Aix en Provence : une ancienne étudiante en chimie crée un vernis à ongles bio révolutionnaire…

Maëva Bentitallah, jeune entrepreneur, a mis au point un vernis à ongles naturel et non nocif pour la santé.

Fabriqué avec du manioc et du coton, la jeune chef d’entreprise a créé un pinceau révolutionnaire.

Créé à partir de manioc et de coton, le vernis bio avec son pinceau anti-gaspi révolutionne la cosmétique

Elle n’a que 27 ans et a été repérée par le réseau Pépite qui récompense les jeunes talents entrepreneurs. Maëva Bentitallah a créé un vernis à ongles naturel et non nocif pour la santé, entièrement fabriqué en France, pour la majorité dans les Bouches-du-Rhône. Cette ancienne étudiante en chimie a trouvé une formule saine à partir de manioc et de coton. Et elle a rajouté une astuce à sa création : un bouchon original qui permet , lorsqu’on l’appuie, d’entraîner le pinceau au fond du tube. Cela ne paraît rien, mais dans les flacons classiques, les pinceaux n’atteignent jamais le fond, car trop courts. Résultat, près de 35% du vernis n’est pas utilisé et est jeté. Chaque année, près de 8 tonnes de ces vernis et leurs produits chimiques partent à la poubelle en France. Et encore, ces chiffres ne concernent que les déchet des utilisatrices lambda, et non des professionnels de la cosmétique. La jeune entrepreneuse est déjà installée dans une pépinière de la French Tech, sur le plateau de l’Arbois. Pour trouver des fonds, elle a organisé une campagne de pré-vente de ses vernis à ongles, sur une plateforme participative. Elle prévoyait 400 pré-achats, et elle en a obtenu plus de 600. Grâce à cet argent, elle s’attèle déjà à la recherche d’un dissolvant, et compte élargir sa gamme déjà constituée de 12 coloris.

Source FR3.

Scandale – Enquête : les abus et les arnaques des tutelles…

Alors qu’elle est supposée apporter une protection des finances de ceux qu’elle concerne, la mise sous tutelle entraine parfois des dérives, des arnaques, qui les conduisent à la ruine.

Scandale - Enquête : les abus et les arnaques des tutelles

Leurs proches les croyaient à l’abri, protégés par une mise sous tutelle. Mais les familles découvrent parfois ce qu’elles vivent comme un pillage organisé. « Elle n’avait plus rien, elle était obligée d’aller manger à la Croix-Rouge », raconte la fille d’une victime. Stéphane a perdu son père récemment : malade, à 80 ans, il avait du mal à gérer ses finances. Pour éviter tout problème à ses enfants, il avait lui-même demandé au juge d’être mis sous tutelle. Chez le notaire, à la mort de leur père, les enfants découvrent qu’en guise d’héritage, ils n’obtiendront que des dettes, plusieurs dizaines de milliers d’euros. Charges de copropriété, maison de retraite, frais de pharmacie : pendant les quatre ans de tutelle, le mandataire n’a, selon lui, rien payé. Pourtant, il y avait de l’argent, 3 000 € de retraite par mois. Son père vivait dans un dénuement complet, il n’avait plus accès à son argent. Impossible de savoir où est passé son argent. La famille a porté plainte, mais l’affaire est délicate : c’est la justice qui désigne les tuteurs. Ils sont 8 000 en France.

Un accès unique aux comptes des personnes sous tutelle

Depuis que la juge l’a désignée il y a plus d’un an, la tutrice que nous avons suivie est la seule à avoir accès aux comptes, chéquiers, biens et factures de l’une de ses protégées atteinte de troubles de la mémoire. Elle est la garante de son budget. Rien ne l’oblige légalement à discuter avec elle, ni même à prévenir la famille. Seul un juge peut demander des comptes, un rapport annuel est remis à la justice. Selon la Cour des comptes, les greffiers ne sont pas assez nombreux et insuffisamment formés pour examiner ces comptes-rendus.

