Déserts médicaux : ce que prévoit le gouvernement…

Déserts Médicaux – Maisons de santé, télémédecine… Le plan de lutte contre les déserts médicaux annoncé ce vendredi 13 octobre 2017 par le gouvernement est un catalogue de solutions sans mesures coercitives.

Le nouveau plan de lutte contre les décerts médicaux permettra-t-il de changer le quotidien des habitants du Morvan qui peinent à trouver des médecins-spécialistes ?

Avec 80 médecins généralistes pour 100 000 habitants, la Bourgogne est une région où le déficit en médecin se fait sentir.

Difficile à dire. Le premier ministre Edouard Philippe et la ministre de la Santé Agnès Buzyn ont annoncé une liste de mesures ce vendredi matin. Aucune n’est coercitive et la réforme du système du numerus clausus n’a pas été évoqué.

Pour « renforcer l’accès territorial aux soins », la ministre a faut plusieurs pistes :

  • doubler le nombre de maisons de santé pluriprofessionnels

C’est une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. En France, on en compte 910 et la Bourgogne est la région qui en compte le plus, notamment celle de Guillon dans l’Yonne.
Elles permettent aux médecins libéraux de se regrouper et de partager les mêmes locaux. Ces lieux bénéficieront de 400 millions d’euros d’investissement sur 5 ans.

  • accélérer le recours à la télémédecine

L’objectif est de permettre aux zones et aux personnes éloignées des médecins spécialistes de bénéficier de consultations à distance. L’Assurance maladie et les syndicats de médecins doivent négocier les tarifs de consultation et d’expertises à distance.

Depuis 2014, plusieurs expériences de télémédecine ont été menées en Bourgogne : une cabine de télémédecine a été testée dans une maison de retraite à Cluny en Saône-et-Loire, les dermatologues nivernais ont aussi fait l’expérience.

  • développer les conventions avancées

Afin que des médecins hospitaliers puissent exercer pnctuellement dans ces territoires en déficit de médecins spécialisés, le gouvernement souhaite mettre en place des détachements. Ces spécialistes pourraient se rendre un à deux jours par semaine en consultations extérieures.

  • Permettre des « exercices partagés »

Le gouvernement propose d’aller plus loin dans les zone de désert médical. Il annonce la création de 300 postes d' »assistants partagés » permettant de conclier un double statut : à la fois médecin hospitalier et médecin libéral dans un cabinet siitué dans une zone en tension.

  • favoriser les stages chez les médecins libéraux et faciliter le cumul emploi-retraite

Afin d’endiguer la chute du nombre de médecins libéraux, le ministère de la Santé a annoncé une revalorisation financière des maîtres de stage dans les zones situées dans des déserts médicaux. L’objectif est d’inciter les étudiants à faire une partie de leur formation en libéral et plus seulement à l’hôpital.

Par ailleurs, afin de limiter le départ des médecins libéraux en retraite, un dispositif cummul emploi-retraite existe. Un quart des médecins en âge de partir en bénéficieraient déjà.
Le gouvernement annonce un assouplissement des conditions financières d’accès au dispositif.

En Bourgogne Franche-comté, 60% des médecins généralistes sont âgés de plus de 55 ans.

  • généraliser le contrat de médecin-adjoint

C’est un dispositif qui permet aux internes de venir prêter main-forte à un médecin installé dans une zone touristique en haute saison. Le gouvernement voudrait généraliser ce statut.

Source Fr3.

La hausse de la CSG ne fera rien perdre aux travailleurs d’Ésat…

Pour compenser la hausse d’1,7 % de la CSG sur tous les revenus le 1er janvier 2018, la rémunération garantie des travailleurs en Ésat va augmenter d’un montant équivalent. Ils vont aussi bénéficier de la hausse de l’AAH et de la prime d’activité. 

Une baisse par ci, un coup de pouce par là… Au final, la hausse de la CSG devrait être neutre pour les travailleurs d’établissements et services d’aide par le travail (Ésat). Le 1er janvier, la contribution sociale généralisée (CSG), qui s’applique sur tous les revenus (salaires, intérêts, pensions, etc.), va augmenter d’1,7 point, comme Faire-face.fr l’a expliqué dans un précédent article. Pourquoi ? Pour alléger les charges pesant sur le travail.

Un gain de pouvoir d’achat pour les salariés…

Les cotisations sociales payées par les salariés du secteur privé vont en effet baisser de 2,2 points au 1er janvier 2018 puis de 0,95 point en octobre 2018, soit 3,15 points au total. Concrètement, ils ne paieront plus les cotisations chômage (2,4 %) et maladie (0,75 %) (2,4 + 0,75 = 3,15). Pour eux, ce transfert d’une partie du financement de la protection sociale vers la CSG va donc se traduire par un gain de pouvoir d’achat. 260 € par an pour un employé payé au smic selon le gouvernement.

