UFC – Les lunettes sont-elles trop chères en France ?… La solution !

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce un surcoût de l’optique en France. Ce que certains professionnels contestent, en plaçant les dépenses françaises après celles de l’Allemagne ou l’Italie.

470 €, c’est le prix moyen d’une paire de lunettes en France selon l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. « Les consommateurs français ont un budget « lunettes » 50 % plus élevé que la moyenne européenne », ajoute Mathieu Escot, directeur des études à UFC-Que Choisir.

Selon l’association, les frais fixes élevés sont répercutés sur les consommateurs. Tout comme l’augmentation du nombre de points de vente (+50 % en 10 ans). « Chaque magasin ne vend que trois paires de lunettes par jour ouvré en moyenne. Ce qui a des conséquences sur les charges et est parfois difficile à tenir pour vendre des lunettes pas chères », explique Mathieu Escot.

Autre particularité française : 40 % des Français ont des garanties haut de gamme en optique. « Alors pourquoi s’embêter à acheter moins cher ce qui est remboursé ? »

Des chiffres contestés

De nombreux professionnels contestent ces chiffres. D’après le Syndicat national des opticiens réunis (Snor) qui représente 4 000 adhérents (un tiers de la profession en France), la dépense moyenne dans des verres progressifs (permettant aux presbytes de voir de près comme de loin) est de 284 € en France pour 449 € en Allemagne et 369 € en Italie.

« La France est inférieure à la moyenne européenne. Seuls le Portugal et la Grèce sont moins chers », déclare Olivier Padieu, président du Snor. Il précise que les Français consacrent un budget moins important à leurs lunettes qu’il y a dix ans. « On est passé de 39,5 % à 24 %. De même que le prix des lunettes n’a augmenté que de 1,34 %. »

Quelle est la solution ?

La dernière loi de finance de la sécurité sociale prévoit depuis janvier 2016 un remboursement tous les deux ans des lunettes et montures au lieu de tous les ans. Quel impact a cette mesure sur le consommateur ? Selon Olivier Padieu, « il n’est pas encore mesurable. Nous avons déjà constaté une baisse du panier moyen notamment sur les verres haut de gamme ».

Pour faire baisser les prix, UFC-Que choisir préconise de se rapprocher de sa complémentaire santé pour savoir si elle fait partie d’un « réseau de soins ». « Ce sont plusieurs mutuelles qui se regroupent pour définir un cahier des charges et négocier un prix de vente plus bas avec des opticiens, sur tout le territoire français. Les consommateurs ne savent pas forcément s’ils sont couverts par un tel réseau, il faut donc se renseigner. »

L’association UFC-Que Choisir conseille aussi de comparer les prix, « afin de trouver le prix le plus juste ».

Source OUEST FRANCE.

En France, 300 000 ados veillent sur leurs proches malades…. !!!!

Ados – Aidants – « Personne ne se pose la question de savoir qui va à la pharmacie et qui s’occupe du petit dernier, quand une mère célibataire est atteinte d’un cancer métastasé », constate Françoise Ellien, psychologue clinicienne cofondatrice de l’association Jeunes Aidants ensemble (Jade).

La réponse est une « réalité dérangeante », sur laquelle l’étude Novartis-Ipsos, que nous révélons, fait la lumière pour la première fois. Quelque 500 jeunes âgés de 13 à 25 ans ont répondu au questionnaire. Plus de la moitié s’occupent de leur mère handicapée ou malade, le plus souvent dans un contexte de foyer monoparental. 15 % veillent aussi sur un frère ou une soeur, et 14 % sur leur grand-mère. « L’aide de ces jeunes ne se limite pas à une présence, ils prodiguent des actes qui ne sont pas du tout anodins », souligne Bénédicte Kail, de l’Association des paralysés de France.

Un jeune sur cinq prend en charge les soins intimes

Plus de la moitié (51 %) gèrent des tâches ménagères (courses, ménage, etc.), 43 % aident la personne dans ses déplacements et s’occupent des aspects médicaux, comme la prise des médicaments, et un sur cinq prennent même en charge les soins intimes, comme la toilette ou l’habillement.

