DPIG – André-Pierre Gignac récolte 241.000 euros pour soigner Zoé : “un ange-gardien” selon la maman…

Zoé – Solidarité. Le 27 septembre dernier, une vente aux enchères organisée au Mexique à l’initiative du footballeur français André-Pierre Gignac, a permis de récolter plus de 241.000 euros pour soigner Zoé. Une petite savoyarde de 6 ans atteinte de DIPG. La maman de Zoé remercie son « ange-gardien ».

4.635 euros pour le maillot de Tony Parker Army Day
14.836 euros pour un entrainement avec les joueurs des Tigres
16.968 euros pour les chaussures de Lionel Messi
5.564 euros pour le maillot du Real Madrid signe par toute l’equipe
1.855 euros pour le maillot de Olivier Giroud à Arsenal
20.863 euros pour les gants et deux billets pour le prochain match de Canelo Alvarez …

En tout, 45 articles ont ainsi été vendus aux enchères à Monterrey au profit de la petite Zoé pour un montant total de 241 058 euros.

Une somme « à la fois fantastique et inimaginable » pour la maman de Zoé qui se dit encore « sous le choc ».

Elle remercie ceux qu’elle appelle des “anges-gardiens”, André-Pierre Gignac et Deborah son épouse ainsi que tout ceux qui ont permis de rassembler cette « fabuleuse somme ».

La soirée était en effet organisée à l’initiative du footballeur français qui joue dans l’équipe des Tigres au Mexique. Il avait été ému par la situation de la fillette et de ses parents qu’il a rencontré l’été dernier.

Emilie, la maman de Zoé se dit aujourd’hui soulagée d’avoir désormais les fonds nécessaires pour financer les prochains traitements de Zoé. Elle poursuivra le travail de sensibilisation à cette maladie terrible qu’est le DIPG et « dont personne ne connaît l’existence à moins d’y être confronté » regrette-t-elle.

Cette tumeur au tronc cérébral touche en moyenne 50 enfants par pays chaque année, soit un enfant diagnostiqué tous les 9 jours.

L’espérance de vie moyenne est de 9 à 24 mois. Le taux de survie est nul.

Actuellement, Zoé suit un traitement expérimental dans une clinique au Mexique. Un traitement particulièrement onéreux (environ 300.000 euros en tout). Il semble avoir de bons résultats pour l’instant selon les parents de Zoé.

Parallèlement, la famille, qui vit actuellement au Royaume-Uni, a lancé une pétition en ligne pour que la maladie, qui a tué 200.000 enfants ces 50 dernières années, soit mieux prise en compte dans la recherche contre le cancer.

Source FR3.

Levothyrox: l’exemple de la Nouvelle-Zélande aurait dû alerter les autorités…

Levothyrox – En 2007 en Nouvelle-Zélande, un changement dans la composition d’un médicament contre l’hypothyroïdie avait déjà entraîné un boom des signalements d’effets indésirables.

Levothyrox

Un changement dans la formulation d’un médicament indiqué pour l’hypothyroïdie, une augmentation fulgurante du nombre de cas d’effets secondaires, une méfiance des patients vis-à-vis des autorités sanitaires et une forte couverture médiatique. Cette histoire, qui comporte tous les ingrédients d’une bonne crise sanitaire, ressemble fort à celle du Levothyrox, médicament qui agite l’hexagone depuis le mois de mai. Pourtant, ces événements se sont déroulés il y a 10 ans en Nouvelle-Zélande. Une situation relatée en janvier 2010 dans un article du British Medical Journal.

En 2007, l’entreprise pharmaceutique GlaxoSmithKline commercialise l’unique médicament prescrit aux personnes souffrant d’hypothyroïdie en Nouvelle-Zélande (l’Eltroxin, équivalent du Levothyrox). La firme décide de délocaliser la production en Allemagne, alors que le comprimé était jusque-là produit au Canada. En résulte une modification du procédé de fabrication, aboutissant à un changement d’excipients (les composés inertes du médicament), de taille et de couleur du médicament. Le principe actif – la thyroxine — n’est pas affecté par ce changement. Dans les semaines qui suivent l’arrivée des nouveaux comprimés, le nombre de signalements d’effets secondaires explose: 2000 fois plus de cas ont été rapportés en quelques mois avec la nouvelle formule qu’en 30 ans avec l’ancienne!

