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Voilà où mène les préjugés ! A l’intolérance !!!!…. Histoire tristement…. Vraie !!!!

 

Cancer du col de l’utérus: un test à faire chez soi pourrait améliorer le dépistage…

Une grande étude conclut à l’intérêt des autotests pour augmenter la participation au dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes de plus de 30 ans.

Cancer du col de l’utérus: un test à faire chez soi pourrait améliorer le dépistage

Le test HPV par autoprélèvement pourrait bientôt s’inviter dans le dépistage du cancer du col de l’utérus. Une méta-analyse parue dans le British Medical Journal et incluant plus de 80 études montre que ces tests issus de prélèvements effectués par les femmes elles-mêmes sont extrêmement sensibles et efficaces pour prédire le risque de ce cancer.

Ils seraient même quasiment aussi fiables que ceux effectués par un médecin et, surtout, leur utilisation permet d’augmenter le taux de participation au dépistage en touchant des femmes qui n’ont pas recours au frottis. Une publication qui tombe à point nommé alors que le dépistage du cancer du col de l’utérus a été généralisé fin janvier 2019 aux 17 millions de femmes âgées de 25 à 65 ans dans le pays.

Actuellement, le dépistage repose sur la recommandation d’un frottis tous les trois ans entre 25 et 65 ans. Ce prélèvement réalisé au niveau du col de l’utérus permet d’analyser les cellules et de repérer d’éventuelles anomalies.

Mais depuis quelques années, l’attention se porte de plus en plus sur les tests HPV. Ils permettent, par un prélèvement identique à celui du frottis, de détecter la présence de virus HPV (papillomavirus humain), à haut risque de cancer, en particulier les sous-types HPV 16 ou 18 retrouvés chez environ 12% à 15% des femmes. L’infection peut disparaître spontanément mais le virus peut aussi provoquer des lésions susceptibles d’évoluer en tumeur maligne.

Quand un frottis est anormal, ce test HPV est déjà pratiqué et remboursé en France pour faciliter le diagnostic. Mais plusieurs pays basculent vers son utilisation en dépistage primaire à la place du frottis, à l’instar des Pays-Bas, par exemple, pour la simple et bonne raison qu’il est beaucoup plus sensible: plus de 95 % contre environ 60% à 70% pour le frottis.

Autrement dit, si un test HPV est négatif, le risque de cancer est considéré comme proche de zéro pendant les cinq ans à venir alors qu’un frottis normal attestant de cellules a priori saines, n’écarte pas totalement la possibilité d’une tumeur. En outre, la version «autoprélèvement» de ce test intéresse au plus haut point les autorités de santé en raison de son utilité chez les femmes échappant au dépistage. Cette fois, ce n’est pas le médecin qui pratique le prélèvement mais la femme elle-même au niveau vaginal à l’aide d’un simple écouvillon envoyé à un laboratoire.

Nouvelle étude

La méta-analyse parue dans le British Medical Journal confirme que la réalisation de ce test aboutit à des taux de diagnostic de lésions précancéreuses équivalents à ceux obtenus quand il est effectué par un médecin. Mais surtout, un envoi directement à domicile chez des femmes n’ayant pas recours au frottis permet de doubler le nombre de personnes dépistées par rapport au fait de leur adresser une invitation et une relance pour consulter un gynécologue. Or, en France, environ 40 % des femmes entre 25 et 65 ans n’effectuent pas régulièrement un frottis. Autant dire que la marge de progression est importante.

Cette méta-analyse inclut notamment les travaux du Dr Ken Haguenoer, du Centre de coordination des dépistages des cancers au CHU de Tours et responsable du programme Apache en France. Ce dernier a permis d’évaluer les tests par autoprélèvement au cours de ces sept dernières années chez des centaines de femmes à travers trois études, Apache I, II et III.

Ces études ont prouvé l’excellente sensibilité du test dans des conditions de transport sûres et peu coûteuses et sa très bonne acceptabilité par les femmes dès lors que le test est envoyé à domicile. Les résultats ont également montré que 90 % des femmes ayant eu un résultat HPV positif ont donné suite en allant effectuer un frottis pour vérifier la présence de cellules anormales.

