Santé – Glyphosate : des traces de l’herbicide trouvées dans des produits de consommation courante… Lesquels ?

L’association Générations futures a fait analyser 30 produits de consommation courante et a trouvé des traces de l’herbicide dans seize d’entre eux.

Le glyphosate, la molécule de base du Roundup, est toujours en sursis dans l’attente d’une nouvelle homologation européenne de 10 ans. En attendant, l’ONG anti-pesticides Générations futures a fait analyser 30 produits de consommation courante. Elle publie ses résultats jeudi 14 septembre : plus de la moitié des produits contiennent des traces de l’herbicide.

C’est en partant du constat que le glyphosate était très rarement recherché dans nos aliments par les services de la répression des fraudes -car les analyses coûtent cher- que l’association a eu l’idée de vérifier par elle-même. Elle milite pour plus de contrôles car la substance a été classée comme cancérigène probable il y a deux ans par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

16 produits sur 30 contiennent l’herbicide

Des membres de Générations futures sont allés faire leurs courses dans deux supermarchés, à Paris et en Picardie. Ils ont acheté des paquets de lentilles, de pois cassés, des pâtes, des biscottes ou encore des céréales pour le petit-déjeuner.

Sur 30 échantillons analysés, 16 contenaient du glyphosate. Il y en a principalement dans les céréales (Muesli Alpen Swiss, Weetabix Original, Muesli Jordan Country crisp, Country store Kellogs, Granola flocons d’avoines grillés aux pommes Jordans, All Bran Fruit’n Fibre Kellogs) mais aussi dans les lentilles (Lentilles vertes Vivien Paille et Lentilles blondes Leader Price) et les pois chiches (Pois chiches St Eloi et Pois chiches Leader Price).

Certains taux sont assez élevés : jusqu’à 2 microgrammes/kg d’aliment. S’il n’y a pas de quoi déclencher une intoxication aigüe, l’association estime que cela contamine petit à petit le tube digestif, et donc notre organisme.

Du glyphosate retrouvé dans l’urine

Dans une précédente étude, publiée en avril dernier, Générations futures avait montré que 100% des personnes testées avaient du glyphosate dans leurs urines. Pour l’association, il ne fait aucun doute que cette présence s’explique par des résidus de glyphosate dans notre alimentation.

Source France TV.

Santé – Perturbateurs endocriniens : sept questions sur ces agents chimiques qui font débat au sein de l’UE…

Santé Bébés – Les Etats membres de l’Union européenne doivent se prononcer sur un texte définissant les perturbateurs endocriniens. Ces agents chimiques sont soupçonnés de favoriser l’apparition de nombreuses maladies.

Vous ne les connaissiez pas forcément, mais ils se sont fait une place durant la campagne présidentielle. Les perturbateurs endocriniens, ces agents chimiques qui répondent à des noms barbares tels que les bisphénols ou phtalates, font l’objet d’âpres débats tant leur présence dans notre quotidien a une influence sur notre santé.

En juillet, la Commission européenne a proposé le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate qui expire fin 2017. Cette substance active entre notamment dans la composition du Roundup, le produit phare de Monsanto. Le vote sur l’autorisation de cet herbicide controversé pourrait avoir lieu le 5 ou 6 octobre lors d’un comité d’experts. La France a annoncé fin août qu’elle voterait contre la proposition de la Commission. Elle a une position-clé car une majorité qualifiée (55% des États membres représentant 65% de la population de l’Union) est requise dans ce dossier. Pour comprendre les enjeux de ce vote, franceinfo fait le point sur ces agents chimiques en sept questions.Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?

Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?

Les perturbateurs endocriniens sont des agents chimiques, naturels ou résultants de l’activité humaine, qui interfèrent avec le système hormonal d’un organisme, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Leur nom est tiré de celui des glandes endocrines, qui produisent des hormones dans la circulation sanguine.

