Normandie – Le nouveau centre de soins pour la santé mentale à Bernay…

C’est un endroit agréable, un service public de proximité dans une ville de 11 000 habitants. Le centre de la Charentonne a accueille des patients depuis juin

Une centaine de personnes vient chaque jour dans ce lieu paisible et discret. Il prodigue des soins pour des adultes, adolescents ou enfants. Sa spécialité : la psychiatrie et la santé mentale.

Le centre de la Charentonne est une antenne de l’hôpital de Navarre d’Evreux.

Une équipe de 50 personnes suit les patients. Le regroupement sur un même lieu permet les échanges dans cette spécialité médicale délicate.

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Source FR3.

Important : Dans quel état est vraiment notre système de santé ?

La France dispose d’un système de soins et d’assurance-maladie plutôt performant. Mais que vaut-il vraiment comparé aux autres pays développés ?

Les Français peuvent être critiques quand ils discutent, entre eux, des soins reçus à l’hôpital ou chez leur médecin. Les mêmes sont pourtant prêts à défendre notre système de santé en clamant qu’il est le meilleur au monde ! Une affirmation qui fait référence à un classement effectué par la prestigieuse Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette agence internationale a en effet réalisé une comparaison entre 191 pays dont la France est ressortie en tête.

Disons-le tout net : ces travaux sont vieux de 17 années. En même temps, la France n’a jamais pu être véritablement détrônée depuis, car ce palmarès fut le premier mais aussi… le dernier réalisé par l’OMS, dont la méthodologie a été aussitôt contestée. Par la suite, la France est montée et descendue dans différents classements en fonction des critères retenus par leurs auteurs et de leur conception de ce qu’est un « bon » système de santé.

Dans le plus récent, publié en juillet, la France se place seulement 10e, juste devant les États-Unis. Il s’agit d’une comparaison de 11 pays industrialisés conduite par le Commonwealth Fund, une fondation basée à New York. Ces travaux couronnent le Royaume-Uni, pourtant recalé au… 26e rang dans une autre étude portant sur 195 pays parue en mai dans la revue The Lancet. Dans celle-ci, la France se situait au 15e rang – la première place étant occupée par un pays minuscule, la principauté d’Andorre. C’est dire à quel point de tels résultats se révèlent difficiles à interpréter.

On préfère souvent guérir… que prévenir

Si aucun pays, comme on le voit, ne peut prétendre que son système de santé est le meilleur d’entre tous, les Français se montrent globalement satisfaits du leur. On peut en effet lui reconnaître plusieurs points forts : un bon accès à des soins de qualité, ainsi qu’une reconnaissance croissante des droits des patients. À l’inverse, il pèche d’une part par sa complexité – les citoyens s’y perdent – et d’autre part, le peu d’accent mis sur la prévention. Contrairement à l’adage, en France on préfère souvent guérir… que prévenir.

Les fondements de notre Sécurité sociale ont été posés dans des circonstances historiques tout à fait exceptionnelles, en 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Faute de gouvernement, c’est un organe issu de la lutte contre l’occupant allemand, le Conseil national de la résistance – où toutes les sensibilités politiques étaient représentées – qui a dessiné notre protection sociale, incluant retraite et assurance maladie. Il s’agissait de conclure un pacte de solidarité pour pouvoir reconstruire le pays.

Notre système est dit « bismarckien » car s’inspirant de celui mis en place vers 1880 en Allemagne par le chancelier impérial Otto von Bismarck. Au départ, en effet, la France a suivi une logique où les droits de chacun sont ouverts par son activité professionnelle. Le système s’est construit, dès cette époque, sur les notions de solidarité et de redistribution : chacun paie selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

Le droit de tous à la santé, inscrit dans la Constitution française

Par la suite, notre pays a emprunté certains éléments au modèle beveridgien, reposant sur les idées de l’économiste britannique William Beveridge et défendant l’universalité des droits. En effet, certains citoyens se sont trouvés exclus du système faute d’activité professionnelle. Une extension pour les plus démunis (la Couverture maladie universelle) a ainsi été créée en 1999, permettant que le droit de tous à la santé, inscrit dans le préambule de la Constitution française, soit respecté. La même année, un régime particulier (l’Aide médicale d’État) a été conçu pour couvrir les étrangers en situation irrégulière. Ainsi le système mixte actuel constitue une manière originale de conjuguer solidarité et universalité.