… mais pas pour les travailleurs en Ésat

Pour les travailleurs en Ésat, par contre, l’opération s’avère moins avantageuse. En effet, ils sont déjà exemptés de cotisations chômage. Ils vont donc payer le 1,7 % de CSG supplémentaire sur leur rémunération garantie. Mais ils ne vont pas voir leurs charges salariales baisser de 2,4 %.

Pour éviter que ce basculement ne leur coûte donc plus qu’il ne leur rapporte, le dossier de presse du projet de loi de finances prévoit « la compensation de l’impact de la hausse de la CSG pour les travailleurs handicapés en Ésat ».

« Garantir la neutralité de la mesure. »

Interrogé par Faire-face.fr, le secrétariat d’État aux personnes handicapés se montre plus précis. « Leur rémunération garantie va augmenter d’un montant équivalent à la hausse d’1,7 point de la CSG pour garantir la neutralité de la mesure », explique le cabinet. À la différence des autres salariés du secteur privé, cette réforme ne leur fera donc pas gagner de pouvoir d’achat. Mais au ils n’en perdront pas.

« Nous n’avons pas d’autres éléments rassurants que les engagements pris par la secrétaire d’État, commente Didier Rambeaux, administrateur d’Andicat, l’association nationale des directeurs et cadres d’Ésat. Nous veillerons à leur application dont nous ne connaissons pas encore les modalités concrètes. » Une revalorisation de l’aide au poste, versée par l’État aux Ésat, a toutefois été intégrée à la dotation de l’année prochaine, dans le projet de loi de finances 2018, pour un coût global de 15 millions d’euros.

+ 90 € grâce à l’AAH fin 2019

Par ailleurs, les travailleurs bénéficieront de la hausse programmée de l’AAH, sauf s’ils sont en couple comme l’a déjà expliqué Faire-face.fr. Son montant à taux plein va passer à 860 € le 1er novembre 2018 et à 900 € le 1er novembre 2019. Un célibataire sans autres ressources que sa rémunération garantie va donc voir son AAH augmenter de presque 50 € par mois dans un premier temps, puis 90 € dans deux ans.

À cela s’ajoute la hausse de la prime d’activité à laquelle ils ont droit depuis janvier 2016 : +20 € par mois à partir d’octobre 2018 et une nouvelle hausse est prévue en 2019. De quoi doper leur pouvoir d’achat. Franck Seuret

Combien gagne un travailleur en Ésat ?

La rémunération garantie du travailleur en Ésat doit être comprise entre 55 et 110% du smic net, soit entre 632 et 1 232 €. Une somme complétée par l’AAH différentielle, s’il y a droit. Dans cet Ésat où Faire-face.fr s’est renseigné, les travailleurs à temps plein touchaient 743 € net par mois et 548 € d’AAH, soit 1291 € par mois. S’y ajoute une prime d’activité de 39 € par mois, selon le simulateur de la Caf. Le 1er novembre 2018, leur AAH devrait augmenter de 50 € et leur prime d’activité de 20 €.

Source FAIRE FACE.

Vente en ligne de Levothyrox : des malades vont déposer plainte….

Levothyrox – Des sites vendent, sans autorisation, des médicaments présentés comme l’ancienne formule du Levothyrox. Les pharmaciens s’en alarment. Selon nos informations, une association de malades de la thyroïde va déposer plainte.

Au téléphone, la voix est particulièrement avenante. « Je connais bien les symptômes avec la nouvelle formule du Levothyrox. Là, vous avez des médicaments bien contrôlés, pas dangereux ! », tente de convaincre notre interlocuteur. « Là », c’est sur différents sites Internet, dont Dokteronline. Nous avons pu joindre, sans préciser que nous étions journalistes, son service clients. En un clic, on peut s’y procurer « en ligne » et « sans ordonnance » ce qui est présenté comme de l’Euthyrox 100 mcg, nom européen du comprimé de Merck, équivalent à l’ancienne formule du Levothyrox. Pour rappel, la nouvelle version de ce médicament de la thyroïde prescrit à près de trois millions de Français fait polémique, accusée par des patients de provoquer d’importants effets indésirables.

