubles psychiques ou de handicap mental y ont participé. 

Premiers championnats de France de rugby adapté à Bressolles (82)

Le rugby adapté, c’est quoi ? Comme pour bien d’autres disciplines sportives, il s’agit d’adapter un sport à des joueurs souffrant de handicap mental (à ne pas confondre donc avec le handisport, pratiqué par des personnes handicapées moteur).

La fédération française de sport adapté existe depuis le début des années 70 et petit à petit, les disciplines y sont arrivées. Elle sont cinquante actuellement.

Le rugby en fait partie et se développe depuis une quinzaine d’années.
Ce dimanche 27 mai 2018, pour la première fois se tenit les championnats de France de rugby adapté. c’était à Bressoles, dans le Tarn-et-Garonne. Sous l’égide d’Emile Ntamack, ancien international et parrain de l’association Ovalie Espoir.

Source FR3.

Ces chefs d’entreprise qui se félicitent d’employer des personnes handicapées…

Les entreprises françaises sont loin de respecter l’obligation d’employer 6% de personnes handicapées.

On est à 3,5%, comme l’a rappelé jeudi Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées.

Emploi personnes handicapées

Le salon du handicap se tient lundi 28 mai à Paris. Les entreprises françaises sont loin de respecter l’obligation d’employer 6% de personnes handicapées. On est à 3,5%, comme l’a rappelé jeudi Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées. Et pourtant les entreprises qui emploient des personnes handicapées s’en félicitent.

Ce qui remonte du terrain est très clair. Et très positif. On a demandé à 320 dirigeants, DRH et responsables de la mission handicap dans les entreprises de donner leur avis là-dessus. Et les trois-quarts d’entre eux disent que le fait d’employer des travailleurs handicapés améliore la solidarité au sein de l’entreprise. Plus de la moitié disent que ça renforce le sentiment d’attachement à l’entreprise. Un très grand nombre dit aussi que l’adaptation des postes de travail, qu’il a fallu faire pour accueillir des travailleurs handicapés, a finalement profité au plus grand nombre. Plus surprenant peut-être, un quart de ces décideurs va jusqu’à dire qu’une bonne politique sur le handicap contribue à l’amélioration des performances de l’entreprise. Comme si le fait d’employer une bonne proportion de personnes handicapées, ou même de faire travailler en sous-traitance des « entreprises adaptées », des Esat, par exemple, des structures réservées aux travailleurs handicapés, cela représentait un véritable avantage concurrentiel.

« Il y a une prise de conscience des entreprises de l’importance du sujet du handicap dans le cadre du développement de l’entreprise, explique Xavier Kergall, directeur général du salon handicap. Aussi parce que, peut-être, aussi parce que des générations qui sont plus sensibilisées à la responsabilité sociale de l’entreprise, il y avait le développement durable, il y a la parité, il y a l’inclusion, il y a le handicap. Donc les entreprises voient ça de plus en plus comme un élément positif et même un élément de développement économique, de concurrence positive par rapport à d’autres entreprises. »

Ces mêmes employeurs disent qu’ils ont du mal à recruter des personnes handicapées

C’est l’autre enseignement de ce sondage. Et cela vient confirmer un phénomène bien connu. Si l’objectif des 6% n’est pas atteint, c’est aussi – pas seulement, très loin de là – parce que beaucoup de personnes handicapées n’ont pas la formation requise pour s’insérer dans le monde du travail. C’est flagrant dans ce sondage. 69% des responsables interrogés disent qu’il est difficile, voire très difficile de recruter des travailleurs handicapés. Ils se plaignent aussi de la complexité des démarches. Les trois-quarts d’entre eux demandent en réalité des solutions « clés en main », adaptées à leur cas. Et ils reconnaissent qu’ils manquent de temps à consacrer à ce sujet. Une grande concertation se tient depuis le début de l’année pour améliorer l’emploi des personnes handicapées. Elle doit durer jusqu’à la fin de ce premier semestre.

Source FRANCE TV.