Les répercussions de cet investissement sont fortes : plus de 60 % des jeunes interrogés souffrent d’insomnies, ont mal au dos ou aux bras, 54 % ont le sentiment de ne pas profiter de leur jeunesse, et 47 % se sentent « gênés » par le regard des autres et évitent d’inviter des amis. Pis : bien qu’ils soient 46 % à se dire favorables à ce qu’on leur propose de l’aide, 41 % de ces jeunes aidants n’ont mis personne au courant de leur situation, dans leur univers scolaire ou professionnel. Ils arguent que « cela ne regarde pas » les autres.

« Les jeunes entre 10 et 15 ans craignent aussi d’être placés et donc séparés de leurs parents », relève Florence Leduc, de l’Association française des aidants. « Dans le cas des maladies graves, les enfants sont conscients de la disparition possible de leur parent, ajoute Françoise Ellien. Ils préfèrent rester. Ils font des réserves d’amour. ».

Source LE PARISIEN.

TOM VILLA – France Inter – ALZHEIMER – Ses grands’parents…. Il en parle avec humour et tendresse….

Alzheimer – Tom Villa est content de rencontrer Thierry Lhermitte. Il aurait préféré que ce soit pour une autre actualité mais c’est important de parler de la maladie d’Alzheimer…

Tom Villa - Alzheimer

Pour ma paroisse, j’aurai préféré que l’on reçoive Thierry Lhermitte pour une autre promo ! Et en même temps c’est tout à votre honneur de mettre votre notoriété, au service de cette cause que je connais bien, puisque ma grand-mère, qui nous a quitté y a 1 an et demi, a été touchée par cette maladie pendant plus de 12 ans…

Découvrez la Vidéo, cliquez ici.

Mon grand-père, son mari, qui a tout fait pour elle pendant ces 12 années… Dieu merci, même si je ne suis pas persuadé qu’il puisse faire grand-chose, n’avait pas Alzheimer tant qu’elle était parmi nous. En revanche, la vie est pleine de surprises et de rebondissements ! A peine partie, c’est mon grand-père s’est mis à dérailler… Et officiellement diagnostiqué Alzheimer il y a 1 mois !

Donc là c’est le moment où je dois faire des blagues !

En tout cas, on peut féliciter la maladie qui a eu la délicatesse d’attendre le départ de ma grand-mère pour attaquer son mari. Pendant 12 ans, il a tenu la baraque, sans broncher et d’un coup tout a lâché… Un peu comme une bagnole qui tombe en panne au moment où tu arrives sur le lieu de vacances ! Non mais c’est fou ! Quasiment du jour au lendemain !

Alors je vais parler de mon expérience personnelle… Parfois Alzheimer apparaît progressivement. On commence à avoir quelques indices. Un proche oublie une date. Un grand-père oublie un visage. Un ministre de l’économie oublie de déclarer un compte en Suisse.

Mais le vrai point de départ commence le jour où il y a des hésitations. La personne cherche ses mots et une petite une inversion de prénom… Au début, la personne elle ne sait pas qu’elle mouline, mais elle veut garder bonne figure « Hey oh ça va, on peut plus faire de blague, bien sûr que je sais que tu t’appelles Olivier,… puisque tu t’appelles François ! Alors voilà on peut plus déconner ».

Mais à l’intérieur ça cogite ! « Pourquoi je l’ai appelé Olivier bordel…? » Alors je rassure Nagui, parfois vous mélangez les prénoms, je ne suis pas médecin ! Mais vous enregistrez 218 « N’oubliez pas les paroles » par semaine, donc les candidats on les appelle tous Michel ça tombe juste une fois sur 4 et ça fera bien l’affaire !

Et puis y a l’étape 2 ! Généralement lié à une petite perte de poids. Rien d’impressionnant. Non quelques kilos perdus. Souvent ceux qui sont en superflu avec l’âge… Avant l’été c’est le bon moment… Comment a t-elle fait pour obtenir un résultat aussi rapide me direz-vous ? Weight Watchers ? Dukan ? Non elle oublie de manger !

