Cher : prévoir la dépendance pour la retarder le plus possible…

La dépendance liée au vieillissement n’est pas une fatalité. Pour le prouver, un dispositif particulièrement novateur vient de se mettre en place dans le Cher (depuis le 16 avril).

Prévoir la dépendance pour la retarder le plus possible

Une infirmière peut se rendre chez vous pour évaluer votre risque de dépendance à quatre ans, et une équipe médicale vous proposera un projet personnalisé de prévention. Le but, c’est de favoriser le maintien à domicile et de rester évidemment le plus longtemps possible en bonne santé chez vous. Il suffit de changer parfois quelques petites choses très simples dans votre vie. Les personnes de plus de 60 ans seront ciblées prioritairement.

Cette infirmière vous propose un questionnaire et des tests destinés à évaluer votre risque de devenir dépendant. Il y a des signes qui ne trompent pas, explique le docteur, Vianney Bréard, médecin coordinateur du dispositif : « On évalue tout le système pour que la personne soit prise en charge dans sa globalité : elle-même et son environnement. Il faut changer de paradigme. La vieillesse n’est pas forcément un naufrage, n’en déplaise au général de Gaule. »

On peut agir contre la dépendance car certains certains critères sont réversibles. L’idée, c’est de définir le risque de fragilité qui va conduire à cette dépendance. On estime que 40 % des plus de 60 ans, présentent ces critères que nous décrit le docteur Bréard :  » Il y a la perte de poids involontaire, 4 à 5 kilos sur un an ; la sensation suggestive d’être épuisé ; la baisse de force musculaire que l’on mesure avec un dynamomètre à la main dominante ; le ralentissement de la vitesse de marche et la sédentarité. «   Si une personne réunit trois de ces cinq critères, elle est particulièrement exposée à devenir dépendante dans les 4 ans qui suivent. Il faut donc intervenir. Cela peut passer par la modification de certains médicaments, par plus de marche, ou de vie sociale, revoir les repas.

Des actions sont définies pour changer le cours des choses, en associant évidemment le médecin traitant qui reste la clef de voûte du dispositif : « Le problème, dans des départements comme les nôtres, c’est que de plus en plus de personnes âgées n’ont plus de médecin référent ! Evidemment, rien ne peut se faire sans lui, car le protocole sera mis en place avec lui et son patient. » Le but est de proposer un projet personnalisé de prévention à 15.000 personnes dans le département. La dépendance et sa prévention sont un enjeu majeur de société. L’équipe mobile gérontologique territoriale du Cher est joignable au 02 48 48 47 51 ou emgt18@ch-bourges.fr.

Source France Bleu.

Amandine élève Nola, futur chien guide d’aveugle…

Depuis le mois d’octobre, Amandine Pascal, étudiante en école de commerce, a pris sous son aile Nola, futur chien guide d’aveugle. Elle l’éduque jusqu’à sa première année.

« Quand on est étudiant, on n’a pas beaucoup d’argent à donner pour aider les autres, affirme Amandine, étudiante en école de commerce à Boulogne-Billancourt. Le bénévolat est un bon moyen de rendre service à son échelle. » Son engagement : élever Nola, un labrador futur chien guide d’aveugle. Elle doit familiariser le chiot avec l’environnement extérieur en l’emmenant partout.

La jeune femme de 20 ans est accompagnée par l’École des chiens guides de Paris dans ce projet. C’est la seconde fois qu’Amandine s’engage pour la cause animale. « En 2016, j’ai été bénévole dans un refuge pour animaux orphelins ou sauvages, en Afrique du Sud. »

La mascotte de l’école

Avant d’accueillir la chienne, Amandine a du convaincre son entourage. « Ma famille n’était pas forcément emballée, la condition était que je m’en occupe toute seule, explique la jeune femme. Il me fallait aussi l’accord pour l’emmener en cours. » Son école de commerce, l’ESSCA, accepte tout de suite son projet. Tous les jours, Amandine emmène donc Nola à l’école. « Elle a toujours été très sage en cours, précise-t-elle. C’est devenu la mascotte de l’école. »