Facil’iti, la start-up qui rend les sites accessibles aux internautes handicapés…

Le groupe TF1 a repéré cette start-up, qui adapte les sites Web pour les internautes atteints de handicaps.

Facil'iti, la start-up qui rend les sites accessibles aux internautes handicapés

Des caractères trop petits, un «cliquer sur» difficile à viser… Nombreuses sont les personnes en situation de handicap qui peinent à utiliser les sites Internet classiques. «25% de la population mondiale est touchée par un trouble cognitif ou moteur qui affecte sa relation aux écrans, selon l’Organisation Mondiale de la Santé», explique Yves Cornu, cofondateur et directeur général de la start-up française Facil’iti.

S’adapter à tous les handicaps

Aussi a-t-il imaginé un service qui permet d’adapter l’ergonomie d’un site en deux clics à n’importe quel handicap. Il faut certes que le site en question soit client de Facil’iti. La start-up compte 200 clients en France, dont Carrefour. Il suffit que l’internaute clique sur l’onglet «accessibilité», et ensuite choisisse l’icône correspondant à son handicap, pour que l’apparence du site soit aussitôt adaptée. Pour les malvoyants, les caractères sont plus gros, la disposition est adaptée, avec un traitement des images en conséquence. Autre exemple, les personnes atteintes par la maladie de Parkinson ont généralement du mal à cliquer sur des icônes quand elles sont trop petites. Dans ce cas, Facil’iti réorganise la page pour que les icônes soient agrandies, plus espacées, pour être plus facile à atteindre, y compris par une personne qui n’a plus la complète maîtrise de ses mouvements.

Le service est proposé aux entreprises par abonnement, à partir de 350 euros par mois, avec un coût de mise en place de 2000 euros. «Nous l’avons lancé après cinq ans de recherche et développement. Au bout d’un an de commercialisation, nous sommes rentables», affirme Yves Cornu. «Nous avons ouvert un bureau au Japon, à la demande du gouvernement local, et la ville de Tokyo utilise déjà nos services», ajoute-il. Facil’iti se décline aussi pour les sites internetes des entreprises. «C’est une véritable aide au maintien des personnes handicapées dans l’entreprise», estime Yves Cornu.

Source LE FIGARO.

Au collège Vernant de Toulouse, les élèves en situation de handicap ne sont plus comptabilisés…

L’inspection académique de la Haute-Garonne ne comptabilise plus les élèves en situation de handicap, scolarisés dans des classes spécialisées nommées Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire), dès lors qu’ils intègrent une classe surchargée au collège.

C’est pour cette raison que près d’une centaine d’enseignants, parents d’élèves et élèves ont manifesté, ce vendredi matin à 8 heures, devant les portes du collège Jean-Pierre Vernant, situé avenue Lasbordes à Toulouse.

Plusieurs banderoles et messages ont été placardés sur les murs de l’établissement : « On ne compte pas pour rien » ou « plus de 30 élèves par classe, on n’en veut pas ».

« Le rectorat a décidé de ne plus compter les effectifs d’Ulis dans les effectifs globaux du collège, s’indigne Henri Martin, professeur des écoles chargé de la classe Ulis du collège Vernant qui comprend 15 élèves âgés de 12 à 16 ans. C’est très certainement une mesure d’économie budgétaire, parce que ça leur permet de ne pas créer de classes supplémentaires quand on passe le seuil des 30 élèves par classe, voire d’en supprimer. C’est un risque que nous connaissons ici avec une classe de cinquième. Mais c’est aussi une mesure discriminatoire pour ces élèves qui ont le sentiment de ne plus compter comme les autres. On ne nous donne aucune raison, on est mis devant le fait accompli. »

Manifestation devant le collège Jean-Pierre Vernant à Toulouse, ce vendredi matin.

Source LA DEPÊCHE.

Rennes : améliorer la réadaptation professionnelle des travailleurs handicapés…

Revoir le processus d’accompagnement des travailleurs handicapés vers l’emploi en milieu ordinaire, c’est le thème choisi par la FAGERH pour son congrès à Rennes.

