Allocation Adultes Handicapés : les personnes en couple oubliées…

Dans sa question au Gouvernement, la députée de la majorité présidentielle Ericka Bareigts demande au Premier ministre de revenir sur les mesures relatives à la revalorisation de l’Allocation Adultes Handicapés : les personnes en couple oubliées….

Le montant de l’aide pourrait dépendre de la prise en compte des revenus du foyer à l’instar du RSA pour les personnes porteuses de handicap vivant en couple. Ainsi ces dernières ne bénéficieraient pas de la revalorisation de l’AAH.

Allocation Adultes Handicapés : les personnes en couple oubliées

Monsieur le Premier ministre,

Le budget que vous présentez prévoit « une stagnation voire un inadmissible recul du pouvoir d’achat pour 500 000
personnes en situation de handicap ou invalides ». Tels sont les mots de l’AFM Téléthon, l’Association des Paralysés de France, Aides, l’UNAPEI et 7 autres associations qui ont lancé conjointement une pétition ayant déjà recueilli plus
de 26 000 signatures !

En effet, vous êtes en train de mener un tour de passe-passe en augmentant l’Allocation Adultes Handicapés tout en révisant à la baisse les critères d’attribution pour les couples comptant un allocataire ! C’est pourquoi je voudrais, Monsieur le Premier ministre, que vous répondiez à cette personne qui m’a écrit. Je le lis : « je me permets de vous contacter aujourd’hui afin d’exposer une situation commune à bon nombre de mes concitoyens.

Allocataire de l’AAH pour un handicap permanent à taux plein, j’ai découvert il y a peu que l’AAH (sera) distribué comme un RSA. Les revenus du conjoint s(er)ont pris en compte dans le calcul. Qu’un RSA se base sur les revenus du foyer est logique ; il répond à une situation précise qui se doit d’être temporaire. Mais le handicap ? Comment justifier le fait qu’en cas de relation, l’handicapé à taux plein se retrouve dépendant du conjoint comme un enfant à charge ?

L’handicapé n’est pas un poids qu’on transmet de parent à conjoint. (…) Je ne suis pas dépendant dans ma vie. J’ai toujours essayé même si souvent échoué. Je ne veux pas me retrouver comme un fardeau pour la personne que j’aime. Le droit au mariage concerne aussi les handicapés. »

Comme cette personne, 250 000 handicapés ne gagneront aucun euro suite à la revalorisation de l’AAH car elles ont le
tort d’être en couple. Cette mesure s’ajoute d’ailleurs à la fusion à la baisse des 2 compléments de l’AAH, à la suppression de la prime d’activité pour les pensionnés d’invalidité, à l’augmentation du forfait hospitalier et à la baisse des allocations pour le logement. Vous remettez ainsi en cause des acquis, fruits d’un combat de haute lutte.

C’est pourquoi je vous le demande, Monsieur le Premier ministre, n’est-il pas possible de revenir sur ces mesures d’une
criante injustice pour les derniers de cordée alors que plus de 4,5 milliards d’euros vont être rétrocédés aux premiers ?

Source IPR – Ipreunion.

“Présences pures”, la maladie d’Alzheimer au coeur d’une pièce de théâtre…

Maladie d’Alzheimer – Jeudi 19 octobre, la Faïencerie de La Tronche, dans l’agglomération de Grenoble, propose une pièce de théâtre sur un thème délicat : Alzheimer. Le spectacle intitulé « Présences pures » est l’occasion de découvrir ce que cette maladie peut révéler de poétique chez les personnes qui en souffrent.

« La vérité est moins dans la parole que dans les yeux, les mains et le silence« . La formule, poétique, est signée de l’écrivain Christian Bobin. Son père est atteint de la maladie d’Alzheimer. Il réside en maison « d’extrême séjour », comme il l’écrit. Dans cet environnement dur, Christian Bobin assiste à la transformation de son père, fragilisé par cette maladie si mystérieuse.

