Avec son imprimante 3D, un Nordiste fabrique des mains bioniques pour les enfants handicapés…

Matthieu Tourbier est ingénieur au Département du Nord. Son passe temps, fabriquer bénévolement des prothèses pour les enfants qui n’ont pas de doigts ou de main.

Mais pas n’importe quelles prothèses, des mains bioniques aux couleurs de leurs super-héros préférés.

Hugo a reçu sa main bionique le jour de Noël, le 24 décembre 2018.

Cela fait trois ans que Matthieu Tourbier s’est acheté une imprimante 3D. Cet ingénieur au département du Nord, qui vit à Seclin, dans la métropole lilloise, l’avait d’abord acquise pour son fils. Et c’est en fait le papa qui s’est passionné pour le petit engin. L’année dernière, en visitant le salon Maker Faire, à Lille, Matthieu a découvert l’association E-Nable, qui recrute des bénévoles, propriétaires d’imprimantes 3D, pour fabriquer des mains bioniques, c’est à dire des prothèses qui reproduisent les fonctions d’une vraie main.

Des prothèses destinées aux enfants qui souffrent d’agénésie des doigts ou de la main (lorsqu’un organe ne se développe pas normalement au stade de l’embryon). Et ces mains bioniques sont uniques, puisque les volontaires les customisent selon les goûts des enfants. Ils rencontrent la famille, ils discutent et prennent des mesures de la main. Ils la dessinent ensuite par ordinateur et lancent l’impression 3D.

Mieux assumer son handicap

C’est plus exactement une aide à la préhension. La main va permettre à l’enfant d’attraper des objets. Elle est en plastique, il suffit de la passer et de l’attacher au poignet avec un scratch. C’est en pliant le poignet que les doigts se referment grâce à du fil de pêche qui relie donc le poignet au phalanges. Grâce a ces mains bioniques, les enfants peuvent faire des choses dont ils n’étaient pas capables sans, explique Matthieu. « On ne sera peut-être pas gardien de but mais on va pouvoir attraper une balle. Attraper un verre, on va pouvoir faire de la balançoire, faire du vélo. Et les plus petits pourront compter sur leurs dix doigts, ils ne devront plus s’arrêter à cinq. »

Au delà de l’aspect pratique, c’est aussi une manière de mieux assumer son handicap, pour des enfants qui ont parfois honte de leur main atrophiée dans la cour de récréation. La prothèse ressemble à la main bionique d’un super-héro comme Captain America.

Hugo, futur guitariste

L’année dernière, l’ingénieur a changé la vie d’un petit garçon. Matthieu a rencontré la famille d’Hugo, neuf ans, qui vit à Âmes, près de Lillers dans le Pas-de-Calais. Hugo est né avec une agénésie de la main gauche. Il n’a donc pas de main, mais comme de petit bourgeons sur le poignet. On lui a posé une prothèse dès ces quatre mois. Et vers un an, il a reçu une main myoélectrique, qui permet d’actionner le pouce et l’index pour faire l’effet d’une pince. Mais ces prothèses sont lourdes et grandes. Alors il n’était pas à l’aise à l’école.

« Les autres enfants se sont moqués de lui, alors arrivé au CP il a arrêté de mettre des prothèses« , nous explique sa maman Maggy.

Un jour, la famille a entendu parler de ces prothèses 3D. et c’est en cherchant sur Internet qu’ils ont découvert E-Nable. Ils ont raconté l’histoire d’Hugo sur le site de l’association et, en novembre dernier, Matthieu les a contactés. Après plusieurs rencontres et une vingtaine d’heure de travail au total, l’ingénieur a offert sa main à Hugo, juste avant le réveillon de Noël le 24 décembre. Une main aux couleurs d’Iron Man et de Hulk, les super-héros préférés d’Hugo.

Depuis, le garçon se sent mieux. Il fait plus de vélo qu’avant. Et il s’intègre mieux à l’école.

