La moto et la compétition, malgré le handicap…

Sport Handicap – Victime d’un grave accident de moto qui l’a laissé paraplégique, Aurélien Doolaeghe s’est malgré tout remis en selle. même devenu champion du monde handisport sur piste. Il est présent à la fête de la moto à Bourbourg, ce week-end.

Avec une volonté de fer, l’aide de l’association MENRT et une moto adaptée, il est même devenu champion du monde handisport sur piste. Il est présent à la fête de la moto à Bourbourg, ce week-end.

L’accident fait malheureusement souvent partie du vocabulaire des motards. Victime d’une grave chute voilà quatre ans, «  à cause de travaux pas signalés  », Aurélien Doolaghe le sait. La liste de ses blessures, des fractures innombrables au poumon perforé en passant par la blessure au crâne, fait comprendre qu’il était cassé de partout. «  J’ai été alité dix-huit mois  », raconte-t-il. Après, direction le fauteuil roulant : le Denaisien est paraplégique.

Mais la passion de la moto ne l’a pas quitté. «  En 2015, j’ai demandé au centre de rééducation à pouvoir sortir un week-end. J’ai dit que j’avais un mariage. En fait, c’était pour aller rouler sur la moto avec laquelle j’avais eu mon accident.  »

Une moto adaptée…

Direction le circuit de Croix-en-Ternois, où Jean-François Bernard et Franck Vanquaelle, président et « piste marshall » de l’association dunkerquoise MENRT*, le voient débarquer avec sa moto et son équipement en annonçant son intention de rouler. «  Il était tellement motivé qu’on ne pouvait pas le laisser tomber  », se souvient Franck Vanquaelle.

«  Le premier virage à gauche, c’est passé. Le premier virage à droite, c’est passé. La ligne droite aussi  », sourit Aurélien. C’était reparti… «  L’hiver 2015-2016, il a acheté une Suzuki GSXR 1000 et nous a annoncé qu’il voulait faire de la compétition  », se rappelle Franck Vanquaelle. Aurélien Doolaeghe n’a pas fait semblant : en 2016, il est devenu champion du monde 1 000 cm3 dans sa catégorie de handicap, à Mugello en Italie.

« Je suis sur ma moto, pas dans mon fauteuil. Je surmonte mon handicap et je roule avec les valides. »…

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Source La Voix Du Nord.

Handicap – Design : un jeune diplômé de Strate reçoit le prix James Dyson…

Handicap – Félix Botella, un ancien de l’école de design Strate, a remporté le prix national James Dyson 2017. Son projet ? Ezygain, un dispositif qui aide les personnes en mobilité réduite à marcher en autonomie.

Félix Botella est parti d’un constat: des millions de Français en mobilité réduite ne peuvent pas bénéficier des soins nécessaires, faute de moyens humains ou financiers ou faute de places dans les structures d’accueil. Pour résoudre ce problème, le jeune diplômé de l’école de design Strate a conçu Ezygain, un dispositif de rééducation à la marche adapté aux petites structures comme les maisons de retraite, les cabinets de kinésithérapeutes ou le domicile des patients. Ce projet reçoit le prix français du James Dyson Award 2017, comme le révèle Le Figaro Étudiant en avant-première.

«Le parti pris d’Ezygain réside dans sa simplicité d’utilisation et sa capacité à s’intégrer n’importe où, d’où son design simple et compact allant droit à l’essentiel», explique l’équipe. Le dispositif prend la forme d’un tapis roulant équipé d’un harnais. Celui-ci, relié à un moteur, est capable de positionner verticalement le patient sans que cela nécessite un effort important de la part de l’aide-soignant. Selon le réglage de ce moteur, le patient peut être soulagé de 0 à 100% de son poids par le bassin et peut ainsi adapter progressivement sa rééducation.

Testé pendant un mois dans un centre Ehpad

Le tapis roulant est connecté à une application pour permettre au patient de suivre sa progression et de mesurer des données comme le nombre de pas ou la symétrie de la marche. Une tablette immerge le patient dans un exercice virtuel pour lui donner par exemple l’impression de marcher dans une forêt.