Donc là généralement c’est le moment où on va voir son médecin généraliste… Le mec, ça fait 35 piges que tu le connais, il sifflote quand il prend ta tension, vous parlez plus de la météo que de ta santé… Le mec, il est tellement en roue libre avec toi, qu’il s’emmerde plus à te faire des ordonnances. Il fait des photocopies. Là tu débarques avec une perte de poids et il est perdu. Et le mec a le culot de te dire « Ah bah alors on s’est remis au sport hi hi hi ».

« Bah oui, elle 72 ans, une hanche en plastique, et oui elle fait 50 bornes à vélo sur la roue arrière tous les jours pour déconner connard ! »… Donc là c’est le début de la chute… Donc le médecin t’envoie vers un spécialiste. Parce que grippe, gastro, angine c’est dans son champs d’action, au-delà du Spasfon, il galère !

Il t’envoi vers un neurologue qui lui très rapidement, met un coup de tampon sur la carte de fidélité ! Tu fais partie du club, tu as Alzheimer ! Petite précision avec cette maladie, tout ce que tu paumes, c’est fini, tu peux faire une croix dessus ! T’as beau prendre des médicaments, que t’oublies une fois sur deux sinon ça serait trop simple, ça change rien. Tout ce que tu as oublié ne se récupère pas !

Et tous ceux qui ont déjà laissé tomber leur portable dans les toilettes savent de quoi je parle. T’avais qu’à faire une sauvegarde avant. Sauf qu’avec Alzheimer c’est différent !

Fous le feu à ta baraque, si t’arrives à éteindre les flammes à temps t’as du cul, mais les photos brûlées, c’est fini tu les retrouveras pas ! Mais néanmoins, tu sais pas pourquoi, y a des trucs que tu pensais planqué dans les tiroirs depuis 50 piges qui ressortent : « Moi en 1943, pendant la guerre…” mais qu’est-ce que ça fout là, ça devait être oublié ça pourtant…

Petite particularité d’Alzheimer, les fixettes ! Ma grand-mère c’était la vaisselle, on n’avait pas fini de manger l’entrée qu’elle nettoyait déjà les verres à vin ! Ça m’arrive aussi mais plutôt quand les gens m’emmerdent et que je veux les foutre dehors rapidos. Et puis y a un moment où on fait le pas sur la bande d’arrêt d’urgence… La personne ne te reconnait plus et en plus a des sautes d’humeur…

Elle t’appelle Monsieur ! Tu lui dis que t’es son petit-fils… Et en plus elle t’engueule ! Tu lui demande ce qu’elle vient de manger elle ne sait plus ! Bon quand tu arrives à ce niveau, c’est plus un feu de cheminée, c’est la tour infernale… Bref ça va peut-être être un peu bateau, mais merci Thierry Lhermitte d’en parler… Parce que grâce à vous on n’oublie pas ! Bisous Papy, bisous Mamy !…

Source France Inter.

Cancer – La Corse en retard dans le dépistage du cancer du sein…

Cancer –  En ce mois d’ »Octobre rose », l’ARCODECA, le centre régional de dépistages des cancers lance une nouvelle campagne de sensibilisation auprès des femmes de 50 à 74 ans. La région Corse est toujours en retard pour le dépistage des cancers du sein.

Le cancer du sein constitue la principale cause de mortalité par cancer chez les femmes. 52.000 femmes sont concernées par un cancer du sein en France et 12.000 en meurent, rappelle Franck Le Duff, directeur de l’ARCODECA, le centre régional de coordination des dépistages des cancers en Corse.

En Corse, le dépistage est encore loin d’être un réflexe. On n’a pas de bons résultats, on est à un peu plus de 37%, la moyenne nationale est à 45% et certaines régions font plus de 60%. Et pourtant, un cancer pris tôt est guéri dans la majorité des cas.