«Ce test offre une très bonne opportunité de ramener des femmes dans le circuit du dépistage alors qu’elles en étaient exclues en raison d’un isolement géographique, d’une réticence pour l’examen gynécologique ou autre. Par contre, il ne peut s’agir d’une solution unique en ce sens où il ne remplacera jamais la visite chez un médecin qui permet d’échanger et d’aborder de nombreuses questions de santé», estime Ken Haguenoer. Une nouvelle étude Apache IV coordonnée cette fois par Julie Boyard dans ce même centre débutera cette année autour des aspects socio-économiques. «L’objectif est cette fois de définir les conditions dans lesquelles le test sera le mieux utilisé et à moindre coût pour la collectivité afin d’éclairer les décideurs publics dans le cadre des décisions à venir.»


Le test du papillomavirus humain est inutile avant 30 ans

L’autotest de recherche du papillomavirus humain (HPV) est performant, oui, mais à partir de 30 ans. Non pas que l’autoprélèvement ne soit pas possible avant cet âge, mais le test n’aurait aucune validité, aucune valeur prédictive sur le risque de cancer.

En effet, plus de 80 % des femmes sont infectées par au moins une des cinquante souches de virus HPV au cours des deux premières années d’activité sexuelle compte tenu de la fréquence de ce virus dans la population générale. Et même avec un préservatif puisque le virus est présent sur des zones non couvertes par celui-ci. Il y a donc comme un phénomène d’infestation incluant les souches à haut risque ciblées par le test HPV chez presque toutes les jeunes femmes.

Autrement dit, «effectuer un test HPV dans les années qui suivent le début de l’activité sexuelle exposerait à un résultat quasiment sûr d’être positif, alertant sur un risque possible de cancer», clarifie le Pr Jean Gondry, président de la Société française de coloscopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV). Or, le système immunitaire est immédiatement mis à contribution et élimine rapidement et complètement l’immense majorité de ces virus dans les deux années, voire les mois qui suivent. En particulier si la femme a été vaccinée quelques années plus tôt contre les souches de virus HPV à haut risque (mais la couverture pour ce vaccin est de moins de 15 % en France).

Le résultat positif du test une année ne le serait donc probablement plus l’année suivante. C’est d’ailleurs pour cette raison que le dépistage par frottis est proposé seulement à partir de 25 ans alors que quelques cancers se développent avant cet âge. Cette infestation par le virus entraîne de nombreuses lésions de la muqueuse utérine et aboutirait à une grande quantité de frottis anormaux alors que ces lésions régressent le plus souvent spontanément.

Néanmoins, dans environ 10 % des cas, des virus ne sont pas éliminés et persistent de façon durable chez la femme. C’est là que le risque de développer un cancer devient réel et ce sont ces virus qu’il faut pouvoir dépister avec le test HPV. Pour cela, l’âge de 30 ans a été retenu dans le cadre du programme de dépistage organisé. «Quand une femme ne répondra pas à une invitation à effectuer un frottis à deux reprises, un test par autoprélèvement lui sera adressé, mais seulement à partir de 30 ans», confirme Jean Gondry.

Source LE FIGARO.

Système de santé: «les hôpitaux subissent un véritable hold-up»…

Le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, dénonce la gestion bureaucratique et complexe qui s’impose aux hôpitaux. Il réclame un plan d’urgence pour les établissements.

Système de santé: «les hôpitaux subissent un véritable hold-up»

Personne ne peut contester que la santé est un sujet majeur. Les Français témoignent quotidiennement de leurs inquiétudes en matière d’accès à des services publics de qualité, au premier rang desquels l’hôpital, qui reste, année après année, à travers les baromètres d’opinion, le service public dans lequel les Français ont le plus confiance.

Représentant 4800 établissements de santé et médico-sociaux et plus de 1 million de professionnels, la Fédération hospitalière de France (FHF) va donc se saisir de ce sujet, à sa manière, en proposant une contribution sur l’avenir de notre système de santé. Un système qui, selon nous, devra allier ouverture et coopération, innovation et excellence, humanité et proximité. Et qui devra relever le défi de l’accès aux soins.