Méfiance de la population

Près de la moitié des symptômes rapportés ne ressemblaient pas à ceux habituellement décrits en cas d’hypothyroïdie: conjonctivite, douleurs oculaires, maux de tête, démangeaisons, nausée ou indigestion. Les autorités sanitaires néo-zélandaises ont alors diligenté des études indépendantes sur le nouveau médicament. Les résultats avaient alors indiqué que celui-ci était parfaitement équivalent au précédent, bien qu’il soit possible qu’il entraîne des effets secondaires chez un petit nombre de patients…..

Fausses rumeurs

L’autre facteur qui pourrait avoir joué un rôle fondamental est le traitement médiatique de cette affaire. «La couverture des effets indésirables associés au médicament a été très importante: radio, télévision, magazines, journaux et sites Internet d’actualité», rapportent les chercheurs. L’un des premiers journaux à s’être fait écho de l’affaire, le Southern Times, a ainsi publié un article intitulé: «Des changements de formulation responsables de la maladie». À cela s’ajoute la propagation de fausses rumeurs affirmant que le nouveau médicament était fabriqué en Inde et contenait des ingrédients issus d’OGM……

Tirer leçon de ses erreurs….

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Source LE FIGARO.

 

 

Les perturbateurs endocriniens affecteraient le comportement des petits garçons…

Perturbateurs Endocriniens. Selon l’Inserm, l’exposition de femmes enceintes entre 2003 et 2006 au bisphénol A, au triclosan et à certains phtalates est associée à des troubles du comportement.

Les perturbateurs endocriniens

Une étude épidémiologique menée en France montre que l’exposition des femmes enceintes au bisphénol A, au triclosan et à certains phtalates, est associée à des troubles du comportement chez leurs petits garçons.

Perturbateurs endocriniens: de quoi s’agit-il?

Quels sont les effets sur la santé?

Hyperactivité, repli sur soi, anxiété, crainte devant les situations nouvelles: l’effet sur les enfants diffère selon les substances chimiques auxquelles la mère a été exposée pendant sa grossesse.

Pour l’Inserm, l’Institut français de la santé et de la recherche médicale, parmi la quinzaine de substances chimiques testées, les composés «les plus préoccupants à cet égard» sont le bisphénol A et le triclosan (qui sont des phénols) et le DBP (di-n-butyl phtalate) qui est un phtalate.

Les résultats de l’étude de l’Inserm viennent d’être publiés dans la revue Environmental Health Perspective. «C’est une preuve de plus de l’effet de ces perturbateurs endocriniens», déclare à l’AFP Rémy Slama, épidémiologiste à l’Institut pour l’avancée des biosciences à Grenoble.

Des recherches in vitro et sur les animaux ont mis en évidence que toutes ces substances chimiques étaient des perturbateurs endocriniens suspectés. Ils sont susceptibles d’interagir avec le système hormonal qui contrôle le développement du cerveau de l’enfant.

Le bisphénol A a été interdit de tous les contenants alimentaires en France en janvier 2015, soit après la réalisation de cette étude. Mais on le trouve encore dans les lunettes, les CD etc.

Une étude sur 529 garçons

Le triclosan est un agent antibactérien présent dans certains dentifrices et savons. Il est autorisé jusqu’à certaines valeurs limites dans les cosmétiques et est interdit dans les textiles au niveau de l’Union européenne. Le DBP est utilisé dans les colles, vernis à ongles et laques pour les cheveux et pour assouplir des matières plastiques comme le PVC. Lui aussi est réglementé selon une logique de valeur limite et il est interdit dans les cosmétiques.