« Il y a une raison liée aux patientes elles-mêmes qui ne comprennent pas l’intérêt du dépistage, l’intérêt d’aller chercher la maladie très tôt pour être mieux soignée et pouvoir en guérir, explique Franck Le Duff. Il y a aussi des patientes qui ont peur de faire une mammographie parce que cela peut faire mal. »

L’un des objectifs de l’ARCODECA est d’augmenter la participation aux « dépistages organisés » pour les femmes entre 50 et 74 ans. C’est à cet âge qu’elles ont le plus de risques de développer un cancer du sein et que le dépistage est le plus efficace.

Un dépistage organisé propose un examen gratuit et une double lecture ce qui permet de faire relire les images par un autre radiologue et de récupérer des cas de cancers qui seraient passés inaperçus à la première lecture.

Une femme sur huit va être confrontée à un cancer dans sa vie. Il y a 300 nouveaux cas de cancer du sein chaque année en Corse…

Source FR3.

Seniors – Santé : les seniors exposés aux accidents médicamenteux…

Médicaments – Il apparait que 20 % des hospitalisations de personnes âgées sont dues à des accidents médicamenteux qui auraient pu être évités. Les seniors, qui sont les plus gros consommateurs de médicaments, doivent faire attention aux cocktails nocifs.

Au total, onze médicaments différents chaque jour. À 71 ans, Jacky, insuffisante cardiaque et diabétique, fait partie de ces seniors qui prennent beaucoup de traitements. Trop ? Certainement pas, selon elle. Trouver la juste prescription, un défi pour les médecins qui s’occupent des personnes âgées. Dans cet hôpital gériatrique de Lille (Nord), on essaie à chaque consultation de revoir à la baisse le nombre des médicaments. Les psychotropes sont particulièrement visés.

Les accidents médicamenteux causent 7 500 morts chaque année

Ce patient de 87 ans, dépressif depuis la mort de sa femme, prend chaque jour un antidépresseur, un anxiolytique et un somnifère. Objectif de cette consultation : diminuer progressivement anxiolytiques et somnifères en privilégiant d’autres méthodes bien moins risquées. 130 000 personnes de plus de 65 ans sont hospitalisées chaque année suite à des accidents de médicaments. Problèmes d’interaction entre les molécules, de mauvaises éliminations de prises hasardeuses : 7 500 en décèdent.

Source France Info.

Alzheimer – Paris : une peluche robot pour apaiser les patients âgés…

Alzheimer – Pour aider les personnes qui souffrent de la maladie d’Alzheimer l’hôpital gériatrique parisien Bretonneau a trouvé une solution innovante…

Il s’appelle Paro, regardé d’un peu loin il ressemble à un bébé phoque, de près il se révèle être… une peluche. Mais pas n’importe quelle peluche ! Paro a des pouvoirs thérapeutiques et interactifs désormais reconnus pour apaiser les personnes atteintes de troubles du comportement ou de la communication, en particulier les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer. Sous la fourrure synthétique du petit phoque se cachent 7 moteurs, qui lui permettent de bouger la tête, de cligner des yeux, remuer la queue et bouger ses nageoires latérales. En incitant au contact tactile et verbal, tel un vrai animal, il permet une approche non-médicamenteuse de ces patients qu’il apaise, calme et ne même temps stimule par le biais des émotions et de l’expression des sentiments. Dévoilé ce mardi à l’hôpital gériatrique parisien Bretonneau (XVIIIe), ce robot thérapeutique a pu être attribué au service de gériatrie de l’établissement grâce au financement de la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, dans le cadre de sa campagne d’appel aux dons « + deVie », qui vise à subventionner des projets d’amélioration des conditions de vie des personnes âgées hospitalisées. Depuis la première édition de cette initiative lancée en 1997, elle a permis de financer 5 173 projets dans des services de gériatrie. L’an dernier la Fondation a consacré près de 3 M€ à 349 projets partout en France.

Source LE PARISIEN.

Diabète – Diabnext connecte les stylos à insuline et glucomètres pour améliorer le quotidien des patients…

Diabète – La start-up Diabnext, créée par deux Français, fabrique des capteurs et développe une application mobile pour aider les diabétiques à monitorer leur maladie au quotidien.