Dans la pièce Présences pures, le comédien Laurent Poncelet incarne ce fils qui rend visite à son père malade. Pour le metteur en scène, « travailler sur Christian Bobin relève d’une nécessité, quelque chose de vital, d’essentiel : des textes d’une force, d’une beauté, d’une vérité rares pour parler de l’homme, de notre humanité, de sa fragilité et de la grandeur de cette fragilité. Et des obscurités de la vie et de ses blessures, en faire jaillir la lumière, à tout moment, où et quand on ne l’attend pas.  »

Les dates de « Présences pures » en Isère

  • Jeudi 19 octobre 2017, 20h30 à la Faïencerie, La Tronche
  • Vendredi 26 janvier 2018, 20h30, Salle du Jeu de Paume, Vizille
  • Vendredi 25 mai 2018, 20h, Espace Aragon, Villard Bonnot

Source FR3.

TÉMOIGNAGE. Maladie de Lyme : “C’est cauchemardesque”…

Céline L’Hôte souffre de la maladie Lyme, à cause d’une morsure de tique en 2010. Le parcours du dépistage a été trop tardif et semé d’embûches. Elle nous raconte sa « colère« .

Dans son jardin, Céline L’Hôte doit faire attention à tous ses mouvements. « On est obligé de tout prévoir. Il faut aménager des carrés en hauteur, des moments pour s’asseoir et s’aménager des temps de repos« , relate-t-elle.

Surveiller, se reposer… c’est son quotidien depuis plusieurs années, car Céline souffre de la maladie de Lyme. « Ça se manifeste par des douleurs dans la jambe gauche, une faiblesse de cette jambe gauche. Ce sont des douleurs, des tremblements, des spasmes, mes orteils s’écartent tout seuls, c’est comme si j’avais des crampes en continu« , confie-t-elle, abattue par le poids de ses souffrances.

C’est cauchemardesque d’être trimballée d’un médecin à un autre quand vous souffrez
Subir les douleurs, mais aussi subir le monde médical. Aujourd’hui, Céline sait de quoi elle souffre, mais la révélation de sa maladie s’est avérée être le véritable parcours du combattant. De médecin en médecin, d’incompréhension en incompréhension. « C’est cauchemardesque. Il n’y a pas d’autre mot. C’est cauchemardesque d’être trimballée d’un médecin à un autre quand vous souffrez« , soupire Céline.

La mère de famille se souvient notamment de son rendez-vous chez un neurologue. « Il m’a dit : ‘Pour moi, vous avez la sclérose en plaque, la sclérose latérale amyotrophique [SLA, maladie neurologique], voire une tumeur… Parce que vu votre état, ce n’est pas possible autrement’. Il m’a fait passer un électromyogramme« . Mais l’examen ne présente aucune anomalie. « Alors j’ai quoi ? » demande-t-elle au médecin, désarmée. Le neurologue lui répond : « ‘C’est physiologique‘ »… en frappant sa tempe avec son index, comme pour lui montrer qu’elle était folle.

Test… négatif !

« En 2015, j’avais vu presque 30 médecins, j’avais fait presque une dizaine d’IRM. L’évolution est venue en novembre 2015, j’étais alitée 10 heures par jour parce que je ne pouvais plus me lever« , se souvient-elle. « C’est cauchemardesque« , répète-t-elle.

« En février 2015, on m’a dit que c’était peut-être Lyme. J’ai fait un test qui s’est avéré négatif« . Ce n’est qu’un an plus tard, à l’occasion d’un autre test, que Céline a pu mettre un nom à ses souffrances. « J’étais vraiment très en colère. Si l’on avait fait le bon test, si l’on avait fait ce qu’il fallait, j’aurais été traitée. Je n’aurais certainement pas eu les séquelles que j’ai aujourd’hui. J’ai perdu un an, avec des dégradations fulgurantes. Et je n’aurais pas perdu mon travail« , se désole Céline, au bord des larmes.

Action commune
Cette professeur de français a décidé de se joindre à une procédure commune, «  », qui assigne en justice « cinq laboratoires pharmaceutiques » dont le laboratoire français qui fabrique le test ELISA. « On a l’impression qu’on n’est rien pour le monde médical. Pourquoi, dans ces cas-là, on ne se fie qu’à ce texte ? On m’a fait perdre un an de ma vie. On n’est rien. »

Céline reproche la non-fiabilité du test ELISA. « C‘est risqué de mettre ce test en première intention. C’est risqué si l’on ne donne pas les moyens d’avoir une bonne lecture et d’être fiable à 100 % de dire : c’est certain« . Sa propre expérience en est la preuve.