Concrètement, ces agents ont trois modes d’action néfastes : perturber la production ou la régulation des hormones ou de leurs récepteurs, empêcher une hormone de se fixer à son récepteur et ainsi bloquer la transmission du signal hormonal, ou mimer l’action d’une hormone naturelle et ainsi entraîner la réponse due à cette hormone, rapporte l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Dans quelle mesure sont-ils dangereux ?…

Bébés - Perturbateurs endocriniens

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Source France INFO TV.

 

Antidépresseurs et grossesse : quel risque ?…

Il n’y a pas de lien entre la prise de ces médicaments et la survenue d’un déficit intellectuel.

Souvent diagnostiqué dans l’enfance, le déficit intellectuel toucherait entre 0,7 et 2 % de la population. Parmi les causes connues, la prise de certains médicaments antiépileptiques, et notamment du valproate de sodium, est bien démontrée. Mais est-ce que la prise d’antidépresseurs pendant la grossesse peut également être un facteur de risque?

C’est la question à laquelle ont souhaité répondre les chercheurs de l’université de médecine Mount Sinai à New York. Pour étudier leur hypothèse, ils se sont penchés sur une cohorte de 179. 000 enfants nés en Suède en 2006 et 2007. Les scientifiques ont comparé un groupe de 4 000 de ces enfants exposés à des antidépresseurs et autres médicaments psychotropes pendant la grossesse à un groupe de plus de 23 .000 enfants dont les mères, diagnostiquées dépressives ou anxieuses, n’ont pas été traitées par antidépresseurs pendant la grossesse.

«Certaines femmes en situation de souffrance importante le seront encore plus si elles prennent un traitement qui va les stresser»

Antoine Pelissolo, psychiatre au CHU de Créteil

Leur conclusion, publiée en ligne sur le site de la revue spécialisée Jama Psychiatry, est rassurante: il n’existe aucun lien entre la prise d’antidépresseurs et psychotropes pendant la grossesse et l’apparition d’un déficit intellectuel. «Le léger surrisque observé est principalement lié à l’âge des parents ou au trouble psychiatrique sous-jacent dont souffre la mère», précisent les auteurs de1 l’étude….

Antidépresseurs et grossesse

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Source 20 Minutes.

Autisme – Grossesse: La vitamine B9 protégerait contre le risque d’autisme chez le bébé…

Pour les futures mères, la vitamine B9 pourrait constituer un moyen de contrer les effets négatifs des pesticides sur le bébé, notamment le risque d’autisme…

La vitamine B9 ou acide folique (folates) est essentielle au développement du fœtus. Une étude publiée dans Environmental Health Perspectives démontre qu’elle permet aussi de protéger les bébés du risque d’ autisme, surtout si les femmes vivent dans un environnement riche en pesticides.

Carence en folates et pesticides : danger !

Les chercheurs américains de l’université de Californie à Davis, ont examiné 516 enfants, âgés de 2 à 5 ans, dont 220 atteints de trouble du spectre autistique (TSA). Les mères ont été interrogées sur leur prise d’acide folique et leur éventuelle exposition aux pesticides domestiques.

Les données recueillies montrent que les enfants dont les mères ont pris 800 microgrammes ou plus de folates présentent un risque plus faible de développer un TSA, même en cas d’exposition à des pesticides domestiques ou agricoles.

A contrario, les chiffres montrent aussi qu’une trop faible consommation d’acide folique augmente le risque d’autisme, surtout si elle est associée à une exposition.

Supplémentation recommandée

Mais les futures mères ne peuvent pas toujours éviter les pesticides, surtout lorsqu’elles habitent près de zones agricoles. Dans ce cas, la prise d’acide folique pourrait constituer « un moyen de contrer ces effets négatifs », explique Rebecca J. Schmidt, professeure et première auteure de l’enquête.