Diabète - Diabnext connecte les stylos à insuline et glucomètres pour améliorer le quotidien des patients

Pour les diabétiques, suivre en continu sa maladie est aussi vital que contraignant. « C’est un facteur d’épuisement pour les malades, tant on leur demande de choses en permanence« , constate Laurent Nicolas, lui-même diabétique de type 1. Il faut à la fois consigner ses apports en glucides (donc « analyser » son alimentation) et son activité physique, surveiller l’évolution de son taux d’insuline (par une petite piqûre au bout du doigt, quand on ne dispose pas d’un patch de mesure en continu), et noter ses injections d’insuline. Plus le suivi est personnalisé et précis, plus l’analyse des risques de complications liées au diabète sera fine.

Des capteurs et de l’IA

Pour faciliter la vie des patients, et éviter une prise de note manuelle fastidieuse, Laurent Nicolas a fondé la start-up Diabnext, qui digitalise ce processus : le carnet de surveillance prend la forme d’une application mobile. La solution a l’avantage de s’adapter aux outils déjà utilisés par les patients. Par exemple, le « clipsulin »  se fixe sur la plupart des stylos à insuline du marché : le module analyse le son et la vibration de la molette du stylo (un « clic » correspondant à une unité supplémentaire) et transmet l’information correspondante de façon automatique dans le cloud. Le « Gluconext » est plus simple et se branche simplement à la prise « jack » du glucomètre pour transmettre les données au smartphone associé (en Bluetooth low energy).

L’application mobile Diabnext contient aussi la fonctionnalité « Snapcarbs » qui permet de prendre en photo ses repas pour avoir une estimation quasi-instantanée de ses apports en glucides, grâce à la reconnaissance visuelle en lien avec une base de données. La jeune pousse a aussi intégré les API de Nokia Health et Fitbit pour intégrer les données des enregistreurs d’activité physique des deux marques (bracelets, montres…)

Avec cette plate-forme intelligente de suivi du diabète, Diabnext se pose en partenaire des grands laboratoires pharmaceutiques plutôt qu’en concurrent. « On ne veut pas bouleverser les habitudes des patients, ou les faire changer de matériel« , souligne Laurent Nicolas. « C’est aussi une façon de ne pas avoir les labos en face de nous« . Sanofi utilise d’ailleurs l’un des deux brevets de Diabnext portant sur la récupération des données des stylos à insuline pour développer son propre dispositif.

Bientôt remboursé par la sécurité sociale ?

La plate-forme de Diabnext sera commercialisée dès le 15 octobre 2017 ; une pré-commande est ouverte sur son site internet. Les capteurs sont vendus 39,99 au lieu de 79 dollars pour le lancement. La plupart des fonctionnalités de l’application Diabnext sont accessibles gratuitement ; un abonnement annuel payant (99 euros par an) permet d’obtenir des services supplémentaires, comme l’analyse d’un nombre illimité de photos de plats ou boissons (contre deux par jour dans la version gratuite), l’édition de rapports médicaux, le transfert de données vers un médecin (infirmière ou diabétologue)… La start-up espère que dans quelques mois, ces produits et services seront remboursés par la sécurité sociale : celle-ci prévoit en effet une prise en charge du suivi des patients à hauteur de 940 euros par an.

Diabnext s’est pour l’instant financé sur fonds propres et recherche des investisseurs. Ses salariés sont partagés entre Boston, San Francisco, Taipei, Paris et Chennai. Il espère devenir l’un des « pure players » de référence du suivi du diabète dans les prochaines années. Un marché énorme que convoitent, outre les « big pharmas », les géants du numérique comme Google ou Samsung.

Source L’Usine Digitale.