Source FR3.

Un parcours pour tester le grand âge…

Changer son regard sur le Vieillissement – Un parcours de simulation du grand âge a été présenté ce mercredi 18 octobre dans un EHPAD à Metz. Il permet aux familles et aux soignants de mesurer l’impact de l’âge sur le quotidien.

 

Ce dispositif, un simulateur de vieillissement est testé dans les établissement grâce à l’OHS, l’Office d’Hygiène Sociale de Lorraine dont le siège est à Vandœuvre-lès-Nancy. Avec l’aide d’une ergothérapeute, il démontre aux plus jeunes la difficulté engendrée par le veillissement du corps. Son but ? Favoriser la bientraitance à l’égard des résidents des maisons de retraite.

A Metz, l’EHPAD St Dominique a profité d’une fête à l’occasion de ses 60 ans existence pour tester ce parcours auprès des familles de résidents. Valérie âgée de 46 ans s’est pliée à cette expérience insolite. Aidée par une ergothérapeute, elle a enfilé un masque pour simuler la baisse de la vue, des bouchons d’oreille pour diminuer son audition. Et des brassards, afin de ressentir les difficultés liées à l’arthrose. Pas si facile d’accomplir les gestes simples. Tout devient plus compliqué. Avec la combinaison, « toutes les entrées sensorielles sont modifiées ». Boire un verre d’eau, monter un escalier, prendre l’ascenseur. ce simulateur la fait vieillir de trente ans.

Valérie 46 ans en est sortie bouleversée : « je ne vois plus ma mère de 86 ans comme avant. je ne lui demanderai plus de se dépêcher, j’ai compris que son corps n’est plus le même ». 

Le dispositif vise aussi à mieux former les soignants. leur faire comprendre qu’une personne âgée ne peut pas se déplacer aussi vite qu’une personne plus jeune. Que tout acte est un effort. Il développe ainsi un savoir faire et un savoir être. Fait réfléchir sur les pratiques. Et améliore les compétences de ces professionnels.

Source FR3.

Sondage: les Français déplorent la détérioration de l’hôpital public…

Toutefois, près des trois quarts des personnes interrogées pensent encore que la France est le pays « ayant le meilleur accès à l’hôpital public ».

 

Sondage : les Français déplorent la détérioration de l’hôpital public

«Notre objectif, c’est de doubler les maisons de santé pour lutter contre les déserts médicaux », a déclaré, vendredi 13 octobre, Édouard Philippe. Le chef du gouvernement, qui participait à l’inauguration d’une maison de santé à Chalus, en Haute-Vienne, a profité de son déplacement pour présenter le plan du gouvernement en faveur de la lutte contre les déserts médicaux en France.

Des mesures attendues par les Français: 94 % d’entre eux considèrent que la santé doit constituer une priorité de financement et d’investissement, selon le Baromètre santé 360 Odoxa-Le Figaro pour la FHF, MNH Group et Orange, réalisé avant la déclaration du premier ministre. Ce sondage a été mené sur Internet sur un échantillon de 1023  Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus et 3042 Européens (Français, Allemands, Anglais, Italiens et Espagnols) également représentatifs de ces cinq pays.

Si le sondage révèle que les Français sont fiers de leurs hôpitaux publics – près des trois quarts d’entre eux (71%) pensent que la France est le pays «ayant le meilleur accès à l’hôpital public» – , ils sont de plus en plus nombreux à considérer que la situation se détériore. Alors que 20 % des Français avaient, lors du précédent Baromètre santé (juin 2016), une mauvaise image des établissements de santé publics, ils sont aujourd’hui 28%.

Meilleure qualité des soins

Pis, le nombre de Français à estimer que le parcours de soins des patients se déroule de façon satisfaisante a diminué de 13 % (69 % des sondés lors du Baromètre santé de mai 2015 contre 56 % aujourd’hui). De même, 70 % des médecins assurent que ce parcours de soins ne se déroule pas bien (contre 49 % en mai 2015). Et la raison semble être politique: deux tiers des sondés (67 %) sont convaincus que l’avenir de nos établissements de santé publics est mal pris en compte par les pouvoirs publics.

