La nouvelle éco : avec ses masques transparents, Odiora veut remettre de la convivialité dans les échanges…

C’est un marché de niche dans celui des masques de protection contre le coronavirus : celui des masques transparents.

Une entreprise lyonnaise, pilotée par un duo formé à Saint-Étienne, s’est lancée sur ce marché pour répondre aux besoins des personnes malentendantes.

Odiora produit des masques avec fenêtre transparente (photo d'illustration).

L’idée de se lancer dans la fabrication de masques à fenêtre transparente est venue d’un constat dans le quotidien de la société Odiora, qui propose des bijoux pour appareils auditifs. « Le port du masque a rendu toute communication presque impossible pour Nathalie [Birault], la fondatrice d’Odiora, qui est sourde et bi-implantée cochléaire, puisqu’elle se repose énormément sur la lecture labiale et la communication non verbale », explique Bruno Savage, directeur général d’Odiora.

La problématique va au-delà de l’entourage des personnes sourdes et malentendantes. Odiora honore aussi des commandes pour des professionnels de la restauration et de l’hôtellerie, de crèches et qui travaillent avec les personnes âgées, « parce que le masque qui laisse apparaître le bas du visage facilite la communication et la convivialité pour tout le monde », commente Bruno Savage.

Des masques bientôt moins chers ?

Des commandes « de gros volumes arrivent chaque jour », ajoute le directeur général, alors que jusqu’ici, 20 000 masques ont été vendus. Ces commandes importantes, auprès d’Odiora comme des autres fabricants français de masques transparents, devraient d’ailleurs permettre de faire baisser le prix de ces masques, actuellement entre 10 et 15 euros l’unité. 

« Ce sont des masques qui sont plus compliqués et qui mettent beaucoup plus de temps à produire que les masques textiles, mais avec l’augmentation des volumes, si ça continue comme cela, on estime qu’on sera en mesure dans les prochaines semaines de réaliser des économies d’échelle, de produire en quantité et donc de répercuter ces économies sur le prix », avance Bruno Savage.

Source FRANCE BLEU.

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