Le modèle français fait coexister des établissements de soins publics, couvrant 61 % des lits et places, avec une offre privée plus limitée. Cette dernière privilégie l’activité en ambulatoire (sans nuit passée sur place) et, pour l’hospitalisation, la chirurgie peu invasive et les populations présentant les situations les moins complexes.

Les soins prodigués atteignent en France une qualité correspondant à celle des pays occidentaux de niveau de vie comparable. Ainsi, dans l’étude Concord-2 portant sur 67 pays, la France occupe une bonne position sur la survie à 5 ans dans le cancer, notamment pour le cancer du sein. Il en est de même pour des maladies aiguës comme l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral, selon l’OCDE.

L’hôpital concentre les moyens et le prestige

Dans le cas du diabète, par contre, on constate un taux d’admission à l’hôpital plus élevé que dans les autres pays de l’OCDE, un chiffre révélateur de « l’hospitalo-centrisme » de notre pays. L’hôpital concentre en effet l’essentiel des moyens et du prestige en matière de santé, au détriment des soins de base. Ceux-là sont essentiellement réalisés par des professionnels de santé en libéral. Avec un nombre annuel de 6,7 consultations de médecin par habitant en 2010, la France se situe cependant dans la moyenne des pays de l’OCDE (6,4).

Côté financement, le modèle français repose sur une assurance obligatoire pour tout citoyen. Chacun dispose ainsi d’une Carte « vitale » au nom très explicite, couvrant totalement les soins indispensables pour les maladies les plus graves (comme le cancer ou le diabète) et en partie les autres soins. S’y ajoute une assurance complémentaire, proposée le plus souvent par des mutuelles de santé, organismes à but non lucratif. Celle-ci est facultative mais 95 % de la population y souscrit.

La plupart de nos concitoyens l’ignorent, mais la France est le pays de l’OCDE où le « reste à charge », c’est-à-dire la part de la facture effectivement payée par chacun après remboursement par le système d’assurance, est le plus faible. Il a représenté 7 % du total des dépenses en 2014, contre 27 % en Suisse, pays où ce « reste à charge » est le plus élevé.

Un niveau de dépenses comparable à la Suède ou l’Allemagne

Notre système de santé coûte-t-il cher, comme le répètent les médias et les gouvernements depuis… plus de 30 ans ? À y regarder de plus près, nos dépenses de santé sont largement inférieures à celles des États-Unis, de loin le champion du monde. Globalement, en 2014, la France consacrait 11,1 % de son produit intérieur brut (PIB) à la santé, se rangeant à la 5e place des pays de l’OCDE, à des niveaux comparables à la Suède, l’Allemagne ou les Pays-Bas.

Si l’on regarde maintenant ces dépenses en fonction du pouvoir d’achat (parité de pouvoir d’achat), notre pays se situe à un niveau très proche de la moyenne des quinze pays ayant adhéré à l’Union européenne avant 2004. Ainsi, contrairement à l’idée d’une France lanterne rouge en termes de coût des soins, la France se range « dans le peloton », avec les pays comparables.

Les Français, au final, sont-ils bien soignés ? Oui, si l’on en juge leur espérance de vie à la naissance. En 2014, les femmes vivaient en moyenne jusqu’à 86 ans, un âge parmi les plus élevés au sein de l’OCDE. Les hommes, jusqu’à 79,5 ans – résultat un peu moins favorable, mais restant dans les niveaux supérieurs. Toutefois, cet indicateur reflète surtout les conditions sociales, économiques et culturelles de chaque pays.

Des inégalités qui perdurent

L’espérance de vie à 65 ans est sans doute un indicateur plus pertinent. En effet, les multiples pathologies liées à l’âge sont d’autant mieux prises en charge que le système de santé est performant. À cet égard, la France obtient de très bons résultats, tant chez les femmes (24 ans, juste derrière le Japon) que chez les hommes (19,7 ans, soit le meilleur taux pour les pays de l’OCDE). Le décalage important chez les hommes entre l’espérance de vie à la naissance et celle à 65 ans révèle le poids, dans notre pays, des décès prématurés. Ceux-ci sont en grande partie liés à des causes évitables, notamment les conduites addictives comme le tabagisme ou l’alcoolisme.