Le projet Ezygain, en développement depuis fin 2014 avec deux associés, a reçu depuis de nombreuses récompenses, dont le prix Jeune ingénieur de la fondation Norbert Ségard et le prix Handicap et Innovation de la Banque publique d’investissement (BPI). Le dispositif a été testé pendant un mois dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Il entre désormais en phase de production…

prix James Dyson

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Source Le Figaro.

Hausse de la CSG: «L’effort» concernera les retraités «les plus aisés», assure Macron… !

Retraités – Une réforme qui inquiète les retraités. Emmanuel Macron rappelle son souhait de baisser les cotisations salariales grâce à une hausse de la CSG dont « les contributeurs nets seront les 60 % de retraités les plus aisés », un « effort » qui permettra de « récompenser le travail », dans un entretien au Point à paraître jeudi.

« Les contributeurs nets (de la hausse de la CSG) seront les 60 % de retraités les plus aisés -dont la plupart s’y retrouveront avec la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des Français », affirme le chef de l’Etat dans un entretien-fleuve.

La « baisse des cotisations représentera plus de 250 euros au niveau du smic ».

« Les pauvres d’aujourd’hui sont souvent moins les retraités que les jeunes. Je leur demande donc, pour les plus aisés, un effort, je l’ai dit. Et leur effort permet de récompenser le travail », souligne-t-il. La « baisse des cotisations est tout sauf anecdotique et représentera plus de 250 euros au niveau du smic », précise-t-il.

Le président de la République avait annoncé pendant la campagne son souhait d’augmenter la CSG de 1,7 point, en épargnant toutefois les chômeurs et les 40 % de retraités les plus modestes. La mesure a été vivement contestée aussi bien par la droite que par la France insoumise et certains responsables PS…

Hausse CSG - Retraités

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Source 20 Minutes.

Handicap : gravir le Kilimandjaro pour convaincre au sommet…

Handicap – Gravir le Kilimandjaro en fauteuil roulant. C’est le pari fou que s’est fixé Yann Jondot, maire de Langoëlan. Il souhaite faire passer un message fort au sommet de l’État pour faire respecter et financer les lois d’accessibilité de lieux publics et privés aux personnes handicapées.

Yann Jondot maire de Langöelan dans le Morbihan est devenu handicapé suite à un accident de moto. Militant, il œuvre au quotidien dans sa commune pour faire passer le message de l’accessibilité, et surtout le faire appliquer. Après avoir fait construire des logements adaptés, il a décidé d’aller plus loin dans son investissement et d’interpeller l’État. Le 18 octobre prochain, il ira gravir le Kilimandjaro.

Avec ce nouveau  défi, Yann Jondot veut rappeler au chef de l’État ses engagements lors de la campagne présidentielle. Emmanuel Macron avait fait six promesses. Il avait notamment déclaré « Ce sera l’une des priorités de mon quinquennat parce qu’aujourd’hui, il y a des dizaines de milliers de personnes en situation de handicap qui sont sans solution. »

D’un sommet vers un autre

Aller au sommet pour convaincre le sommet de l’État, c’est ce qu’espère Yann Jondot. Le voyage au Kilimandjaro doit durer 12 jours et aura aussi pour ambition de soutenir des personnes handicapées, sur place. « On va apporter un container avec du matériel médical et para-médical ainsi que des fournitures scolaires, en collaboraton avec Kerpape. On va également aider deux personnes à monter leur projet professionnel. » explique Yann Jondot. Il est possible de participer financièrement à ce projet en envoyant un mail à la mairie, pour ceux qui le souhaitent.

Après le Kilimandjaro, Matignon

En novembre, Yann Jondot aura rendez-vous à Matignon. Il a trois revendications :

mettre des panneaux indiquant un label « handicap » pour chaque commune de France, qui témoignerait d’un effort collectif sur les questions d’accessibilité,
que le budget de l’enveloppe parlementaire (désormais supprimée) soit redistribué à l’accessibilité, « une priorité nationale » voulu par Emmanuel Macron
la défiscalisation des travaux d’accessibilité, menés par des structures privées. 

Un livre blanc, rédigé par des personnes en situation de handicap non visible devrait également être remis au gouvernement à ce moment-là.

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Source FR3.