La récente mise à disposition temporaire (et limitée) d’Euthyrox dans les pharmacies françaises n’a pas suffi à calmer les esprits. « Ces sites jouent sur la peur des gens de ne pas avoir leur traitement », accuse Gérard Bapt, ancien député (PS) spécialiste des questions de santé. Problème : en ligne, ce Levothyrox est cédé à prix d’or. Récemment, on trouvait même une enchère (retirée depuis) à 40 000 € sur eBay !

Sur Dokteronline, le médicament est vendu 107,50 € quand il coûte moins de 4 € en pharmacie. « Il y a une consultation médicale », justifie le service clients. Evidemment, vous ne voyez pas de médecin mais remplissez un questionnaire : « Si le médecin a des questions, il vous envoie un mail, sinon, pas de problème », explique-t-on. Mais surtout, personne ne sait d’où viennent les médicaments dont on reconnaît le packaging de Merck. « Bien sûr, pas de nous », confirme le laboratoire.

Une vente en ligne interdite

Alain Delgutte, président du Conseil central de l’ordre des pharmaciens, s’intéresse lui aussi de près à ces sites. « Dokteronline est référencé comme une plate-forme faisant l’intermédiaire avec des pharmacies anglaises ou allemandes. Mais qui dit que cet Euthyrox est authentique ? Il ne faut pas le commander mais consulter son médecin », recommande-t-il.

Et de rappeler la loi en vigueur : « En France, il est interdit de vendre en ligne des médicaments prescrits sur ordonnance. Or, c’est le cas pour Levothyrox comme Euthyrox. » Oui, mais au téléphone, le site nous indique être basé aux Antilles néerlandaises : « La règle, c’est le pays de destination. Personne ne peut vendre en France un produit sur ordonnance quand bien même celui-ci serait en vente libre dans un autre pays », rétorque Alain Delgutte.D’autant plus que le « conseiller » au bout du fil assure que nous pouvons « couper » le comprimé d’Euthyrox s’il n’est pas au bon dosage… « Pure folie ! Ce médicament doit être pris au gramme près, sinon c’est très dangereux » s’offusque Chantal L’Hoir, présidente de l’Association française des malades de la thyroïde. L’avocate de l’association, Marie-Odile Bertella-Geffroy, nous annonce avoir préparé contre ces sites une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui qu’elle déposera dans les jours qui viennent.

Les malades ne désarment pas

Tombé mercredi soir, le communiqué de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) se voulait rassurant. Non seulement le gendarme du médicament y annonce l’arrivée « durable » ce lundi d’un nouveau médicament pour les patients souffrant de la thyroïde, le L-Thyroxin Henning du laboratoire Sanofi, mais il dédouane aussi le Levothyrox dont Merck a modifié la formule à sa demande. « Tous les effets indésirables témoignent d’un déséquilibre thyroïdien en lien avec le changement de traitement. Aucun effet indésirable d’un type nouveau, qui serait spécifique de la seule nouvelle formule, n’a été retrouvé », note l’ANSM évoquant fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, perte de cheveux… « De qui se moque-t-on ? C’est la négation de la souffrance de tant de patients », s’agace Chantal L’Hoir, la présidente de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT). Mardi, avec d’autres membres de l’association et un conseiller scientifique, elle se rendra à l’Assemblée nationale pour redire le désespoir des patients. Après avoir déposé quelque 50 premières plaintes ces dernières semaines, l’association s’apprête à mener une nouvelle plainte collective, avec près de 150 autres dossiers.

Source LE PARISIEN.

Pasteurdon : financer la recherche pour mieux comprendre l’autisme …

Les dons collectés lors du Pasteurdon permettent de soutenir 130 équipes de recherche à l’Institut Pasteur. L’une d’elles étudie les gènes responsables de l’autisme.

Pasteurdon : financer la recherche pour mieux comprendre l'autisme

« Demain, nous serons moins malades, et nous l’aurons bien cherché ». C’est avec une pointe d’humour que la 11e édition du Pasteurdon a été lancée le 12 octobre. Pendant quatre jours, l’Institut Pasteur fait appel à la générosité des Français pour faire avancer la recherche médicale.

Pour ce centre international de recherche, les dons du public sont indispensables. Sur un budget annuel de 319 millions, près de 115 millions proviennent des dons ou des legs des particuliers ou des entreprises. Des fonds qui bénéficient directement à 130 unités de recherche comme celle de Thomas Bourgeron qui tente de mieux comprendre l’autisme, un syndrome qui touche plus de 500 000 personnes en France.

Son unité « Génétique humaine et fonctions cognitives » est la première au monde à avoir identifié des gènes liés à ce syndrome en 2003, puis en 2007. Depuis, plus d’une centaine de gènes mutés ont été découverts.