Elle fédère 153 Centres de Reconversion Professionnelle (CRP) en France.

Améliorer la réadaptation professionnelle des travailleurs handicapés

Lorsqu’un accident de la vie survient (une maladie, un accident du travail etc.) il arrive souvent que la vie professionnelle de la personne soit partiellement ou complètement remise en question parce qu’il subsiste un handicap. Il faut souvent les soins de spécialistes, et parfois dans la durée, pour que la personne retrouve le meilleur de ses capacités. Sans trop attendre la victime aura aussi besoin de se projeter dans un nouvel avenir professionnel. Pour connaître ses droits (aides, aménagement domicile etc.) la personne en situation de handicap aura tout intérêt à commencer par contacter la MDPH de son département (La Maison Départementale des Personnes Handicapées peut aussi être saisie par un proche de la famille). C’est aussi elle qui va saisir une commission pour délivrer la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé.

Les Centres de Reconversion Professionnelle

Orienter, former, et accompagner des travailleurs handicapés vers et dans l’emploi en milieu ordinaire, c’est la vocation des CRP. Parfois, la personne si elle est suffisamment autonome, pourra suivre une formation en milieu ordinaire (AFPA, FAC…) mais le plus souvent, le travailleur handicapé a besoin d’un accompagnement médico-social et d’une évaluation précise de ses capacités, de ses motivations, de ses acquis et de ses compétences.

Avec des variantes suivant le parcours dont aura besoin la personne, il existe des CRP à travers toute la France, on y trouve des équipes pluridisciplinaires pour accompagner la personne sur le plan médico-psycho-social.

L’équipe médicale préconise en fonction des pathologies, un aménagement du poste de travail, de la formation et des examens, des horaires de travail etc.

L’équipe sociale informe sur les droits et les démarches administratives, aide à constituer les dossiers sociaux et juridiques, mais aussi à insérer la personne au plan social (Logement, gestion de son budget, vie culturelle et sociale)

L’accompagnement professionnel vise à la meilleure insertion individuelle : constituer un projet, rechercher un  emploi, découvrir les forums et colloques de sa région pour échanger et rencontrer des employeurs et des partenaires institutionnels (CAP emploi, AGEFIPH…).

Un meilleur accompagnement vers l’emploi

La FAGERH fédère 54 associations et organismes gestionnaires qui représentent en France 153 établissements, pour prendre en charge la réadaptation professionnelle.

13.000 travailleurs handicapés y accède chaque année, dont 700 en Bretagne.

En congrès à Rennes le 24 mai, les responsables et spécialistes de ces questions ont débattu des moyens de se mettre encore plus à la portée des bénéficiaires, en particulier dans le parcours qui précède la formation.

Source FR3.

Donchery : l’Etablissement et Service d’Aide par le Travail fabrique les vélos de La Poste…

L’ESAT, Etablissement et Service d’Aide par le Travail à Donchery emploie plus de 120 personnes handicapées travaillant dans l’assemblage de pièces et le conditionnement.

Depuis le 20 février, le site de « l’entreprise adaptée » est porteur d’une nouvelle activité, autour des vélos de La Poste.

Donchery : l'Etablissement et Service d'Aide par le Travail fabrique les vélos de La Poste

Ces travailleurs en situation de handicap s’occupent désormais de la maintenance, de la réparation et du contrôle des vélos de La Poste. Cela fait 11 ans que Steve travaille aux ateliers de Donchery. Avec ses collègues, il gère désormais une flotte de 100 vélos sur toutes les Ardennes.
Une vraie fierté…

La tâche est complexe ; il faut savoir réparer des fourches cassées, des roues voilées, des contacteurs électriques en panne. Et malgré leur faible expérience, ils sont tous à la hauteur.

Avant de former ces travailleurs, il a d’abord fallu acquérir le marché. Celui qui en est à l’origine, Gérard Gaillot parle de passage de témoin.

Une nouvelle activité donc dans cette entreprise adaptée. Et des travailleurs handicapés formés et qualifiés qui ont leur propre place… dans la vie active.

Source FR3.