Symbole de ces dérives : une maison avec vue sur l’Atlantique. Sa propriétaire a 82 ans, elle a été sous tutelle d’un organisme spécialisé pendant huit ans, jusqu’à ce que sa fille reprenne la main suite à une longue bataille judiciaire. La maison de famille est délabrée, inhabitable pour l’instant. Lorsque cette femme reprend la tutelle de sa mère, une dernière vente est en cours : des terrains près de la maison à 390 000€. La justice fait estimer sa valeur réelle : 85 000€ de plus. Qui a tiré profit de ces ventes ? L’organisme dit avoir été abusé par des agences immobilières, la justice a ouvert une enquête.

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Source France TV.

Plan autisme : auparavant les femmes étaient « totalement décrédibilisées »…

À l’occasion de la présentation du 4ème plan autisme, Magali Pignard, co-fondatrice de l’Association francophone des Femmes autistes (AFFA) explique les spécificités de l’autisme chez les femmes.

C’est une petite révolution. Pour la première fois, les femmes autistes ont été officiellement représentées lors des discussions pour le quatrième « Plan autisme » dans le cadre de la « stratégie autisme » que doit présenter vendredi 6 avril le Premier ministre Edouard Philippe.
Une victoire pour l’Association francophone des Femmes autistes (AFFA), co-fondée en 2016 par Marie Rabatel, Magali Pignard, Dionysia Tissot et Aurore Gilant.

Aujourd’hui trésorière, Magali Pignard l’admet sans complexe : l’association a été créée pour « se débarrasser » de certains représentants autistes hommes. « Je voyais des femmes qui voulaient s’impliquer, explique-t-elle à Girls, mais on était totalement décrédibilisées« . Aujourd’hui, l’AFFA compte une centaine de membres et a gagné en légitimité tant dans le milieu associatif, qu’auprès du gouvernement.

Un rôle de porte-parole qui n’est pas anodin : de plus en plus d’études scientifiques pointent les différences entre l’autisme masculin et l’autisme féminin, plus difficile à diagnostiquer. « Au moment de la création de l’AFFA, je n’étais pas consciente de la différence », confie Magali Pignard. Mais à force de consulter des sites et revues spécialisées, l’AFFA est devenue un relais important de la sensibilisation aux spécificités de l’autisme chez les femmes.

Alors que l’association « Vaincre l’autisme » établit un ratio de 3 ou 4 garçons autistes pour 1 fille, l’écart pourrait en fait être bien moins moindre. En cause : les représentations de l’autisme dans l’imaginaire collectif qui correspondent plutôt à un comportement masculin, alors que les manifestations de troubles autistiques diffèrent d’un genre à l’autre.

« Lorsqu’un petit garçon autiste fait une crise, il va se rouler par terre, alors qu’une petite fille va se mettre en retrait et ne plus parler. C’est un comportement moins visible », constate Magali Pignard. « C’est socialement acceptable qu’une fille soit docile et sage. Personne ne sera choqué de voir une petite fille timide toute seule dans la cour d’école par exemple. »

Elle ajoute que les petites filles autistes ont tendance à adopter un comportement de mimétisme qui les conduit à se fondre dans la masse. « On se conforme à ce que l’on attend de nous, on observe ce qu’on doit faire et on le fait ».

Un phénomène à la fois sociologique et psychologique qui conduit les femmes a être diagnostiquées plus tardivement – quand elles le sont. Magali Pignard a elle-même été diagnostiquée à 38 ans du syndrôme Asperger – une forme d’autisme sans déficience intellectuelle.

Un événement intervenu près de 40 ans après l’âge moyen de dépistage des troubles du spectre autistiques (TSA), qui tourne autour de 2 ans, selon un rapport de la fondation FondaMental.

Améliorer les tests de diagnostics…

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Source RTL.

Un gène impliqué dans l’épilepsie et l’autisme découvert par une équipe du CHU de Montpellier…

La recherche sur l’épilepsie et l’autisme progresse. Un nouveau gène vient d’être mis au jour par une équipe de chercheurs du CHU de Montpellier. Le gène RORA.