Perturbation des connexions neuronales

Une grande partie de ces gènes jouent un rôle dans la formation des zones de contact entre les neurones, aussi appelés synapses. Des structures essentielles au bon fonctionnement du cerveau, car elles permettent aux neurones de communiquer. « Aujourd’hui, les facteurs génétiques sont les causes les plus robustes des troubles du spectre autistique », souligne Thomas Bourgeron à Pourquoidocteur.

Ces mutations expliqueraient pourquoi les enfants, mais aussi les adultes, atteints de cette maladie, éprouvent des difficultés à établir des interactions sociales, à communiquer et des centres d’intérêts restreints, voire stéréotypés.

Néanmoins, ces troubles varient d’une personne autiste à l’autre. Par exemple, elles ne présentent pas toutes un trouble auto-agressif, ou une déficience intellectuelle sévère. Ces différences entre les individus ne seraient pas liées à une seule mutation dans un gène, mais plutôt à la combinaison de plusieurs anomalies génétiques.

Source POURQUOI DOCTEUR

Monsanto sur le gril à Bruxelles… !!!

Monsanto – Le Parlement européen s’inquiète du possible caractère cancérogène du glyphosate…. !

Les oreilles de Monsanto ont forcément sifflé lors de l’audition organisée mercredi matin au Parlement européen à Bruxelles. C’était l’affluence des grands jours pour près de quatre heures de débats sur le glyphosate. À part la firme américaine, presque tous les acteurs de la saga du pesticide avaient répondu présent. Monsanto a décliné l’invitation sans ambages, ce qui vaut à ses représentants et lobbyistes d’être désormais persona non grata au Parlement.

L’Union européenne doit décider avant la fin de l’année de renouveler ou pas, pour dix ans, l’autorisation de l’herbicide le plus utilisé au monde. Scientifiques et experts se sont donc affrontés sur la question du moment: à la lumière de révélations récentes sur les pratiques douteuses de Monsanto, mises en avant par le journal Le Monde, peut-on encore croire les agences européennes? L’agence de sécurité alimentaire (Efsa) et l’agence des produits chimiques (Echa) maintiennent pourtant leurs évaluations: à leurs yeux, le glyphosate n’est pas cancérigène.

Seule la Suède, parmi les pays de l’UE, a refusé de signer le rapport autorisant la mise sur le marché du glyphosate

Devant les élus européens, leurs représentants ont défendu leurs pratiques, réfutant une supposée influence de Monsanto. Ils ont détaillé le processus qui mène à la mise sur le marché d’une substance chimique en Europe. C’est à l’entreprise demandeuse de réaliser de coûteuses études réglementaires et encadrées pour prouver l’innocuité de son produit. Elle transmet ensuite son dossier, des dizaines de milliers de pages, à un pays rapporteur, en l’occurrence l’Allemagne pour le glyphosate.

«Cancérigène probable»

Le rapporteur étudie le dossier, l’édite et va jusqu’à en faire des copier-coller quand ses experts valident les conclusions de l’industrie. La pratique peut surprendre. «Il y a eu des accusations de plagiat par des gens qui ne comprennent pas, se justifie José Tarazona, responsable de l’unité pesticides à l’Efsa. Si l’information fournie par l’entreprise est jugée valable, évidemment elle est reprise».

L’Efsa a également rappelé la spécificité de l’évaluation européenne des pesticides. Ce ne sont pas ses experts qui analysent et valident les rapports, mais ceux des 27 autres pays (plus la Norvège). Seule la Suède a refusé de signer celui sur le glyphosate. La France, via sa propre agence, l’Anses, l’a endossé. Au total, 1500 études ont été considérées par les scientifiques, qui reconnaissent s’appuyer avant tout sur les données brutes fournies par l’industrie.

«L’Efsa et l’Echa présument que les données fournies par les entreprises sont précises et fiables. Et si ce n’est pas le cas ?»

Christopher Portier, toxicologue

C’est sur cet aspect du travail réglementaire que les critiques se sont focalisées mercredi. L’agence de recherche sur le cancer de l’OMS (Circ), elle, a classé en 2015 le glyphosate comme «cancérigène probable». Sa représentante, Kate Guyton, rappelle que «pour des raisons de transparence» le Circ ne tient compte que des études publiques. Le professeur Christopher Portier, toxicologue, enfonce le clou. Ce spécialiste a mis en lumière des zones d’ombre dans les rares études de l’industrie dont les ONG ont obtenu la publication. «L’Efsa et l’Echa présument que les données fournies par les entreprises sont précises et fiables. Et si ce n’est pas le cas?», met-il en garde. Bombardés pendant des heures d’arguments contradictoires, certains eurodéputés ont avoué leur perplexité. «Comme décideurs politiques, comment faire le bon choix?», s’interroge l’Irlandaise Mairead McGuiness.