Nous avons travaillé à un projet de vœu, qui pourra être proposé à toutes les communes, départements, régions, conseils de surveillance d’hôpitaux, conseils d’administration d’établissements sociaux et médico-sociaux.

Renforcer l’attractivité des métiers hospitaliers

Ceci afin que la réforme du système de santé prenne en considération sept enjeux: la lutte contre les déserts médicaux ; la garantie d’un accès à des soins de qualité dans des conditions financières assurées par la solidarité ; la fin des directives nationales technocratiques et la prise en compte de la spécificité des territoires ; la concertation (et pas une consultation dans l’entre-soi des experts) ; la mise en œuvre d’outils permettant une meilleure coopération sur les territoires ; le renforcement du service public hospitalier et médico-social et de ses spécificités en matière de soins, d’enseignement, de recherche, avec une reconnaissance financière associée ; la reconnaissance du caractère prioritaire de mesures fortes pour revaloriser et renforcer l’attractivité des métiers hospitaliers et du secteur social et médico-social.

Avec le plan #MaSanté2022, le gouvernement entend esquisser le système de santé de demain. Mais comment penser efficacement #MaSanté2022 sans penser #MaSanté2019? Car oui, c’est bien aujourd’hui que les inégalités d’accès aux soins abîment nos territoires et notre société.

À l’image de la récente réforme des transports interhospitaliers, la gestion bureaucratique, complexe et jacobine qui s’impose à nos établissements de santé brille par son inadéquation face aux réalités quotidiennes. Résultat d’une approche technocratique de la santé, dans nos établissements, les professionnels croulent sous les contraintes, notamment financières et administratives.

Des «chemins cliniques» concertés

Il est urgent de changer de logiciel. De rompre avec l’approche technocratique et de faire confiance aux acteurs de terrain. Les recevoir. Les écouter. Les entendre. En tirer des conséquences. La définition d’un système de santé efficace ne sera possible qu’à travers une concertation de l’ensemble des parties prenantes et une approche pour et par les territoires dans leur diversité.

Redonnons également de la souplesse à la gouvernance locale pour que chaque territoire puisse s’organiser selon ses spécificités, ses besoins, son histoire, ses contraintes et ses projets. Définissons dans chaque territoire des «chemins cliniques» concertés entre tous les acteurs de santé sur des pathologies prioritaires, à l’instar des expérimentations de «responsabilité populationnelle» que nous menons dans cinq territoires (la Haute-Saône, la Cornouaille, les Deux-Sèvres, le Douaisis, l’Aube), en commençant par le diabète et l’insuffisance cardiaque chronique.

Les acteurs de soins ont aussi besoin de visibilité et de moyens sur le court terme. L’accompagnement financier doit être à la hauteur des enjeux. Afin de répondre à cette situation prioritaire, nous réclamons un plan d’urgence pour les hôpitaux. Les efforts et économies demandés chaque année sont intenables: de 2005 à 2019, les établissements de santé se sont vu imposer des plans d’économies à hauteur de plus de 8,6 milliards d’euros.

Nous demandons le lancement d’une mission parlementaire sur l’objectif national des dépenses de l’Assurance-maladie (Ondam). Le mode de régulation actuel confine à l’absurde et ne correspond plus du tout à la réalité des prises en charge à l’hôpital: diminution des durées de séjours, augmentation de l’ambulatoire…

L’Ondam des établissements de santé a été ponctionné chaque année (mécanisme dit «du débasage-rebasage»), pour un total de 1 milliard d’euros sur cinq ans, entre 2014 et 2018. C’est un véritable hold-up que subissent les établissements de santé.

L’objectif de ces propositions: redonner un cap et du sens aux professionnels qui s’engagent chaque jour sur le terrain, au bénéfice d’une prise en charge de qualité de tous les Français.

Après une année 2018 centrée sur la réforme, 2019 doit être l’année de l’action. C’est une période critique dont il nous faut profiter pour enclencher une dynamique positive et constructive. Que 2019 soit une année utile, au service de la santé des populations sur les territoires.

