Asthme: Bientôt un nouveau médicament plus efficace que la Ventoline?…

Asthme – Médicament – Une substance extraite de l’« Ardisia crenata », une plante ornementale asiatique, serait plus efficace que les traitements actuels proposés aux asthmatiques…

Les extraits de feuilles de l’Ardisia crenata, ou ardisie crénelée, une plante ornementale asiatique, permettraient de lutter contre l’asthme. C’est la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Bonn (Allemagne) et publiée le 13 septembre dernier dans Science Translational Medicine.

Plus efficace que le salbutamol

Le composé, extrait d’un petit arbre apprécié pour ses baies rouges, aurait la faculté d’empêcher les muscles des bronches de se contracter. Or, ce sont ces contractions qui limitent la ventilation des poumons et occasionnent des crises.

En testant le composé, baptisé FR900359, sur des souris, les scientifiques se sont aperçus qu’il était plus actif pour soulager les spasmes des voies respiratoires que le salbutamol, médicament le plus utilisé dans le traitement des crises d’asthme qu’on retrouve dans la Ventoline.

Asthme

Source 20 Minutes.

Alzheimer: Un nouveau test pour prédire l’âge d’apparition de la maladie…

SANTELe nombre de personnes atteintes de démence dans le monde devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050 si aucun traitement efficace n’est découvert…

Un moyen d’« évaluer non seulement le risque de développer la maladie d’Alzheimer durant le cours de la vie, mais aussi de prédire l’âge d’apparition des symptômes », résume le Dr Anders Dale de la faculté de médecine de l’Université de Californie à San Diego.

Une équipe internationale de scientifiques a mis au point un test génétique qui permet de calculer le moment probable auquel une personne risque de souffrir de cette dégénérescence neurologique incurable. Ce test est basé sur l’analyse de mutations dans 26 gènes, trouvées chez plus de 70.000 personnes de 65 ans et plus, dont 17.000 atteintes de la maladie. Les autres personnes en bonne santé ont servi de groupe témoin.

Mieux évaluer le risque pour aider dans la prévention

La plupart des tests utilisés jusqu’à présent sont basés sur des mutations du gène APOE connues pour accroître fortement le risque d’Alzheimer. Mais chez les personnes qui n’ont pas ces mutations génétiques, un score élevé à ce nouveau test indique qu’elles risquent de développer les symptômes de la maladie dix ans plus tôt que celles dont le score est bas.

« Mieux évaluer le risque génétique d’Alzheimer et l’âge d’apparition de la maladie peut aider dans la prévention et pour mieux cibler les essais cliniques en déterminant quels patients sont plus susceptibles de répondre à une nouvelle thérapie », poursuit le Dr Anders Dale, l’un des coauteurs de cette étude publiée mardi dans la revue américaine Plos Medicine.

Plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence

Les neurologues pensent aussi qu’une fois que des traitements efficaces contre Alzheimer auront été découverts, il faudra les commencer le plus tôt possible avant que la maladie ne progresse et ne laisse peu de chances d’inverser les dommages au cerveau et de restaurer les capacités de la mémoire.

Les auteurs relèvent que leur étude doit être validée par des recherches plus étendues et plus approfondies. Ils pointent également certaines limitations car les échantillons de population étudiés sont pour la plupart de descendance européenne. Ils pourraient ainsi ne pas être représentatifs de la fréquence d’Alzheimer et du risque génétique de cette maladie chez les autres groupes ethniques, comme les Noirs ou les Hispaniques.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, dont une majorité souffrent de la maladie d’Alzheimer. Avec le vieillissement de la population, ce nombre devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050, à 115,4 millions, si aucun traitement efficace n’est découvert dans les prochaines années.

maladie d' Alzheimer

Source 20 Minutes.