«Ce sondage montre qu’il y a une urgence à penser différemment les soins et l’hôpital de demain », explique Gaël Sliman, le président d’Odoxa. Les Français seraient en effet prêts à faire évoluer leur parcours de soins. Deux tiers d’entre eux (64 %) opteraient même pour une prise en charge hors de l’hôpital (avec un accompagnement des professionnels de santé en ville) s’ils devaient être hospitalisés pour une pathologie lourde. Ils ne sont que 35 % à préférer être soignés à l’hôpital «car cela les rassure de se savoir totalement pris en charge dans un établissement ».

De même, 85 % des sondés seraient prêts à accepter une chirurgie en ambulatoire (c’est-à-dire une hospitalisation sur une journée). Concernant leur hôpital, les sondés (7 sur 10) acceptent la suppression de leur hôpital de proximité pour le remplacer par une structure régionale, à condition que cela implique une meilleure qualité des soins.

Enfin, le sondage révèle qu’une «très large majorité de Français plébiscite l’utilité pour le patient des outils et services numériques», note Gaël Sliman. Ils voient d’un bon œil «le fait que tous les soignants puissent disposer en un clic de toutes les informations de santé sur leur patient » (79%), «le suivi post-hospitalisation à domicile, via des objets connectés comme le tensiomètre » (71 %) ou encore «le développement de l’usage des robots en chirurgie » (57 %). Les nouvelles technologies biomédicales telles que «l’usage de traitements thérapeutiques faisant appel à la génétique » sont également appréciées (61 % d’avis positifs).

En revanche, ils craignent toujours certains changements dans la prise en charge à l’hôpital: «l’utilisation de la téléconsultation, la consultation à distance via une visioconférence » et «le développement de l’usage du big data en santé » sont craints par 54 % des sondés. «L’utilisation de l’intelligence artificielle pour préconiser des traitements » et «la généralisation des opérations effectuées à distance » ne recueillent respectivement que 39 et 37 % d’approbation.

Source LE FIGARO.

Ciné-ma différence – A Cherbourg-en-Cotentin, le cinéma s’ouvre aux handicaps….

Le 7e art Cherbourgeois s’ouvre aux handicaps. Le Palace à Equeurdreville-Hainneville et l’Odéon à Cherbourg proposent des séances de cinéma adaptées aux personnes en situation de handicap. Cinq par an, la première est prévue le samedi 25 novembre 2017. Un dispositif unique dans la Manche.

Ciné-ma différence, ce sont des séances ouvertes à tous, spectateurs en situation de handicap ou pas. « L’objectif est de permettre à une personne, avec des comportements sociaux particuliers, comme un applaudissement à contretemps, un cri ou un rire bizarre, d’assister à des séances conviviales et non pas à des séances réservées », explique Catherine Morhange, directrice du réseau national Ciné-ma différence. « Dans une salle de cinéma, on devrait se sentir le bienvenu. Ce n’est pas le cas pour les personnes avec un trouble du comportement », ajoute Frédéric Bastian, maire adjoint de Cherbourg à la solidarité. L’idée est « de redonner confiance et de changer le regard du public sur le handicap. »

54 salles en France

La Ville se fait aider par le réseau Ciné-ma différence, créé en 2005, à Paris. « Nous avons 54 salles en France dans le réseau, 1 650 films projetés et plus de 110 000 spectateurs. Et ça marche », se réjouit Catherine Morhange. Le son est baissé. La lumière éteinte progressivement. L’accueil et l’information sont assurés par des bénévoles, aujourd’hui une dizaine, présents pendant toute la séance pour aider et informer.

Pour s’inscrire : tél. 02 33 87 89 77. Cinq séances par an sont programmées. Tarif 4 € et gratuit pour l’accompagnant. La première aura lieu samedi 25 novembre, au Palace.

Source OUEST FRANCE.

Son enfant est handicapé après un accouchement sous Cytotec…

CYTOTEC – Timéo est né handicapé il y a sept ans à cause de la dose de cet antiulcéreux donné à sa maman pour déclencher l’accouchement. Le médicament va être retiré du marché par le laboratoire Pfizer.