Source LE FIGARO.

L’hypnose, une aide utile en intervention d’urgence…

Déjà bien implantée à l’hôpital, cette technique qui peut apaiser la douleur des patients convainc les médecins dans de plus en plus de Samu.

L’hypnose, une aide utile en intervention d’urgence

Loin de l’image véhiculée par les spectacles de Messmer ou le serpent Kaa, du Livre de la jungle, l’hypnose médicale a acquis ses lettres de noblesse. Principalement utilisée contre la douleur, ou encore l’anxiété liée à un geste médical, l’hypnosédation comme on l’appelle en médecine s’est imposée, depuis plusieurs années déjà, au sein des hôpitaux et des salles d’opération.

Aujourd’hui, elle investit un service hospitalier beaucoup plus inattendu. Celui des Samu. Dans ce domaine de l’urgence absolue, souvent vitale, rempli de bruit et d’agitation, la pratique de l’hypnose peut sembler complètement anachronique. Et pourtant, de Lille à Marseille en passant par Metz ou encore Lyon, de plus en plus de Samu se convertissent à cette pratique. «Il est clair qu’on ne va pas utiliser l’hypnose chez un patient dans le coma ou en arrêt cardiaque. Mais lorsque les patients sont conscients, la douleur est présente dans plus de deux tiers des cas. L’hypnose peut alors avoir sa place», explique le professeur Pierre-Yves Gueugniaud, chef du service du Samu de Lyon.

«Lors d’infarctus du myocarde, l’hypnose permet de soulager la douleur et d’éviter l’injection de morphine»

Le docteur Nazmine Guler, urgentiste au CHR de Metz-Thionville

Depuis 2017, la Société française de médecine d’urgence a listé les indications pouvant relever de l’hypnose. De la gestion du stress de la personne appelant le centre 15, jusqu’à la prise en charge de la douleur lors d’un accident de la route, le champ d’application est large. «Par exemple lors d’infarctus du myocarde, l’hypnose permet de soulager la douleur et d’éviter l’injection de morphine. De plus, toujours grâce à l’hypnose, le patient va diminuer sa tension et sa tachycardie», explique le docteur Nazmine Guler, urgentiste au CHR de Metz-Thionville et l’une des pionnières ayant introduit l’hypnose aux urgences.

» LIRE AUSSI – L’hypnose, une pratique bien implantée à l’hôpital

Mais de quoi parle-t-on exactement? Concrètement, la mise en condition d’hypnose se fait dès le premier contact avec le patient. Dans l’idéal, dès l’appel au centre 15. «Dès le premier contact, la communication et le comportement vis-à-vis des patients doivent être positifs et bienveillants», explique le docteur Vincent Brulin, urgentiste au Samu de Lille. «Si je vous dis, “n’ayez pas peur, je vais vous piquer, vous n’aurez pas mal”, vous retiendrez uniquement les mots peur, piquer et mal», poursuit-il. Les médecins formés à l’hypnose vont donc plutôt dire à la personne face à eux «rassurez-vous, je vais vous poser une perfusion et ce sera plus confortable». De la même façon, ils vont s’agenouiller pour être à la hauteur de la personne ou encore lui serrer la main et se présenter, même en situation d’urgence. Ensuite, en lui parlant, il s’agit d’amener le patient ailleurs, de l’éloigner de sa douleur… C’est l’hypnose conversationnelle.

Les enfants très sensibles

Le docteur Brulin raconte comment lors d’une récente intervention, il a pu remettre en place l’épaule d’une jeune fille, sans anesthésie. «Comme elle faisait de l’équitation, nous avons évoqué son centre équestre, l’odeur de la paille, des chevaux, du froid. Lorsqu’elle a levé le bras pour brosser la crinière de son cheval, j’ai pu effectuer la réduction de la luxation, sans douleur.» Les enfants sont particulièrement réceptifs à l’hypnose. Plongé dans un match de foot ou dans un jeu sur sa Game Boy imaginaires, un enfant ne bronchera pas lorsqu’on lui posera une perfusion.