S’il faut retenir un motif d’insatisfaction vis-à-vis de notre système de soins, c’est sans aucun doute celui de voir perdurer les inégalités de santé selon le niveau d’éducation ou l’origine sociale. En France, l’écart d’espérance de vie à 35 ans entre un cadre et un ouvrier est de 6,4 ans. La plupart des pays sont confrontés au même problème, indiquant que ce problème doit être au centre des préoccupations communes.

Notre système de santé est-il prêt à relever les défis du vieillissement de la population et de la progression des maladies chroniques ? Il doit pour cela parvenir à coordonner des acteurs oeuvrant pour l’instant chacun de leur côté, s’agissant de l’hôpital, de la médecine de ville et des soins à domicile. Cette approche intégrée de la santé, désormais familière aux Français sous le nom de « parcours de soins », reste à consolider. Cela passe par une réflexion sur le mode de financement des établissements de santé et de rémunération des professionnels hors hôpital. Aujourd’hui, ces derniers sont essentiellement payés à l’acte, ce qui n’encourage pas le suivi global du patient.

Un fonctionnement à adapter

Il faudra aussi exercer une vigilance particulière sur la question de l’accès aux soins. Aujourd’hui, des citoyens renoncent à consulter pour des raisons financières, notamment pour leurs dents ou leur vue. D’autres ne parviennent pas à trouver de praticien exerçant en libéral au tarif remboursé par la Sécurité sociale, alors qu’ils n’ont pas les moyens de consulter ceux pratiquant des honoraires plus élevés – même si ces « dépassements » sont plafonnés depuis 2013. Les habitants de certaines zones désormais qualifiées de « déserts médicaux », enfin, manquent de médecins à proximité.

Notre système de soins, solide et sophistiqué, peut « encaisser » le vieillissement de la population, pour peu qu’il adapte son fonctionnement. Mais si l’on veut éviter que, tôt ou tard, la machine s’engorge, il faut actionner dès maintenant le seul levier susceptible d’agir à une échelle suffisamment large : la prévention des maladies, et la promotion de la santé auprès des citoyens. À l’heure où 1 adolescent sur 3 fume quotidiennement, faisant de la France un des pays européens les plus touchés par l’addiction au tabac chez les jeunes, le défi est de taille.

*Laurent Chambaud est directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP) – Université Sorbonne-Paris Cité (USPC).

Carte Vitale

Source LE POINT.

Corse – La Marie Do s’engage pour la recherche contre le cancer chez l’enfant…

Cancer – A travers activités sportives, jeux et conférences, l’association déjà très active aux côtés des malades et de leur familles, organisait ce dimanche une journée d’information et de collecte de fonds à destination de la recherche contre les cancers pédiatriques .

L’immortelle adoucit les hématomes, et à travers cette ballade-découverte du site de la Parata et de son patrimoine végétal, c’est aussi la journée des petits malades et de leur famille qui s’adoucit un peu. « Ca nous fait du bien d’être accompagnés dans cette épreuve » témoigne la maman d’un enfant atteint d’un cancer.

Association créée en 2007 à la mémoire de Marie-Dominique Versini, emportée à 35 ans par un mélanome, la Marie Do oeuvre depuis à soutenir les malades et leurs familles et à informer sur la maladie.

Et l’association s’engage désormais aussi en faveur de la recherche sur les cancers pédiatriques. Elle accompagne financièrement à hauteur de 60 000 euros sur 3 ans le centre de recherche en oncologie de l’hôpital la Timone à Marseille.

En France chaque année les cancers pédiatriques touchent 2500 enfants, et 500 d’entre eux n’y survivent pas.

Levothyrox: L’ancienne formule disponible dans 15 jours, une première plainte déposée contre l’Etat…

Levothyrox – Plus de 9.000 patients ont signalé des effets indésirables « graves » de la nouvelle formule, d’après une pétition réclamant le retour à l’ancienne…

Une première requête a été déposée devant le tribunal administratif de Montpellier contre le ministère de la Santé et l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) dans le dossier du Levothyrox, révèle RTL ce vendredi matin.

La plaignante, une mère de famille de 37 vivant dans l’Hérault, déplore que des tests n’aient pas été organisés avant la mise à disposition en pharmacie et affirme être victime des effets indésirables du Levothyrox, qui soigne la thyroïde.