Sur le glyphosate, pas facile, alors qu’il ne reste que quelques semaines… Mais des pistes pour l’avenir ont été esquissées: augmenter le budget des agences afin qu’elles mènent leurs propres études, ne plus se reposer sur l’industrie. «Les études doivent être financées par une taxe payée par les industriels mais versée dans un fonds public», plaide Martin Pigeon, de l’observatoire des lobbies CEO. «Aux politiques de modifier les lois!» Message reçu par les élus à l’origine de l’audition. Le socialiste français Éric Andrieu et son collègue belge Marc Tarabella réclament pour commencer la création d’une commission d’enquête sur le glyphosate.

Source LE FIGARO.

Basket-ball – CahorSauzet se dote d’une équipe handisport….

Cahors – Une équipe de basket handisport vient d’être créée au sein du CSB, qui aura pour nom : CahorSauzet Basket Fauteuil.

Sports - Sports handicap

 

 

 

 

 

 

 

Lors de sa présentation, au palais des sports de Cahors, en présence des dirigeants du club, sponsors et bénévoles, le président de CahorSauzet Basket Éric Brehier a salué le rôle social essentiel du club, depuis son arrivée il y a quatre saisons. Des actions sont ainsi menées avec le Secours populaire, Hôpital Sourire, le basket loisir, le basket adapté (CSB-Foyer Lamourous), et ce même jour la signature d’une convention avec l’association Les Bouchons d’amour, représentée par M. Lacrampe, sans oublier le basket santé qui verra le jour en janvier 2018.

Philippe Labarthe, le nouveau référent club du basket fauteuil a présenté la section handi créée en mai dernier. Cette initiative de Philippe Bédué fait suite à la volonté de certains joueurs de rugby fauteuil du club de Cahors de diversifier leurs activités sportives handi, et de permettre au plus grand nombre d’accéder à une pratique nouvelle, plus abordable physiquement.

Le handibasket nécessite un matériel adapté ; le coût d’un fauteuil spécifique varie entre 3 500 € et 7 000 €. Grâce au concours du CCAS du Grand Cahors représenté par Noëlle Boyer, adjointe au maire de Cahors pour le handicap, la section profitera de deux véhicules indispensables pour le transport des joueurs et du matériel.

Certains sponsors ont déjà rejoint le CSB Fauteuil et le club de Pavie (Auch) a aimablement fourni cinq fauteuils en location-vente. Cependant, cinq fauteuils supplémentaires seraient nécessaires pour une pratique plus confortable.

Le CSB Fauteuil évoluera en nationale 2, dans une poule composée des clubs de Pau, Muret, Toulouse, Pavie, Angoulême, Marennes d’Olèron et Clermont-Ferrand. Le groupe compte actuellement onze joueurs : Mourad Assara, Dany Denuwelaere, Murphy Verlingue, Quentin Tortajada, Guillaume Delabaca, François Grau, Muriel Renou, Médérick Gaubert, Jérôme Seixas, Jérôme Leroux et William Leroux.

Source LA DEPÊCHE.

Pénurie de médecins : un handicap également financier pour les patients….

Médecins – Sur le plateau du 13 Heures, la journaliste de France 2 Julie Beckrich fait le point sur la situation de pénurie de médecins traitants qui pénalise régulièrement 4 millions de Français et les touche aussi au portefeuille.

 

Pénurie de Médecins

 

 

 

 

 

 

 

 

De nombreux Français vivent aujourd’hui sans médecin traitant. « Le risque est d’être moins bien soigné, moins bien suivi, mais la sanction est surtout financière, avec des remboursements beaucoup moins importants« , explique en plateau la journaliste de France 2 Julie Beckrich. « Exemple : vous consultez votre généraliste, c’est votre médecin traitant, la consultation est à 25 euros, vous êtes remboursé 16,5 euros par la sécurité sociale ; c’est la situation classique. Mais si vous allez chez un généraliste au hasard, seulement 6,5 euros vont seront remboursés« , indique-t-elle.