Un travail réalisé à l’Institut universitaire de recherche clinique en collaboration avec plusieurs universités françaises et étrangères.

Le gène RORA

Un nouveau gène impliqué notamment dans la déficience intellectuelle et lié aux affections neurodégénératives, vient d’être découvert au CHU de Montpellier. C’est l’oeuvre d’une équipe dirigée par une docteur en biologie spécialisée dans l’ADN qui travaille à l’Institut universitaire de recherche clinique en collaboration avec les universités de Montpellier, Nantes, Rennes et celle de Durham en Caroline-du-Nord.

Nous sommes à l’Institut universitaire de recherche clinique de Montpellier. C’est ici dans un laboratoire de génétique moléculaire que le docteur Claire Guissart et son équipe ont procédé à l’extraction de l’ADN de près de 16 patients de neuro-pédiatrie. La majorité est atteinte de déficience intellectuelle, d’épilepsie ou d’autisme.

Après 18 mois de recherches d’une mutation, le travail de la scientifique a porté ses fruits. L’équipe de chercheurs a identifié le gène RORA ou plutôt sa mutation.
Claire Guissart, biologiste de l’ADN a découvert ce même type de mutation chez des patients situés aux 4 coins du globe.
Une formidable avancée pour le milieu médical et les patients. Sachant qu’en France, 1 personne sur 40 est atteinte de déficience intellectuelle.

Cette découverte est le fruit d’une collaboration avec les centres universitaires de Montpellier, de Nantes, de Rennes mais aussi celui de Durham aux USA.

Source France 3.

 

 

400 kilomètres à vélo en faveur du handicap : l’association « il était une fois Louane » fait étape en Drôme-Ardèche…

Une vingtaine de cyclistes effectuent un périple sur la ViaRhôna avec une petite fille lourdement handicapée. Ils sont partis de Meyzieu (Rhône) et se rendent aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône).

L’opération vise à sortir de l’isolement les familles confrontées au handicap.

Les cyclistes et membres de l'association, photographiés avec Louane lors de leur halte au Pouzin.

Une vingtaine de cyclistes effectuent en ce moment un périple intitulé « L’handicap… Ça roule! » afin de sensibiliser l’opinion publique au thème du handicap. Ils comptent parcourir près de 400 8kilomètres en six jours, accompagnés de Louane, une jeune fille de 11 ans, lourdement handicapée. Le cortège est parti dimanche 6 mai de Meyzieu dans le Rhône. Il doit arriver vendredi 11 mai aux Saintes-Maries-de-la-Mer dans les Bouches-du-Rhône en empruntant l’itinéraire cycliste de la ViaRhôna. Depuis mardi 8 mai ils sillonnent les routes de Drôme et d’Ardèche.

Chacun peut  participer à une partie de la rando

L’objectif de cette opération est triple, il s’agit à la fois de faire vivre à la jeune fille des sensations nouvelles, de sortir les familles concernées par le handicap de l’isolement et enfin de sensibiliser le public au handicap. L’association « Il était une fois Louane » appelle tous ceux qui le souhaitent à rejoindre leurs cyclistes pour participer à une partie de la randonnée.  Cette association aide trois familles pour le financement des soins et des équipements dont leurs enfants handicapés ont besoin.

Le calendrier des prochains jours

Mercredi 9 mai : départ à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme). Passages à Viviers (Ardèche), Bourg-Saint-Andéol (Ardèche), Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse) et Roquemaure (Gard).

Jeudi 10 mai : départ à Villeneuve-lez-Avignon (Gard). Passages à Aramon (Gard), Beaucaire (Gard), Fourques (Gard) et Arles (Bouches-du-Rhône).

Vendredi 11 mai : arrivée aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône).

L’opération est gratuite, néanmoins si vous souhaitez faire un don à l’association, vous pouvez écrire à cette adresse : louane.tassin@gmail.com

Source France bleu

Cinéma : « Monsieur je-sais-tout » aborde l’autisme avec humour et sensibilité…

Mercredi 9 mai sort au cinéma une comédie comme on sait les faire en France. « Monsieur-je-sais-tout » nous parle d’autisme à travers une belle rencontre entre un entraîneur de football bourru et un jeune adolescent.