Restaurants, transports en commun, écoles… La loi stipule que les chiens guides d’aveugle ont accès aux lieux ouverts au public. Cependant, certains établissements s’opposent à la présence d’un chiot. « Ils nous font parfois remarquer qu’on n’est pas aveugle. On est obligé de rappeler les droits et de préciser qu’un refus entraîne une amende. » Amende qui peut monter jusqu’à 450 €. « En un an, on ne m’a refusé qu’une seule fois l’accès à un établissement, raconte Amandine. Mais je n’ai pas porté plainte. »

Aucun frais

Tout le monde peut choisir d’élever un chien guide. Seules conditions : ne pas habiter à un étage élevé dans un immeuble sans ascenseur car « on doit porter le chiot jusqu’à ses 5 mois pour préserver ses hanches », et être disponible pour l’emmener partout. L’École des chiens guides prend en charge tous les frais.

La personne volontaire doit aussi s’engager à suivre des leçons de dressage. Toutes les trois semaines, Amandine et son labrador assistent à des cours pour éduquer le chiot. « Il faut lui apprendre à s’asseoir devant le passage piéton, à reconnaître les bornes pour les tickets de métro… »

Une séparation en douceur

Après plusieurs mois passés aux côtés d’Amandine, Nola partira rejoindre l’école des chiens guides. Elle y passera environ six mois et sera remise gratuitement à une personne déficiente visuelle. « On sait dès le départ qu’on est là pour l’éduquer au début de sa vie, mais ça n’empêche pas de s’y attacher énormément. » Une séparation qui se fait petit à petit. « Au début, Nola est séparée de moi pendant quelques jours, explique la jeune femme. Puis elle part une semaine pour l’habituer à vivre avec d’autres personnes. »

Des familles relais sont également mandatées pour garder le chiot au moins une semaine. « Je suis en stage donc c’est une famille qui accueille Nola. » Elle ignore si elle récupérera le labrador à son retour ou s’il partira directement à l’école. Nola rentrera seulement les premiers week-ends chez Amandine.

Six mois après que Nola aura rejoint son maître aveugle, ce dernier recevra les coordonnées d’Amandine et pourra choisir de la contacter ou non pour qu’elle revoie le labrador. « Ce temps permet au chien et à l’aveugle de créer un vrai lien qui ne soit pas parasité par la famille d’accueil. » Quand Nola sera à la retraite, l’aveugle pourra faire le choix de la garder ou de le laisser à l’adoption. Amandine pourra alors le récupérer, si elle le souhaite.

Source OUEST FRANCE.

JO de Paris-2024 : occasion en or d’améliorer l’accessibilité des transports…

Les personnes handicapées fondent de grands espoirs sur les jeux Olympiques de Paris en 2024 pour favoriser une meilleure accessibilité des transports et notamment du métro, qui leur est largement fermé avec ses volées de marches et rares ascenseurs.

JO de Paris-2024 : occasion en or d'améliorer l'accessibilité des transports

« Les JO sont une opportunité de progresser qui ne va pas se représenter de si tôt », a souligné auprès de l’AFP Nicolas Mérille, un représentant de APF France handicap et du Collectif pour une France accessible, avant la journée mondiale de l’accessibilité du 30 avril.

Des aménagements sont d’ores et déjà prévus pour faciliter les déplacements des personnes en fauteuil roulant, âgées ou avec des poussettes : les futures lignes de métro du Grand Paris Express – attendues à partir de 2024 – doivent être complétement accessibles, souligne Laurent Probst, directeur général de IDF Mobilités.

Mais « aucun projet de mise en accessibilité des stations du réseau de métro historique n’est prévu », regrettaient le président de l’APF Alain Rochon et la présidente du comité paralympique (CPSF), Emmanuelle Assmann, dans une lettre au Premier ministre Edouard Philippe en octobre. « Compte tenu de l’ancienneté du réseau, les travaux sont en effet jugés trop complexes, trop chers et non prioritaires ».