Compte tenu des besoins importants en folates occasionnés par la grossesse, les médecins recommandent aux futures mères la prise d’un supplément médicamenteux. Mais on trouve également de l’acide folique dans l’alimentation quotidienne : noisettes, noix, amandes, épinards, châtaigne, melon et œufs en contiennent.

Femme enceinte - Autisme

Source 20 Minutes.

 

Auvergne-Rhône-Alpes: Un plan pour lutter contre les déserts médicaux…

Laurent Wauquiez a présenté lundi plusieurs mesures pour endiguer le phénonème…

 

  • Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a présenté lundi plusieurs mesures pour endiguer les déserts médicaux.
  • Elle est la région de France la plus touchée par le phénomène

De jeunes médecins qui peinent à s’installer dans les campagnes, des praticiens en âge de partir à la retraite et qui ne sont pas remplacés, faute de prétendants. La France va devoir faire face, dans les années à venir, au problème des déserts médicaux. La région Auvergne-Rhône-Alpes, où un médecin sur cinq a plus de 60 ans, est d’ailleurs la plus touchée par ce fléau dans l’Hexagone.

En Auvergne par exemple, le taux d’accès aux soins est deux fois plus long que dans la moyenne nationale. Et dans le Cantal, un médecin sur trois n’a pas été formé sur le territoire national.

Pour endiguer le phénomène, Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a dévoilé lundi plusieurs mesures phares. A commencer par une enveloppe plus importante accordée à la création de maisons de santé ou des centres de santé en zones reculées. 200.000 euros contre 100.000 auparavant.

Ne « pas donner l’argent sur la base du copinage »

« Le développement des maisons de santé, où se regroupent plusieurs professionnels de santé est une solution que l’on prône depuis plusieurs années. Car elles permettent d’échanger entre nous et d’adapter plus facilement notre temps de travail », réagit Sophie Augros, présidente du syndicat ReAGJIR en Auvergne-Rhône-Alpes. Exerçant en Savoie, elle reste toutefois vigilante.

« L’idée est bonne mais il faut veiller à ce que l’argent soit attribué correctement, qu’il aille aux maisons dont les critères correspondent au cahier des charges établi par l’Agence régionale de la santé, et non qu’il soit donné sur la base du copinage politique ».

La Région a également décidé d’augmenter le montant des bourses délivrées aux futurs médecins afin de les « encourager à effectuer leurs stages dans les déserts médicaux ». Le principe existait déjà mais l’aide passera de 400 à 500 euros et le nombre de bourses de 100 à 150 par an…

Déserts médicaux

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Source 20 Minutes.

 

 

Cancer de la peau: Un traitement prometteur pour lutter contre le mélanome…

L’association de deux thérapies stopperait la progression de la maladie…

Des chercheurs du Melanoma Institute Australia ont annoncé avoir testé avec des résultats encourageants, une combinaison de traitements pour lutter contre le mélanome. D’après l’étude publiée dans le New England Journal of Medicine, cette combinaison empêcherait ces virulents cancers de la peau de se propager au reste du corps.

L’association de deux traitements

Les chercheurs ont conduit deux essais de douze mois chacun. L’un a associé deux thérapies ciblées (dabrafenib et trametinib) dont l’une empêche la production d’une protéine qui dope la progression du mélanome. Les risques du retour du cancer ont été considérablement réduits.

L’autre test a porté sur l’immunothérapie (nivolumab et ipilimumab) qui consiste à stimuler le système immunitaire pour qu’il cible et détruise les cellules cancéreuses. L’étude a, ici aussi, démontré que les risques de récidive étaient réduits.

« Que le mélanome devienne une maladie chronique plutôt qu’une maladie mortelle »

Ces deux études internationales ont été menées sur des patients atteints d’un mélanome de stade 3 et ayant subi l’ablation de la tumeur. Jusqu’ici, ce type de malades présentait un risque élevé de récidive (40 à 70 %) souvent mortelle et les patients étaient malheureusement condamnés à attendre pour voir si le cancer allait métastaser et s’étendre….