Max Baissette de Malglaive et Arnaud Ducret dans "Monsieur Je sais tout"

Il est sans attache, solitaire, et voit débarquer dans sa vie un enfant atypique, son neveu. Tout les oppose, et pourtant. Arnaud Ducret, Vincent dans le film, aborde un rôle plus sérieux que ceux auxquels il nous avait habitués. Monsieur je-sais-tout rappelle les défis auxquels l’autisme peut se confronter, dont les difficultés pour s’intégrer.

Un message d’espoir

Monsieur je-sais-tout est le cousin de Rain Man, l’un des premiers films à évoquer aussi frontalement le problème de l’autisme. Le syndrome d’Asperger est une forme légère de l’autisme. Ceux qui en sont atteints sont souvent brillants, voire surdoués. Monsieur je-sais-tout, c’est une histoire d’amour, la rencontre de deux êtres qui se font du bien. Ce film donne une vision positive de cette maladie. Un message d’espoir.

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Source France TV.

Assistant de vie au masculin….

Thierville-sur-Meuse – Environ 70 structures travaillent dans le secteur du service à la personne en Meuse. Dans celui de l’aide à domicile, les employés masculins sont particulièrement rares. L’un d’eux témoigne.

Assistant de vie au masculin

« Des femmes ont refusé, elles ne voulaient pas que ce soit un homme qui s’occupe d’elles. Mais il y en a qui ont très bien accepté et sont contentes de mon travail. » Florian Noisier résume la difficulté pour un homme d’être assistant de vie. Mais le professionnalisme finit par prendre le dessus.

Dans les nouveaux locaux de l’Association d’aide à domicile pour personnes âgées et handicapées (Adapah) de la Meuse, quartier de Gibreauval, à Thierville-sur-Meuse, le jeune homme de 34 ans, maintenant à temps plein, se confie sur la réalité du métier pour un homme. Ils sont moins de 3 % à l’exercer en France. Un problème de regard pour les usagers, un problème d’état d’esprit pour les hommes. Assistant de vie est considéré par beaucoup comme un métier féminin.

Cela va faire quatre ans, que Florian Noisier travaille à l’Adapah. Il avait exercé plusieurs boulots avant et avait déjà réfléchi à la possibilité de travailler dans les services à la personne. Le basculement s’est produit lorsque Pôle Emploi lui a proposé une formation. Il n’a pas hésité. « Au début, je me demandais ce que je faisais là », n’élude-t-il pas. « J’ai eu des doutes, durant la formation, sur le boulot lui-même. Mais j’ai validé la formation et postulé à l’Adapah. » Banco.

« On a appris des techniques »

Le Verdunois, comme chaque nouvel auxiliaire, homme ou femme, est passé par une phase de tutorat, pour les gestes, mais aussi être présenté aux clients. La confiance doit être de mise puisque les aides à domicile ont les clefs des foyers des usagers.

« Ce n’était pas facile au début. Il faut du temps pour connaître les personnes, leurs besoins », poursuit-il. « Je n’avais pas les gestes simples comme maintenant, par exemple, pour la toilette. On a tous l’habitude de se nettoyer. Le faire à une autre personne, ce n’est pas évident. »

Parfois, être un homme est un atout car le matériel de levage par exemple ne rentre pas dans toutes les salles de bains. « Normalement, qu’on soit un homme ou une femme, on doit s’en sortir car on a appris des techniques pour manipuler une personne. »

Peu après, il entre chez l’une des dix personnes qu’il aide ce jour-là. Gilbert Colardelle, 88 ans, est accompagné chaque jour par l’Adapah. Florian Noisier l’aide le matin pour le lever, le petit-déjeuner, la toilette. Le retraité a aussi besoin d’aide pour s’habiller.

