Vaccins obligatoires: Des députés de la majorité demandent un «moratoire»…

Vaccins obligatoires – Vaccination Les parlementaires veulent « prendre le temps du débat démocratique »…

Vaccinations obligatoires

Alors que onze vaccins infantiles devaient être obligatoires à compter du 1er janvier prochain, plusieurs parlementaires, dont des députés de La République en marche (LREM), ont demandé lundi un « moratoire » avant d’étendre les obligations vaccinales pour les jeunes enfants.

Il faut « entendre toutes les parties »

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera examiné prochainement par le Parlement, prévoit d’augmenter à onze le nombre de vaccins obligatoires à partir du 1er janvier, contre trois actuellement, ce qui fait polémique, notamment chez les anti-vaccins.

>> A lire aussi : Tous les changements prévus dans le projet de budget 2018 de la Sécurité sociale

La députée LREM Blandine Brocard, la sénatrice communiste Laurence Cohen et la députée européenne EELV Michèle Rivasi ont assuré lors d’une conférence de presse commune soutenir les vaccins en général, « formidable protection pour les populations ». Mais « pour un vote éclairé » sur l’extension des vaccins obligatoires, il faut « entendre toutes les parties » et « rien n’oblige à agir dans la précipitation », estime l’élue LREM du Rhône.

Associé à la même conférence de presse, Thomas Dietrich, ex-secrétaire général de la Conférence nationale de santé, qui avait démissionné en février 2016 en dénonçant une « mascarade », a aussi déploré l’absence d’un véritable « débat public » sur les vaccins.

Source 20 Minutes.

Euthanasie – Décès d’Anne Bert: Où en est l’euthanasie en France?….

Euthanasie – Sujet de société – La romancière Anne Bert, qui souffrait d’une maladie dégénérative incurable, s’est rendue en Belgique pour mourir dans la dignité, par euthanasie, une pratique interdite en France…

Anne Bert - Euthanasie

  • La romancière Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot, est morte euthanasiée ce lundi en Belgique, où cette pratique est autorisée par la loi.
  • A ce jour, l’euthanasie active est toujours interdite en France, et Anne Bert aura jusqu’à la fin tenté de relancer le débat dans l’Hexagone.

Choisir sa fin de vie ne lui était pas permis en France. L’écrivaine Anne Bert a été euthanasiée à sa demande dans un hôpital belge lundi matin. Jusqu’au bout, elle aura tenté de relancer en France le débat sur la liberté pour les personnes atteintes, comme elle, d’une maladie incurable de « choisir leur fin de vie ».

Ne pas vivre la vie « jusqu’au bout de l’enfer »

Dans Le tout dernier été (éd. Fayard), à paraître ce jeudi 4 octobre, la romancière raconte sa maladie et son combat pour mourir dans la dignité. Dans son ouvrage, Anne Bert se remémore ce jour d’octobre 2015, où le diagnostic est tombé. Ce mal qui la rongeait depuis plusieurs mois avait désormais un nom sclérose latérale amyotrophique (SLA), ou « maladie de Charcot », une affection neurodégénérative incurable qui conduit inéluctablement à une paralysie et à une issue fatale, dans de grandes souffrances.

« Je ne veux pas d’une mort violente, ni vivre grabataire avec une respiration artificielle. J’aime trop la vie, je la respecte trop pour cela », expliquait Anne Bert, qui avait donc fait le choix d’aller « mourir en Belgique », même si cette décision lui « crevait le cœur ».

Une lettre ouverte à tous les candidats de la présidentielle

« Anne voulait choisir le moment et les conditions de sa fin de vie, mais pour mourir dans la dignité, elle a dû quitter la France, qui lui refusait ce droit », s’indigne Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), qui milite depuis dix ans pour la légalisation de l’euthanasie.

Durant la campagne présidentielle, Anne Bert avait adressé à tous les candidats une lettre ouverte, les mettant en demeure de se « positionner à propos de la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie ». Menant jusqu’au bout son combat pour faire évoluer les mentalités et la loi, Anne Bert avait prévenu il y a quelques semaines qu’elle ne serait « plus là » pour la parution de son récit poignant et empli de pudeur, dans lequel elle fustige les « conservateurs qui affirment que la vie doit être vécue jusqu’au bout de l’enfer ».