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Source LE FIGARO.

 

Euthanasie : l’écrivaine Anne Bert est morte…

Euthanasie – L’écrivaine Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot, a mis à exécution le projet d’euthanasie qu’elle avait annoncé. Elle est décédée ce matin en Belgique.

Euthanasie : l’écrivaine Anne Bert est morte

Anne Bert est morte. À sa demande, elle a reçu ce lundi 2 octobre une injection létale dans un service de soins palliatifs en Belgique. L’écrivaine de 59 ans, atteinte de la maladie de Charcot, ne supportait pas de ne plus pouvoir se nourrir ou se coucher seule, notamment. Elle avait annoncé sa décision et accordé de nombreuses interviewes ces derniers mois. Son objectif : peser sur la loi française interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.

Son livre paraît cette semaine

Anne Bert qualifiait la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie votée en décembre 2015 de « poudre aux yeux » car elle conditionne la sédation profonde et continue au « bon vouloir des médecins ». Au moment de la campagne présidentielle, elle avait interpellé les principaux candidats. Cet été, elle s’était aussi entretenue avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Cette semaine paraît son livre Le Tout Dernier Été (Fayard) dans lequel elle raconte son cheminement.

Source FAIRE FACE.

Haudiomont (55) – Handicap – Olivier, myopathe de 38 ans a besoin d’aide…

Aide d’urgence – Sa maman s’occupe de lui depuis sa naissance. Mais prochainement, Odile doit se faire opérer et cherche des professionnels formés dans le département.

Handicap - Myopathie

Odile Haas a 66 ans. Aide-soignante à la retraite, elle a toujours pris soin de son fils Olivier, atteint de la myopathie de Duchenne depuis 38 ans. « C’est à sa naissance qu’on a diagnostiqué la maladie. Cela a été très difficile. »

Aujourd’hui, elle est mariée avec Antoine qui n’est pas le père biologique mais qui se comporte comme tel depuis que l’enfant a 5 ans. Le couple s’est toujours occupé lui-même du jeune homme. « Je n’ai jamais voulu le mettre en centre et lui non plus. C’est mon fils, je veux qu’il reste avec nous. »

La myopathie est une maladie dégénérative. Ainsi, les opérations se sont enchaînées au fil des ans. Les pieds quand il avait deux ans et demi. Le dos, ensuite. Puis une trachéotomie. Aujourd’hui Olivier mange grâce à une sonde. Mais il parle et écrit. Il écrit même très bien…

Sa trachéo fait qu’il ne peut pas rester seul. « Il faut aspirer régulièrement les mucosités qui lui encombrent la gorge. Sinon, il peut mourir. » Le couple s’est donc formé, à Paris, pour pouvoir faire cet acte médical à domicile.

« Je n’ai pas le choix »

Olivier ne peut donc pas se passer de l’assistance de ses parents. Ou d’un professionnel formé. Il y a un an, Odile a été atteinte d’un cancer de la peau. Puis, on lui a diagnostiqué de l’artérite dans les deux jambes. « Il faut que je me fasse opérer, je n’ai pas le choix. Et j’aimerais que mon mari puisse venir me voir à l’hôpital. »

Dernièrement, ils avaient trouvé la solution auprès de l’Adapah. Une jeune femme avait été formée. Mais aujourd’hui, elle est enceinte et en arrêt maladie. Odile a peur qu’elle ne puisse être présente au moment de l’opération. « Il aurait fallu que l’Adapah forme deux personnes », regrette-t-elle. Dans le cas contraire, son mari Antoine ne pourra pas s’absenter pour lui rendre visite à l’hôpital. « Je pourrais emmener Olivier avec moi, mais le matériel pour la trachéo est trop lourd. »

Au-delà même de ce problème ponctuel, elle se sent vieillir, tout comme son mari. « J’ai 66 ans et mon mari 74 ans. Ça devient très lourd pour nous. »

Attention, ils ne demandent pas quelqu’un à plein-temps mais juste quelques heures par semaine pour pouvoir s’absenter… « Je voudrais alerter le Département de ce problème. C’est bien, ils en font beaucoup pour les personnes âgées mais qu’en est-il des handicapés comme mon fils ? Il faut des personnes formées, et en Meuse, il n’y en a pas. » Le couple a construit il y a dix ans sa maison à Haudiomont, adaptée à la maladie d’Olivier. « Nous n’avons pas envie de la quitter. Mais peut-être devrions-nous pour une meilleure prise en charge dans un autre département… »

Source EST REPUBLICAIN.