 

Alzheimer: Former les patients pour les aider à mieux vivre avec leur maladie…

A partir d’octobre, l’association France Alzheimer proposera aux patients des ateliers d’éducation thérapeutique pour devenir acteur et s’adapter à la maladie…

  • A l’occcasion de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, «20 Minutes» se penche sur l’éducation thérapeutique concernant cette maladie qui touche 900.000 Français.
  • Pour la première fois, deux programmes d’éducation thérapeutique sont proposés non pas aux aidants mais aux patients directement.
  • Afin de définir ces ateliers où les patients pourront s’informer et s’entraider, l’association France Alzheimer et le CHRU de Lille ont demandé leur avis aux malades.

« Regarder la maladie en face… sans me regarder le nombril ! ». Voilà comment Marie-France, 66 ans, a choisi de vivre avec Alzheimer. Et elle espère que suivre le programme d’éducation thérapeutique l’aidera dans cette démarche. Permettre au patient de mieux connaître sa maladie et retrouver l’estime de soi, c’est l’objectif de l’association France Alzheimer et maladies apparentées, qui propose pour la première fois des ateliers d’éducation thérapeutique aux malades d’Alzheimer dès cet automne. Une initiative également lancée par le  CHRU de Lille.

Comment vont se dérouler ces ateliers ?

L’association France Alzheimer a organisé des réunions avec des patients pour construire ces ateliers baptisés « Apprendre à vivre avec la maladie ». Un programme testé à Paris dès octobre. L’association espère proposer ces six ateliers collectifs piloté par un binôme – psychologue et bénévole- dans une quinzaine de départements en 2018. Au CHRU de Lille, le programme débute le 6 octobre pour huit séances.

Redonner un rôle au patient

« Pour les malades d’Alzheimer, c’est une révolution », s’enthousiasme Judith Mollard-Palacios, psychologue chez France Alzheimer qui a participé à la création du programme. On a vu arriver des patients en demande d’informations, qui ne veulent pas rester passifs. »

Si de nombreuses associations proposent des formations aux aidants, c’est la première fois que l’on invite le patient à s’informer sur sa maladie. Et que l’on va donc répondre à son envie et ses priorités. « Cela permet au patient, souvent considéré comme vivant dans un autre espace-temps, de retrouver sa confiance, développer ses potentialités, contourner les difficultés du quotidien, énumère Judith Mollard-Palacios. Une démarche d’autant plus importante qu’avec cette maladie, « l’entourage anticipe parfois la perte d’autonomie »….

Alzheimer

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Source 20 Minutes.

 

Trop de dépassements d’honoraires et de pharmacies, selon la Cour des comptes…

Dépassements d’honoraires coûteux chez les spécialistes, pharmacies trop nombreuses et à la rémunération opaque, retraites à l’étranger peu contrôlées… Le point sur trois des thèmes mis en avant par la Cour des comptes dans son rapport annuel sur la Sécu.

Trop de dépassements d’honoraires

La médecine libérale de spécialité coûte cher : 16,1 milliards d’euros en 2016, dont 11,2 milliards en ville et 5 milliards en établissement privés.

Chez les spécialistes, les dépenses « faiblement régulées, sont en progression forte, continue et beaucoup plus rapide » que chez les généralistes.

En cause, notamment, les dépassements d’honoraires pratiqués par les 24.000 praticiens installés en cabinet en secteur 2 (tarifs libres).

Un « contrat d’accès aux soins » a été mis en place en 2013 pour inciter les médecins signataires à limiter leurs dépassements en échange d’une prise en charge de leurs cotisations sociales.

Mais il « a des effets limités pour un coût élevé : en 2015, pour éviter un euro de dépassement, l’Assurance maladie en a dépensé dix », relève la Cour.

Le dispositif a pourtant été reconduit sous un nouveau nom (Optam), « avec des incitations renforcées », dans le cadre de la nouvelle convention médicale signée en 2016 par l’Assurance maladie et les syndicats de médecins, porteuse de quelque 438 millions d’euros de revalorisations pour les spécialistes.

Prépondérance des dépassements dans certaines spécialités (gynécologie, ophtalmologie) ou dans les zones urbaines, allongement des délais d’attente dans les déserts médicaux… L’accès aux soins doit être amélioré, explique la Cour.

Elle propose ainsi de restreindre la liberté d’installation grâce à « un conventionnement sélectif » ou encore d’expérimenter une rémunération à « l’enveloppe globale » à la place du paiement à l’acte, notamment pour les maladies chroniques.