En France, pas d’euthanasie, mais une « sédation profonde et continue » jusqu’à la mort

Car aujourd’hui en France, aucune forme d’euthanasie active ou de suicide assisté n’est autorisée par le législateur. Sous l’impulsion de l’ex-président François Hollande, qui s’était engagé à agir sur ce terrain, la loi Leonetti autorise depuis 2016 la « sédation profonde et continue » jusqu’au décès du patient. En pratique, cela consiste en une administration de substances antidouleur qui s’apparente à un droit à être endormi sans être réveillé et dont seuls les malades déjà en phase terminale peuvent bénéficier. « C’est un texte hypocrite, condamne Jean-Luc Romero. A aucun moment, les patients ont été écoutés pour élaborer cette loi ». Pourtant selon un sondage Ifop réalisé pour l’ADMD en mars dernier, 90 % des Français se disent favorables au suicide assisté, et jusqu’à 95 % pour l’euthanasie.

Anne Bert, elle, déplorait ainsi une loi qui « répond plus aux préoccupations des médecins qu’aux droits des patients qui souhaitent ne pas aller au terme de leur maladie incurable ou accepter d’insupportables souffrances. Endormir un malade pour le laisser mourir de faim et de soif est-il réellement plus respectueux de la vie que d’y mettre fin par l’administration d’un produit létal ? », interrogeait-elle en 2016.

L’euthanasie possible dans certains pays européens

Si la France se refuse aujourd’hui à aller au-delà d’une sédation profonde et continue des patients en fin de vie, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg ou encore la Suisse ont de leur côté adopté des textes instaurant l’euthanasie. Ainsi, en Belgique, l’euthanasie active est autorisée depuis 2002 pour les patients souffrant d’un mal incurable et qui ont formulé leur demande « de manière volontaire, réfléchie et répétée ».

La Suède, l’Autriche, l’Allemagne et la Norvège ont pour leur part autorisé l’euthanasie passive sous certaines conditions. En revanche, au Portugal, en Italie, en Roumanie, en Bosnie, en Serbie, en Pologne ou encore en Irlande, l’euthanasie est considérée comme un homicide et est passible de peine de prison.

Bientôt une nouvelle loi en France ?

Pendant la campagne présidentielle, les équipes du candidat Emmanuel Macron avaient répondu à Anne Bert que revenir sur la législation actuelle n’était « pas une priorité ».  Agnès Buzyn, qui s’était prononcée en 2015, « à titre personnel (…) en faveur de l’espace de liberté belge », s’est « alignée sur la position d’Emmanuel Macron » depuis son entrée au gouvernement, avait déploré Anne Bert après avoir « longuement discuté » cet été avec la ministre par téléphone. Agnès Buzyn a expliqué qu’elle souhaitait « d’abord faire une évaluation de la façon dont cette loi était mise en œuvre dans notre pays » avant une éventuelle réouverture du débat sur l’euthanasie.

Toutefois, le vent pourrait peut-être tourner en faveur d’une nouvelle loi, mais le chemin sera encore long. « Il peut se passer quelque chose, espère Jean-Luc Romero. Aujourd’hui plus que jamais auparavant, je vois les parlementaires évoluer sur la question. Nombre d’entre eux sont favorables à un texte qui prendrait véritablement en compte la volonté des malades et ça, c’est nouveau. »

« Inscrire la fin de vie dans la révision de la loi de bioéthique »

D’ailleurs, il y a quelques semaines, le député LREM (ex-PS) Jean-Louis Touraine a déposé à l’Assemblée nationale une nouvelle proposition de loi sur la fin de vie « dans la dignité », visant à instaurer une « aide médicalisée active à mourir ». « Il s’agit de répondre à la demande de malades, de plus en plus nombreux aujourd’hui avec les progrès de la médecine, qui ne veulent pas prolonger leur phase de fin de vie et veulent mettre un terme à des souffrances physiques ou psychiques insupportables », précisait-il alors. « Ce serait la meilleure solution pour que la question de la fin de vie fasse l’objet d’un débat parlementaire dédié et de qualité », commente Jean-Luc Romero.