Emploi – Entrepreneuriat – Handicap : Un forum pour réconcilier handicap et entrepreneuriat…

Emploi – Entrepreneuriat – Handicap – Promouvoir l’emploi et l’entrepreneuriat auprès de jeunes de 16 à 30 ans en situation de handicap. Telle est l’ambition affichée par Handiréseau qui organise, les 10 et 11 octobre 2017, les forums « Emploi, entrepreneuriat & handicap ».

Au cours de ces deux jours, Handiréseau espère contribuer à faire changer le regard des personnes en situation de handicap sur l’accès au monde de l’entreprise à travers un accompagnement centré sur leurs attentes et interrogations.

Organisées au Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) à Paris, ces deux journées seront l’occasion à travers des sessions d’informations et de témoignages d’apporter des conseils à des jeunes curieux d’entreprendre. Les inscriptions sont ouvertes sur le site du CIDJ.

Des rencontres et des ateliers dédiés Le forum Emploi-Handicap du 10 octobre sera centré sur les questions de l’emploi. Conseils et entretiens personnalisés sont proposés pour accompagner les jeunes intéressés. En parallèle, de nombreuses opportunités d’emplois, de stages ou de contrats en alternance seront présentées par une vingtaine de recruteurs d’Ile-de-France.

Mercredi 11 octobre, le forum enThreprendre s’intéressera aux thématiques de l’entrepreneuriat et aux dispositifs d’accompagnement existants. À l’image de la précédente journée du 31 mai, Handiréseau et ses partenaires comptent encourager ces jeunes à s’engager dans une démarche entrepreneuriale. Lors de cette rencontre, les organisateurs proposeront de découvrir des parcours d’entrepreneurs atypiques et de s’essayer à des rencontres en face à face avec des entrepreneurs avisés pour profiter d’un maximum de conseils. À l’instar de Pôle Emploi, de la CPME ou du conseil régional d’Ile-de-France, ce sont près de 30 organismes de formation et entreprises qui seront présents lors de l’événement. Handiréseau est une entreprise dont l’objectif est de faciliter les échanges et partenariats entre les entreprises dites « ordinaires » et le secteur adapté, à travers une gamme de services et d’outils d’accompagnement.

Emploi - Entrepreneuriat et Handicap
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Source www.chefdentreprise.com

Levothyrox : pourquoi le système d’alerte pose problème…

Levothyrox – Après le changement de formule du médicament, au printemps dernier, une plateforme en ligne avait été mise en place pour signaler les effets secondaires. Arrivés en grand nombre, ces signalements chargent l’activité des centres de traitements. Et mettent en lumière les lacunes de la pharmacovigilance en France.

Même Anny Duperey en a fait les frais. Mercredi 6 septembre, l’actrice a publié une tribune alertant sur les malaises et nombreux désagréments que lui provoque la nouvelle version du Levothyrox, médicament destiné aux malades de la thyroïde. Comme elle, de nombreux patients subissent des effets secondaires depuis le changement de formule du médicament, il y a cinq mois.

A la même période, une plateforme en ligne est ouverte par Marisol Touraine, alors ministre de la Santé, pour permettre aux patients de signaler les effets indésirables de tous les médicaments et actes médicaux. Devant l’afflux de déclarations liées au Levothyrox, un numéro vert dédié à ce médicament est instauré le 23 août. Les signalements sont traités par les centres régionaux de pharmacovigilance, qui sont débordés.

Si le Levothyrox n’est pas le cas le plus emblématique d’un point de vue sanitaire, il met en lumière les lacunes de la pharmacovigilance à la française. Pour le professeur Jean-David Zeitoun, auteur de plusieurs travaux sur le sujet, « le lien n’a pas pu être établi à 100% » entre les cas d’effets secondaires et le nouveau médicament. « On ne comprend pas pourquoi il y a des effets négatifs alors qu’il ne devrait pas y en avoir. »

Levothyrox

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Source France Info.

La familiarité du personnel gérontologique envers les résidents…

Gérontologie – Un jeudi après-midi en unité de soins de longue durée. Le psychologue est venu prendre des nouvelles de Madame Solange S., résidente alitée qui présente des troubles démentiels, mais qui a conservé certaines capacités de jugement critique.

Une aide soignante passe la tête par la porte, et annonce : «on va bientôt venir te changer, Soso». Madame S. dit alors au psychologue : «je n’aime pas qu’on m’appelle Soso : ça n’est pas respectueux».