« Je joue avec des enfants qui jouent à des jeux que je ne pouvais pas faire avant. »

Et son histoire ne s’arrête pas là puisque Matthieu est en train de fabriquer un médiator de guitare adaptée à la main d’Hugo, qui a toujours rêvé d’en jouer.

Source FRANCE BLEU.

 

Journée des droits des femmes : la difficile vie de mamans d’enfants handicapés…

Être épouse, mère, amie, active…Voilà toutes les missions qui incombent aujourd’hui aux femmes.

Une tâche difficile d’autant plus lorsqu’on s’occupe d’un enfant handicapé. Un enfant qui nécessite plus de soins, de temps, d’attention et que l’on fait toujours passer avant soi.

Garder le sourire malgré le poids du quotidien. / © Fabienne Le Moing

Sonia Valet et Magalie Cuinet nous ont accueillis chez elles pour nous raconter justement cette vie au quotidien. La difficulté de rester femme malgré tout. L’une se réalise aujourd’hui dans la préparation de son mariage. L’autre s’évade dans l’écriture. Toutes deux ont conscience qu’il faut s’aménager des espaces rien que pour soi. Autant que possible. La féminité tient parfois à quelques détails : aller chez le coiffeur, mettre des boucles d’oreille, se choisir une tenue…

Source FR3.

Gims a rencontré les enfants de l’IEM de La Roche-sur-Yon qui avaient fait le buzz en l’invitant à passer les voir…

Les enfants handicapés de l’Institut d’éducation motrice de La Roche-sur-Yon, en Vendée, avaient fait le buzz en invitant Gims à venir voir le clip qu’ils ont réalisé sur sa chanson La Même.

Le chanteur les a entendus. Il les a rencontrés avant son concert au Vendéspace.

Florence, la maman de Martin, 6 ans, et son idole Gims au Vendéspace ce vendredi.

Ils l’ont fait ! Les enfants de l’institut d’éducation motrice de La Roche-sur-Yon ont rencontré leur idole maître Gims, avant son concert ce vendredi 8 mars au Vendéspace. Les 23 enfants, polyhandicapés, avaient réalisé un clip sur la chanson La Même du chanteur à l’automne dernier.

Maître Gims est vraiment venu. Le vrai ! – Mattéo, l’un des enfants

La maman d’un d’entre eux, Martin, né grand prématuré et âgé de 6 ans, avait lancé un grand appel sur les réseaux sociaux pour qu’il vienne voir le clip avec eux. Il a été partagé plus de 7300 fois. Finalement c’est le chanteur qui les a invités à la salle de concert,  quelques heures avant son concert.

15 minutes de bonheur (et des câlins aussi)

La rencontre avait été préparée dans le plus grand secret, entre la mère d’un des élèves et le directeur artistique de la star. La confirmation n’est venue que mardi, à quatre jours de la rencontre. Le temps quand même d’organiser un convoi pour amener les parents et les enfants, dont certains sont en fauteuil roulant, jusqu’au Vendéspace, la salle de concert où s’est déroulée la rencontre.

« Je pense qu’on va en parler, reparler avec eux, c’est un souvenir qui va rester à vie » – Christelle, une maman

« Je suis quelqu’un qui ne lâche pas facilement, et on a réussi », s’exlame Florence, la maman de Martin. Selon elle, même si la rencontre n’a duré que 15 minutes, la star été très touchée par le clip réalisé par les enfants. Gims leur a offert quelques cadeaux, des photos. Certains ont même demandé des câlins !

Association « Pas à Pas avec Martin »

Coucou,
Nous lui avions lancé l’invitation et il a répondu présent !
Cet après-midi j’ai rencontré Gims avec mes 22 copains 🤩🍀
Un souvenir inoubliable 😍
Martin 😘

Source France Bleu.

Marseille – Vidéo : des collégiens se mettent dans la peau des personnes handicapées…

Depuis des années, Paul Eric Laurès organise des ateliers mettant des jeunes valides en situation de handicap.