Trop de pharmacies

Les 22 000 pharmacies d’officine sont deux fois trop nombreuses, et les pouvoirs publics ne font rien pour enrayer la situation en leur maintenant un régime « très protecteur », estime la Cour.

Un constat étonnant à l’heure où les syndicats de pharmaciens s’inquiètent de voir une officine fermer tous les deux jours en raison, selon eux, des baisses de prix des médicaments.

Si 10% des pharmacies (souvent dans les agglomérations surdotées) sont fragiles économiquement, la rémunération réglementée du secteur, de 5,4 milliards d’euros en 2015, est « restée quasiment stable en valeur absolue depuis 2007 »….

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Source OUEST FRANCE.

 

 

 

C’est la journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer ce jeudi…

Alzheimer – 860.000 personnes souffrent de cette maladie en France. A la veille de cette journée mondiale, il convient de vulgariser la pathologie, pour les patients et les aidants.

La maladie d’Alzheimer est une affection dégénérative qui détruit définitivement les cellules du cerveau. Elle se manifeste au départ par des troubles de la mémoire, avec l’omission de faits récents ( la mémoire ancienne n’est pas altérée). Progressivement, les gestes quotidiens sont oubliés, avec une perte du sens de l’orientation, des troubles de l’humeur. Elle touche le plus souvent des personnes de 65 ans et plus, mais il existe aussi des patients plus jeunes avec une forme précoce.

C’est une maladie qui impacte toute la famille car l’entourage doit s’adapter à l’évolution de la maladie. Il n’existe à ce jour aucun traitement curatif n’existe, mais certains médicaments  permettent de traiter certains symptômes.

L’importance du dépistage

La maladie d’Alzheimer touche  860.000 personnes en France. Chaque année, environ 225 000 nouveaux cas se déclarent.
Selon la Fondation Vaincre Alzheimer, 1 million 800.000 personnes devraient être atteintes de démence en France en 2050. Ce chiffre, en contante augmentation, s’explique par l’allongement de la durée de la vie.
Dans les Alpes-Maritimes, l’institut Claude Pompidou  accompagne les patients et les communes multiplient les initiatives pour que les patients profitent le plus longtemps possible d’activités pour retarder les effets de la pathologie.

Source FR3.

 

Maladie de Lyme: ils se battent pour faire soigner leur petit garçon..

Atteint de la maladie de Lyme, Jules est handicapé depuis l’âge de 2 ans. C’est aux Etats-Unis que les parents du petit garçon ont trouvé un traitement efficace. L’état de Jules s’est amélioré. Mais le faire soigner de l’autre côté de l’Atlantique coûte énormément d’argent.

Pendant longtemps les médecins sont restés impuissants devant le cas de Jules. A 2 ans, le petit garçon a perdu l’usage de sa voix. Puis d’autres handicaps sont apparus, similaires à des troubles autistiques. Ce n’est qu’à 5 ans qu’on a enfin pu mettre un mot sur ses maux: la maladie de Lyme, une maladie protéiforme, évolutive et difficile à soigner. Et très mal prise en charge en France. Contrairement aux Etats-Unis, où la recherche est en avance dans ce domaine. Nous avions rencontré Jules et ses parents l’an dernier alors qu’ils venaient d’effectuer un premier voyage outre-Atlantique. L’espoir semblait renaître dans cette famille.

Un an plus tard, une de nos équipe est revenue à Arçonnay, près d’Alençon, où vivent Jules et ses parents. Le petit garçon a fait sa rentrée, comme les autres enfants. Certes, il ne suit les cours qu’à mi-temps mais il court, il joue et donne de la voix. Bien loin de l’enfant qui, en proie notamment à un état grippal chronique,  était incapable de marcher plus de 15 minutes. Pour ses parents, les effets du traitement prescrit aux USA sont clairement visibles. « Au début de l’année dernière, il n’était pas tonique et grand comme ça. Il a énormément changé. Il a pu reprendre le cours de sa croissance et de son développement« , explique sa maman, Hélène Dubois.