Autre possibilité : « inscrire la fin de vie dans la révision de la loi de bioéthique, prévue pour 2018, évoque le président de l’ADMD. Mais dans ce cas de figure, à l’occasion d’un texte qui doit par ailleurs se pencher sur la PMA, amalgames et levées de boucliers sont à craindre de la part des plus conservateurs, ce qui pourrait nuire à la qualité des débats et aux chances de parvenir à une loi permettant enfin aux malades de mourir dans la dignité, redoute-t-il. Mais à ce stade, on ne fera pas la fine bouche, et nous serons preneurs de toute occasion permettant de faire enfin évoluer les mentalités sur la question ».

Source 20 Minutes.

Microbiote – Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les microbiotes, ces bactéries qui nous font du bien…

VRAI/FAUX Les microbiotes passionnent depuis quelques années autant la recherche que le grand public, mais pour aller plus loin, une campagne nationale propose des conférences à partir de ce vendredi dans toute la France…

Illustration de livres sur le sujet des intestins

  • A l’occasion de la campagne nationale sur les microbiotes proposée jusqu’au 19 octobre par le laboratoire PiLeje, 20 Minutes propose un petit précis sur ces fameuses bactéries.
  • Depuis 2006, la recherche comme les laboratoires s’intéressent beaucoup à ces microbiotes qui influencent aussi bien nos défenses immunitaires que nos émotions.
  • Un cycle de conférences dans toute la France peut permettre aux curieux d’en apprendre un peu plus sur les microbiotes.

On a longtemps parlé de flore intestinale ou vaginale, mais si vous voulez briller en société, mieux vaut employer le terme plus approprié de microbiote. Si de nombreux ouvrages et campagnes ont dévoilé au grand public que l’intestin est notre deuxième cerveau et à quel point il agit sur nos émotions, pas évident de suivre les dernières avancées sur les microbiotes. A partir de vendredi, les curieux pourront se renseigner lors de conférences grand public et gratuites* organisées par le laboratoire PiLeje, qui commercialise entre autres des probiotiques, qui renforcent la flore intestinale.

C’est quoi, c’est où et à quoi ça sert le microbiote ? 20 Minutes a tenté de démêler le vrai du faux.

Le microbiote, c’est uniquement dans l’intestin

bactéries qui composent le microbiote.

Faux. Si on entend beaucoup parler du microbiote intestinal, le plus important, le corps humain héberge en réalité diverses familles : le microbiote vaginal, buccal, mammaire, pulmonaire, cutané… La recherche s’est intéressée plus récemment au microbiote dans l’œil.

Le microbiote est formé de bactéries

Oui, mais pas uniquement. On appelle microbiote l’ensemble de bactéries, levures, champignons, virus qui forment un écosystème. On vit donc en bon entendement avec 50.000 milliards de bactéries cachées dans notre intestin… « Cette découverte, qui date de 2006, a totalement changé notre vision des bactéries, longtemps considérées comme les ennemis à abattre, souligne Didier Chos, nutritionniste et président de l’institut européen de Diététique et de Micronutrition (IEDM). On a cherché des médicaments pour les exterminer… avec de bons résultats ! Mais sans savoir que ces techniques agressives altéraient ce microbiote dont l’équilibre a un impact très important sur notre santé. Aujourd’hui, on cherche plutôt à les cajoler pour que leur action soit bénéfique à notre organisme. »

Ainsi, quand un patient prend des antibiotiques, qui détruisent des bactéries néfastes mais peuvent aussi attaquer les « bonnes » bactéries, il lui est parfois conseillé de prendre en complément des probiotiques. « Le microbiote vaginal souffre souvent d’un excès d’hygiène avec des douches internes trop répétées et des savons trop agressifs, reprend Didier Chos. Et si les bains de bouche permettent d’éliminer une infection, quand cela devient une habitude, ils risquent de perturber l’équilibre du microbiote buccal. »

Ces bactéries nous veulent du bien

Vrai. Le microbiote intestinal joue notamment un rôle majeur pour se défendre des agressions extérieures. Troubles digestifs, infections, allergies et pathologies chroniques peuvent être liés à un déséquilibre de cet écosystème. D’où une réelle révolution pour la recherche… et un gain bien identifié par les laboratoires qui proposent de plus en plus de probiotiques. « Ce n’est pas un phénomène de mode, mais un phénomène de recherche, nuance le nutritionniste. La vision de la médecine s’en trouve changée et tous les jours de nouvelles études sur ce fameux microbiote paraissent. ».