Une expérience riche qui permet de changer de regard sur les personnes touchées par le handicap.

Paul Eric-Laurès témoigne de son expérience auprès des collégiens / © Photo Léon Cornet

Paul Eric Laurès, ancien journaliste, a eu un accident de la route en 1993. Il a perdu ses deux jambes. 

Depuis, il milite au sein de l’association « Différent… comme tout le monde », qui oeuvre pour la sensibilisation du handicap auprès des jeunes.

Et il anime des ateliers avec d’autres bénévoles, afin de permettre de changer de regard sur le monde du handicap. Ce jeudi, il a donné rendez-vous à des collégiens aixois de cinquième (dont une ULIS), dans le grand hall du Conseil régional.

L’association propose des activités vivantes permettant aux enfants de prendre conscience de leurs cinq sens. Et des difficultés rencontrées par les personnes handicapées lorsqu’elles en perdent un ou plusieurs. 

Ca évite les moqueries, ça permet de comprendre. Ca fait moins peur… Qu’est-ce qui fait peur ? C’est ce qu’on ne sait pas, c’est l’inconnu.

explique Eric Paul Laurès. « Du coup, les jeunes ils savent, et ils ont moins peur. Ils ont l’appréhension de la vie réelle, du quotidien d’une personne en situation de handicap ».

Un exemple d’atelier : les yeux bandés, les jeunes doivent deviner les objets qu’ils touchent. Ou bien jouer à des jeux de société.

Autre activité : les collégiens doivent tenter de suivre un parcours tortueux en fauteuil roulant, sans sortir du tracé défini par les pleaux.

Là, ce sont des champions handisport de biathlon qui proposent des tirs de carabine en repérant la cible par des sons.

Le handicap, il ne faut pas le combattre, mais savoir vivre avec…

Tel est le message principal lancé par Paul Eric Laurès et ses collègues de « Différent… comme tout le monde ».

Les séances ont porté leurs fruits. Pour la plupart des élèves, les tests « sont durs », mais le résultat est positif. Pour la plupart, il s’agit « d’une belle expérience ».

Source FR3.

Une association de Limoges veut sortir un jeu pour enfants malvoyants sur téléphone portable et tablette…

Un jeu pour enfants aveugles ou malvoyants sous forme d’application. C’est le projet porté par la maison d’édition associative de Limoges « Mes mains en or ». Après la sortie d’une trentaine de livres adaptés, l’idée est d’investir le numérique.

Ne manque plus qu’un petit coup de pouce.

C’est un superbe projet qui ne demande plus qu’un petit coup de main financier pour voir le jour. La maison d’édition associative « Mes mains en or », basée à Limoges, a mis au point le jeu « L’Ecole de magie d’Elentil ». Un projet pratiquement finalisé mais pas totalement financé. Une cagnotte est en ligne jusqu’à samedi sur le site Ulule.

Au départ, il y a une mère de famille, Caroline Chabaud,  dont la fille est devenue aveugle suite à un cancer. Il lui vient rapidement l’idée d’adapter des ouvrages pour les enfants déficients visuels. De là est née l’association « Mes mains en or » puis la maison d’édition dont la catalogue compile aujourd’hui une trentaine d’ouvrages.

Chez les enfants niveau primaire, il n’y a rien

L’idée est désormais de s’attaquer au numérique explique Caroline Chabaud : »Aujourd’hui, le numérique est au programme de l’Education Nationale dès le primaire et nos enfants sont en inclusion scolaire. On leur demande d’être au même niveau que les autres mais pas avec les mêmes outils puisque le numérique n’est pas accessible aux enfants déficients visuels. C’est très accessible à partir de l’adolescence mais chez les enfants niveau primaire, il n’y a rien. On s’est dit qu’il fallait faire quelque chose. »