En cas de pénurie, appeler la caisse primaire d’assurance maladie

Et d’ajouter : « Deuxième exemple, avec un spécialiste, un cardiologue de secteur 2, par exemple, il vous sera remboursé 32,41 euros par la sécurité sociale si vous avez un médecin traitant, contre 13,32 sans« , précise la journaliste. En cas de déplacement et d’impossibilité de se rendre chez son médecin référent, « le médecin de remplacement peut l’indiquer sur la feuille de soins en cochant la case ‘hors résidence’, vous serez alors remboursé normalement. Deuxième exception en cas d’urgence : vous n’arrivez pas à voir votre médecin ou un autre médecin se trouve plus près de chez vous ; il peut préciser ‘urgence’ sur la feuille de soin pour que vous soyez remboursé normalement« , assure-t-elle. Dans le cas d’un déménagement enfin, si vous ne trouvez pas de médecin traitant, vous devez le signaler au conciliateur de votre caisse primaire d’assurance maladie, afin de ne pas être sanctionné financièrement.

Source France TV.

Changer les comportements sur le handicap : e-learning ou experience learning ?

E-learning ou experience learning – Malgré les progrès constatés depuis le vote des lois sur le handicap de 1987 et de 2005 qui imposent aux entreprises de plus de 20 salariés d’employer au moins 6 % de personnes handicapées, les choses doivent encore bouger.

Handicapés - Emploi

Plus d’une personne handicapée sur cinq (21 %) est au chômage et seulement 25 % des travailleurs handicapés sont titulaires d’une formation supérieure contre 44 % pour l’ensemble des français. Si nombre d’entreprises sont désormais sensibilisées à la question, les regards et les comportements de leurs salariés tardent à changer. Le sujet concerne pourtant chaque collaborateur, car une personne sur deux sera confrontée à une situation de handicap dans sa vie.

80 % des handicaps ne sont pas visibles

Beaucoup préfèrent pourtant éluder le sujet. Il faut dire que le quotidien les y aide bien puisque 80 % des handicaps ne sont pas visibles : diabète, cancers, troubles psychiques, etc. Face à ce constat, il est temps de s’attaquer au principal frein à l’insertion professionnelle des personnes handicapées : les préjugés et les comportements qui en découlent. Pas en imposant ou en contraignant bien sûr, mais, au contraire, en impliquant, en éduquant et en partageant. Objectif : aborder les sujets du handicap de façon simple, dédramatisée pour éveiller l’intérêt, susciter la réflexion et la prise de conscience.

Des entreprises moteur du changement

Si la loi imposant 6 % de travailleurs en situation de handicap dans chaque entreprise a permis de changer en profondeur la question du handicap, la majorité des organisations reste confrontées à la question des moyens pour atteindre cet objectif. Souvent associées aux partenaires sociaux, les entreprises s’engagent en faveur d’une meilleure intégration des travailleurs handicapés en leur sein, conscientes qu’une bonne partie des progrès passera par une meilleure connaissance et une plus grande compréhension du sujet handicap par l’ensemble de leurs salariés. De plus en plus d’entreprises marquent ainsi une volonté d’irriguer l’ensemble de leurs actions RH – recrutements, formation des collaborateurs… – avec une approche créative et personnalisée, plus proche de leur culture d’entreprise.

Parler pour défaire les préjugés

Pour ce faire, nombre d’entre elles ont choisi de proposer des formations, de déployer des solutions et des outils d’apprentissage, notamment d’e-learning, devant permettre à leurs équipes de se former sur le sujet et les enjeux du handicap. Des déploiements ambitieux qui se fondent sur un constat simple : pour faire disparaître les préjugés et les comportements qui en découlent, il est fondamental de parler du handicap. Il faut en finir avec les tabous et une forme de méconnaissance qui figent et viennent freiner l’insertion professionnelle de plus de 2,5 millions de Français (1).

Opter pour le e-learning ?

Avec l’émergence du digital, beaucoup d’entreprises ont fait le choix du e-learning pour attaquer de front le sujet du handicap avec leurs salariés. Pourtant, il faut bien admettre que si l’intention est bonne, le choix du e-learning semble peu pertinent. En effet, malgré des budgets souvent raisonnables et la richesse des outils mis à disposition, le e-learning ne permet que trop peu de converser, d’échanger ou de se retrouver face à ses préjugés et contradictions. Il est important de parler du handicap… mais pas seul ! Avec le e-learning, le salarié est un “apprenant”, le plus souvent passif, isolé voire contraint. Dommage quand on sait que la solution passe plutôt par une confrontation simple et franche avec le handicap, son comportement et celui des autres. On est beaucoup plus dans le domaine de la prise de conscience que dans celui de l’apprentissage « académique ». Du coup, bien souvent, les résultats sont décevants : faibles taux de participation et d’attention. Les comportements vis à vis du handicap changent encore trop peu. Une réalité confirmée dans une étude de l’INSEE Ile-de-France de 2014 : 9,2 % seulement des Franciliens en situation de handicap et disposant d’un emploi déclarent travailler dans un environnement compréhensif. Ils sont 15,7 % en région…