Chez son kiné vendredi, Timéo a tenu assis trois minutes et vingt-trois secondes. « C’est son record, j’étais tellement fière », confie Aurélie Joux, sa maman, âgée de 35 ans. Il y a presque sept ans, le petit garçon qui communique grâce à ses grands yeux verts est né handicapé. La faute à la dose de Cytotec, un médicament antiulcéreux qui a été donné à Aurélie pour déclencher l’accouchement dont elle avait dépassé le terme.

Ce jeudi matin, elle témoignera aux états généraux de l’association de patients le Lien, qui seront consacrés, nous l’annonçons, aux dangers de la fréquente utilisation détournée du médicament.
En décembre 2016, le tribunal administratif de Versailles a condamné l’hôpital de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), actant que ses fautes avaient conduit à la rupture utérine d’Aurélie et de manière « certaine et directe à la paralysie cérébrale de l’enfant », dont le déficit est estimé à 80 %. L’hôpital a fait appel de la décision, mais « le jugement a mis des mots sur ce que nous pressentions après avoir consulté mon dossier médical et fait des recherches sur le Cytotec. Il n’est pas la fin de mon combat. Je suis connue pour être tenace », prévient l’habitante de Houilles (Yvelines).

 «J’ai tout de suite su que ce n’était pas normal»

Quand Aurélie entre ce jour-là à l’hôpital pour donner naissance à son troisième enfant, un comprimé de 50 microgrammes de Cytotec lui est administré par voie vaginale. Les violentes contractions sont immédiates. « Je connais mon corps, je suis une dure au mal. J’ai tout de suite su que ce n’était pas normal. Je ne m’arrêtais plus de hurler, de supplier. » La suite est un supplice. Sous l’effet du médicament, son utérus s’est déchiré « d’un bout à l’autre ». Elle est opérée sans avoir pu serrer Timéo dans ses bras et sans même savoir si c’est un garçon ou une fille, tant son petit corps est recroquevillé sur lui-même.
L’enfant, lui, est transféré dans un hôpital parisien. Une semaine plus tard, le garçonnet est sauvé mais il sera handicapé. En donnant « en dehors de tout essai randomisé, sans l’en informer et à une dose trop importante » du Cytotec, l’hôpital a commis une erreur, a tranché le tribunal.

« J’ai passé des mois à essayer de comprendre, à me sentir coupable. Personne ne m’écoutait. Il faut que cela cesse, car je suis loin d’être la seule », note celle qui a fondé l’association Timéo et les autres. Aujourd’hui, entouré de ses parents, frère et sœur, Timéo fait des progrès. Dans sa chambre remplie d’avions, il se rêve pilote. Il y a peu, il a réussi à écrire ses premiers mots : « maman je t’aime ».

Source LE PARISIEN.

Alzheimer – La maladie d’Alzheimer pourrait bientôt être dépistée avant les premiers symptômes… !

Une équipe de chercheurs français est parvenue à découvrir sur des souris, les signes précoces de la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer : pourrait bientôt être dépistée avant les premiers symptômes....

C’est une avancée considérable pour la recherche. Des chercheurs français sont parvenus à découvrir sur des souris, les signes précoces de la maladie d’Alzheimer. Une découverte qui pourrait révolutionner le traitement de la maladie chez l’homme, en la dépistant 10 ans avant que n’apparaissent les premiers symptômes. L’équipe de recherche est parvenue à analyser les caractéristiques biologiques de la maladie. Une avancée technologique permise par cinq ans d’études menées par les chercheurs de l’INSERM des universités Paris Sud, Paris Descartes, mais aussi du CNRS et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Aujourd’hui, le seul diagnostic de la maladie, c’est bien souvent celui de la famille, qui remarque des troubles de la mémoire, de l’humeur de leur proche. 900.000 personnes sont touchées par Alzheimer, en France. Grâce à cette avancée, et à la découverte de ces caractéristiques biologiques chez la souris, les chercheurs espèrent dans quelques années être en mesure de détecter la maladie dans sa phase précoce, chez l’homme, dix ans avant les premiers symptômes.

Il pourrait suffire d’une simple prise de sang à l’âge de 45 ou 50 ans. Un espoir pour les chercheurs, celui de pouvoir créer le traitement qui pourrait empêcher la maladie de progresser avant même l’apparition des premiers symptômes.

Source RTL.

