Boulogne-sur-Mer : une jeune fille autiste sans masque est renvoyée d’Auchan malgré son certificat dérogatoire…

Une mère et sa fille autiste de 19 ans ont été obligées de sortir du magasin Auchan de Boulogne-sur-Mer.

La jeune femme de 19 ans ne portait pas de masque mais disposait d’une attestation dérogatoire.

Sa mère dénonce une « atteinte à l’autonomie des personnes handicapées.« 

Boulogne-sur-Mer : une jeune autiste de 19 ans non masquée est renvoyée d'Auchan malgré son certificat dérogatoire

Ludivine Godard est en colère. Ce jeudi 20 août, elle a dû quitter l’hypermarché Auchan de Boulogne-sur-Mer alors qu’elle faisait ses courses avec sa fille autiste de 19 ans. La raison ? Cette dernière était non-masquée. Malgré le certificat médical l’y autorisant, les agents de sécurité de l’hypermarché ont poussé la mère et la fille vers la sortie.

Elle précise même s’être rendue dans l’hypermarché en amont pour vérifier qu’elle pouvait continuer à faire ses courses avec sa fille. « On nous a répondu qu’il n’y avait pas de problème. »

Alors qu’elle commence à faire ses courses, « un agent de sécurité arrive vers nous et demande l’âge de ma fille. […] Je lui fais voir le certificat, elle ne daigne pas le lire et me dit de quitter le magasin ou de la faire sortir. »

Ludivine Godard demande à parler au chef mais il refuse aussi de lire le certificat et « nous dit de quitter le magasin.« .

Auchan reconnaît « avoir commis une erreur« 

Son cas n’est pas isolé. « J’ai eu l’impression qu’on était des pestiférés« , dénonce Valérie Décresse, une autre cliente de ce Auchan, dans un commentaire sous la publication. Elle s’est vu, elle aussi, refuser l’entrée du magasin alors qu’elle allait faire ses courses avec son fils handicapé en fauteuil.

Auchan, de son côté, reconnaît « avoir commis une erreur » et « regrette la situation« . Ils se défendent de « faire au mieux depuis ces cinq mois de crise sanitaire » et pointent du doigt une « législation mouvante« , « claire depuis très peu de temps« . Ils assurent que désormais « les équipes sont informées« .

Pourtant dans l’article 2 du décret n°2020-860 du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19, il est clairement écrit « les obligations de port du masque prévues au présent décret ne s’appliquent pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en oeuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus. »

Si le décret étendant le port du masque à tous les commerces, les administrations et les banques date du 17 juillet, il garde comme trame le décret du 10 juillet et donc de son article 2.

Source FR3.

Covid-19 : les anciens malades pourraient être immunisés à long terme…

Selon plusieurs études, les anticorps capables de combattre le coronavirus ont tendance à chuter dans les trois mois suivant l’infection, ce qui laissait penser que nous ne pourrions pas être immunisés à long terme.

Mais de nouveaux travaux suggèrent qu’à l’issue de cette période, les lymphocytes T à mémoire pourraient prendre le relais et nous protéger pendant plusieurs années.

Explications.
Covid-19 : les anciens malades pourraient être immunisés à long termeL’immunité face au Covid-19 soulève de nombreuses questions au sein de la communauté scientifique. Jusqu’à maintenant, elle était estimée à environ trois mois, au regard des différentes études réalisées sur le sujet. Mais de nouveaux travaux, publiés le 14 août dans la revue Cell, viennent bousculer cette idée. Leurs résultats montrent une possible immunité sur le long terme, grâce aux cellules T à mémoire.

Coronavirus : nos anticorps chutent au bout de 3 mois

Les précédentes études sur l’immunité face au coronavirus ont montré que les anticorps, des protéines sanguines qui protègent l’organisme contre une réinfection, chutaient considérablement au cours des trois premiers mois suivant la première infection. C’est notamment le résultat d’une recherche menée par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), sur des Américains atteints d’une forme bénigne de Covid-19, publiée dans le New England Journal of Medicine.

Des chercheurs britanniques ont fait un constat similaire, après avoir analysé l’évolution des anticorps de 65 malades. Leurs défenses immunitaires ont enregistré un pic en moyenne 30 jours après leur contamination, avant de diminuer de façon importante environ 50 jours plus tard.

Autre exemple : un laboratoire espagnol a, de son côté, donné une fourchette d’immunité allant de 105 à 211 jours, après avoir décrypté les statistiques épidémiques de la ville de New York. D’après les scientifiques, les réinfections auraient joué un rôle important dans la recrudescence de l’épidémie observée dans cette ville.

Les lymphocytes T à mémoire peuvent nous protéger plus longtemps

Mais pour les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans la revue Cell, c’était sans compter le rôle des lymphocytes T à mémoire. Ils estiment, en effet, que les précédents travaux ont négligé le rôle des globules blancs et leur fantastique pouvoir de mémorisation. Car si le taux d’anticorps chute au bout d’un certain temps, ces cellules, elles, restent dans l’organisme pendant des années.

« Les cellules T à mémoire s’avéreront probablement essentielles pour la protection immunitaire à long terme contre le Covid-19″, indiquent les chercheurs. « Elles pourraient prévenir les épisodes récurrents de Covid-19 grave ». Et toutes les personnes infectées en développent, y compris les cas asymptomatiques.

Cette conclusion se base sur les analyses sanguines de 206 Suédois, ayant tous contracté le virus SARS-CoV-2 et développé la maladie à des niveaux de gravité différents. Deux autres travaux récents, publiés dans la revue Nature, ont abouti à des résultats similaires. Un bilan porteur d’espoir, mais qui nécessite d’être confirmé à plus large échelle, les cohortes étudiées n’étant pas forcément représentatives de la population mondiale.