Sécurité sociale – Tous les changements prévus dans le projet de budget 2018 : Minimum Vieillesse, Forfait hospitalier, Retraites, Prestations familiales,……

SOCIAL Retraites, tabac, forfait hospitalier… « 20 Minutes » passe en revue les principales nouveautés du projet de loi de budget 2018 de la Sécurité sociale….

Sécurité sociale.

Les ministres de la Santé Agnès Buzyn et des Comptes publics Gérald Darmanin ont présenté ce jeudi le premier projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), Au programme, l’exécutif prévoit de  réduire en un an le déficit global de la Sécu de 3 milliards d’euros, à 2,2 milliards d’euros en 2018. Un niveau inédit depuis 17 ans qu’il entend obtenir au prix d’économies importantes dans le domaine de la santé, Voici les principaux changements auxquels les Français doivent se préparer.

Tabac. Le prix du paquet de cigarettes va progressivement atteindre 10 euros d’ici fin 2020: après une première hausse de tarif « dans les prochaines semaines », le paquet augmentera d’un euro en mars 2018, de 50 centimes en avril et en novembre 2019, de 50 centimes en avril 2020 et de 40 centimes en novembre 2020.

Vaccins. Onze vaccins, contre trois actuellement, seront obligatoires pour les enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018. A la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, vont s’ajouter coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole (ROR), hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C.

Retraites. La revalorisation annuelle des pensions, indexée sur l’évolution des prix hors tabac, sera reportée d’octobre 2018 à janvier 2019. Inchangées depuis 2013 en raison de l’inflation quasi-nulle , les retraites doivent toutefois augmenter de 0,8 % ce 1er octobre 2017.

Forfait hospitalier. Inchangé depuis 2010, le forfait hospitalier augmente de deux euros par jour pour passer à 20 euros (15 euros pour les séjours en psychiatrie). Cette dépense sera prise en charge par les complémentaires santé pour les patients qui en disposent.

Minimum vieillesse. L’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa, environ 550.000 bénéficiaires), qui est de 803 euros par mois pour une personne seule, sera augmentée de 100 euros par mois en trois fois : +30 euros en avril 2018, +35 euros au 1er janvier 2019 et +35 euros en janvier 2020.

La revalorisation annuelle selon l’inflation sera avancée à janvier au lieu d’avril, à partir de 2019.

Prestations familiales. Le Complément libre choix du mode de garde (CMG), aide à la garde d’enfants, sera revalorisé de 30 % au 1er octobre 2018 pour les familles monoparentales.

L’Allocation de soutien familial (ASF), qui complète le revenu des parents isolés ne percevant pas de pension alimentaire, sera revalorisée de 6 euros le 1er avril 2018. Le Complément familial majoré, versé aux familles nombreuses modestes, augmentera de 16,80 euros par mois au 1er avril 2018.

Les primes de naissance et d’adoption vont être « dégelées » en 2018 pour suivre l’inflation.

Pour les enfants nés ou adoptés à partir du 1er juillet 2018, les conditions de ressources et montants de l’allocation de base de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), 184 euros/mois versés aux parents d’enfants de moins de trois ans, seront alignées sur ceux, plus bas, du Complément familial.

r novembre 2019.

Parallèlement, les règles de prise en compte des revenus d’un couple à l’AAH seront rapprochées de celles appliquées pour les autres bénéficiaires de minimas sociaux, comme le RSA, moins avantageuses. « L’impact de cette mesure sera neutralisé par la revalorisation » de l’AAH. Les couples représentent un peu moins d’un quart des bénéficiaires.