Seules les neuf stations de la ligne 14, la plus récente, sont accessibles, soit 3 % des stations de métro.

La capitale française pâlit de la comparaison avec Londres, où le maire Sadiq Khan a annoncé fin 2016 un investissement de 200 millions de livres, pour porter de 26 % à 40 % en 2022 la proportion de stations accessibles.

Outre-Manche, « il a fallu la conjonction de deux facteurs : la mobilisation des associations, qui ont organisé des manifestations, et le coup de booster d’être ville organisatrice des JO en 2012 », souligne M. Mérille.

Moins dense que celui de Paris, le métro londonien est aussi beaucoup plus étendu jusqu’à la grande banlieue, et comporte un nombre important de stations aériennes, plus faciles à aménager.

Normes de sécurité…

Plus d’information, cliquez ici.

 

Source LE POINT.

Handicap : une appli pour localiser les obstacles de la rue…

Steetco est un GPS pour piéton collaboratif. On y trouve tous les obstacles et pièges qui peuvent gèner un fauteuil roulant ou une personne à mobilité réduite. L’application a été présentée et testée à Lons-Le-Saunier (Jura).

Streetco - Handicap : une appli pour localiser les obstacles de la rue

L’application « Streetco » est un GPS pour les personnes à mobilité réduite. Son co-fondateur est venu la présenter jeudi 26 avril, à Lons-le-Saunier.

L’opération a été menée avec la délégation APF France handicap du Jura. Une dizaine de personnes ont réalisé un parcours dans les rues de Lons-le-Saunier pour l’essayer. Une bouche d’égouts, un trottoir non aménagé, ce GPS pour piéton collaboratif signale les obstacles sur le trottoir mais aussi les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite.

C’est un ex-étudiant d’école de commerce qui a lancé l’application en septembre dernier. Arthur Alba et Cyril Koslowski ont mis en place Streetco. Toutes les difficultés que les piétons peuvent rencontrer y sont signalées : un escalier, une pente ou trottoir inadapté. Les travaux temporaires, les marchés ou les terrasses de café y sont également indiqués.

Il s’agit par ailleurs d’une plateforme collaborative. Chaque utilisateur peut signaler les obstacles qu’il rencontre sur son chemin. Le dispositif s’adresse aux personnes handicapées, en fauteuil roulant, mais aussi à tous ceux qui arpentent la ville avec des bagages volumineux.

De nombreuses zones du territoire français restent encore à cartographier.

Source France 3.

VIDÉO. Quand les “mémés” d’un Ehpad d’Audincourt s’éclatent dans un clip plein d’humour…

Un clip musical plein d’humour vient d’être diffusé sur les réseaux sociaux.

Il met en scène des résidentes d’un Ehpad du Pays de Montbéliard, dans des saynètes insolites et drôles ! Découvrez-le dans cet article. 

VIDÉO. Quand les “mémés” d'un Ehpad d'Audincourt s'éclatent dans un clip plein d'humour

Vous avez peut-être vu passer sur la toile un clip musical qui met en scène des personnes âgées en train de s’amuser comme des ados ? Une vidéo de 4 minutes 30 met en scène plusieurs « mémés » dans des situations insolites, de manière inspirée et très humoristique. Le but : prouver que même après 65 ans, on peut toujours s’éclater… Et le résultat est très réussi !

Une mémé qui fume, des grands-mères casquettes à l’envers, habillées en punk ou en train de faire une course de fauteuils dans les couloirs de leur maison de retraite… L’idée originale vient du service animation de l’Ehpad La Résidence du Parc à Audincourt, mais le scénario a été minutieusement choisi par les actrices. La vidéo a été réalisée avec l’aide d’un bénévole.

« Cela fait 2 ans qu’on travaille sur ce projet, pour le présenter lors de notre colloque qui a eu lieu lundi 23 avril, à Sochaux. Les résidentes ont choisi comme thématique « Passer de l’exclusion à l’inclusion ». Comme vous le voyez dans le clip, elles ont voulu vraiment montrer que ce n’est pas parce qu’on est âgé qu’on ne peut plus faire de belles choses, qu’on ne peut plus s’éclater » nous a expliqué Merat Naoual, responsable du pôle animation à la Résidence du Parc.