Engager le collaborateur via l’expérience learning

Basé sur des outils digitaux et des programmes d’animation viraux, l’experience learning propose pour sa part de créer des conversations et d’interroger les comportements. Inspiré des tests de personnalité qui foisonnent sur les réseaux sociaux, le dispositif engage le collaborateur avec un questionnaire qui interroge directement les comportements qu’il adopterait spontanément face à des situations concrètes. Ici, pas de bonnes ou de mauvaises réponses. L’idée est que chacun, confronté à des situations simples ou complexes, habituelles ou inattendues, se pose les bonnes questions, découvre son profil, le compare et le partage avec les autres salariés.

L’expérience learning valorise le salarié

Avec l’expérience learning le collaborateur se retrouve au cœur du système. Il peut aborder la question du handicap sans détour et prendre conscience qu’il est la clef pour une meilleure insertion professionnelle des personnes handicapées. Amplifié par des mécaniques virales – publication de posts sur les réseaux sociaux, diffusion de goodies au sein de l’entreprise- l’experience learning permet de diffuser les idées et d’accélérer leur partage. La conversation est ouverte et les comportements peuvent enfin commencer à changer dans des entreprises capables de connaître et de mesurer le degré d’implication et de maturité de leurs salariés sur la question de la place des personnes handicapées.

Source Courrier Cadres.

Gers : Sacha un enfant trisomique sera-t-il privé d’école faute d’AVS ?…

Sacha a 7 ans. Il a pu bénéficier jusque-là de l’aide d’une AVS à l’école du fait de sa trisomie. Mais ce soutien n’est pas maintenu à hauteur de ses besoins. Cela remet en question sa scolarisation qui était pour les parents, une réussite à tous niveaux.

A Ornézan, Sacha a fait une rentrée tout ce qu’il y a de classique à l’école primaire avec son jumeau. Cet élève trisomique de 7 ans a toujours pu bénéficier de l’aide d’une AVS (Assistante de Viue Scolaire) pour suivre les cours.

Cet accompagnement fonctionnait très bien mais il est réduit de façon aribtraire. Il passe aujourd’hui même de 20 heures à 7 heures. Une décision que les parents de Sacha, Aurélie et Kévin Doizelet, ne comprennent pas car elle compromet la scolarisation de leur enfant.

Tout un équilibre remis en cause

Un courrier du 15 septembre les en a informé. Ils ont aussi appris que c’est une assistante de vie scolaire mutualisée (AVSM) qui assurerait le suivi de leur fils.

Ils estiment que leur fils ne va pas pouvoir, dans ces conditions, bénéficier du soutien nécessaire à son épanouissement et à sa progression en classe. Cela revient pour eux à les obliger à placer leur fils en Institut médico-éducatif (IME). Or, il s’épanouit à l’école, expliquent Aurélie et Kévin Doizelet, il a des copains et se sent parfaitement intégré.

Plus d’information,découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source Fr3.

Aidants familiaux : « J’ai accompagné ma femme pendant 15 ans. A 77 ans, j’ai craqué »…

En France, 11 millions de personnes se mobilisent au quotidien pour accompagner un proche en situation de dépendance (âgé, malade ou handicapé). Pendant 15 ans, Bernard Rombeaut a été l’aidant de sa femme.

Aidants familiaux

A l’occasion de la 8e journée nationale des aidants, une étude menée par la fondation Médéric Alzheimer estime que près de 11 millions de personnes en France se mobilisent au quotidien pour accompagner un proche en situation de dépendance (âgé, malade ou handicapé).

Dans un témoignage publié en 2014, Bernard Rombeaut avait raconté au Plus son histoire. Tout commence en 2002 quand sa femme Marie-Madeleine est sujette à quelques trous de mémoire. En 2005, le diagnostic tombe : elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Pour Bernard, il n’est pas question de la placer en EHPAD. Pendant 15 ans, le retraité endosse le rôle d’aidant. Il témoigne :

« Tout s’est passé si vite. Nous étions en 2002 quand les premiers trous de mémoire de ma femme sont apparus. A plusieurs reprises, il lui est arrivé de ne pas se souvenir où elle avait garé sa voiture. Puis, un jour, elle s’est retrouvée sur une route à quatre voies sans savoir ce qu’elle faisait. Paniquée, elle a stoppé net la voiture.

 

Quelque chose n’allait pas. Elle n’avait que 64 ans, c’est si jeune.