Notre microbiote dépend uniquement de notre alimentation et des médicaments

Faux. Petit à petit, la recherche découvre que notre microbiote, spécifique à chaque individu, est influencé par le mode d’accouchement, l’allaitement, le patrimoine génétique, le tabac, l’alcool, le stress, en plus de l’alimentation et des médicaments. Par ailleurs, ces microbiotes évoluent en fonction de l’âge.

Un problème de microbiote se traduit forcément par des troubles digestifs

Faux. C’est le premier signal qui doit alerter : constipation, ballonnements, gaz ou diarrhées, même si ces symptômes sont souvent banalisés par les patients. « Mais les désordres sont plus ou moins bruyants, reprend le Dr Chos. Certains patients présentent ce qu’on appelle des signes à distance : une fatigue chronique, des douleurs articulaires, des allergies par exemple. »

>> A lire aussi : Constipation, reflux… Un gastro-entérologue lève le voile sur nos petits et gros maux de ventre

Il y a un lien entre microbiote intestinal et cerveau

Vrai. L’intestin, considéré comme un « deuxième cerveau », aurait un lien direct avec les troubles de l’humeur, l’autisme et certaines maladies neuro-dégénératives. « L’anxiété et la dépression peuvent être liées à un système digestif perturbé, ce sujet a été largement documenté depuis quelques années, poursuit le Pr Chos. Grâce au succès du livre Le charme discret de l’intestin [best-seller d’une gastro-entérologue allemande], le grand public a compris que l’intestin a un impact sur les émotions. Mais peu de gens savent vraiment comment ce microbiote fonctionne. »

Sourcen 20 Minutes.

Levothyrox – L’ancienne formule du Levothyrox serait « en voie d’épuisement »

Levothyrox – Alors qu’il était supposé être disponible durant quelques mois en France, l’ancienne formule du Levothyrox serait en passe d’être en rupture de stock.

L’ancienne formule du Levothyrox serait « en voie d’épuisement »

Il y en aurait déjà presque plus. Le lendemain de son arrivée dans les officines françaises, l’ancienne formule Levothyrox serait en «voie d’épuisement» d’après un communiqué de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Mardi, le président de la fédération Philippe Gaertner a contacté le cabinet de la ministre de la Santé qui l’a informé «qu’aucun réapprovisionnement des grossistes répartiteurs – chargés de fournir les pharmacies en médicaments – n’est prévu».

Les 22.000 officines françaises ont commencé, lundi 2 octobre, à délivrer l’ancienne formulation du Levothyrox, commercialisée sous le nom d’Euthyrox. Dès le mois de juin, les patients s’étaient mobilisés contre la nouvelle formule du Levothyrox, à l’origine d’effets indésirables (troubles du rythme cardiaque, crampes musculaires, problèmes intestinaux, maux de tête, vertiges etc.). Face à la pression, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait annoncé le 15 septembre, le retour de l’ancienne formule.

Six boîtes par pharmacie

Au total, 130.000 boîtes d’Euthyrox venues d’Allemagne, soit un peu moins de six boîtes par pharmacie, ont été acheminées en France. Pour gérer l’approvisionnement, les autorités sanitaires ont demandé que seuls les patients ayant une ordonnance prescrite après le 14 septembre et portant la mention «Euthyrox», puissent se procurer le Levothyrox ancienne formule (ou Euthyrox).

Pourtant, d’après le communiqué de la Fédération des pharmaciens d’officine, face à l’engouement, «les prescriptions établies postérieurement au 14 septembre ne pourront donc pas toutes être exécutées. Les patients n’ayant pu obtenir leur traitement n’ont désormais d’autre choix que de retourner une fois de plus chez leur médecin pour obtenir la prescription d’une spécialité alternative, c’est-à-dire, à compter de la seconde quinzaine d’octobre, du médicament L-Thyroxin Henning® comprimé sécable du laboratoire Sanofi.»

Source LE FIGARO

Rennes – Cancer. Une voie d’espoir contre un cancer du cerveau …

Cancer – Des chercheurs rennais ont découvert un possible traitement contre un cancer agressif du cerveau. Ils espèrent lancer un essai thérapeutique à condition de trouver un financement.