L’ancienne formule disponible dans 15 jours

L’ANSM, placée sous l’autorité du ministère, avait imposé le changement de formule du Levothyrox. Le laboratoire Merck, qui a commercialisé le produit, fait déjà l’objet d’une soixantaine de plaintes, précisé la radio, dont une action collective menée par une quarantaine de victimes présumées.

L’ancienne formule du Levothyrox sera « accessible » dans quinze jours et des « alternatives » à ce médicament seront disponibles « dans un mois », a annoncé ce même jour la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

« Nous avons fait en sorte (…) que l’ancien Levothyrox soit accessible de façon à ce que ceux qui le réclament puissent le prendre, et ce sera disponible en quinze jours », a-t-elle déclaré sur France Inter. « Et dans un mois, nous aurons des alternatives, c’est-à-dire d’autres marques, d’autres médicaments, qui permettront progressivement aux patients de pouvoir choisir le médicament qui leur convient le mieux », a indiqué Agnès Buzyn.

Plus de 9.000 patients ont signalé des effets indésirables « graves » de la nouvelle formule, d’après une pétition réclamant le retour à l’ancienne, rappelle encore RTL.

Levothyrox

Source 20 Minutes.

«La situation est parfois indigne»… Une mission parlementaire demande de préserver les emplois aidés des Ehpad en 2017…

Aidants – Les personnels sont en «sous-effectifs» et leurs conditions de travail sont «particulièrement difficiles», notamment pour les aides-soignantes, explique cette mission parlementaire… 

  • Une mission parlementaire conseille que les emplois aidés dans les établissements pour personnes âgées dépendantes soient « préservés ».
  • Elle constate « la faiblesse de la prise en charge des personnes âgées, particulièrement celles qui sont dépendantes ».
  • A plus long terme, elle souhaite que des mesures soient prises pour pallier les sous-effectifs.

Pas touche aux emplois aidés. Une mission parlementaire conseille que ceux utilisés dans les établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) soient « préservés » en 2017 a déclaré mercredi sa rapporteure, la députée REM Monique Iborra. « Les Ehpad, qui souffrent de sous-effectifs patents », devraient voir leurs emplois aidés « préservés en 2017 », a souhaité Monique Iborra devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée.

C’est l’une des recommandations de la « mission flash », qui a auditionné depuis le 4 septembre les acteurs du secteur. Ce nouvel outil, destiné à proposer rapidement des « actions immédiates » à des « problèmes urgents » et ouvrir la voie à un travail plus approfondi, est « une première du genre », a souligné la présidente de la commission, Brigitte Bourguignon (REM).

« Faiblesse de la prise en charge des personnes âgées »

Elle a été motivée par « la faiblesse de la prise en charge des personnes âgées, particulièrement celles qui sont dépendantes », a ajouté Brigitte Bourguignon, soulignant que « malgré l’engagement des personnels, la situation est parfois indigne ».

Les personnes âgées sont de plus en plus dépendantes lorsqu’elles arrivent en maison de retraite, alors que la priorité est donnée au maintien à domicile. Elles ont en moyenne de 85 ans, et leur temps de séjour en maison de retraite est devenu plus court (deux ans et demi en moyenne), a souligné Monique Iborra. Les personnels sont en « sous-effectifs » et leurs conditions de travail sont « particulièrement difficiles », notamment pour les aides-soignantes. « Le taux d’absentéisme est en moyenne de 10 %. Les accidents du travail en Ehpad seraient aujourd’hui deux fois supérieurs à la moyenne nationale, et supérieurs à ceux du secteur du BTP ».

« Déficit de formation initiale en gérontologie »…

Aidants - Ehpad

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Source 20 Minutes.

Amiante. Étape clé ou « scandale majeur » dans la bataille du procès ?

Amiante – La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris rend ce vendredi une décision clé dans la bataille que livrent depuis 21 ans les victimes de l’amiante : le maintien ou l’annulation de la mise en examen des principaux responsables présumés de cette catastrophe sanitaire.

Le risque que des non-lieux soient prononcés dans de nombreux dossiers emblématiques de l’amiante est « un scandale majeur » pour l’Association nationale des victimes de l’amiante (Andeva).

Ce vendredi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris dira si elle confirme – ou non – une dizaine de mises en examen de décideurs publics dans les dossiers des salariés de l’université parisienne de Jussieu et des chantiers navals Normed de Dunkerque. Les seuls à ce jour dans lesquels des responsables nationaux, hauts fonctionnaires et lobbyistes de l’industrie de l’amiante, sont en examen.