«Il ne me serait pas venu à l’idée il y a trois ans d’appliquer l’hypnose en intervention Smur»

Le professeur Pierre-Yves Gueugniaud

Les urgentistes convertis à l’hypnose en parlent avec enthousiasme. Ils mettent en avant son efficacité sur le stress des interventions, son action sur la consommation d’antalgiques ou encore la reconnaissance des patients. La méthode doit cependant faire ses preuves. Pour le moment, la littérature scientifique sur le sujet est en effet inexistante. En attendant, la pratique fait de plus en plus d’émules et parvient à convaincre les plus réticents. «Il ne me serait pas venu à l’idée il y a trois ans d’appliquer l’hypnose en intervention Smur. Je pensais que la méthode ne marcherait pas souvent et que cela risquait de faire perdre du temps avant de rejoindre l’hôpital. Or, je dois le reconnaître, c’est plutôt l’inverse», affirme le professeur Pierre-Yves Gueugniaud. Totalement convaincu, le chef de service aimerait aujourd’hui accélérer la formation de ses équipes.

Source LE FIGARO.

Des plantes pour soigner le palu? «Inefficace et irresponsable», selon l’Académie de médecine…

Une association fait la promotion de tisanes d’Artemisia annua pour soigner le paludisme.

Or selon l’Académie de médecine, cette méthode n’a pas fait ses preuves et pourrait réduire l’efficacité du traitement conventionnel.

Des plantes pour soigner le palu? «Inefficace et irresponsable», selon l’Académie de médecine

L’Académie nationale de médecine a mis en garde mardi contre les «dangers» de l’utilisation des feuilles séchées d’Artemisia annua pour le traitement et la prévention du paludisme, dénonçant les allégations «scientifiquement incertaines et irresponsables» de ceux qui promeuvent ce traitement. En novembre 2018, Le Figaro avait publié un article sur ce sujet très controversé.

L’artémisinine, le principe actif extrait de l’Artemisia annua, est recommandée pour traiter le paludisme en association avec d’autres médicaments à l’action plus prolongée. C’est d’ailleurs un composé incontournable des médicaments contre le paludisme, les CTA (combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine). Mais l’utilisation de la plante seule, en poudre ou en tisane, n’a aucune garantie d’efficacité et pourrait aggraver l’émergence de formes résistantes de la maladie, souligne l’académie dans un communiqué.

Aussi, la société savante médicale «demande que cesse une campagne de promotion organisée par des personnalités peut-être bien intentionnées mais incompétentes en paludologie». Elle vise principalement l’association française La Maison de l’Artemisia, qui promeut la plantation et la commercialisation de cette plante dans plusieurs pays d’Afrique où l’accès aux médicaments anti-paludéens est insuffisant et entend «prouver que l’artemisia, prise en tisane et cure d’une semaine, peut soigner efficacement le paludisme».

«Ces associations ont réussi à entraîner dans leur sillage des célébrités non médicales de tous horizons, à bénéficier d’une audition à l’Assemblée nationale et d’échos médiatiques qui s’amplifient depuis le début du mois de novembre», déplore l’Académie de médecine.

Source LE FIGARO.

« On est handicapés mais on a le droit à la parole » : à Paris, un grand débat pour jouer pleinement son rôle de « citoyen »…

À Paris, des associations ont guidé la concertation, destinée à une centaine de personnes en situation de handicap mental, désireuses d’apporter leur part au grand débat national.

"On est handicapés mais on a le droit à la parole"

« Je trouve que M. le président a eu une super idée parce que ça permet à tout le monde de s’exprimer », s’exclame Samuel, 37 ans. Comme une centaine de personnes en situation de handicap mental, il a pu participer lundi 25 février au grand débat national, à Paris, grâce à l’association L’Arche à Paris, en partenariat avec le cercle Vulnérabilités et société.