On pourrait le qualifier de sacrée vacherie. Un cancer cérébral, le glioblastome qui, une fois le diagnostic établi, ne laisse qu’une espérance de vie de quelques mois. « Sa caractéristique est d’être hyper invasif et de se répandre rapidement dans le cerveau » explique Tony Avril, ingénieur biologiste au laboratoire Chimie, oncogenèse, stress et signalisation (Inserm/Université de Rennes 1) implanté au sein du centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis de Rennes.

« Ce type de cancer ne peut pas être traité par la chirurgie ni par la radiothérapie ou la chimiothérapie. » Une cinquantaine de cas sont recensés en France chaque année. « Le problème, c’est qu’on le détecte, en général, à l’apparition des premiers symptômes. Mais il s’est déjà répandu dans le cerveau. »

Un travail titanesque

L’une des missions du laboratoire où travaille l’ingénieur biologiste est justement de comprendre comment les cellules cancéreuses se multiplient et quels mécanismes leur permettent de contaminer leur environnement et de se propager. « Si on arrive à mieux comprendre ses mécanismes, on peut essayer de trouver des moyens de bloquer cette prolifération ou de proposer de nouvelles approches thérapeutiques » précise Eric Chevet, directeur de recherche. Un travail titanesque mais aux promesses intéressantes dont les patients seront les premiers bénéficiaires.

C’est dans cette logique que Tony Avril a fait une découverte plus que prometteuse. « En collaboration avec la Mayo Clinics aux USA (une fédération de cliniques), nous avons démontré que la protéine CD90 est associée à cette forme très invasive de cancer cérébral. » Une protéine très connue qui joue le rôle d’un marqueur facilement identifiable. Comme une espionne au cœur du cancer qui permet de mieux appréhender son mode de prolifération.

« Nous avons réussi à démonter par des essais sur des souris, qu’une molécule déjà utilisée dans le traitement de certaines leucémies, le Dasatinib, parvient à bloquer la migration des cellules de glioblastome dépendantes de CD90 ». Non seulement bloquer sa prolifération mais aussi réduire dans des proportions importantes sa taille. « Ça ouvre la voie de nouveau à un traitement chirurgical ou par radiothérapie et chimiothérapie. On peut alors espérer prolonger l’espérance de vie des patients à une trentaine de mois. »

Des travaux qui ont été publiés dans la prestigieuse revue Cancer Clinical Research. « Nous voulons maintenant lancer un essai thérapeutique » espère Eric Chevet. À condition de trouver le financement et des partenaires prêts à prendre des risques. La lutte contre le cancer passe aussi par là !

Source OUEST FRANCE.

Handicap – Monsanto – Glyphosate : une mère porte plainte contre Monsanto, qu’elle rend responsable du handicap de son fils…

Monsanto – Théo, un enfant de 10 ans, vit avec une trachéotomie et va bientôt subir sa 52e opération… !!!!!, rapporte RTL. Sa mère est persuadée que ses malformations sont dues à une exposition au glyphosate pendant sa grossesse.

Glyphosate - Monsanto

Une mère de famille traîne Monsanto en justice, révèle RTL, mardi 3 octobre. Sabine accuse le glyphosate, pesticide commercialisé sous la marque Roundup par le géant américain, d’avoir entraîné des malformations chez son fils de 10 ans. Le petit Théo vit avec une trachéotomie et va bientôt subir sa 52e opération. Sa mère a donc décidé de porter plainte contre le fabricant de ce désherbant très controversé.

Pour Sabine, le glyphosate qu’elle a utilisé quand elle était enceinte est responsable des malformations de son fils. « J’ai eu vraiment une exposition très importante, exactement au moment où se formaient les organes qui ont été mal formés après », explique-t-elle.

Pour les avocats de Sabine, il va falloir prouver le lien entre ces malformations et le désherbant. Le procès risque de tourner au duel d’experts. Pour l’instant, Monsanto peut se réfugier derrière le fait que son produit est autorisé par les autorités de contrôle. Si la France a annoncé sa volonté d’en finir avec le glyphosate d’ici 2022, l’Union européenne pourrait, elle, bientôt prolonger l’autorisation de commercialisation de ce pesticide.

Autisme – Syndrome d’Asperger – Chameyrat (19) : l’appel à l’aide de Maheva jeune autiste…

Autisme – Syndrome d’Asperger – A 23 ans, Maheva vient enfin d’être diagnostiquée autiste avec un syndrome d’Asperger. Un résultat qui apporte un éclairage nouveau sur plusieurs années d’errances médicales et de souffrances. Aujourd’hui elle lance un appel à l’aide face aux difficultés de sa prise en charge.