Source FR3.

 

Côtes-d’Armor. Handicap 22 dénonce un manque de moyens…

Quatorze associations accompagnant des personnes handicapées travaillent ensemble au sein de la plateforme Handicap 22 basée à Plérin (Côtes-d’Armor).

Mais les moyens manquent pour accueillir les 800 qui attendent toujours à la porte.

Handicap 22, qui rassemble quatorze associations costarmoricaines, dénonce une nouvelle fois le manque de moyens.

Créée il y a plusieurs années, la plateforme Handicap 22 s’ouvre à un plus grand nombre d’opérateurs et d’associations qui s’occupent de handicap. C’était l’un des thèmes évoqués, mardi soir à Plérin, au cours d’une assemblée générale extraordinaire de la plateforme, qui en profite pour faire évoluer sa gouvernance, « afin de répondre à la profonde transformation du paysage médico-social ».

Ces associations accompagnent ensemble les personnes handicapées dans les Côtes-d’Armor, à travers les pôles de services territoriaux de Saint-Brieuc, Guingamp, Loudéac, Lamballe, Dinan, Rostrenen et Lannion-Tréguier-Paimpol.

« On est aussi seuls qu’il y a 37 ans… »

Elles ne peuvent hélas répondre à toutes les demandes d’accueil dans les structures existantes : au moins 800 personnes handicapées (750 l’an dernier) sont sans solution dans le département.

« Certaines familles attendent pendant cinq ou six ans, avec parfois des effets dramatiques. C’est une course sans fin, explique Jean-Yves Herviou, président de Handicap 22. Quand un enfant naît handicapé, sa famille est seule. Ce n’est pas mieux aujourd’hui que quand mon fils est né, il y a 37 ans. »

« D’où l’importance de nous regrouper et de mutualiser nos moyens, grâce au travail effectué par la plateforme. » Chaque mois, dans un des territoires du département, des tables rondes sont organisées afin de trouver des solutions temporaires pour des personnes qui n’ont pas pu trouver de place dans un établissement.

Source OUEST FRANCE.

Emploi de personnes handicapées : pas d’obligation pour les petites entreprises…

L’obligation d’emploi de personnes handicapées à hauteur de 6% du total des effectifs ne sera pas étendue aux entreprises de moins de 20 salariés, a déclaré ce 26 avril la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées.

Emploi de personnes handicapées : pas d'obligation pour les petites entreprises

Interrogée sur RTL au sujet de la concertation menée pour réformer l’emploi des personnes handicapées, Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, a déclaré que « l’objectif n’est pas de charger les entreprises de moins de 20 salariées mais de les inciter à déclarer [les travailleurs handicapés qu’elles emploient, NDLR]« .

Depuis 1987 dans le secteur privé et 2005 dans le secteur public, la loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’employer 6% de personnes handicapées, sous peine de pénalités financières.

La CPME s’était insurgée en mars contre les pistes d’un document de travail remis par le gouvernement aux partenaires sociaux où il était proposé d' »assujettir les entreprises de moins de 20 salariés » à cette obligation.

Une déclaration à l’occasion du « Duoday »

Les petites et moyennes entreprises « ne contribueront pas financièrement« , a poursuivi Mme Cluzel. « En revanche, je souhaiterais qu’elles déclarent les travailleurs handicapés qu’elles emploient ».

La concertation, lancée mi-février, vise à faciliter l’accès à l’emploi des personnes handicapées et simplifier les démarches pour les employeurs. Elle doit durer jusqu’à la fin du premier semestre.

5,7 millions de personnes en âge de travailler ont un handicap. Parmi elles, 2,7 millions bénéficient de la reconnaissance administrative d’un handicap, ce qui représente 6,6% de la population active. Malgré des lois successives, les personnes handicapées sont davantage touchées par le chômage et éprouvent de fortes difficultés d’insertion professionnelle.