« On est handicapés mais on a le droit à la parole comme tous les citoyens », poursuit Samuel qui lit les journaux et écoute la radio, dans une salle du 15e arrondissement où les débatteurs présentent une déficience intellectuelle, un autisme léger ou un problème d’autonomie. Ils votent. Certains utilisent les transports en commun, d’autres travaillent. Ils ont un handicap, mais se sentent pleinement citoyens, prêts à discuter et confronter leurs opinions.

Un grand débat à Paris, le 25 février 2019, destiné aux personnes en situation de handicap.

L’écologie et la citoyenneté en débat

Un groupe se forme autour d’Anne Chabert d’Hières, l’animatrice, qui lance la discussion à partir du mot « citoyenneté ». Ça veut dire « voter », lance une participante. Que faut-il pour qu’une société soit plus solidaire ? Le public est invité à choisir une photo, une image. Certains savent développer leur réflexion, d’autres moins. « Sur les photos, on a vu des gens qui dansent ensemble et qui ont servi à dire que c’est le respect mutuel, avec des bleus, des verts, des jaunes, des rouges qui s’entendent ensemble », explique Anne Chabert d’Hières.

Un peu plus loin, un autre groupe travaille sur l’écologie et s’apprête à dessiner « une montagne de décharge ». Hélène, 33 ans, vit dans un foyer spécialisé. Et c’est un thème qui lui tient très à cœur : « J’éteins la lumière en partant de la maison. Je trie et j’estime que plus on fait des petits pas, plus la planète va guérir. »

Au bout d’une heure chaque groupe expose ses propositions au micro. « Instaurer un vote pour dire son mécontentement », préconise l’un. « Il faut peut-être essayer de moins consommer d’ordinateurs, de télés parce que la planète en souffre beaucoup« , dit un autre.

Personne n’est resté passif, se félicite Anne Delaval directrice de L’Arche à Paris. « C’était un retour direct sur leur apport en tant que personne, dans la relation avec les autres et dans leur place dans la société », constate-t-elle. Toutes ces propositions seront synthétisées et mises en ligne sur le site du grand débat national.

Source FRANCE TV.

Glyphosate. Bientôt une étude « indépendante » pour « trancher » la controverse sur l’herbicide…

L’agence de sécurité sanitaire a annoncé ce lundi 25 février qu’elle lancerait prochainement une étude « indépendante » sur la dangerosité du glyphosate.

La cancérogénicité du glyphosate fait encore débat. L'étude lancée par l'Anses devrait en venir à bout (photo d'illustration)

Une étude « indépendante » qui aura pour but de « trancher » la controverse sur la dangerosité de l’herbicide controversé glyphosate, et notamment son caractère cancérogène, va être lancée prochainement, a-t-on appris ce lundi 25 février auprès de l’Anses.

« Nous établissons le cahier des charges d’une étude indépendante pour essayer de trancher cette controverse sur les dangers du glyphosate et en particulier sa cancérogénicité », a déclaré Françoise Weber, directrice générale déléguée de l’autorité sanitaire, en charge des produits réglementés, lors d’une conférence de presse au Salon de l’agriculture à Paris.

Une enquête souhaitée par les ministres de l’Agriculture, de la Santé et de l’Environnement

« Dès lors que nous aurons terminé le cahier des charges – dans les semaines qui viennent, nous sommes au bout de ce processus —, il sera transmis aux ministres », a-t-elle précisé. L’Anses a été saisie par les ministres de l’Agriculture, de la Santé et de l’Environnement.

Lors de la clôture des États généraux de l’Alimentation, le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé « une expertise collective » qui devait être lancée par l’Inserm dès 2018. « L’Anses élaborera le cahier des charges des études complémentaires à mener sur la dangerosité du glyphosate », avait précisé le chef du gouvernement.

« Ce n’est pas forcément nous qui la ferons », a indiqué Françoise Weber à propos de l’étude proprement dite, évoquant « un consortium d’institutions de chercheurs pour la mener », avant d’ajouter que l’Anses suivra la mise en place de ladite étude.

Source OUEST FRANCE.

Hémophilie mineure : des cours en ligne pour mieux gérer la maladie…

Pour la seconde fois, l’Association française des hémophiles lance un « HEMOmooc » pour apprendre les bons réflexes aux malades et aux soignants.