Cancer de la peau

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Source 20 Minutes.

 

Levothyrox: la ministre de la Santé annonce 9000 cas d’effets indésirables…

Lundi matin, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a fait état de 9000 signalements d’effets indésirables par les patients prenant du Levothyrox et a reconnu un problème d’information des malades.

La polémique sur le Levothyrox n’en finit pas d’enfler. Trois jours après le rassemblement organisé à Paris pour réclamer le retour de l’ancienne formule du médicament, la ministre de la Santé n’a pas manqué d’être interrogée lundi matin sur RTL à propos de ce médicament traitant l’hyporthyroïdie. «Si l’on regarde les enquêtes de pharmacovigilance et ce qui remonte du terrain, nous sommes à 9.000 signalements sur les trois millions de personnes» qui prennent du Levothyrox en France , a déclaré la ministre de la Santé lundi 11 septembre sur RTL. Selon les derniers chiffres de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les déclarations d’effets indésirables dus à la nouvelle formule du Levothyrow s’élèveraient à 5.000. Au rang de ces effets indésirables se trouvent des crampes, des maux de tête, des vertiges ou encore la perte de cheveux. Les conclusions de l’enquête de pharmacovigilance seront publiées en octobre.

Mise sur le marché fin mars 2017, la nouvelle formule du Levothyrox avait été réclamée dès 2012 au laboratoire Merck par l’Agence du médicament. Cette dernière s’était en effet aperçue que, d’un lot à l’autre mais aussi au cours du temps pour un même lot, les comprimés de l’ancienne formule n’avaient pas la même teneur en substance active (la lévothyroxine). Ces fluctuations étaient dues à la présence de lactose dans le comprimé, un excipient à effet notoire, qui a depuis été remplacé par du mannitol, dépourvu d’effet notoire à la dose où il est présent dans les comprimés.

Pas de complot mais un problème d’information

«Il n’y a pas de fraude, il n’y a pas de complot, il n’y a pas d’erreur, il y a eu un problème d’information des malades (…) et donc les patients se sont retrouvés surpris par une formulation qui avait changé et qui, pour certains, donnait des effets secondaires», a déclaré Agnès Buzyn…

Levothyrox - Effets indésirables- Agnès Buzyn

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Source LE FIGARO.

Cancer du col de l’utérus: Le vaccin Gardasil 9 offre une protection encore plus efficace…

La nouvelle version du Gardasil permet de réduire de 90 % le risque de cancers du col de l’utérus, selon une étude américaine…

Le vaccin Gardasil 9 permet de réduire de 90 % le risque de cancers du col de l’utérus, selon une étude de l’université américaine d’Alabama, à Birmingham, publiée ce mardi dans The Lancet. Il ferait mieux que son prédécesseur.

Pour lutter contre les papillomavirus humains

Le cancer du col de l’utérus peut avoir pour origine une infection à papillomavirus humains (HPV), qui se transmet par contacts sexuels. Dans la plupart des cas, le virus s’élimine naturellement et l’infection n’a pas de conséquence.

Mais cette dernière peut néanmoins persister et provoquer la formation de lésions « précancéreuses » au niveau du col de l’utérus. Le cancer peut alors se développer dans un délai de 10 à 20 ans.

Efficace contre de nouvelles infections

Le Gardasil 9 contient cinq génotypes d’infections HPV de plus que la précédente version. Ces cinq éléments sont responsables de près de 20 % des cancers cervicaux et de 30 % des lésions précancéreuses du col de l’utérus.

Pour mener leur étude, les scientifiques ont alors suivi 14.215 femmes dans 18 pays différents. La moitié d’entre elles avait été vaccinée avec le Gardasil, l’autre moitié avec le Gardasil 9.

La nouvelle version du vaccin est aussi efficace contre les quatre génotypes d’HPV déjà inclus dans l’ancienne version. Surtout, les résultats ont montré une efficacité de 97,4 % du Gardasil 9 pour prévenir les infections et les pathologies causées par les cinq génotypes supplémentaires.