« On ne peut pas l’abandonner »

Si l’espoir est revenu, l’angoisse, elle, est toujours là. Car le traitement de Jules a un prix, exhorbitant. La famille se rend toutes les six semaines en Amérique pour une cure de 15 jours. Et de retour à Arçonnay, l’enfant suit un traitement strict à base de médicaments importés des Etats-Unis. La facture s’élève déjà à 120 000 euros. Plus de 500 donateurs ont apporté 50 000 euros. Le reste est payé à crédit. Mais il reste encore à financer la suite du traitement. « Il faut trouver (ndlr: l’argent), il n’y a pas le choix, on ne peut pas l’abandonner, ce n’est pas possible« .

Les parents de Jules s’en remettent à la générosité de mécènes ou d’âmes charitables pour boucler le budget. Ils ont créé une page Facebook pour parler de leur combat « Pour l’avenir de Jules ».

Source Fr3, découvrir la vidéo, cliquez ici.

Levothyrox: le nombre de signalements explose…. 2150 cas secondaires graves….!!!

Selon des documents confidentiels de l’ANSM, il y aurait eu plus de 2150 déclarations d’effets secondaires «graves».

Combien de patients sont touchés par les effets secondaires de la nouvelle formule du Levothyrox?

Fin mars, le laboratoire Merck, sur demande de l’agence du médicament (ANSM), changeait la formule de son traitement de l’hypothyroïdie, une molécule commercialisée depuis 1980 et prescrite à 3 millions de malades en France. La précédente version n’était, selon l’ANSM, pas assez stable dans le temps. Mais depuis la commercialisation du nouveau Levothyrox, et surtout depuis cet été, les patients se plaignent d’effets secondaires de type pertes de cheveux, crampes, maux de tête, vertiges, troubles du rythme cardiaque. C’est leur mobilisation – du jamais vu en France – qui a conduit les autorités et le laboratoire à annoncer le retour provisoire d’ici deux semaines de l’ancienne formule.

Aujourd’hui, selon des documents confidentiels internes à l’ANSM que nous avons consultés (voir sur lefigaro.fr), la base nationale de pharmacovigilance recense plus de 2150 cas d’effets secondaires «graves» sur une période allant de la fin mars au 15 septembre. Un chiffre en hausse, puisque, le 6 septembre, nous écrivions qu’il y en avait 1500, ce que se refusait à confirmer l’agence, l’ANSM faisant même mine de ne pas savoir d’où provenaient ces données. Mais ce chiffre est non figé, puisque l’ensemble des 31 centres de pharmacovigilance français (CRPV) n’a pas fini d’enregistrer les déclarations dans la base nationale de pharmacovigilance.

Par ailleurs, ce ne sont pas 9000 cas d’effets indésirables qui sont enregistrés, comme l’avait annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, le 11 septembre, mais beaucoup plus. À l’heure où nous bouclons, 8482 déclarations d’effets indésirables ont déjà été enregistrées par 16 des 31 CRPV. En extrapolant ces données à la moitié des centres qui n’ont pour l’instant pas encore enregistré leurs chiffres, on arrive à un total national devant approcher 15.000 cas.

Un fatras indescriptible…..

«C’est la cacophonie. On ne gère plus rien. Des signalements d’effets indésirables sont enregistrés comme graves alors qu’ils ne le sont pas, et inversement»…..

Levothyrox

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Source Le Figaro.

 

Amiens – Mort subite du nourrisson : les bons gestes pour la prévenir…

La mort subite du nourrisson est la première cause de mortalité chez les bébés de moins d’un an. Il s’agit du décès brutal dans son sommeil d’un tout-petit jusque-là considéré comme étant en bonne santé. Explications sur ce syndrome et sur les bons réflexes à adopter pour limiter les risques.

C’est la semaine nationale de prévention de la mort subite du nourrisson. Si les chiffres ont baissé. Chaque année en France des bébés meurent encore dans leur sommeil. Dans les maternités, des ateliers de prévention sont organisés pour expliquer aux jeunes parents comment coucher leur bébé. Nous sommes allés à la clinique Pauchet d’Amiens.