Tarification des hôpitaux. Des expérimentations seront menées pour changer le financement des hôpitaux, aujourd’hui payés à l’activité, avec la mise en place de forfaits qui prendront en compte le parcours du patient.

Indépendants. Le régime social des indépendants (RSI) sera progressivement supprimé pour être confié au régime général à partir du 1er janvier 2018, « avec une phase transitoire de l’ordre de deux ans ».

Les indépendants bénéficieront de deux baisses de cotisations : -2,15 points sur les cotisations famille, et un accroissement de l’exonération des cotisations d’assurance maladie et maternité.

A compter du 1er janvier 2019, les créateurs et repreneurs d’entreprises bénéficieront, sous conditions de ressources, d’une « année blanche » de cotisations sociales, au titre de leur première année d’activité.

Associations. Le remplacement du crédit d’impôt de taxe sur les salaires (CITS) par une réduction de cotisations patronales permettra au secteur non lucratif « d’économiser 1,4 milliard d’euros chaque année à partir de 2019 ».

Source 20. Minutes.

Belgique – Les hôpitaux laissent-ils mourir certains patients « qui n’ont plus aucun avenir » par manque de places?…

Les hôpitaux laissent-ils mourir les patients les plus mal en point?

Les hôpitaux laissent-ils mourir certains patients

Bel RTL a reçu pas mal de témoignages allant dans ce sens. Des familles de personnes âgées expliquent que les médecins arrêtent les traitements quand ils estiment que les conditions de vie des patients sont trop dégradées.

Michel, qui a travaillé dix ans dans un service de soins intensifs, a livré un témoignage édifiant à nos collègues de la radio. « On est confronté parfois à un manque de places aux soins intensifs. Les services sont complets. Et un moment donné, il y a des interventions programmées, préparées, et on arrive à devoir faire des choix concernant les patients présents« , a-t-il confié avant de préciser: « On fait entre guillemets un tri. Donc on regarde quels sont les patients qui peuvent être d’abord transférés dans des services banalisés. Puis, quand le manque de places est encore présent, eh bien on fait une petite réunion du personnel et on voit quel patient n’a plus aucune espérance ou plus aucun avenir et la décision est prise de l’euthanasier« .

Notez que les directions d’hôpitaux contestent formellement ce type de pratiques et précisent que les fins de vie sont bien plus encadrées qu’avant… La dépénalisation de l’euthanasie, entre autres, aurait réduit les risques de dérives, comme l’a expliqué le responsable du service de gériatrie de l’hôpital de la Citadelle à Liège.

« Qu’en est – il en France ? Rédaction Handicap Info. »

Source RTL INFO.

Inquiétant !!!! France : 433 000 produits de santé illicites saisis après une opération internationale…

Une opération internationale, nommée Pangea X, a permis la saisie de 433 000 produits de santé illicites et 1,4 tonnes de produits de santé en vrac en France, provenant principalement d’Asie, ont annoncé les douanes, mardi.

433 000 produits de santé illicites saisis

Plus de 433 000 produits de santé illicites et 1,4 tonne de produits de santé en vrac ont été saisis en France. L’information a été divulguée, mardi 26 septembre, par un communiqué commun de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), des douanes et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP).

Cette prise est le fruit d’une grande opération, intitulée Pangea X, menée dans une centaine de pays entre le 12 et le 19 septembre dernier. En France, l’opération a associé les services de police, de gendarmerie, la douane ainsi que les autorités de régulation et de contrôle compétentes en matière de médicaments et de santé publique, avec le concours d’une partie des acteurs privés d’Internet.

Plus de 70% des médicaments potentiellement dangereux saisis en France proviennent d’Asie, principalement d’Inde et de Singapour. La majorité de ces produits est constituée de médicaments « dépourvus d’autorisation de mise sur le marché, de médicaments détournés de leur usage et utilisés comme stupéfiants, de produits dopants ».