Le risque que des non-lieux soient prononcés dans de nombreux dossiers emblématiques de l’amiante est « un scandale majeur », basé sur une interprétation « totalement erronée » des expertises scientifiques, a d’ores et déjà dénoncé ce jeudi l’association nationale des victimes de l’amiante (Andeva).

Mais la décision de vendredi est également susceptible de peser sur le sort d’au moins une quinzaine d’autres dossiers d’intoxication à l’amiante, pour lesquels le parquet de Paris a demandé la clôture des investigations.

Une des « dernières chances »…

Les neuf hauts fonctionnaires (dont un ex-directeur général de la Santé) et membres du Comité permanent amiante (CPA) en cause dans les dossiers Jussieu et Normed demandent l’annulation de leur mise en examen.

Or « c’est une des dernières chances pour qu’un jour les responsables nationaux de la catastrophe de l’amiante soient jugés devant un tribunal correctionnel », a déclaré le vice-président de l’Association nationale de défense des victimes de l’amiante (Andeva), François Desriaux.

« Dans le cas contraire, nous devrons continuer le combat sur un autre terrain », ajoutent-elles. « Les victimes n’abandonneront pas et la justice ne se débarrassera pas de l’affaire de l’amiante sans un procès en bonne et due forme ».

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Source OUEST FRANCE.

 

Santé. Certaines consultations à 46 € et 60 € chez les médecins généralistes…

Les tarifs de certaines consultations chez les médecins généralistes et spécialistes, vont passer à 46 €, voire 60 €, à partir du 1er novembre. Il s’agira de consultations dites « complexes » ou « très complexes ».

Ce sont les décrets publiés au Journal officiel paru mardi qui l’annoncent. Le 1er novembre prochain, les médecins généralistes pourront facturer 46 € et 60 € certaines consultations dites complexes ou très complexes. Cette nouvelle tarification découle des négociations entre les syndicats de médecins et l’assurance maladie, dans le cadre d’une nouvelle convention tarifaire.

Quels actes facturés 46 € et 60 € ?

46 €, ce sera le prix des consultations dites complexes. Il s’agit notamment des consultations concernant les enfants âgés de 3 à 12 ans et souffrant d’obésité ou qui présentent un risque avéré d’obésité. Également concernés, les nourrissons qui sortent de la maternité, ou encore les jeunes filles entre 15 et 18 ans qui souhaitent avoir accès à une contraception. Dans ce dernier cas très précis, la consultation pourra être assurée, au même tarif de 46 €, par un gynécologue, un obstétricien ou un pédiatre. Également à 46 €, les consultations de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles.

Selon Le quotidien du médecin, dans certains cas (asthme, prise en charge d’un couple stérile, pathologie oculaire grave, trouble du comportement alimentaire) ces consultations complexes peuvent être majorées de 16 €.

Les consultations dites très complexes pourront, quant à elle, être facturées 60 €. Seront notamment concernés les insuffisants rénaux sévères préparant une greffe, ceux atteints d’une maladie auto-immune. Le Dr Jean-Paul Hamon, généraliste et président de la Fédération des Médecins de France, détaille les cas sur franceinfo :« la préparation à des greffes rénales, les consultations d’annonce de cancer, qui restent très délicates, ou encore les consultations des gynécologues concernant des malformations fœtales, qui sont également compliquées à annoncer ».

Source OUEST FRANCE.

Levothyrox. Bientôt des alternatives, promet la ministre de la Santé….

Une alternative au Levothyrox, médicament dont la nouvelle composition a déclenché le mécontentement de milliers de patients, sera bientôt commercialisée.

L’annonce a été faite par la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn va annoncer « dans les jours qui viennent » la date de mise sur le marché d’un médicament équivalent au Levothyrox.