Cigarette – La cigarette électronique pourrait éviter des millions de morts…

Cigarette électronique – Selon une étude américaine, la cigarette électronique pourrait éviter un quart des morts liés au tabac aux Etats-Unis. Une hypothèse qui ne fait pas consensus car les bienfaits de la e-cigarette divise les scientifiques.

cigarette électronique

Le passage généralisé des fumeurs de tabac à la cigarette électronique pourrait permettre de réduire d’un quart les morts liés au tabagisme aux Etats-Unis d’ici 2100, soit 6,6 millions de décès, selon une étude publiée le 2 octobre dans la revue Tobacco Control. Le débat sur les éventuels effets nocifs pour la santé de la cigarette électronique n’est toujours pas tranché, même si nombre de spécialistes soulignent que sa dangerosité est moindre que celle du tabac.

Deux scénarios possibles

Les auteurs de l’étude se sont livrés à des projections selon deux scénarios. Dans le scénario le plus optimiste, ils sont partis de l’hypothèse que les risques liés aux cigarettes électroniques représentaient 5% de ceux du tabac, et que seule une minorité de gens continuerait à fumer de manière « traditionnelle » d’ici 2026. Dans cette hypothèse, les auteurs de l’étude estiment que 6,6 millions de morts pourraient être évitées d’ici 2100 aux Etats-Unis. Cela représente un quart des morts prévisibles (26,1 millions) si la situation reste telle qu’elle est aujourd’hui, où, chez les Américains, 19,3% des hommes et 14,1% des femmes fument.

Dans le scénario pessimiste, les auteurs sont partis de l’hypothèse que les risques liés aux cigarettes électroniques représentaient 40% de ceux du tabac. Dans ce cas, c’est 1,6 million de vies qui seraient épargnées d’ici 2100.

La cigarette électronique divise les scientifiques

L’usage de la cigarette électronique divise scientifiques et spécialistes de la lutte contre le tabagisme. Ses détracteurs craignent que son image plus sûre attire une nouvelle génération de fumeurs et qu’elle soit une porte d’entrée au tabac. Ses défenseurs estiment au contraire que, quels que soient les risques qu’elle présente via l’inhalation de vapeurs de liquides contenant de la nicotine, elle reste infiniment moins nocive que le tabac.

La cigarette électronique fait de plus en plus d’adeptes : on estime son nombre d’utilisateurs en Europe à sept millions.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue plus de la moitié de ses consommateurs, soit sept millions de personnes par an dans le monde (dont près d’un million exposé au tabagisme passif).

Source France TV.

Cancer du sein – C’est ma santé : le dépistage au centre de la campagne Octobre Rose…

Cancer – Nous sommes au début du mois de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein. Les femmes restent réticentes au dépistage de ce cancer.

Dépistage cancer du sein

C’est parti pour Octobre Rose, un mois de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein. Ce cancer  touche chaque année près de 55 000 femmes et provoque encore près de 12 000 décès par an dans notre pays. Un chiffre élevé malgré les progrès réalisés en matière de soins.

L’une des raisons est sans doute le peu d’empressement des femmes pour participer au dépistage organisé du cancer du sein. Il a été mis en place en 2004 mais l’an dernier, seulement une femme sur deux a répondu favorablement à cette proposition, un chiffre en diminution. Face à cette relative désaffection, un nouveau plan d’action a été présenté en avril dernier car l’idée derrière ce dépistage est simple : plus un cancer du sein est repéré tôt, plus il a de chances de guérison. Un cancer du sein détecté à un stade précoce peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10. Il faut savoir qu’en vingt ans, le taux de survie chez les femmes atteintes d’un cancer du sein est passé de 81 à 87 %.

Les femmes sont réticentes à ce dépistage

Les femmes redoutent le dépistage du cancer du sein. D’abord par peur du résultat, et puis le dépistage systématique compte des détracteurs. Certains médecins pensent que cet examen débouche sur un surdiagnostic et donc sur un risque de surtraitement. En effet, les images étant de plus en plus précises, elles permettent de repérer des tumeurs très petites qui n’auraient pas obligatoirement dégénérées en cancer. Et puis il y a les idées fausses, en matière de traitement. Par exemple qu’une chimiothérapie entraine automatiquement des nausées permanentes alors qu’aujourd’hui on peut les prévenir. Il y a enfin la peur d’une ablation du sein alors qu’aujourd’hui on essaye toujours de privilégier une chirurgie moins invasive en enlevant juste la tumeur.