Lorsque son épouse était encore en vie, il se souvient qu’elle avait été surprise d’avoir affaire à un homme. Mais pour le retraité, « chaque personne a sa façon de travailler et c’est le résultat qui compte ». Il ajoute : « Tout le temps que je pourrais, je resterais chez moi. » C’est toute la mission des aides à domicile. Féminines ou masculines.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Journée nationale contre les compteurs Linky : les opposants dénoncent les ondes électromagnétiques et la violation de la vie privée…

Ce samedi 5 mai c’était une « Journée d’action nationale contre les compteurs Linky ». Des rassemblements sont prévus notamment à Paris et dans le Vercors.

Manifestation contre les compteurs Linky

Le nouveau compteur est contesté du fait des « factures qui s’envolent, des appareils qui dysfonctionnent et donc la seule bonne solution pour ne pas être espionné par son compteur c’est d’avoir un compteur ordinaire et certainement pas un compteur Linky », a déclaré Stéphane Lhomme, conseiller municipal de Saint-Macaire (Gironde) sur France Inter.

Avec Direct Energie, on a vu que le programme Linky pouvait servir à récupérer d’innombrables données Stéphane Lhomme, militant anti-Linkysur France Inter

Cet anti-Linky de la première heure dit également s’inquiéter de « la question des ondes électromagnétiques ». Jean Gaubert, le médiateur national de l’énergie, assure, pour sa part, que « toutes les mesures qui ont été faites par des organismes indépendants, ont prouvé qu’entre les rayonnements du compteur Linky et le baby-phone dans le berceau des enfants, il y a un écart qui est monumental au détriment du baby-phone ».

Le rayonnement est le même que pour les compteurs précédents Jean Gaubert, médiateur national de l’énergieà franceinfo

Ces arguments ne convainquent pas Diny Lubbers, une Parisienne de 64 ans, qui fait partie des 5 000 plaignants en France ayant lancé une action collective contre le compteur Linky. Elle en refuse l’installation chez elle, et affirme à franceinfo avoir été « contactée par des voisines, des personnes âgées qui ont été agressées par un installateur qui voulait entrer chez elles pour installer le compteur Linky ». La sexagénaire est partie leur prêter main forte et cet installateur « s’en est pris ensuite à moi presque physiquement » a-t-elle ajouté. « Il a commencé à m’insulter, on a appelé la police qui a indiqué que ce n’était pas la première fois qu’il y avait des problèmes avec des installeurs. »

Diny Lubbers dénonce une atteinte à la vie privée à cause de ce compteur : « Pourquoi ont-ils besoin de savoir quand je suis là ou pas là ? Cela ne me plaît pas du tout ». Pour elle, le compteur Linky, « c’est Big Brother is watching you [Big Brother vous observe] ».

Source France TV.

Un handicapé en détresse fait vivre l’enfer à ses voisins…

Un unijambiste de 54 ans est sous le coup d’une expulsion après une série d’agressions et de menaces contre ses voisins dans un petit lotissement de Plaisance-du-Touch.

Plus qu’un simple conflit de voisinage, une guerre ouverte s’est désormais installée entre un groupe de riverains, rue Louis Braille, à Plaisance-du-Touch et un locataire en grande détresse. Ce Togolais de 54 ans, Fortuné, amputé d’une jambe et cloué sur un fauteuil roulant est placé dans une unité de soins à l’hôpital Marchant depuis mi-avril après une ultime interpellation par la gendarmerie. Malgré son handicap, cet ancien ouvrier dans le BTP a multiplié les insultes, agressions et incivilités auprès de ses plus proches voisins et de leurs enfants. Point d’orgue de cette affaire : dans la nuit du 7 au 8 avril, les gendarmes sont intervenus à deux reprises dans ce lotissement en retrait de la commune et géré par le bailleur social 3F pour mettre fin à des casses de voiture et à un début d’incendie sur un véhicule. Ce soir-là, Fortuné, fortement alcoolisé, avait commencé à enflammer le réservoir d’essence d’une voiture en stationnement manquant de s’immoler accidentellement par le feu. «La situation est intenable. Nous comprenons la détresse de cet homme mais il s’en prend à la fois aux véhicules et aux personnes en les insultant et les menaçant de mort», témoigne un riverain qui a déposé une plainte. Entre juin 2017 et le 11 décembre 2017, les gendarmes de la compagnie du Mirail sont intervenus à dix-neuf reprises. Malgré les trois hospitalisations d’office et un contrôle judiciaire l’interdisant d’entrer en contact avec ses voisins, le quinquagénaire s’est enhardi au fil des mois.