En dépit de ces découvertes, les scientifiques ne savent toujours pas combien de temps un ancien malade est protégé contre le Covid-19. Selon les données de patients infectés par le SRAS, lors de l’épidémie de 2003, les cellules T pourraient survivre plusieurs décennies. Reste à savoir si elles pourront véritablement nous protéger contre une réinfection au nouveau coronavirus.

Des personnes immunisées sans jamais avoir été malades !

Ces travaux ont aussi révélé un fait plus étonnant : un certain nombre de personnes n’ayant jamais eu le Covid-19 possèderaient des lymphocytes T capables de reconnaître le virus.

Selon les scientifiques, cela pourrait s’expliquer par un phénomène d’immunité croisée. Ces cellules ont probablement été exposées à d’autres types de coronavirus par le passé, et ont été capables de réagir face au nouveau coronavirus.

Pour Alessandro Sette, co-auteur d’un autre papier sur le sujet, « cela pourrait aider à expliquer pourquoi certaines personnes présentent des symptômes de maladie plus légers, alors que d’autres sont gravement malades ». Les premières auraient donc un petit avantage dans le combat que nous menons tous contre la pandémie.

Source PLANET.

Covid-19 : que va-t-il se passer si on ne trouve aucun vaccin ?…

Au début du mois, le directeur général de l’OMS a déclaré que nous pourrions ne jamais trouver de vaccin contre le Covid-19.

Est-ce que cette hypothèse est vraiment probable ?

Qu’est-ce que cela impliquerait, concrètement ?

Le biologiste Jean-Philippe Galhaud nous éclaire.

Covid-19 : que va-t-il se passer si on ne trouve aucun vaccin ?

À l’heure actuelle, presque toutes les stratégies gouvernementales reposent sur l’idée qu’un vaccin va nous fournir une protection généralisée contre le coronavirus SARS-CoV-2. Pour autant, rien ne garantit que cela se produira. Et même dans le cas, très probable, où un vaccin est mis au point, nous ne pouvons pas être sûrs que ce dernier éradiquera totalement le virus. Pour tenter d’en savoir plus sur ce que l’avenir nous réserve, nous avons interrogé le biologiste Jean-Philippe Galhaud, Directeur des Affaires Médicales du Groupe LABEXA.

Est-il possible de ne jamais trouver de vaccin contre le coronavirus ?

“Il n’y a pas de panacée et il n’y en aura peut-être jamais”. Tel était le message pessimiste du directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 3 août dernier. “Les essais cliniques nous donnent de l’espoir. Cela ne veut pas nécessairement dire que nous aurons un vaccin”, avait-il précisé.

Néanmoins, “au vu des moyens colossaux déployés dans le monde entier et du nombre de laboratoires qui œuvrent dans ce sens, il est probable que nous en trouvions un”, estime Jean-Philippe Galhaud. “Il y a, en revanche, plus d’incertitude quant au degré d’efficacité de ce vaccin”.

Le vaccin pourrait ne procurer qu’une immunité partielle ou temporaire

D’après le biologiste, il est tout à fait possible que ce vaccin ne puisse pas procurer une immunité parfaite pour tout le monde. Cette immunité pourrait n’être que partielle, et ainsi ne concerner qu’une certaine portion de la population, ou temporaire, comme c’est le cas avec le vaccin anti-grippal, à renouveler chaque année. “Dans les deux cas, la vaccination resterait un outil efficace pour casser les chaînes de transmission et diminuer la propagation du virus au niveau mondial”.

Une fois le vaccin mis au point, tout l’enjeu sera de “définir les stratégies de vaccinations, et notamment savoir par qui on commence”, détaille l’expert. L’hypothèse la plus probable étant que le personnel soignant et les sujets les plus fragiles face au Covid-19 (personnes âgées, patients immunodéprimés, malades chroniques…) recevront le vaccin en priorité.

Vaccin anti-Covid : quelles conditions pour une commercialisation ?

Bien sûr, pour pouvoir être mis sur le marché, ce dernier devra avoir démontré son efficacité, son innocuité et l’absence d’effets secondaires sur une cohorte suffisante, lors des essais cliniques. “Comme pour tout vaccin, il faudra considérer la balance bénéfices / risques”.

Avant qu’ils soient commercialisés, la sécurité des médicaments et des produits biologiques est évaluée dans le cadre d’une procédure d’autorisation de mise sur le marché, explique le site vaccination-info-service.fr. Cette AMM n’est délivrée qu’après “une évaluation de la qualité pharmaceutique, de l’efficacité et de la tolérance du vaccin”, autrement dit s’il ne présente pas de danger aux doses auxquelles il est inoculé.

En France, c’est l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé qui délivre cette autorisation, après avoir évalué les bénéfices et les risques de ce médicament immunologique. L’AMM peut aussi être délivrée par la Commission européenne, pour l’ensemble des pays membres de l’UE, suite à un avis positif de l’Agence européenne des médicaments.

Source MEDISITE.

Lidl : un masque réutilisable 50 fois pour moins de 3 euros…

Lidl : un masque réutilisable 50 fois pour moins de 3 euros

 

Il s’agit là d’une affaire en or. Ce jeudi 20 août 2020, l’enseigne Lidl met à disposition de ses clients un masque en tissu grand public au prix de 2,99 euros l’unité. Mais ce n’est pas seulement le prix qui fait sa grande particularité. De catégorie 1, il peut surtout être lavé et donc porté jusqu’à 50 fois. Est-ce une arnaque ? L’offre vous semble trop belle pour être vrai ? D’après certaines informations fournies sur le site de la marque, il n’en est rien. C’est même le contraire.