« Il faut parler de la personne, pas de son handicap. Changer le regard pour donner envie aux chefs d’entreprise de regarder différemment la personne en situation de handicap« , a ajouté Sophie Cluzel, invitée à l’occasion du « Duoday ». Cette opération de communication doit permettre à des personnes handicapées de passer une journée en entreprise en duo avec un salarié volontaire.

Source FRANCE TV.

INDRE – Le Blanc accueille le premier stage pour parachutistes handicapés organisé par la fédération française…

Du 23 au 27 avril, l’aérodrome du Blanc accueille le premier stage organisé par la fédération française de parachutisme à destination des personnes handicapées. Une dizaine de sportifs venus de tout l’hexagone y participent.

Le Blanc accueille le premier stage pour parachutistes handicapés

C’est une première pour la fédération française de parachutisme : un stage de handifly, c’est-à-dire de parachutisme adapté aux personnes handicapées. Et pour cette première, c’est l’aérodrome du Blanc qui a été choisi. La vice-présidente de la fédération, Marie-Claude Feydeau, justifie ce choix en quelques mots : « C’est parce qu’on est bien ici ». On estime à environ 400 le nombre d’handicapés qui pratiquent le parachutisme en France, mais jusqu’ici, chacun pratiquait de son côté, en fonction des possibilités offertes par l’école la plus proche. Marie-Claire Feydeau raconte : « Depuis plusieurs années, la fédération réfléchit au handicap. J’ai souhaité structurer ce cadre handi, mettre en place une commission, m’entourer d’experts. Maintenant nous avons un savoir-faire. C’est un premier stage, mais n’en doutons pas, il y en aura désormais tous les ans ».

« Une énorme sensation de liberté »

Ancien champion paralympique de ski et d’escrime, Cyril Moré est novice dans la discipline. Mais il a « accroché » dès son premier saut. Pour lui, l’essentiel avant de se lancer est d’avoir confiance dans son binôme : « le moniteur a sa personne handi collée à lui. On fait corps pendant la chute. Au moment de l’atterrissage, on a tout un système qui permet de regrouper les jambes et de se poser en toute sécurité ». Claire Duverger a un peu plus d’expérience, elle a déjà participé au championnat de France. C’est avec des yeux pétillants qu’elle raconte ce que lui procure ces sauts en parachute : « ce sont des sensations assez magiques. Pour résumer, c’est une énorme sensation de liberté. Et par rapport aux valides qui pourraient penser que notre vie est monotone, quand on leur dit qu’on saute d’un avion, ça a un petit côté sympa, je l’avoue ». La jeune femme se prépare pour le challenge européen de Moscou au mois de juillet puis pour le championnat de France prévu à Vichy du 2 au 5 août.

Source FRANCE BLEU.

Dengue : l’OMS recommande de tester les patients avant de les vacciner…

En raison de la dangerosité du vaccin contre la dengue chez les personnes n’ayant jamais contracté la maladie, un groupe d’experts recommande son utilisation uniquement chez les personnes déjà infectées. Un test sanguin permettrait de les identifier.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) met un coup d’arrêt au vaccin contre la dengue de Sanofi. En raison de la dangerosité du Dengvaxia pour les enfants n’ayant jamais contracté la maladie, le Groupe consultatif stratégique d’experts de la vaccination (SAGE) recommande de vacciner uniquement les personnes ayant déjà été infectées par le virus. Un test sanguin avant l’injection devra être réalisé pour les identifier. «Sans ces tests, le vaccin ne peut plus être utilisé dans de grandes campagnes de vaccination», résume Henrik Salje, chercheur au sein de l’unité de Modélisation mathématique des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur de Paris qui a participé à la réunion.

Ces recommandations font suite à l’arrêt brutal, en décembre dernier, de la première campagne de vaccination lancée aux Philippines. Alors que le vaccin avait été administré à plus d’un demi-million d’écoliers âgés de 9 ans ou plus, le laboratoire avait révélé que son vaccin augmente le risque de dengue sévère chez les enfants qui n’ont jamais été infectés. Les autorités philippines soupçonnent le vaccin d’être responsable de la mort de 3 enfants.