Excédé, un groupe d’habitants a signé une pétition demandant l’expulsion de ce voisin «ingérable» vraisemblablement atteint de troubles psychologiques et hanté par des visions de «sorcière». «Il sort devant sa porte et passe son temps à crier en menaçant tout le monde, je vais tous vous tuer, je vais vous brûler…», poursuit un riverain. Le bailleur social a lui-même engagé une procédure devant la justice pour demander le départ de Fortuné. Mercredi 2 mai, le tribunal d’instance de Toulouse s’est prononcé en faveur d’une expulsion en raison «des préjudices subis, des troubles et agressions physiques et verbales qui durent depuis plusieurs mois», a en outre, motivé le tribunal. L’avocat de Fortuné, Me Aimé Diaka, a fait appel de cette décision. «Il n’y a pas pour l’instant de solution de relogement. Cet un homme accablé, en grande détresse psychologique et psychiatrique qui doit être pris en charge», estime-t-il. Face à ses à accès de violence, le personnel soignant a espacé ses visites à son domicile. Fortuné est attendu devant le tribunal correctionnel le 18 mai pour s’expliquer sur les violences du 7 avril sur ses voisins. Une audience de la dernière chance.

Source LA DEPÊCHE.

Tribune contre les médecines alternatives : nouvelles plaintes contre les auteurs…

Le Syndicat national des médecins homéopathes veut lancer une procédure devant l’Ordre des médecins pour «non-confraternité».

Tribune contre les médecines alternatives : nouvelles plaintes contre les auteurs

Un mois et demi après sa publication dans les colonnes du Figaro, la tribune de 124 professionnels de santé contre les médecines alternatives suscite toujours de fortes réactions. Elle provoque notamment une nouvelle procédure contre ses auteurs auprès de l’Ordre des médecins. En témoigne une lettre recommandée, envoyée au Conseil national de l’ordre des médecins le 13 avril 2018 par le Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF).

L’organisation souhaite porter plainte contre les 124 signataires de la tribune pour «non-confraternité et non-respect du code de déontologie». Une procédure qui rappelle celles déjà intentées contre 10 médecins, pris au hasard parmi les signataires, par un syndicat, l’Union collégiale, et des organisations de médecins homéopathes, mésothérapeutes, acupuncteurs, installés dans les Alpes-Maritimes.

Depuis l’envoi de la lettre, «le Conseil national de l’ordre des médecins est revenu vers nous pour nous indiquer la procédure à suivre», explique au Figaro le Dr  Charles Bentz, président du SNMHF. Car en l’état, la plainte ne devrait pas être recevable comme l’explique le Conseil national: «Il ne peut pas y avoir d’action de groupe et une plainte ne peut être déposée qu’à l’encontre d’un individu, et à l’échelon départemental .»

Impossible de savoir ce que risquent vraiment les signataires

Autrement dit, le syndicat devra saisir individuellement tous les conseils départementaux dans lesquels sont installés les médecins signataires! Le Dr  Charles Bentz assure qu’«il y aura une plainte nominative contre les 124 premiers signataires du document». Ou tout au moins contre ceux qui sont médecins parmi les 124 professionnels de santé qui ont signé la tribune. Depuis, le texte a recueilli près de 2.400 signatures sur Internet.

Impossible pour le moment de savoir ce que risquent vraiment les signataires. Une fois que le conseil départemental accuse réception de la plainte, il est tenu d’organiser une séance de conciliation. Si cela n’aboutit pas sur un accord, la plainte doit être transmise à la chambre disciplinaire de première instance (échelon régional) du conseil…..

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Source Le Figaro