Sa fille, Donitille, 10 ans, approuve : »Il faut toujours voir, voir voir. C’est des images. C’est toujours visuel. Là, on pourra avoir quelque chose d’adapté. Il n’y a que les voyants qui ont des choses. Et les aveugles alors ? » Regard cinglant d’une petite fille heureuse d’avoir participé au projet : »Je me suis dit, si on faisait quelque chose un peu comme Harry Poter ? Dans ce jeu, il y aura du son et on nous demandera de faire des formes ou des lettres sur la tablette. C’est beaucoup plus pratique ! »

Après deux ans d’étude pour trouver la bonne formule, le jeu est presque près. Mais il manque encore un peu d’argent, d’où l’idée d’un financement participatif selon Caroline : »Aujourd’hui, on ne peut pas encore complètement payer le son qui a coûté assez cher pour qu’il soit entièrement adapté aux enfants déficients visuels. Si on veut pouvoir terminer de financer sans être en difficulté financière, on a besoin de ce soutien. » Ce livre jeu dont l’enfant est le héros est en commande audio-tactile. L’application doit subir un dernier test la semaine prochaine, pour une sortie espérée fin avril ou début mai.

Source France Bleu.

Bastia : des peintures murales pour les enfants hospitalisés en pédiatrie…

Le Rotary Club Bastia Mariana organise chaque année une action de bienfaisance envers les enfants.

Samedi, ils ont invité 25 artistes dans le service pédiatrique de l’hôpital de Bastia afin de mettre en valeur les murs avec des dessins.

Au centre hospitalier de Bastia, des artistes peintres ont recouvert les murs du service pédiatrique de leurs oeuvres.

Samedi, 25 artistes sont venus exprimer leur talent sur les murs du service pédiatrique de l’hôpital de Bastia. Une initiative  qui va permettre d’améliorer le cadre de vie des enfants à l’hôpital.

« Ca permet de combler un petit peu leurs problèmes, leurs angoisses… Une peinture, un dessein apaisent », expliquent Sandra Giuntini, artiste peintre qui a revêtu les murs d’une tendre image d’un petit garçon et son doudou.

Bande dessinée

Sur d’autres fresques, on reconnaît les personnages incontournables de la bande dessinée.

« Avant de savoir lire ou écrire, un enfant dessine. Le dessin ça leur parle. D’ailleurs les petits enfants de deux ou trois ans qui se promenaient dans le couloir avec leurs parents ont reconnu tous les personnages » Antoine Asaro, plasticien et auteur de BD.

La mère d’une petite Louane, qui dort profondément, commente : « La petite est hyper contente, elle regarde, elle va voir tout le monde, c’est un peu la mascotte. »

Dans ce service, les enfants viennent pour des grippes, des gastro-entérites ou des bronchiolites plutôt méchantes. Donc le premier contact avec l’hôpital est très important. Avec ces fresques, le Rotary Club Bastia Mariana, le personnel soignant et les artistes espèrent leur rendre un peu de gaîté.

Source FR3.

Strasbourg : le robot Nao aide à la rééducation des enfants à l’institut Clemenceau… !

Il communique et aide à faire faire des exercices aux enfants. Le petit robot Nao est arrivé mi-janvier au service pédiatrique de l’Institut universitaire de réadaptation Clemenceau, à Strasbourg.

Le robot Nao à l'Institut universitaire de réadaptation Clemenceau de Strasbourg

Ils sont cinq enfants ce matin-là à s’installer face à Nao, petit robot blanc et bleu, à la bouille sympathique. Les yeux rivés sur ce concentré de technologie, arrivé mi-janvier au service pédiatrique de l’Institut universitaire de réadaptation Clemenceau de Strasbourg, les enfants entament une séance de yoga en imitant ses gestes. Souffrant d’un handicap moteur de naissance, Evan, âgé de 11 ans, grimace un peu… mais s’exécute volontiers. Quelques minutes plus tard, le garçon investit le couloir, et fait quelques pas derrière Nao, aidé par le personnel soignant.