« J’ai totalement écouté la souffrance des malades, s’est défendue Agnès Buzyn, sur LCI, au retour d’un déplacement aux Antilles, après le passage de l’ouragan Irma. Maintenant il faut le temps de trouver des médicaments équivalents et de les importer. (…) Ça nécessite un peu de temps. J’annoncerai dans les jours qui viennent la date de disponibilité d’alternatives thérapeutiques sécurisées. »

Plaintes en série

L’annonce intervient alors qu’une cinquantaine de nouvelles plaintes de patients mécontents, dont celle de l’actrice Anny Duperey, vont être déposées au parquet de Paris. Plus de 9 000 patients ont déjà signalé des effets indésirables : crampes, maux de tête…

Depuis mars 2017, le laboratoire Merck, à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de la santé (ANSM), a changé l’excipient principal de ce médicament à destination des personnes qui souffrent de problèmes de la thyroïde.

Aucune hospitalisation…

Évoquant des « effets secondaires très, très pénibles », la ministre a tenu à rappeler qu’il n’y avait pas eu d’hospitalisations liées à la prise de ce médicament utilisé par environ 3 millions de personnes en France.

Nous n’avons « pas connaissance d’hospitalisations », a-t-elle insisté, tout en affirmant que « le plus grand danger est d’arrêter le médicament » qui est « vital ».

Source OUEST FRANCE.

Levothyrox. Une plainte collective déposée ce jeudi…

Une cinquantaine de personnes souffrant d’effets secondaires indésirables suite à la prise de Levothyrox déposent, ce jeudi, une plainte collective contre X.

Selon RMC, une plainte collective contre X pour mise en danger d’autrui va être déposée ce jeudi par une cinquantaine de personnes souffrant d’effets secondaires suite à la prise de Levothyrox. Une nouvelle formule de ce médicament pour la thyroïde a été mise sur le marché en mars et de nombreux patients ont subi des effets secondaires indésirables. Le Levothyrox est commercialisé par le laboratoire Merck, qui exclut pour l’heure un retour à l’ancienne formule.

« Ce que j’espère (avec cette plainte collective, NDLR) c’est une enquête de la police ou de la gendarmerie spécialisée, explique l’avocate des plaignants, Me Marie-Odile Bertella-Geffroy. (…) Pour l’instant, la priorité ce ne sont pas les sanctions, mais l’urgence sanitaire, obtenir que l’ancienne formule soit à disposition des patients ». « Déposer plainte pour moi aujourd’hui, c’est se faire reconnaître en tant que victime », indique notamment Patricia, l’une des plaignantes.

Selon RMC, d’autres plaintes pourraient suivre. Les signalements de cas, parfois graves, avec hospitalisations, se multiplient dans les centres de pharmacovigilance. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a reçu plus de 9.000 signalement depuis la mise sur le marché de la nouvelle formule. Un numéro vert a été mis en place.

Levothyrox - Plainte
Source LE TELEGRAMME.

Accouchement : des patientes dénoncent les violences obstétricales…

Depuis plusieurs semaines, de nombreuses femmes dénoncent des actes de maltraitance qu’elles auraient subis lors de leur accouchement.

Deux années se sont écoulées, pourtant, pour Elise, le traumatisme est toujours présent : « Je pensais que mon accouchement allait être le plus beau jour de ma vie et ça a été le pire cauchemar de ma vie.  L’équipe s’est rendue compte que ma péridurale ne marchait plus mais ils n’ont pas rappelé l’anesthésiste pour faire quelque chose. Quand le gynécologue est entré, il ne s’est pas présenté, il ne m’a pas regardé, il ne m’a rien expliqué. Il a utilisé les forceps pour sortir mon bébé. La douleur a été immense. Je ne savais pas qu’une douleur comme ça  tout ce qu’on m’imposait, sans rien comprendre, et dans une violence infinie « .

Son bébé enfin dans ses bras, Elise pense trouver du réconfort. Mais, elle n’est pas au bout de ses peines. « Le gynécologue a recousu mon épisiotomie et toutes les déchirures associées à vif. Malgré mes plaintes, malgré mes souffrances, il n’a pas fait d’anesthésie locale. Je me demandais pourquoi il ne m’épargnait pas ça, alors qu’il avait vu que j’avais tellement souffert » .

Des violences obstétricales dénoncées sur les réseaux sociaux

Elise n’est pas un cas unique. Depuis cet été, sur les réseaux sociaux et dans la presse, de nombreuses femmes ont dénoncé ce qu’on appelle les violences obstétricales. Il s’agit d’épisiotomies imposées, de déclenchements abusifs, de mauvaises prises en charge de la douleur, d’absences de consentement ou encore de propos culpabilisants….

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Source FRANCE TV