Ce masque en tissu a été validé par la Direction générale de l’armement (DGA) qui est chargée de mesurer l’efficacité de ces derniers. Une homologation qui fait preuve de sa qualité. De plus, la durée d’utilisation avancée a été testée avant de l’afficher sur le site. Effectivement, il semble bien que ce masque en tissu soit lavable 50 fois, d’autant que sa filtration est également garantie. Mais ce n’est pas tout. Parmi toutes ses caractéristiques, il est aussi composé entièrement de coton (100%).

Disponible dans quatre coloris

Concernant la partie esthétique, il est disponible en magasin avec quatre coloris différents. Un avantage qui peut vous permettre de l’associer en fonction de la couleur de votre tenue. Un très bon plan donc, qui est disponible dans tous les magasins Lidl. Certains ont d’ailleurs pu découvrir l’offre avant le 20 août en se baladant sur le site de l’enseigne, indique Magazine Economie.

Les principaux intéressés ont alors cliqué sur le bouton « JE PROFITE DU BON PLAN » avant cette date. Si vous êtes concernés par ce cas précis, il vous suffit simplement de vous rendre de nouveau sur le site afin de trouver le supermarché le plus proche de chez vous. Cette démarche vous permet de gagner du temps et de profiter de l’offre avant tout le monde.

Source PLANET.

 

Coronavirus : Port du masque, distanciation physique… On fait le point sur les nouvelles règles sanitaires en entreprise…

Pour freiner la propagation du Covid-19, de nouvelles règles sanitaires vont s’appliquer à partir du 1er septembre prochain.

Coronavirus : Port du masque, distanciation physique… On fait le point sur les nouvelles règles sanitaires en entreprise

  • Ce mardi, le gouvernement livre de premiers détails sur l’évolution du cadre sanitaire dans les entreprises afin de limiter la progression du Covid-19 : les nouvelles règles, qui seront précisées dans les jours à venir, entreront en vigueur à partir du 1er septembre.
  • Alors que la rentrée approche, l’objectif « est de permettre une reprise d’activité dans de bonnes conditions de sécurité pour l’ensemble des salariés », a souligné le secrétaire d’Etat en charge de la santé au travail et des retraites, Laurent Pietraszewski.
  • 20 Minutes fait le point sur l’évolution des règles sanitaires, et en particulier sur ce que signifie le port obligatoire du masque.

Fini, le protocole de « déconfinement ». A partir du 1er septembre prochain, de nouvelles règles sanitaires, publiées dans les prochains jours, vont s’appliquer dans les entreprises. Afin d’endiguer l’accélération de la pandémie et suite aux recommandations du Haut Conseil de la Santé publique, le gouvernement rend de fait obligatoire le port du masque au travail, en tant que lieu clos. Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, 24 % des « clusters », ou foyers de contamination, sont situés en entreprises, hors établissements médicaux. 20 Minutes fait le point sur les nouvelles règles et leurs conséquences qui ont été précisées ce mardi.

Dans quels lieux le masque sera-t-il obligatoire ?

Le port du masque sera systématisé à partir du 1er septembre dans les espaces clos et partagés au sein des entreprises et des associations. Il sera aussi décliné dans la fonction publique. Seront donc concernés les salles de réunion, les open space, les couloirs, les vestiaires, ou encore les bureaux partagés… Il faudra donc porter le masque, même assis à son poste de travail. Seule exception : les bureaux individuels, où le port du masque ne sera pas imposé, dès lors qu’il n’y aura qu’une personne présente.

Si je travaille dans un open space, mais en étant très éloigné d’un collègue, dois-je tout de même porter le masque ? Avoir des cloisons ou des vitres en plexiglas peut-il dispenser du port du masque ?

Oui ce sera bel et bien la règle… Et il sera impossible de substituer une protection en plexiglas au port du masque, en l’absence de certitude scientifique reconnue par le Haut conseil de la santé publique sur ce sujet. Une position que le gouvernement justifie par le risque de contamination par aérosols. « Si nous [sommes] deux dans l’open space, on portera des masques », a confirmé Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la santé au travail, lors d’un point avec la presse.

Cependant, des souplesses ne sont pas exclues à l’avenir, souligne le secrétaire d’Etat, reconnaissant que le sujet peut être débattu. « C’est pour ça qu’il nous paraît important (…) d’étudier les modalités d’une saisine du Haut conseil de la santé publique sur les conditions envisageables d’adaptation de cette nouvelle mesure et donc nous allons, avec les partenaires sociaux, travailler sur la façon dont nous voulons interroger le Haut conseil », précise le secrétaire d’Etat.

Y aura-t-il des exceptions à ces règles sanitaires ?

S’il n’y a pas « de contraintes techniques qui empêchent de travailler avec un masque », rappelle le secrétariat d’Etat, il laisse la porte ouverte à des adaptations du protocole, a priori par branches professionnelles. Le Haut conseil de la santé publique devra se prononcer sur ces adaptations.

Mais à l’inverse, certains secteurs – à déterminer – où les risques de propagation du virus sont plus élevés, comme cela est le cas dans les abattoirs, pourraient faire l’objet de mesures spécifiques et complémentaires.

A quelles sanctions peut-on s’exposer si l’on ne porte pas de masque ?

L’employeur est responsable de la santé et de la sécurité des travailleurs. A ce titre, si un employé refuse de porter le masque, il peut être sanctionné par l’entreprise.