Sclérose en plaques : un antihistaminique pour réparer les lésions cérébrales…

Slérose en plaques – Des chercheurs ont découvert qu’un médicament contre l’allergie vendu aux Etats-Unis permet de rétablir les fonctions cérébrales de patients atteints par une sclérose en plaques depuis plusieurs années et dont le système nerveux est endommagé.

Il n’est pas rare de constater lors de travaux scientifiques que certains médicaments approuvés pour une condition médicale peuvent aussi s’avérer utiles contre des pathologies qui en sont très éloignées. C’est ainsi que des chercheurs de l’University of California, San Francisco mène des essais cliniques pour montrer qu’un antihistaminique approuvé par la FDA peut rétablir la fonction du système nerveux chez les patients atteints de sclérose en plaques.

Le médicament en question, le fumarate de clemastine, serait capable de « réparer » les dommages que la maladie a infligé à la myéline, une membrane qui entoure les fibres nerveuses et accélère la transmission des signaux électriques. Dans la sclérose en plaques, les cellules qui fabriquent la myéline sont attaquées par un processus auto-immun (le corps attaque ses propres constituants). La myéline est endommagée et laisse place à des lésions épaisses et dures dispersées.

« Selon la localisation et l’importance de ces plaques, les informations qui transitent par le système nerveux sont plus ou moins perturbées. », explique l’Assurance maladie. Le fumarate de clemastine est quant à lui un médicament en vente libre aux Etats-Unis pour le traitement des allergies et du rhume sous forme générique depuis 1993. Son potentiel en tant que médicament potentiellement « remyélinisant » a été mis à jour par des chercheurs de cette même université en 2013.

La myéline est réparée…

Mais cet essai clinique de phase II dont les résultats viennent d’être publiés  montre pour la première fois qu’il peut restaurer toute fonction cérébrale endommagée par une maladie neurologique chez des humains. « C’est la première fois qu’une thérapie a réussi à inverser les déficits causés par la SEP. Ce n’est pas un remède, mais c’est un premier pas vers la restauration du fonctionnement cérébral des millions de personnes atteintes de cette maladie chronique. », indique le chercheur principal de l’étude, le Pr Ari Green.

Ces résultats sont d’autant plus intéressant que les patients de l’essai clinique souffrent de symptômes depuis plusieurs années, en raison des dommages causés à leur myéline. Car étant donné que les neurones perdent progressivement leur capacité à transmettre des signaux électriques de manière fiable, des symptômes comme une perte de la vision, de l’équilibre et de la coordination et des difficultés à marcher apparaissent.

« Les gens pensaient que ce n’est qu’avec les nouveaux cas que le médicament pourrait être efficace car si les dommages à la myéline sont récents, les chances de réparation sont fortes. Chez nos patients, la maladie dure depuis des années, mais nous avons vu des preuves de réparation. », ajoute le Pr Jonah R. Chan. À ce jour, aucun traitement ne guérit la sclérose en plaques, aucune molécule ne favorise la régénération de la myéline.

Et la transmission des signaux électriques rétablie

Ceux proposés visent à soulager les symptômes et réduire le nombre et l’intensité des poussées et l’inflammation aiguë liée à la maladie. Parce que le système visuel est souvent l’une des premières et plus importantes parties du cerveau touchées, et parce qu’il existe des outils pour mesurer la vitesse de la transmission neuronale dans les zones du cerveau consacrées à la vision, les chercheurs ont utilisé une méthode connue sous le nom de visual evoked potentials (VEPs) pour évaluer les effets thérapeutiques du médicament.

L’essai clinique d’une durée de cinq mois, a inclus 50 patients atteints de sclérose en plaques récidivante de longue date dont les VEP reflétaient des déficits de la transmission au niveau du système nerveux. Les chercheurs leur ont montré des images de « scintillement » sur un écran et ont utilisé des électrodes placées au-dessus des zones visuelles du cerveau, à l’arrière de la tête, pour évaluer le temps nécessaire au signal présenté à l’œil pour générer une réponse électrique pouvant être détectée par les électrodes.

Pendant les périodes où chaque groupe prenait le médicament, le signal neuronal de l’œil à l’arrière du cerveau était significativement accéléré par rapport aux mesures prises avant que les patients commencent l’étude. Les chercheurs ont constaté que l’effet a persisté dans un groupe de patients qui est passé au placebo, ce qui suggère une réparation durable de la myéline.