Ce risque d’exacerbation était redouté par les spécialistes de la dengue qui avaient alerté l’industriel pharmaceutique. C’est notamment sur cet argument que s’étaient appuyés des experts français réunis au sein Haut Conseil à la Santé Publique (HSCP) en 2016 pour déconseiller l’utilisation du vaccin à La Réunion et à Mayotte.

Il est en effet connu qu’après avoir été piqué et infecté une première fois par un moustique, une deuxième exposition au virus favorise la survenue de complications, et de décès. «Une infection par l’un des 4 sérotypes de la dengue procure une immunité à vie contre cette souche grâce à la production d’anticorps, explique Henrik Salje. Mais face à une autre souche, ces anticorps n’arrivent pas à bloquer l’infection. Au contraire, leur action faciliterait la multiplication du virus, ce qui induirait une forme sévère de la maladie.»…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

La vaccination des nourrissons, un enjeu de santé publique….

Du 23 au 29 avril se tient la Semaine européenne de la vaccination (SEV). Cette année, l’accent est mis sur les vaccins obligatoires pour les nourrissons. Dans le département (Isère), une autre campagne a été lancée : l’information et la prévention du vaccin contre le Papilloma virus chez les jeunes filles.

la vaccination des nourrissons thème de la semaine européenne de la vaccination.

Grenoble, France

La 12e édition de la Semaine européenne de la vaccination a débuté ce lundi. Jusqu’au dimanche 28 avril, des événements sont organisés dans tout le département avec deux objectifs : rappeler que la vaccination est la meilleure protection contre certaines maladies et améliorer la couverture vaccinale en sensibilisant le public.  Invité de France Bleu Isère ce mercredi matin, Marc Maisonny, directeur délégué prévention et santé à l’ARS, a tenu à rappeler l’importance et le bien-fondé de ces vaccins.

11 vaccins obligatoires pour les nourrissons : il faut informer et convaincre

« L’objectif est que les nourrissons nés depuis le premier janvier soient tous vaccinés contre les 11 maladies.«  En effet, depuis le début de l’année, ce ne sont plus trois vaccins obligatoires chez les enfants mais bien 11. Une réforme menée par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et qui avait provoqué un tollé chez certains parents.

« Les maladies peuvent être responsables de complications très graves », répète Marc Maisonny. Egalement, ne pas se faire vacciner peut provoquer la réapparition de certaines maladies qui avaient disparues en France, comme la diphtérie. Le 15 avril dernier, la Direction générale de la santé a alerté sur la recrudescence de cas de rougeoles dans le pays. En cause, la baisse de la couverture vaccinale rougeole-oreillons-rubéole (ROR) à moins de 80% sur l’ensemble du territoire, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un taux de vaccination de 95%. « Il n’y a pas meilleur médicaments que les vaccins » martèle encore Marc Maisonny

« Moins d’une jeune fille de 11 à 14 ans sur cinq est vaccinée contre le VPH » en Isère

En Isère, seules 16% des jeunes filles sont vaccinées contre le Papilloma virus, responsable du développement des cancers du col de l’utérus, contre 19% pour la moyenne nationale, d’où le lancement d’une campagne d’information par le conseil départemental. Des taux beaucoup plus faibles que dans certains pays voisins et qui peuvent avoir de graves conséquences : l’apparition de lésions cancéreuses chez de jeunes patientes. Victime de sa mauvaise image, ce vaccin, qui doit être réalisé en trois injections et avant le début de la vie sexuelle, provoque beaucoup d’inquiétude. Pourtant, Marc Maisonny l’affirme, « l’expérience des pays européens nous permet d’avoir du recul sur une dizaine d’années », accordant une meilleure visibilité sur l’efficacité du vaccin et sur ses effets indésirables.

Chaque année, ce ne sont pas moins de 3.000 nouveaux cas qui sont découverts et le taux de mortalité est encore important. En 2017, 1.080 personnes sont mortes de ce cancer.

Source France Bleu.