En tout, 185 sites Internet illégaux de vente de faux médicaments ont été identifiés en France et 27 enquêtes ont été ouvertes. L’ANSM rappelle dans son communiqué qu’en « achetant des médicaments sur Internet en dehors de circuits légaux », les consommateurs s’exposent à utiliser des produits dont le bénéfice/risque n’a pas été évalué.

La plus vaste opération de ce type

Cette opération internationale est la « plus vaste opération de ce type menée sur Internet ». Elle a été coordonnée par Interpol, l’Organisation mondiale des douanes(OMD), le Permanent Forum on International Pharmaceutical Crime (PFIPC), le Head of Medecine Agencies Working Group of Enforcement Officers (HMA/WGEO) et appuyée par les industriels du médicament.

Dans le monde, 25 millions de médicaments contrefaits et interdits ont été saisis à cette occasion. Cela représente un montant de plus de 51 millions de dollars.

Source 20 Minutes.

Budget de la Sécu: Cent millions d’euros en plus pour les maisons de retraite…

BUDGET – Cent millions d’euros pour les maisons de retraite ! Agnès Buzyn a également confirmé que la réforme du financement des Ehpad, qui est contestée notamment par des acteurs publics tels que la Fédération Hospitalière de France (FHF) et certains départements, serait poursuivie….

La ministre de la Santé Agnès Buzyn

Les moyens alloués aux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) seront renforcés de 100 millions d’euros en 2018 pour améliorer le taux d’encadrement, la qualité des accompagnements et les conditions de travail des personnels, selon le projet de budget de la Sécurité sociale présenté ce jeudi.

« 100 millions d’euros seront consacrés à renforcer l’encadrement des soins dans les Ehpad. Nous allons déployer la nuit des astreintes d’infirmières qui permettront un meilleur suivi des personnes âgées dépendantes, afin d’éviter des hospitalisations inutiles », a déclaré la ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, lors d’une conférence de presse.

Une tarification « plus juste »

Une enveloppe de 10 millions d’euros sera consacrée à cette extension des astreintes de nuit.

Agnès Buzyn a également confirmé que la réforme du financement des Ehpad, qui est contestée notamment par des acteurs publics tels que la Fédération Hospitalière de France (FHF) et certains départements, serait poursuivie.

« C’est une tarification qui permet de la clarté, qui est plus juste », a-t-elle estimé, affirmant que la réforme votée sous le précédent quinquennat, et qui doit s’appliquer sur sept ans jusqu’en 2023, « aboutit à une amélioration des recettes pour 80 % des établissements ».

« Il semble que 20 % des établissements y perdent », a-t-elle ajouté. Le comité de suivi de la réforme, entrée en vigueur en janvier 2017, sera chargé d’identifier « les difficultés et d’accompagner les établissements dans d’éventuelles restructurations ».

180 millions d’euros d’investissements sur 2017-2021 pour les personnes handicapées

Au total, le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2018 prévoit que 22 milliards d’euros seront consacrés au financement des établissements et services accueillant des personnes âgées ou handicapées, en hausse de 515 millions d’euros (+2,6 %) par rapport à 2017.

Pour les personnes âgées, 4.525 places supplémentaires d’hébergement permanent en Ehpad, 693 places d’accueil de jour et 482 places d’hébergement temporaire doivent être créées. 478 places sont prévues pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Pour les personnes handicapées, les mesures prévues sous le précédent quinquennat (180 millions d’euros d’investissements prévus sur 2017-2021) seront poursuivies. 2.028 nouvelles places seront créées en 2018, dont 707 dans le cadre de l’achèvement du 3e plan autisme.

Une enveloppe supplémentaire de 15 millions d’euros est prévue pour prévenir les départs forcés en Belgique de personnes handicapées n’ayant pas de prise en charge adaptée en France. La même somme avait été dédiée à cet objectif en 2016.

Source 20 Minutes.