Doit-on toujours respecter le mètre de distanciation physique ?

Si le port du masque doit en théorie éviter la transmission du virus par projections et aérosols, il n’en reste pas moins que le mètre de distanciation physique imposé avec le protocole de déconfinement restera une norme, a déclaré Laurent Pietraszewski.

Le télétravail peut-il être rendu obligatoire ?

Rendu obligatoire pendant le confinement, le télétravail ne sera pas de nouveau imposé aux entreprises à la rentrée. Il reste donc « recommandé ». « Nous avons invité les partenaires sociaux à réfléchir à instaurer de façon pérenne le télétravail comme un nouveau mode d’organisation du travail, et aussi de réfléchir aux adaptations en période de pic épidémique », rappelle Laurent Pietraszewski.

Au terme de leurs concertations sur ce sujet en septembre, syndicats et organisations patronales diront leur souhait (ou non) de négocier sur le télétravail.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : « On sera prêts s’il y a une deuxième vague, mais on est en colère », confient des soignants…

Les soignants confient leurs craintes face à une deuxième vague de coronavirus qui pourrait déferler prochainement.

Coronavirus : « On sera prêts s’il y a une deuxième vague, mais on est en colère », confient des soignants

  • Alors que les nouvelles contaminations au Covid-19 repartent à la hausse au mois d’août, beaucoup de soignants redoutent une deuxième vague imminente.
  • Certains pensent que l’hôpital pourra y faire face, quand d’autres souffrent encore de leur expérience de la première vague, comme ils le racontent à « 20 Minutes ».
  • Mais tous déplorent le manque de respect des gestes barrières qui pourrait précipiter cette deuxième vague qu’ils veulent à tout prix éviter.

De nouvelles contaminations qui repartent à la hausse. Des hospitalisations en hausse. Des placements en réanimation en hausse. Ce n’est pas une vue de l’esprit : au cœur de l’été, le coronavirus n’a pas pris de vacances, et le virus circule de nouveau très activement dans l’Hexagone. Plusieurs villes ont décrété le port du masque obligatoire dans les lieux publics ouverts très fréquentés. Pas de quoi calmer l’inquiétude de soignants inquiets, qui réclament depuis un moment la généralisation du port du masque. Un appel entendu par le gouvernement, qui annonce ce mardi l’obligation de porter un masque en entreprise à compter du 1er septembre.

Cette mesure est-elle prise à temps ? Suffira-t-elle à éviter une deuxième vague de Covid-19 dans le pays ? Les soignants pensent-ils pouvoir éviter, ou supporter une deuxième vague ? Estiment-ils être assez préparés, assez équipés ? « Cette deuxième vague sera, pour nous soignants, beaucoup plus dure », a confié le Pr Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon à Paris, dans un entretien à L’Express. Applaudis chaque soir durant le confinement et exposés à la maladie dans leur travail, médecins, infirmières, aides-soignantes ou encore animateurs en Ehpad confient à 20 Minutes cette crainte partagée face à une deuxième vague qui pourrait déferler dès les prochaines semaines.

« J’aime mon métier, mais je suis usée… »

La rentrée n’a pas encore sonné, mais Marine craint déjà une flambée de l’épidémie. « A Lille, certains ne portent pas de masques dans les transports, et personne ne respecte les gestes barrières, déplore la jeune femme, auxiliaire de vie dans un Ehpad. La peur d’une deuxième vague est forcément présente, surtout pour les personnes âgées déjà fragiles, insiste-t-elle. D’où l’importance de respecter les gestes barrières, porter son masque, se désinfecter les mains ! »

La première vague, Aurélie, infirmière perfusionniste, l’avait déjà prise de plein fouet, et sent venir la prochaine. « Je gère les ECMO, le dispositif de circulation extracorporelle visant à oxygéner et décarboxyler le sang [éliminer le CO2]. Et je suis à bout physiquement : nous avons été débordés et avons dû faire appel à la débrouille pour que le système ne s’écroule pas. Nous n’avons pas pu relâcher la pression depuis la première vague, car pour que certains partent en vacances, les autres triment et se fatiguent encore plus. Sans compter le stress d’attraper soi-même le virus, de contaminer sa famille, de prendre les transports en communs parisiens bondés. A voir tous ces gens qui nous applaudissaient faire n’importe quoi aujourd’hui, la motivation n’est plus là, confie-t-elle. Je suis courageuse, j’aime mon métier, mais je suis usée… J’appréhende vraiment cette seconde vague qu’on voit déjà s’amorcer dans l’hôpital ».

Une crainte partagée par Patrick, aide soignant et animateur en Ehpad, qui regrette l’inconscience de certains. « Les réunions de famille, les vacances, les terrasses de bar, les restaurants, les gens agissent comme si tout était terminé. Pendant ce temps, les résidents des  Ehpad, eux, risquent beaucoup ».

« Beaucoup d’entre nous ont déjà très mal vécu la première vague »

Mais comment affronter une deuxième vague quand on est soignant et que l’on peine déjà à se relever de la première ? Pour Caroline, infirmière en médecine, « une deuxième vague est très probable, tous les soignants la redoutent. Le personnel est certes mieux préparé qu’en mars, mais le manque d’effectifs et les problèmes organisationnels qui en découlent restent bien présents, souligne-t-elle. Beaucoup d’entre nous ont déjà très mal vécu la première vague, entre les burn-out, la fatigue physique et émotionnelle, sans oublier tous les soignants qui ont été contaminés ».

