Levothyrox : pourquoi le système d’alerte pose problème…

Levothyrox – Après le changement de formule du médicament, au printemps dernier, une plateforme en ligne avait été mise en place pour signaler les effets secondaires. Arrivés en grand nombre, ces signalements chargent l’activité des centres de traitements. Et mettent en lumière les lacunes de la pharmacovigilance en France.

Même Anny Duperey en a fait les frais. Mercredi 6 septembre, l’actrice a publié une tribune alertant sur les malaises et nombreux désagréments que lui provoque la nouvelle version du Levothyrox, médicament destiné aux malades de la thyroïde. Comme elle, de nombreux patients subissent des effets secondaires depuis le changement de formule du médicament, il y a cinq mois.

A la même période, une plateforme en ligne est ouverte par Marisol Touraine, alors ministre de la Santé, pour permettre aux patients de signaler les effets indésirables de tous les médicaments et actes médicaux. Devant l’afflux de déclarations liées au Levothyrox, un numéro vert dédié à ce médicament est instauré le 23 août. Les signalements sont traités par les centres régionaux de pharmacovigilance, qui sont débordés.

Si le Levothyrox n’est pas le cas le plus emblématique d’un point de vue sanitaire, il met en lumière les lacunes de la pharmacovigilance à la française. Pour le professeur Jean-David Zeitoun, auteur de plusieurs travaux sur le sujet, « le lien n’a pas pu être établi à 100% » entre les cas d’effets secondaires et le nouveau médicament. « On ne comprend pas pourquoi il y a des effets négatifs alors qu’il ne devrait pas y en avoir. »

Levothyrox

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Source France Info.

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