Au programme : échanges, vidéos, Facebook lives, quiz et QCM.

Au total, plus de 7.000 personnes pourraient bénéficier d’HEMOmooc

Comment faire comprendre sa pathologie au corps médical quand on la connaît soi-même très peu ? Pour beaucoup d’hémophiles dits mineurs, qui représentent près de 54% de l’ensemble des hémophiles de France, cette situation est une réalité. Ceux-ci n’ont en effet pas le sentiment d’être vraiment malades, et ne consultent que très rarement, selon l’Association française des hémophiles (AFH). Pour pallier cette situation, l’AFH a donc créé un programme de cours destinés aux malades et aux professionnels de santé non spécialisés. Le mooc – de l’anglais massive open online courses (cours en ligne gratuits) – comprend six modules sur six semaines. Disponible sur ordinateurs, tablettes et smartphones, il est ouvert jusqu’au 10 mars.

Plus de 7.000 personnes concernées

On parle d’hémophilie mineure quand la personne malade possède assez de facteurs de coagulation pour guérir de blessures bénignes. Un traitement n’est nécessaire que lorsque la personne s’est blessée, ou quand elle subit une opération. A l’inverse, les hémophiles sévères connaissent des saignements spontanés dans leurs muscles ou dans leurs articulations.

« En France, 4.200 personnes sont répertoriées comme hémophiles mineures » indique l’AFH. Toutefois, ce chiffre ne prend pas en compte les femmes conductrices à taux bas – les filles ou les sœurs d’hémophile, par exemple – qui seraient environ 3.000. On considère en effet que ces femmes souffrent d’une forme mineure d’hémophilie, même si, en théorie, la maladie ne touche que les garçons. Au total donc, plus de 7.000 personnes pourraient bénéficier d’HEMOmooc.

Une heure de connexion par semaine

Pour suivre le programme, une heure de connexion par semaine est nécessaire. Le premier module explique les grands principes de l’hémophilie mineure. Le deuxième se focalise sur les saignements et les traitements adéquats. Le troisième se penche sur les bons réflexes à adopter en cas d’accident. Le quatrième est destiné aux soignants peu familiers de la pathologie. Le cinquième est plus interactif, avec des Facebook lives et des témoignages. Le sixième, enfin, fait un point sur les activités physiques que peuvent se permettre de pratiquer les hémophiles mineurs.

Source FRANCE INFO.

« Il est très rare qu’une personne comme moi prenne la parole » : un grand débat avec des handicapés mentaux à Paris…

L’association L’Arche à Paris organise ce lundi soir une réunion sur les thèmes de l’écologie et de la citoyenneté.

Afin d'échanger avec les personnes déficientes mentales, des modes de communication alternatifs\" seront utilisés, comme l'image, la photo, le geste..."

Des personnes avec un handicap mental participent lundi 25 février à une réunion dans le cadre du grand débat national à Paris. Organisée par l’association L’Arche à Paris, elle aura pour thèmes principaux l’écologie et la citoyenneté.

« Ce n’est pas parce qu’on a besoin d’aide qu’on ne peut pas être responsable et du coup être acteur et défendre ses idées », a expliqué sur franceinfo Anne Chabert, chef de mision « inclusion » au sein de l’association. « On peut les cantonner à une place d’objet de soins. Ce sont des citoyens qui ont autre chose à dire que simplement, j’ai besoin. » 

Modes de communication alternatifs

« Il est très rare qu’une personne comme moi prenne la parole », a estimé sur franceinfo Hélène Agenet, personne déficiente intellectuelle qui s’exprimera au cours de la réunion. Cette femme vit dans un foyer spécialisé de L’Arche à Paris. Elle se dit très sensible à l’écologie, « un sujet extrêmement important et qui moi me tient à cœur énormément ». « Ma proposition est que chacun fasse un geste pour la planète, poursuit-elle. Une proposition toute bête, toute petite, jeter les mégots dans les poubelles. Respectez la planète parce qu’elle est en train de souffrir. Elle ne sait plus où elle en est. Elle souffre (…) Les gens au lieu de respecter la planète, ils la détruisent ». 