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Source Fr3.

Des doudous tricotés par des bénévoles pour les bébés prématurés à l’hôpital de Vichy…

Prématurés – Des doudous tricotés par des bénévoles se sont imposés dans les couveuses de l’hôpital de Vichy. Ils apportent bien plus qu’un réconfort, ils rendent les soins plus supportables.

L’idée a été importée du Danemark, des doudous tricotés ont pris place dans les couveuses du service de néo natalité de l’hôpital de Vichy, un univers d’ordinaire  uniquement consacré aux soins. Noah, né prématurément le 1er août côtoie depuis une pieuvre bien mignonne : « c’est celui qui lui a été donné dès la naissance. C’est pour empêcher qu’il tire tout ce qui peut être sonde, les branchements… » raconte Laura Aurel sa maman.

Pour le personnel qui accompagne la vie très fragile de ces enfants, c’est bien plus qu’un réconfort, ces doudous sont des auxiliaires précieux. « Les enfants sont moins douloureux, ils sont moins inconfortables d’une manière générale » explique le Docteur  Morgane Boutry, Chef de service pédiatrie et néonatologie de l’hôpital Vichy.

Ils doivent répondre à des normes très précises en termes de taille et les tricoteuses bénévoles ne doivent pas utiliser n’importe quel coton. Agnès Sasso est devenue une pieuvreuse expérimentée.

En 2016, elle fait un AVC sur son lieu de travail : un rapport accable La Poste…

AVC – Poste – Un rapport mené par le cabinet d’expertise indépendant CATEIS s’intéresse à la gestion du personnel de la plateforme de distribution de La Poste, à Villeneuve-d’Ascq. Les conclusions concernant l’AVC de la jeune Emeline, en 2016, sont alarmantes.

C’est un rapport accablant, dans une affaire qui dure depuis bientôt 2 ans. Emeline avait 25 ans en 2016 et travaillait en CDD à La Poste, sur la plateforme de distribution de Villeneuve-d’Ascq. Un matin, elle prévient sa hiérarchie : elle ne se sent pas bien. Ses supérieurs lui disent de venir quand même travailler. « Tu n’a qu’à le faire assis« , lui dit-on, tandis que ses collègues l’observent livide, tremblante. Son malaise ne passe pas. Elle va voir son supérieur. On lui répond : « Tu vas finir de mettre en case et de fermer le casier et quand tu auras terminé on appelera les pompiers« , rapporte la jeune femme.

En fait, ce jour-là, Emeline a fait un AVC, sur son lieu de travail. Et on lui a demandé de finir son travail avant de prévenir les secours. Le CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) a bien tenté de faire une enquête commune avec la direction, en vain. Le CHSCT extraordinaire « n’a pas abouti à une enquête paritaire effective« , indiquent ses membres le 19 février 2016.
Le problème de santé de l’agent n’aurait pas été pris en charge selon les règles habituelles de secourisme
En octobre 2016, les membres du CHSCT décident donc de faire appel à un cabinet indépendant, agréé par le ministère du Travail, pour comprendre comment cette situation a pu se produire et faire en sorte que cela ne se reproduise plus.

Nous avons obtenu une copie de ce document. CATEIS, le cabinet choisi pour faire cette enquête, indique en préambule un « contexte de très hautes tensions sur le plan psychosocial« . Avant de décrire une gestion de crise abracadabrante dans cette plateforme emploie 101 salariés et traite le courrier pour une partie de la métropole lilloise.

Un constat, d’abord : le nombre de malaises à La Poste de Villeneuve-d’Ascq a augmenté par rapport à 2015. On en compte 3 en 2016, et « l’accident de la salariée en CDD survenu sur le lieu de travail n’est pas repertorié dans les documents transmis par la direction« . Rayée de la liste. Le cabinet d’expertises réalise une longue série d’entretiens avec les employés, analyse les documents fournis par l’administration. Et conclut : « Le problème de santé de l’agent n’aurait pas été pris en charge selon les règles habituelles de secourisme« .

Climat délétère et « psycho-terreur »….

 

 

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Source FR3.