Les abus de familiarité du personnel soignant envers les résidents sont essentiellement rencontrés en pédiatrie et en gériatrie. Si la familiarité est en général adaptée dans le premier cas, elle est très souvent abusive dans le second, et s’apparente à une forme de maltraitance. Elle ne doit donc pas nous laisser indifférents….

LES PRINCIPALES FORMES DE LA FAMILIARITÉ…

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Source Cairn Info.

Autisme: «Les critères de diagnostic ne sont pas adaptés aux femmes»…

Autisme – A l’occasion du lancement de la concertation autour du 4e plan national autisme, Magali Pignard, cofondatrice de l’Association francophone de femmes autistes, raconte à «20 Minutes» son combat pour améliorer l’accompagnement et le diagnostic des troubles du spectre autistique chez les femmes…

Elles ne trouvent pas leur place, ont souvent du mal à conserver un emploi et, si elles sentent bien qu’elles ont du mal à communiquer avec les autres, ne parviennent pas à en comprendre la raison. Elles, ce sont les femmes autistes qui s’ignorent. Si aujourd’hui l’autisme est beaucoup mieux diagnostiqué qu’auparavant, il est encore largement sous-diagnostiqué chez les femmes, faute de critères adaptés pour reconnaître la maladie chez elles.

Magali Pignard, cofondatrice de l’Association francophone des femmes autistes (AFFA), a été diagnostiquée autiste Asperger à l’âge de 38 ans. A l’occasion, ce jeudi, du lancement de la concertation autour du 4e plan national autisme, elle raconte à 20 Minutes sa lutte pour un meilleur diagnostic des troubles autistiques chez les femmes, encore largement sous-diagnostiquées aujourd’hui.

Comment expliquer le sous-diagnostic des troubles autistiques chez la femme ? Ont-ils des particularités ?

Socialement, une femme autiste est différente d’un homme autiste…

Autisme - Femmes

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Source 20 Minutes.

Être obèse en 2017, pas une promenade de santé…

La maladie de l’obésité rend vulnérable à de nombreuses discriminations aujourd’hui.

La grossophobie est un phénomène social qui consiste à discriminer une personne pour son poids. Notre société est-elle grossophobe ?

Discriminé(e)s tout au long de la vie

La discrimination s’exerce dès l’école, où les enfants relayent beaucoup d’idées reçues sur les personnes en surpoids. Le monde professionnel n’est pas non plus avare en mépris pour ces personnes.

Sylvie Benkemoun, vice-présidente du groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids, indiquait sur LCI : “Au niveau du recrutement, on peut justifier le rejet en disant ‘Bah de toute façon c’est quelqu’un en mauvaise santé.’ « 

D’après un rapport de 2016 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), à l’embauche, les femmes obèses seraient 8 fois plus souvent discriminées à cause de leur apparence physique.

Les personnes obèses sont-elles responsables de leur surpoids ?…

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Source France Info.

EHPAD – Seniors – Baisse des contrats aidés : la goutte de trop pour les Ehpad…

EHPAD – Restriction budgétaire – Déjà frappés par une nouvelle restriction budgétaire, une de plus, les Ehpad vont devoir faire face à la réduction de l’enveloppe des contrats aidés. Les différents syndicats et associations espèrent que le gouvernement se montrera bienveillant pour un secteur déjà en crise.

Noyé à cause des réductions budgétaires, le personnel des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) craint que la baisse programmée des contrats aidés lui maintienne la tête sous l’eau. Le gouvernement d’Edouard Philippe souhaite diviser par deux en deux ans l’enveloppe destinée à ces contrats financés en grande partie par l’Etat.

De 459.000 en 2016, tous secteurs confondus, le nombre de contrats aidés signés ou renouvelés passera à 310.000 en 2017, et le Premier ministre a laissé entendre que le chiffre descendrait sous les 200.000 en 2018.

Selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), un contrat de travail est considéré comme « aidé » quand l’employeur bénéficie d’aides (subventions, exonérations de cotisations sociales, aides à la formation), qu’il concerne des personnes « rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi », soit des jeunes peu diplômés ou des chômeurs de longue durée proches de la retraite, et que les pouvoirs publics décident du volume de ces contrats….

EHPAD - Crise

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Source France Info.