Dentaire, optique, audition: dans quel département paie-t-on le plus cher ?…

Santé – De nombreuses disparités existent entre les différents départements français sur les prix des paires de lunettes, des prothèses dentaires et auditives. Le Figaro fait le point sur ce que les clients doivent payer après les remboursements, le fameux «reste à charge».

Dentaire, optique, audition: dans quel département paie-t-on le plus cher ?

En cas de problèmes dentaires, mieux vaut vivre dans le Pas-de-Calais que dans les Yvelines… Les prix des lunettes et des prothèses dentaires et auditives varient en effet fortement d’un département à l’autre, selon des calculs de la Mutualité française dévoilés cette semaine. Cette différence tarifaire entraîne autant de disparités dans le reste à charge des patients après remboursements de l’Assurance maladie et des complémentaires santé. Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis, d’ici à 2022, que le reste à charge serait nulle pour ces trois postes, actuellement mal pris en charge par la sécurité sociale. Depuis, le Premier ministre Edouard Philippe a, lui, évoqué des «offres» de complémentaires assorties de remboursements intégraux.

Pour l’heure, les patients financent en moyenne directement 24% de leurs soins d’optique, 23% de leurs soins dentaires et plus de la moitié (56%) des frais d’audioprothèses (contre un peu plus de 8% en moyenne pour l’ensemble des soins et 2,3% de soins hospitaliers), selon les comptes nationaux de la santé de 2015. Mais ces chiffres recouvrent de fortes disparités sur le territoire. Les prix sont dans l’ensemble plus élevés en Ile-de-France, Bourgogne-Franche Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence Alpes Côtes d’Azur, selon l’étude de la Mutualité française, qui représente les mutuelles.

● L’optique

En 2016 le prix d’une paire de lunettes (tous types de verre), de 437 euros en moyenne en France, varie de 271 euros en Ariège à 513 euros à Paris, soit près du double. En tenant compte des garanties les plus souscrites auprès des complémentaires, le reste à charge moyen s’élève à 167 euros, selon les calculs de la Mutualité. Mais en Ariège, le patient débourse en moyenne 4 euros, contre 236 euros dans la capitale.

● Les prothèses dentaires

Côté dentaire, le prix moyen d’une prothèse, de 452 euros sur toute la France, est le plus bas dans le Cantal (376 euros) et le plus élevé dans le département francilien des Yvelines (544 euros). Le reste à charge, de 55 euros en moyenne au national, est «nul dans les Ardennes» alors qu’il atteint 146 euros dans les Yvelines.

● Les prothèses auditives 

Les prothèses auditives sont quant à elles toujours synonymes de reste à charge, quel que soit le département. Leur prix moyen, de 1525 euros, est minimal en Mayenne (1118 euros) et maximal en Haute-Saône (1726 euros). Avec la garantie la plus souscrite (remboursement de 498 euros), le reste à charge moyen atteint 856 euros sur l’ensemble du territoire, contre 477 euros en Mayenne et 1049 euros en Haute-Saône, soit plus du double.

Comment expliquer de telles disparités? «Lorsque les tarifs sont libres, on observe une tendance à ajuster les prix au pouvoir d’achat des patients», avance le président de la Mutualité, Thierry Beaudet. Ainsi, «autour des grandes métropoles comme Paris, Lyon, Marseille», les tarifs sont plus élevés que dans des départements moins urbanisés, observe-t-il. En outre, la forte densité d’opticiens dans certains départements aux prix élevés confirme selon lui une tendance à la hausse des tarifs pour compenser un volume d’activité plus faible. «Rien ne justifie» ces écarts de prix sur le plan médical, fait valoir M. Beaudet. L’objectif gouvernemental d’un reste à charge zéro n’est pas qu’une question de «remboursement», il faut aussi «agir sur les tarifs», sans quoi les prix augmenteront avec les prises en charge, prévient-il.

Sources des données: Mutualité Française – Place de la Santé – L’Observatoire – Septembre 2017

Source LE FIGARO, des  informations par département.