Pour beaucoup de soignants, la première vague de l’épidémie de Covid-19 a créé un traumatisme, comme le raconte Michèle, infirmière à l’hôpital : « Gérer les patients Covid, en voir certains repartir dans la journée dans une bâche, voir les collègues atteints eux aussi et devoir les remplacer au pied levé, je n’étais pas loin du burn-out, se souvient-elle. Mais il fallait tenir, sauver les patients, se battre contre la mort. Je rentrais chez moi et je n’arrêtais pas de pleurer. Alors non, je ne voudrais pas que ça recommence, même si je crains effectivement qu’il y ait une seconde vague. Ce sont les vacances, les gens ne respectent pas forcément les gestes barrières, notamment les jeunes, qui semblent inconscients des risques qu’ils encourent pour eux, pour leurs proches et pour le personnel soignant ». Si Michèle redoute tant une deuxième vague aujourd’hui, c’est aussi parce que « les équipes sont épuisées. Chez nous, beaucoup d’infirmières sont parties depuis le Covid, et nous avons du mal à recruter. Les équipes ne sont pas complètes, on nous demande sans arrêt de faire des heures supplémentaires pour remplacer les collègues parties. Nous n’avons même plus de vie privée ! Alors faire face à une deuxième vague, nous ne pourrions pas », estime-t-elle.

Une crainte partagée par Mathilde, sage-femme, qui se sent « l’une des grandes oubliées du Ségur de la santé, pourtant bien présente lors de la première vague de Covid. On ne peut pas demander à des personnes de sacrifier leur vie pour celle des autres et les mépriser ainsi. Les soignants ne sont pas prêts pour une deuxième vague, ils sont mis plus bas que terre, épuisés de la première vague, et exaspérés par le manque de reconnaissance ».

« Nous sommes prêts », « mais nous serons moins tolérants »

Pour autant, malgré la fatigue et l’exaspération, les « premiers de cordée », comme les a décrits Emmanuel Macron, restent mobilisés. « Nous sommes prêts, assure Loïc, infirmier dans la région toulousaine. Effectivement, je pense qu’une seconde vague se prépare, mais les hôpitaux seront mieux préparés car la première vague a permis de nous organiser ». Mais Loïc est lui aussi « agacé par les attitudes non respectueuses, par ceux qui ont applaudi aux fenêtres pour ne rien respecter ensuite ». Une insouciance qui fait craindre le pire à l’infirmier. « Je pense que cette vague sera plus meurtrière que la première, pour la simple raison qu’elle sera la conséquence du non-respect des gestes barrières par la population et générera ainsi une baisse de l’engagement des soignants déjà épuisés : nous serons moins tolérants et ne sacrifierons pas notre vie pour des personnes qui ne nous respectent pas ».

Comme Loïc, Antoine, infirmier à l’assistance publique des hôpitaux de Paris qui exercé dans une unité post-Covid, pense que « les hôpitaux sont mieux préparés aujourd’hui. Pendant la crise, on ne savait pas où on allait, mais en cas de deuxième vague, l’organisation sera plus rapide et efficace : les besoins humains et matériels et l’organisation des soins sont bien évalués, et le personnel est déjà formé. La vie de l’hôpital est la même qu’avant le Covid, sans cluster dans l’hôpital. Je ne pense pas qu’il y aura une seconde vague, du moins pas de l’ampleur de la première ».

« Je suis en colère »

Une confiance partagée par Audrey, cadre de santé dans un CHU. « Je suis persuadée que le système de santé parviendra à faire face à une deuxième vague, si elle doit déferler. Parce que les soignants seront fidèles aux valeurs fortes de continuité des soins. Mais ce serait avec une grande colère, parce que les gens sont incapables de comprendre que l’intérêt collectif en matière de santé passe par la responsabilité individuelle. Le masque n’est pas une privation de liberté, bon sang, c’est une véritable protection ! »

Une colère qu’Audrey sent grandir en elle chaque jour, « parce que j’ai dû sacrifier ma vie de famille durant la première vague, parce qu’à cause de la stupidité de certains, je n’aurai pas le choix que de recommencer s’il le faut. Parce qu’il faut encore et toujours lutter contre des idiots qui « oublient » de porter leur masque en venant rendre visite à des proches déjà fragilisés par l’hospitalisation. Et je suis en colère contre ces imbéciles hargneux qui tabassent celui ou celle qui les rappelle à leur obligation de porter un masque. Toutes ces soirées d’applaudissements pour ça ? »

« J’espère que tous ceux qui n’ont pas réellement conscience de la gravité du virus dans sa forme la plus grave se rendront compte qu’il peut être mortel pour chacun d’entre nous, abonde Guillaume, infirmier. Jeunes ou anciens, nous sommes tous concernés. Alors protégez-vous, et protégez-nous ».

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : les signes que le gouvernement s’inquiète…

Bientôt une seconde vague du coronavirus ?

Alors que les chiffres sur l’épidémie ne sont pas bons depuis plusieurs semaines, le gouvernement montre des signes d’inquiétude…

Explications.

Covid-19 : les signes que le gouvernement s’inquiète

Sommes-nous au pied de la seconde vague du coronavirus ? Après plusieurs mois de bonnes nouvelles et des courbes qui ne faisaient que baisser, le mois de juillet a inversé la tendance. Désormais, la situation se dégrade dans le pays et le Covid-19 gagne de nouveau du terrain dans l’Hexagone. Dès le début du déconfinement en mai dernier, Emmanuel Macron prévenait que la bataille contre le virus n’était pas encore gagnée et qu’elle serait longue.  Serait-ce déjà le moment de reprendre les armes ? Dans son dernier bilan, la Direction générale de la santé évoque une reprise de la pandémie : « Les indicateurs se dégradent, confirmant une circulation plus active du virus sur l’ensemble du territoire, en particulier chez les jeunes adultes ».