Ils ont cependant été limités dans leurs conclusions car il n’existe pas de méthode d’imagerie cérébrale capable de détecter la « remyélinisation » dans le cerveau. Outre la poursuite de leurs essais cliniques, ces derniers souhaitent maintenant mettre au point un système capable de mesurer de manière fiable et directe les signes de reconstruction de la myéline chez les participants.

Source Santé Magazine.

Des physiciens de Rennes 1 ont percé le mystère de la dyslexie….

Physiciens à l’université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars ont découvert le secret de la dyslexie ou plutôt pourquoi des gens sont dyslexiques.

Leur étude est publiée mercredi, dans la prestigieuse revue de référence The Royal Society. Et si vous êtes dyslexiques, c’est d’abord une question de symétrie trop parfaite de vos taches de Maxwell qui se trouvent dans vos yeux. Explications.

C’est un trouble qui touche près de 10% de la population mondiale soit près de 700 millions de personnes: la dyslexie. Une de ses principales conséquences étant des difficultés à la lecture et à l’écriture (voir encadré ci dessous).

Deux physiciens de l’université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars, viennent de faire une découverte qui permet de mieux comprendre pourquoi des personnes sont dyslexiques et par conséquent de trouver de nouvelles voies pour les aider. Leur étude est publiée ce mercredi dans la prestigieuse revue scientifique The Royal Society.

« Dans chaque œil, nous avons ce que l’on appelle une tache de Maxwell, du nom d’un célèbre physicien du XIXe siècle » explique Albert Le Floch. Une tache qui a la particularité de ne pas laisser la lumière bleue. « Chez les gens non dyslexiques, ces taches ne sont pas les mêmes. Celle de l’œil directeur est parfaitement circulaire tandis que l’autre a plutôt une forme de patate diffuse. »

Une petite différence qui est loin d’être négligeable. « Si par exemple vous regardez la lettre « b », votre œil directeur va parfaitement l’imprimer dans une partie de votre cerveau tandis qu’une image inversée fantôme, donc un « d », sera stockée dans une autre partie. Mais le cerveau ne tiendra pas compte de cette lettre fantôme. »

Vers de nouveaux traitements

Sauf que les deux physiciens ont réussi à prouver que les dyslexiques ont, quant à eux, deux taches de Maxwell identiques et parfaitement symétriques. « Ils n’ont donc pas d’œil droit ou gauche directeur et l’image fantôme de la lettre ne va pas s’effacer. » Le cerveau ne sait plus donc quelle lettre sélectionner.

Ils ont mené leur étude sur deux cohortes. L’une sur 30 étudiants dyslexiques et l’autre sur 30 étudiants non dyslexiques. A chaque fois, les résultats sont conformes à leurs observations.

« Nous avons compris ce mécanisme et également mis au point un système de lampe de lecture qui permet de corriger cette anomalie. Nous espérons que ça pourra déboucher sur de nouvelles approches de traitement de la dyslexie. »

La dyslexie, qu’est ce que c’est ?

Définition de la fédération française des DYS: Il s’agit d’une altération spécifique et  significative de la lecture (dyslexie) et/ou de la production d’écrit et de l’orthographe (dysorthographie).

Ces troubles  apparaissent dès les premiers moments de l’apprentissage sous la forme d’une difficulté à maîtriser le stade dit alphabétique de l’apprentissage de la lecture.

Au stade suivant, le trouble se manifeste par une incapacité à mémoriser la forme visuelle des mots et à les reconnaître globalement (stade orthographique). Ceci entraîne une lecture généralement hésitante, ralentie, émaillée d’erreurs qui a pourtant exigé beaucoup d’efforts. L’orthographe, qui normalement se développe au fur et à mesure que s’automatise la reconnaissance globale des mots, est touchée.

La déficience liée à la dyslexie est d’intensité variable selon les individus. Elle peut être accompagnée de troubles du calcul, de la coordination motrice (et en particulier du graphisme) ou de troubles d’attention, avec ou sans hyperactivité.

Comment déterminer quel est votre oeil directeur?

Une petite expérience pratique et facile à réaliser expliquée en vidéo par le physicien Guy Ropars.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.