Cet été le président Macron annonçait le 4ème plan autisme pour une meilleure détection et un meilleur accompagnement. A voir l’histoire de Maheva Bouillaguet, les malades qui souffrent de cet handicap en ont bien besoin. En échec scolaire alors qu’elle a une intelligence supérieure à la moyenne, internée en psychiatrie, ce n’est qu’au bout de 22 ans d’un parcours médical chaotique qu’elle peut enfin poser des mots sur ses maux…

Maintenant que je suis bien réveillée, je vois beaucoup de choses…

Source FR3, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Une prothèse d’épaule créée grâce aux technologies 3D…

Technologies 3D – C’est une première en France: une patiente a été guérie d’une blessure par balle à l’épaule grâce à une prothèse inversée imprimée en 3D. Les résultats de l’opération sont pour le moment satisfaisants et pourraient ouvrir la voie vers d’autres interventions chirurgicales intégrant les technologies 3D.

prothèse d'épaule

Les prothèses classiques ne convenaient pas à la patiente française. Elles ne permettaient pas une reconstruction de qualité : l’accident avait tellement endommagé l’épaule qu’il n’y avait pas suffisamment d’os pour fixer l’implant. C’est pourquoi Nathalie s’est tournée vers l’impression 3D et a pu recevoir une prothèse d’épaule totalement adaptée à sa situation complexe. Les applications passées montrent en effet que les technologies 3D peuvent être utiles pour soulager certains handicaps physiques : on se souvient par exemple de ce petit garçon de 4 ans qui a reçu une prothèse de main pour Noël.

Le docteur Viard a travaillé en collaboration avec Materialise pour créer la reconstruction de l’épaule de la patiente. Il a été accompagné par une équipe d’ingénieurs et de designers 3D afin de mettre au point une prothèse d’épaule inversée en titane. Celle-ci est composée d’implants “positionnés sur le versant huméral et le glénoïdien avec une plaque qui correspond à une ostéotomie de l’épine de relèvement pour corriger le cal vicieux” comme l’explique le chirurgien. Bien que nous n’ayons pas plus de détails concernant l’impression même de la prothèse d’épaule, il apparaît clairement que celle-ci n’aurait pas pu être créée avec des méthodes de fabrication traditionnelles.

4 mois après l’opération, les médecins sont très satisfaits des résultats puisque Nathalie a progressivement retrouvé une mobilité articulaire. Son corps a bien réagi aux implants, montrant ainsi le potentiel des technologies 3D dans le secteur chirurgical. Un potentiel bien perçu par la startup toulousaine AnatomikModeling qui s’est également tournée vers les technologies 3D pour créer la première prothèse trachéo-bronchique. On espère voir ces initiatives se multiplier en France!

Source 3D NATIVES.

Santé – Perturbateurs – endocriniens : sept questions sur le triclosan, présent dans les cosmétiques, les dentifrices, les textiles…

Une étude de l’Inserm a notamment mis en cause le triclosan comme responsable de troubles du comportement chez l’enfant. Franceinfo répond aux questions que vous vous posez peut-être sur cet agent antibactérien, perturbateur endocrinien.

Le triclosan, considéré comme un perturbateur endocrinien, se retrouve dans de nombreux dentrifices, savons antibactériens ou gels douche.

Un composé « préoccupant »Une étude de l’Inserm, publiée vendredi 29 septembre, fait le lien entre l’exposition, pendant la grossesse, de la mère à certains perturbateurs endocriniens, comme le triclosan, et des troubles du comportement des garçons entre 3 et 5 ans. On le retrouve en France dans de nombreux dentifrices, savons antibactériens ou gels douche. Franceinfo fait le point sur cette molécule très présente dans notre quotidien.

Le triclosan, c’est quoi au juste ?

Le triclosan, ou 5-chloro-2-(2,4-dichlorophénoxy)phénol, est une molécule qui appartient à une famille de composés antimicrobiens. En clair, c’est un tueur de bactériesLe triclosan a été introduit dans les années 1970, notamment dans les gels nettoyants à destination des chirurgiens.