1. Coronavirus : les chiffres ne sont pas bons

Le nombre de cas quotidiens est en hausse pour la quatrième semaine consécutive et 15 départements sont désormais classés en situation de vulnérabilité. Désormais, le virus est particulièrement actif dans 21 départements de l’Hexagone, dont voici la liste.

  • La Mayenne
  • Paris
  • La Seine-Saint-Denis
  • Le Val-de-Marne
  • La Haute-Savoie
  • Les Bouches-du-Rhône
  • Le Nord
  • Les Hauts-de-Seine
  • L’Essonne
  • Le Val-d’Oise
  • La Sarthe
  • La Seine-et-Marne
  • L’Ille-et-Vilaine
  • Les Yvelines
  • Les Alpes-Maritimes
  • La Meurthe-et-Moselle
  • La Haute-Garonne
  • La Loire
  • Le Loiret
  • Le Gard
  • L’Ain

Alors que les vacances d’été ne sont pas terminées et que la rentrée scolaire arrive à grands pas, à quoi faut-il s’attendre pour cet automne ? Les scientifiques n’ont pas encore la réponse, mais le gouvernement hausse déjà le ton, signe de son inquiétude.

2. Coronavirus : le gouvernement hausse le ton

A peine en vacances, déjà de retour sur le front. Cet été est décidément particulier pour les membres du gouvernement et encore plus pour Jean Castex et Emmanuel Macron. Pourtant officiellement en congés, le président de la République a troqué son maillot de bain pour sa veste de costume lors d’un déplacement auprès des aides-soignants. Il a même présidé un nouveau Conseil de défense mardi 11 août, pour prendre de nouvelles décisions face à la circulation du virus. Signe d’une reprise du Covid-19 et de l’inquiétude du gouvernement, Jean Castex a fait plusieurs annonces à l’issue de cette rencontre.

  • Il a annoncé « demander aux préfets de se rapprocher des élus locaux pour étendre le plus possible l’obligation du port du masque dans les espaces publics »
  • La reprise des rassemblements de plus de 5 000 personnes a finalement été annulée et restera en vigueur jusqu’au 30 octobre au plus tôt.
  • Les contrôles vont se multiplier afin de s’assurer que les Français respectent bien les règles mises en place par l’exécutif
  • L’accès aux tests va s’améliorer « notamment pour les personnes présentant des symptômes de la maladie ».

Après un printemps plutôt clément, la rentrée de cette fin d’été et du début de l’automne pourrait être le moment de la seconde vague, redouté par les experts et le personnel hospitalier. Selon le gouvernement, tout repose désormais sur les Français…

3. Coronavirus : les Français doivent « se ressaisir »

Après avoir salué le civisme des Français durant le confinement et le début du déconfinement, le gouvernement tape désormais du poing sur la table. Le Covid-19 circule désormais plus activement chez les jeunes et la plupart des clusters se sont formés après des rassemblements amicaux ou familiaux. Il n’en fallait pas plus pour que le gouvernement pointent les Français du doigt, les accusant de ne plus respecter les gestes barrière ou les mesures de distanciation sociale.

Mardi 11 août, le Premier ministre Jean Castex a demandé à la population de « se ressaisir » alors que la situation « évolue dans le mauvais sens depuis deux semaines environ ». Il a évoqué « une moindre vigilance et une moindre discipline chez certains d’entre nous. A la faveur de l’été, des vacances, on observe davantage de rassemblements familiaux, amicaux, festifs ». Une prise de parole aux accents moralisateurs, pour que les Français prennent conscience de la situation ? C’est bien connu, la meilleure défense lorsqu’on est acculé, c’est l’attaque.

Source PLANET.

Compléments alimentaires, masques… méfiez-vous des nouvelles arnaques au Covid-19….

La crise sanitaire aura coûté cher aux Français.

Et pourtant, cela n’empêche pas certains escrocs de chercher à taper, une fois de plus, au portefeuille.

Compléments alimentaires, masques… méfiez-vous des nouvelles arnaques au Covid-19

Ils parlent littéralement de « miracle ». Après plusieurs longues semaines de confinement, en plein coeur d’une crise sanitaire mondiale, bien des Françaises et des Français sont à bout. La mise sous cloche du pays a coûté cher, tant à l’économie qu’aux contribuables. Et ce n’est pas tout ! Depuis la fin de l’isolement, le port du masque – parfois obligatoire – a aussi engendré des coûts. C’est un marché qu’il a d’ailleurs fallu réglementer : l’exécutif a décidé des tarifs à appliquer, ainsi que le rappelle  le site du gouvernement.

Cela n’a pas empêché certains escrocs de s’en prendre aux portefeuilles des retraités habitant l’Hexagone, ainsi que l’a déjà expliqué Planet. En tout et pour tout, six individus ont d’ailleurs été placés interpellés et, pour certains, placés en détention provisoire. Les autres sont désormais sous le coup d’un contrôle judiciaire.

Toutes ces personnes sont accusées d’avoir promu et vendu un « masque miracle ». Le produit, évidemment, était un faux.

1. Un masque miracle pour arnaquer les personnes âgées ?

Premières cibles de cette énième escroquerie ? Les personnes âgées, rappelle Capital. Souvent plus vulnérables, elles sont régulièrements attaquées par de tels arnaqueurs.