Financé par du mécénat

Du haut de ses 58 centimètres, contrôlé par tablette numérique, Nao parle, marche, danse… En un peu plus d’un mois, le docteur Emmanuelle Debriel a déjà vu certains enfants progresser grâce à lui. « Les enfants ont tendance à faire plus volontiers les exercices avec Nao, qu’avec le personnel », commente cette spécialiste en médecine physique et de réadaptation. Le petit robot ne se substitue pas aux soignants. Mais il peut servir de divertissement, lors de soins douloureux. Il peut également communiquer par signes avec les enfants qui ont du mal à s’exprimer.

Devenu en peu de temps la coqueluche de l’Institut universitaire de réadaptation Clemenceau, Nao a coûté 18.000 euros, financés grâce au soutien de plusieurs entreprises mécènes.

Source FRANCE BLEU.

VIDEO. Une main bionique réalisée en impression 3D pour un garçon de 12 ans, une première en France…

Un jeune garçon du Pas-de-Calais est le premier à tester un nouveau bras bionique réalisé en impression 3D.

Une main bionique réalisée en impression 3D pour un garçon de 12 ans, une première en France

On appelle ça un « Hero arm », un bras de héros. Il est directement inspiré du jeu vidéo « Deus ex ». Son look futuriste plait beaucoup à Oxandre, 12 ans, originaire d’Ecques (près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais), qui l’utilse depuis une dizaine de jours. « Je suis très heureux de l’avoir eu, explique-t-il. Il me permet de faire plus de choses qu’avant. Ça va changer un peu ma vie. »

Oxandre est le premier en France à recevoir une telle prothèse. « Le 44ème dans le monde », précise-t-il fièrement. Dans cette vidéo publiée par La Voix du Nord, le jeune garçon explique le fonctionnement de son bras bionique.

Les prothèses bio-électroniques existent depuis longtemps mais c’est l’impression 3D qui est la vraie nouveauté de ce « Hero arm« , composé de 416 pièces différentes.

« Cela permet de de travailler avec des matériaux légers, explique Éric Dupont, président de Dupont Orthopédie, qui a co-conçu cette prothèse. Car le poids dans le domaine des prothèses d’avant-bras, c’est un problème majeur. Surtout pour les enfants qui ont du mal à supporter un appareillage d’1 kg. Là, le poids est diminué de 30 à 40%. On avait déjà vu des patients équipés de prothèses imprimées en 3D mais elles n’étaient pas bio-électriques mais simplement mécaniques. » Là, dans le cas d’Oxandre, l’avant-bras fixé au moignon réagit aux commandes venues du cerveau du jeune garçon, qui a une malformation de naissance.

Moins cher, plus beau

Autre avantage de ce mode de fabrication : le coût. 12 000 € environ au lieu de 30 000 (pris en charge par la Sécurite sociale). Mais ce qui frappe d’abord, c’est évidemment le look. Futuriste. « Elle est plus esthétique. A la base, les prothésistes ne faisaient qu’imiter les vrais bras humains, raconte Oxandre qui connaît bien le sujet. Là, le but, c’est de ne pas faire comme si. Moi, en tout cas, je vais le montrer, je ne veux pas que ça passe inaperçu. Que les gens se disent : Il n’a pas de main mais il se débrouille. »

Cet esthétisme est tout sauf anodin : « Avant, il fallait cacher le handicap, explique Eric Dupont. Là, ça devient un objet de design. Ça peut ouvrir des portes aux patients. Compte-tenu du faible coût, ça va se développer rapidement. »

Source FR3.

Vidéo Edifiante ! Halte aux préjugés ! I Une jeune fille assise dans le bus !… Merci de partager… Faites découvrir SVP à vos enfants, vos proches, vos amis,… Merci…. !

Voilà où mène les préjugés ! A l’intolérance !!!!…. Histoire tristement…. Vraie !!!!