« C’est un antiseptique, un désinfectant, mais on l’utilise aussi comme conservateur, explique à franceinfo Jean-Baptiste Fini, chercheur au CNRS, spécialiste des perturbateurs endocriniens. Le seul intérêt, c’est que l’industriel peut prévoir des stocks sur plusieurs années, mais il n’a pas forcément d’effets bénéfiques et, en tout cas, il n’a rien à voir avec l’efficacité du produit. »

Et on le trouve dans quoi ?

Le triclosan est très largement utilisé dans les produits de beauté et d’hygiène, comme les déodorants, les bains de bouche, les dentifrices, les crèmes hydratantes ou encore les gels douche. On en retrouve également des résidus dans des ustensiles de cuisine, des textiles, ou encore des jouets.

Concernant les cosmétiques, l’UFC-Que-Choisir a dévoilé, en juin 2017, des listes – non exhaustives – de produits contenant du triclosan. Selon le recensement de l’organisation, plusieurs dentifrices de la marque Colgate, ainsi que des dentifrices et des bains de bouche Sanogyl, en contiennent aussi.

Pourquoi est-il considéré comme un perturbateur endocrinien ?

• Car il pourrait avoir des effets sur la reproduction….

• Car il a des conséquences sur les hormones thyroïdiennes.« 

Quelles sont les autres sources d’inquiétude ?

• Une résistance aux antibiotiques ?…

• Le syndrome du « foie gras » ?  » ….

• Des effets allergènes ?…

Que dit la législation sur le triclosan ?….

Aux Etats-Unis, le triclosan est interdit par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, la FDA, depuis septembre 2016. Néanmoins, cette interdiction n’affecte pas les désinfectants pour les mains, ni d’autres produits antibactériens utilisés dans les hôpitaux et centres médicaux….

 

Est-il irremplaçable ?….

Non, répond clairement Jean-Baptiste Fini. « On pourrait s’en passer », affirme le chercheur. « On pourrait le retirer des produits cosmétiques en tant que conservateur et le remplacer par un autre produit », abonde dans Atlantico Stéphane Gayet, médecin des hôpitaux au CHU (Hôpitaux universitaires) de Strasbourg (Bas-Rhin)….

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Source France Info.

 

Autisme – Diagnostic précoce de l’autisme : lancement d’une campagne en Corse

Autisme – Diagnostic précoce de l’autisme – L’Agence régionale de la santé et tous les partenaires en charge de l’autisme en Corse viennent de lancer une campagne de sensibilisation pour un « dépistage précoce » de la maladie.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre du troisième « Plan autisme » qui en Corse, entre 2013 et 2017, s’est vu allouer un budget de 4 millions d’euros.

Aujourd’hui, le diagnostic de l’autisme est posé en moyenne vers l’âge de 6 ans. Or, plus le dépistage est précoce, meilleure est la prise en charge, explique l’Agence régionale de la santé.

« Plus l’autisme est identifié tôt, plus l’accompagnement spécifique pourra être mis en place, et plus les progrès seront possibles ». En France, on estime que l’autisme toucherait 1 personne sur 150, selon la Haute Autorité de la Santé (HAS)

Le principal but de cette campagne de communication régionale « Autisme, repérons les signes au plus tôt », est d’aider les parents d’enfants autistes, qui faute de diagnostic posé, mettent souvent en place -eux-mêmes- des actions pour que leur enfant soit mieux accompagné dans sa vie de tous les jours.

C’est le cas de Pascale Millo, maman d’Adrien 14 ans, diagnostiqué autisme à l’âge de 10 ans. Depuis, elle a fondé l’association La passerelle qui œuvre pour l’inclusion des autistes dans la société.

« Les symptômes étaient des intérêts restreints, répétitifs, sans interaction sociale. Mais tout le monde vous dit que ça va aller et on est orienté sur des structures complétements inadaptées », explique-t-elle.

En septembre 2017, le nombre de diagnostics TED posés par le centre ressources autisme Corsica concerne 130 personnes. En moyenne, 39% ont entre 0 et 5 ans, 23% entre 6 et 8 ans, 20% entre 9 et 11 ans, 10% entre 12 et 14 ans, 4% entre 15 et 16 ans, 2,5% entre 17 et 20 ans et 1,5% entre 21 et 35 ans.

Source FR3, découvrir la Vidéo, cliquez ici.