En pratique, ils utilisaient une plateforme de phoning basée au Maroc pour appeler leurs victimes et leur expliquaient qu’ils étaient les heureux gagnants d’un « prix de valeur ». Les escrocs prétendaient ensuite qu’ils ne pourraient remettre le cadeau sans déplacement de la personne contactée. Celle-ci devait en effet venir à une « présentation »… où étaient vendus des « produits hors de prix par de prétendus kinésithérapeutes ». Dont le fameux masque miracle à 1 500 euros l’unité. Soyez vigilant.

2. Des compléments alimentaires anti-Covid ?

Ce n’est pas la première fois que des escrocs profitent de la crise sanitaire pour se faire de l’argent sur le dos des Françaises et des Français. Ils ont aussi essayé, explique le quotidien régional L’Union, de vendre un autre produit « miraculeux », prétendument « approuvé par l’OMS ».

Il s’agit cette fois de compléments alimentaires.

Les escrocs l’assurent : ces compléments, revendus par au moins une trentaine de site internets et d’opérateurs, « boostent les défenses immunitaires » et « préviennent les infections virales et du système respiratoire ». La DGCCRF dénonce une « sémantique médicale, largement médiatisée pendant la crise », susceptible de tromper le consommateur inquiet.

3. Que risquent les escrocs ?

Tous les sites épinglés par la DGCCRF « ont été enjoints de supprimer les allégations thérapeutiques trompeuses et de modifier leur communication », fait savoir L’Union, qui cite le communiqué officiel de l’institution de lutte contre les fraudes. « Près de 80% d’entre eux, y compris les sites étrangers, se sont mis en conformité. Les constats relatifs aux sites européens ont également fait l’objet de transmission aux autorités nationales compétentes », assène encore l’organisme.

En pratique, les escrocs qui ont cherché à vendre de tels biens s’exposent à de lourdes peines : 2 ans de prison, potentiellement, auxquels peuvent s’ajouter une amende de 300 000 euros.

Mais d’autres pratiques frauduleuses existent et ne coûtent « rien » aux victimes. En effet, rapporte L’Union, certains médecins n’hésitent pas à distribuer de faux certificats autorisant le non-port du masque… De quoi mettre tous ses proches – et plus encore – en danger !

Source PLANET.

Covid-19 : les masques les plus inefficaces… et ceux qui marchent vraiment…

Depuis le déconfinement, le masque est devenu l’accessoire incontournable si vous voulez prendre les transports en commun ou entrer dans certains magasins.

Seulement, s’ils sont censés nous protéger de la prolifération du coronavirus, tous ne se valent pas. C’est du moins ce que viennent de démontrer deux études.

Masque en coton, en cône ou en mouchoir…

Des chercheurs révèlent quels sont les plus efficaces.

Covid-19 : les masques les plus inefficaces... et ceux qui marchent vraiment...

Pour lutter contre le Covid-19, les masques faciaux font désormais partie intégrante de notre quotidien. Ils ont pour objectif de limiter la projection de postillons infectieux lors des déplacements des Français. En effet, les personnes asymptomatiques peuvent transmettre le coronavirus sans le savoir, juste en parlant. Les masques permettent donc de réduire la transmission, et ce, même pour les personnes ne présentant pas de symptômes.

La plupart d’entre vous porte des masques que l’on appelle « grand public« . Il peut s’agir de masque jetables (utilisables une seule fois) ou en tissu, lavables et réutilisables.

Sans masque, les gouttelettes expulsées lors de la toux ou lorsque vous parlez peuvent parcourir jusqu’à 3,7 mètres. Or, avec un masque, cette distance est réduite à quelques centimètres dans le pire des cas.

Deux récentes études révèlent que certains masques en tissu fonctionneraient mieux que d’autres et seraient plus efficaces pour arrêter la propagation de gouttelettes potentiellement infectieuses. L’une est parue le 30 juin dans la revue Physics of Fluids ; l’autre a été publiée le 7 août dans la revue Science Advances.

Masque en coton, bandana, masque conique : les chercheurs les ont testés sur des mannequins

« Bien qu’il y ait eu des études antérieures sur les performances des masques chirurgicaux, les données sur les masques à base de tissu, utilisés par la grande majorité du grand public, sont insuffisantes« , expliquent les chercheurs de la première étude. Ces derniers ont étudié la toux et les éternuements émis par les humains pour déterminer quels matériaux permettent au mieux de freiner les jets respiratoires.

Pour simuler une toux, les chercheurs ont connecté la tête d’un mannequin à une machine à brouillard (qui crée une vapeur d’eau et de glycérine). Ils ont utilisé une pompe pour expulser la vapeur par la bouche du mannequin avant de visualiser les gouttelettes de vapeur à l’aide d’une « feuille laser » (créée en passant un pointeur laser vert à travers une tige cylindrique).

Les quintes de toux, simulées par un laser vert

Dans cette configuration, les quintes de toux simulées apparaissaient comme une vapeur verte rougeoyante et provenaient de la bouche du mannequin.

Les chercheurs ont ensuite testé l’efficacité de plusieurs types de masques grand public. Ils les ont placés sur la tête du mannequin déterminer comment ils bloquent les projections émises par la toux.

Parmi les masques testés, on note un masque fait maison, cousu avec deux couches de coton, un bandana conçu avec une seule couche de coton, un mouchoir en coton plié et un masque conique (type cône couvrant le nez et la bouche) non stérile vendu dans les pharmacies.

Une seconde étude conduite avec une vraie personne

L’étude plus récente, menée par des chercheurs de Durham, aux États-Unis, a comparé 14 masques, allant du masque chirurgical au masque en tissu, en passant par le masque tricoté ou le simple bandana.