Ce n’est qu’en 2005 que le diagnostic est tombé : Marie-Madeleine était atteinte de la maladie d’Alzheimer. Nous n’avons pas été pas si surpris, c’est ce que nous redoutions depuis l’apparition des premiers symptômes.

Rester unis jusqu’au bout

J’aime Marie-Madeleine, nous sommes mariés depuis 50 ans. Alors quand la maladie s’est déclarée et que j’ai pris conscience de tout ce que cela allait engendrer, je n’ai pas hésité une seule seconde : nous devions rester unis jusqu’au bout.

Mais la maladie s’est immiscée entre nous très rapidement. Marie-Madeleine oubliait des mots. J’ai essayé, comme je le pouvais, de les lui réapprendre. Ensemble, nous faisions de longues balades et je n’arrêtais jamais de la questionner :

« Quel est le nom de cet arbre ? De cet oiseau ? Quel mois sommes-nous ? Quelle saison ? »

Pour pouvoir l’aider du mieux que je le pouvais, j’ai suivi une formation pour être aidant, organisée par l’association France Alzheimer.

Changer le moins possible nos habitudes

Pendant quatre ans, j’ai dû jongler entre l’aide que j’apportais à ma femme et mon travail. Ça n’a pas été toujours facile et c’est avec un certain soulagement que j’ai pu enfin prendre ma retraite en 2009.

Cette année-là, un accueil de jour s’est ouvert près de chez nous. Marie-Madeleine a été la première patiente à y aller, elle y est toujours. Ça lui a permis d’avoir une vie sociale et la stimulation thérapeutique dont elle avait besoin.

Longtemps, nous avons veillé à changer le moins possible nos habitudes. Ainsi, nous avons continué de voyager. Il y avait La Baule chaque année, puis Venise en 2010. Parfois, nous allions faire les courses ensemble. Ce que je préférais, c’était nos soirées au restaurant, même si je devais couper sa viande en douce.

Durant toutes ces années, j’ai continué de l’emmener chez le coiffeur, car j’estimais qu’il était important qu’elle ait ses moments à elle, et moi les miens.

Gérer le quotidien est devenu difficile

Avec le temps, je me suis habitué aux pertes de mémoire, mais la gestion du quotidien a été de plus en plus difficile. Être obligé de mettre des changes à ma femme, l’aider à manger, à boire, écraser ses médicaments dans sa compote chaque matin… C’est très éprouvant.

Heureusement, l’aide-soignante venait pour lui faire la toilette. Nous avions l’habitude de faire de longues balades l’après-midi, mais en 2012, Marie-Madeleine a cessé de marcher.

Elle s’est aussi murée dans un mutisme complet. En 2014, j’ai décidé d’avoir recours à l’hébergement temporaire. Une fois par mois, je la déposais une semaine entière dans un EHPAD. Ce n’est pas ce que j’avais prévu, mais j’étais à bout, surtout physiquement. Comprenez, j’ai 77 ans et dès que Marie-Madeleine a cessé de marcher, je devais la transporter dans son lit, dans la voiture, etc. Et bien qu’elle soit plutôt menue, cela m’a occasionné des tendinites à répétition.

Cet hébergement temporaire a duré un an, jusqu’en juillet 2016, où il est devenu permanent. Ça a été un déchirement de prendre cette décision après avoir été son aidant pendant près de 15 ans, mais physiquement et psychologiquement, j’étais au bout du rouleau et la maladie, elle, ne me laissait aucun répit.

A chaque fois qu’elle me voit, elle me sourit

Du jour au lendemain, je me suis retrouvé seul. Ça a été extrêmement dur pour moi. Pour tuer ma solitude, je me suis engagé au sein de l’association France Alzheimer, ce qui m’a évité de me morfondre sur mon sort. Marie-Madeleine, elle, semble s’être acclimatée à sa nouvelle vie. Elle a d’ailleurs récupéré l’usage de ses jambes.

Je viens la voir tous les jours. Et si je dois m’absenter, ce n’est jamais plus d’une semaine. Il faut dire que j’ai la chance d’habiter à 300 mètres de l’EHPAD. Quand j’arrive dans sa chambre, ma femme reste mutique, mais je sais qu’elle me reconnaît car, à chaque fois, elle me sourit. Alors, je lui parle de mes journées, de notre famille, de ses petits-enfants qui viennent d’intégrer l’université… Je lui parle de la vie.

Evidemment, Marie-Madeleine n’est plus la femme que j’ai épousé mais nous resterons ensemble jusqu’au bout. Même si elle n’est plus en mesure de communiquer, je crois qu’elle est malgré tout heureuse. »

Source L’OBS.