« Le défi est de faire en sorte que le nouveau vaccin soit largement utilisé »

Le vaccin reste la meilleure protection contre le cancer du col de l’utérus selon les autorités sanitaires….

Le Gardasil 9 - Cancer col de l'uterus

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Source 20 Minutes.

Hyperactivité des enfants : la Ritaline pas assez prescrite…

Près de 40.000 enfants prennent un traitement contre l’hyperactivité en France, dont le plus connu est la Ritaline. Mais, selon une étude de l’ANSM, ils seraient entre 190.000 et 480.000 à souffrir de ce trouble.

Chaque matin, après le petit-déjeuner, Ameline, 12 ans, et son frère, Lyssandre, 9 ans, prennent leur médicament. Ils souffrent tous les deux de TDAH, le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Natacha, leur mère, explique : « En classe, Lyssandre se levait, passait sous la table. Au retour de récréation, il y avait toujours un souci : un cartable qui était balancé, une gifle vis à vis d’un camarade… Alors que sinon c’est quelqu’un de gentil. C’est plus fort que lui, ça déborde. Pour Ameline, on n’a pas cette agitation physique mais par contre, elle a un déficit de l’attention et beaucoup d’impulsivité, surtout verbale ».

Un traitement controversé

Sur les conseils d’un neuropédiatre, et après une longue réflexion, Natacha et son mari ont décidé de donner à leurs enfants un traitement médicamenteux controversé, un psychostimulant à base de méthylphénidate.

Une sorte de béquille pour ses enfants : « Ca permet d’alléger les efforts mentaux qu’ils sont obligés de faire pour pouvoir pallier leur TDAH ». Ameline reconnaît que la vie à l’école est devenue plus simple avec le médicament. « En classe, j’ai moins de difficultés à rester attentive. Je suis moins perturbée. J’arrive à rester concentrée et, du coup, ça se voit dans mes résultats ». 

A lire aussi: L’hyperactivité, une vraie maladie

Entre 2% et 5% des enfants atteints de TDAH

En France, on estime qu’entre 2 et 5% des enfants souffrent du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Mais à peine 40.000 enfants et adolescents seraient traités par méthylphénidate.

C’est trop peu pour le Dr Eric Konofal, neurologue à l’hôpital Robert-Debré à Paris « Ce que va faire le traitement, c’est que cela va réveiller l’enfant. Cela va le remettre…..

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Source FRANCE TV INFO.

Pourquoi hommes et femmes ne sont pas égaux face aux AVC… ?

AVC – Les femmes sont davantage victimes d’accident vasculaire cérébral que les hommes. Pourtant, elles sont peu prises en compte par la recherche scientifique.

Sur les 56 millions de décès survenus dans le monde en 2015, plus de 6 millions étaient dus à des accidents vasculaires cérébraux (AVC), faisant de ceux-ci la seconde cause de mortalité sur la planète. Et les AVC ne frappent pas «à l’aveugle»: les maladies vasculaires, souvent considérées comme un problème «masculin», sont la première cause de décès chez les femmes. Ces dernières conservent également des séquelles plus importantes que les hommes. Mais seuls de rares scientifiques se sont intéressés à la question.

C’est le cas du Pr Charlotte Cordonnier (Inserm, CHU de Lille) qui, entourée d’une équipe exclusivement féminine de médecins et de chercheurs européens, a fait la synthèse des données disponibles. Les résultats de ce travail ont été publiés cet été dans la revue Nature reviews neurology. «À l’hôpital, nous prenons en charge de nombreuses femmes pour des AVC. Or nous nous sommes aperçues qu’il existait très peu de données les concernant, explique-t-elle au Figaro. Les traitements sont souvent testés sur des hommes plus jeunes»….

AVC

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Source LE FIGARO.