Des améliorations en matière d’imagerie

On attend par exemple l’arrivée d’une technique de mammographie, la tomosynthèse, qui devrait améliorer la fiabilité du diagnostic. Il y a aussi le développement d’une nouvelle méthode de détection d’un cancer par une simple prise de sang. On repère les cellules tumorales qui se détachent d’une tumeur et qui circulent dans l’organisme pour envahir d’autres organes. Les thérapies ciblées font l’objet de nombreuses recherches car elles s’attaquent uniquement aux cellules cancéreuses et ne détruisent pas des cellules saines de l’organisme Enfin une révolution est attendue : l’immunothérapie. L’idée c’est d’utiliser, d’éduquer notre propre système de défense, notre système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses et les empêche de proliférer.

Source FRANCE TV.

Homéopathie : les académies des sciences européennes demandent son non-remboursement…

Homéopathie – Dans un nouveau rapport, le Conseil scientifique des académies des sciences européennes rappelle l’absence de preuves solides et reproductibles de l’efficacité des produits homéopathiques.

Homéopathie

Le conseil scientifique des académies des sciences européennes pointe l’inefficacité de l’homéopathie et demande le non remboursement de celle-ci dans un rapport publié le 29 septembre.

« Les produits homéopathiques sont utilisés dans toute l’Europe par un grand nombre de personnes et pour un large éventail de maladies que ces produits sont supposés soigner. En dépit de la popularité de ces produits dans certains pays, les scientifiques se demandent s’ils sont utiles ou nocifs », souligne le rapport. Les académiciens déclarent « qu’il n’existe, pour aucune maladie, aucune preuve, scientifiquement établie et reproductible, de l’efficacité des produits homéopathiques – même s’il y a parfois un effet placebo. En outre, l’homéopathie peut avoir un effet nocif en retardant la consultation d’un médecin ou dissuadant le patient de rechercher les soins médicaux appropriés, qui seront basés sur des preuves scientifiques, et en fragilisant finalement la confiance des patients et du public envers la démarche scientifique fondée sur les preuves ».

L’étude précise que dans chaque cas où l’homéopathie a obtenu un résultat clinique, c’est en fait dû à un « effet placebo, une mauvaise conception de l’étude, des variations aléatoires, une régression des résultats vers la moyenne ou un biais de publication ». L’efficacité de l’homéopathie n’est absolument pas établie. Pour eux, « les revendications scientifiques de l’homéopathie ne sont pas plausibles et sont incompatibles avec les concepts établis de la chimie et de la physique ».

Pas de preuve, pas de remboursement

Les scientifiques rappellent que « le patient doit être dûment informé, ce qui nécessite un cadre réglementaire normalisé, basé sur la connaissance scientifique et utilisant des pratiques sérieuses de publicité qui puissent s’appliquer équitablement à tous les médicaments, quels que soient leurs origines et quels que soient leurs mécanismes d’action ». De plus, les académiciens estiment que les homéopathes prescrivent ou recommandent des produits qu’ils savent biologiquement inefficaces. Enfin, selon eux, les préparations homéopathiques ne seraient pas assez contrôlées durant leur production.

Pour toutes ces raisons, le conseil des académies des sciences européennes recommande que les affirmations d’innocuité, de sécurité et de qualité des produits homéopathiques soient, comme pour tous les médicaments, basées sur des preuves vérifiables et objectives. Les académiciens s’opposent également au remboursement des produits et des services homéopathiques, « à moins que démonstration n’ait été faite, par des tests rigoureux, qu’ils étaient efficaces et sans danger ». Ils souhaitent également changer l’étiquetage afin que les produits homéopathiques ne soient pas confondus avec les autres médicaments.

L’institution souhaite, à travers cette publication, interpeller « les décideurs de l’UE » afin que leur approche soit fondée sur des preuves et donc améliorer les droits des consommateurs.

Source France Info TV.