Afin d’échanger, « on va utiliser plein de modes de communication alternatifs, explique Anne Chabert. « Les images, les photos, les gestes, les sons pour aller au-delà des seuls mots qui font que quelquefois certains sont complètement out. Je l’ai beaucoup pratiqué dans d’autres conversations. On n’a pas d’obligation de résultat. Une conversation c’est toujours chacun qui la construit, donc on va voir ce soir. »

Source FRANCE INFO.

Comment assurer l’avenir financier de son enfant handicapé ?…

Vous vous inquiétez de savoir comment votre enfant dépendant survivra quand vous ne serez plus là ?

De nombreux outils juridiques adaptés existent. Choisissez celui qui correspond le mieux à votre structure familiale. 

Comment assurer l’avenir financier de son enfant handicapé ?...

Si vous êtes parent d’un enfant handicapé ou devenu dépendant à la suite d’une maladie ou d’un accident grave, vous craignez sans doute pour son avenir, lorsque vous ne serez plus à ses côtés. Pourtant, il existe plusieurs outils juridiques pour assurer l’avenir d’un proche dépendant. Mais ils doivent être utilisés avec précaution car, selon le cadre familial, ils n’auront pas la même portée.

En effet, si vous avez eu plusieurs enfants, la loi française vous interdit de déshériter certains d’entre eux, même si c’est pour avantager leur frère ou sœur handicapé. A votre décès, votre enfant handicapé récupérera donc sa part réservataire et, a maxima, l’intégralité de votre quotité disponible. Cette dernière correspond à un tiers de votre héritage si vous avez deux enfants et à un quart si vous avez trois enfants ou plus.

Si légalement vous ne pouvez pas priver certains de vos enfants de leurs droits sur votre succession, ils peuvent accepter de toucher moins que leur part réservataire. Cet acte généreux a pour but d’assurer l’avenir de leur frère ou sœur plus fragile, vos enfants lésés pourront concrétiser leur décision en signant une renonciation à l’action anticipée en réduction (RAAR).

« Il s’agit d’un acte authentique par lequel l’hériter lésé indique qu’il n’attaquera pas son frère ou sa sœur avantagé, à travers une action en réduction, pour récupérer l’intégralité de sa part d’héritage », précise Jean-Charles Veyrac, notaire délégué à la communication de la chambre des notaires de Loire-Atlantique. Cet acte devra réunir les enfants lésés et les parents et être signé devant deux notaires. Il sera accompagné d’un testament qui précise que vous léguez davantage à votre enfant handicapé qu’à ses frères et sœurs.

La solution des legs graduels ou résiduels

Vous pouvez aussi, toujours par le biais d’un testament, faire profiter votre enfant handicapé d’un legs « graduel » ou « résiduel ». Vous pourrez ainsi lui transmettre des biens, en indiquant à qui ils reviendront après la disparition de votre enfant. Avec un legs graduel, le premier héritier a l’obligation de transmettre au second bénéficiaire le patrimoine en l’état, il n’a donc pas le droit de le vendre. Un legs résiduel prévoit qu’il dispose des biens transmis comme bon lui semble, le second héritier récupérant ce qu’il reste du patrimoine. « Cette forme de legs avec charges permet de mettre en place une transmission en deux temps », précise Arlette Darmon, présidente du groupe Monassier.

Avantage de cet outil juridique : vous assurez des revenus complémentaires à votre enfant dépendant jusqu’à son décès, et faites en sorte que ses frères et sœurs profitent ensuite de votre patrimoine. En outre, il a aussi un atout fiscal, puisque la seconde transmission est taxée selon le barème direct. Ainsi, vos autres enfants, qui récupèrent le patrimoine de leur frère ou sœur handicapé décédé, régleront des droits de succession comme si les biens provenaient de vous, donc avec des abattements bien plus favorables.

Cerise sur le gâteau : les droits de donation réglés la première fois viennent en déduction de ceux dus sur les mêmes biens lors de la seconde transmission.

Source LE MONDE.