Un volontaire est entré dans une pièce noire, équipée d’une boîte, d’un laser, d’un objectif et d’un appareil photo de smartphone, d’abord à visage découvert, puis équipé de différents types de masques. À chaque fois, il a dû prononcer la phrase « stay healthy people« , qui signifie « restez en bonne santé » et peut entraîner l’émission d’un certain nombre de postillons

Les scientifiques ont observé le nombre de micro-gouttelettes de salive en suspension dans l’air, après chaque prise de parole du sujet étudié, ce qui leur a permis de déterminer quels masques étaient les plus filtrants, et lesquels étaient, au contraire, moins efficaces.

Dans ce diaporama, nous faisons la liste des différents types de masques et détaillons leur efficacité.

Une seconde étude conduite avec une vraie personne

  • Sur l’axe horizontal : les différents types de masques.
  • Sur l’axe vertical : la quantité relative de gouttelettes qui traversent le masque.

Masque : comment le laver ?

Pour que votre masque vous protège efficacement contre le Covid-19, certaines règles d’hygiène doivent impérativement être respectées. Si vous portez un masque jetable, celui-ci doit être mis à la poubelle, après chaque inutilisation. En outre, si vous avez choisi de porter un masque en tissu (que vous avez fabriqué ou acheté), vous devrez le laver après 4 heures d’utilisation.

Un lavage en machine avec une lessive adaptée (sans adoucissant) à 60° pendant 30 min est conseillé. Ensuite, le séchage complet du masque barrière doit être réalisé dans un délai inférieur à deux heures après la sortie de lavage. Puis, une fois le lavage réalisé, il vous est possible de réutiliser le masque, s’il est en tissu.

Source MEDISITE.

À quoi servent ces masques qui contiennent une puce RFID ?…

En pleine épidémie de Covid-19, les masques sont devenus indispensables. Certains sont équipés de puces RFID : à quoi cela sert-il ?

À quoi servent ces masques qui contiennent une puce RFID ?

Aujourd’hui, l’Hexagone connaît une résurgence de l’épidémie. Selon les chiffres de Santé publique France du 16 août 2020, on compte 3 015 nouveaux cas en seulement 24 heures. Dans la lutte contre le Covid-19, les masques sont devenus des outils primordiaux du quotidien. Chirurgicaux, lavables… Les citoyens, déjà exhortés à le porter dans les transports en commun, doivent désormais être muni d’un masque dans les endroits publics.

L’obligation qui concernait d’abord les lieux publics clos, a donné suite au décret du 30 juillet 2020. Ce dernier habilite chaque préfet à étendre le port du masque à certains lieux publics non couverts comme les rues piétonnes, les centres-villes… Ces précautions, prises localement, ont pour objectif de mettre un terme à la propagation du virus. Selon BFMTV, le Premier ministre Jean Castex a annoncé sa volonté « d’étendre le plus possible l’obligation du port du masque dans les espaces publics ». Pour ce faire, il compte sur l’action des préfets.

Depuis le début de l’épidémie, de nombreuses théories du complot font surface. Quand certains pensent que le virus a été créé par des humains dans un laboratoire de Wuhan, d’autres sont persuadés que le remède contre le Covid-19 est gardé secret pour ne pas nuire aux intérêts des lobbys pharmaceutiques.

L’une de ces hypothèses porte sur les masques jetables. Ces outils de protection seraient en réalité munis d’antennes de traçage grâce auxquels l’État suit les citoyens…

1. Masques : la théorie du complot

Certains internautes vont jusqu’à découper la barre métallique des masques chirurgicaux, en affirmant que cela s’agit d’une antenne 5G. En plus d’être fausses, de telles affabulations sont extrêmement dangereuses en temps de pandémie mondiale. En effet, elles pourraient décourager les gens de porter un masque et encourager la progression du virus. Si les masques ne contiennent pas d’antenne de traçage, il est vrai que certains contiennent des puces. À quoi servent-elles ?

2. Masques : certains contiennent effectivement une puce

Selon Cnews, il existe bel et bien des masques comportant des puces RFID (radio-identification). Cette technologie, associée au pistage des citoyens, a en réalité d’autres vertus. En effet, l’objectif ici est de compter le nombre de lavages restants avant de jeter ce masque réutilisable.

Ce type de masque n’est pas distribué grand public : il est réservé aux employés de certaines entreprises seulement. Si on ne sait pas encore exactement quels sont les salariés qui bénéficient de ces masques pucés, une chose est sûre : la transparence est assurée. L’entreprise UBI Solutions précise d’ailleurs que les Français qui en portent peuvent contrôler le nombre de lavages à l’aide d’une application dédiée.

3. Masques : Jérôme Salomon confus sur la question

La question a été soulevée par Joël, un auditeur de France Inter. Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, est l’invité de la station radio française le vendredi 14 août 2020. « Trouvez-vous normal que certains fabricants proposent des masques avec des puces RFID incorporées ? », lui demande Joël.

Il poursuit : « J’ai regardé sur Internet le nombre de fabricants avec puce, c’est impressionnant. Il y a même des vidéos qui circulent, des gens qui décortiquent leurs masques. Quel est l’intérêt de ces puces ? ». Le médecin infectiologue s’empresse de rassurer son interlocuteur : « Je peux vous dire que les masques français en tissus sont excellents (…) Ils sont fabriqués en France, à proximité de chez vous et n’ont pas de puce intégrée, je peux vous le garantir », affirme-t-il. Une réponse erronée puisque certains modèles sont bels et bien dotés de cette fameuse puce RFID, abordée précédemment.

Source PLANET.