Handimarche – Une fin de marche symbolique au goût amer pour les salariés d’Earta…!

Les salariés d’Earta ont terminé leur « handimarche » devant l’Elysée pour manifester contre la perte de leur mandat auprès de Presstalis en juillet, sans réponse du gouvernement.

220 personnes en situation de handicap pourraient être licenciées en octobre si la décision est maintenue.

Les salariés d'Earta ont fini leur "handimarche" à Paris ce mercredi 2 septembre.

Ils étaient une centaine à manifester ce mercredi 2 septembre devant l’Elysée. Les salariés d’Earta sont partis le 17 août dernier de Nantes pour une marche symbolique jusqu’à Paris. Mais au terme de leur parcours, ils n’ont reçu aucune réponse du gouvernement. 220 salariés en situation de handicap pourraient perdre leur emploi d’ici octobre.

Une entreprise adaptée victime du naufrage de Presstalis

Earta est une entreprise adaptée établie au Mans et à Voivres-les-le Mans. Elle emploie 220 personnes en situation de handicap qui s’occupaient jusqu’ici du tri des journaux invendus en région pour le compte de Presstalis. Mais en juillet quand le groupe est repris et devient France Messagerie, Earta perd son mandat. Une catastrophe pour l’entreprise, dont un tiers des revenus provenait de son activité pour Presstalis. 

Le gérant de l’entreprise demande des comptes au gouvernement

Depuis l’annonce de reprise de Presstalis et la perte de son mandat, Didier Rio, le gérant d’Earta, se bat pour que le gouvernement se positionne sur cette décision : « Plus de 120 millions d’euros ont été injectés pour la relance de France Messagerie. Je veux que l’on nous donne une réponse. Si on nous dit que c’est fini, on partira. Mais je veux que ce soit assumé », explique-t-il.

« Si on nous dit que c’est fini, on partira. Mais je veux que ce soit assumé « – Didier Rio, gérant d’Earta

Malgré l’absence de réponse de l’Elysée ce mercredi, Didier Rio ne s’avoue pas vaincu. Il rencontrera lundi prochain la présidente du conseil régional des pays de la Loire, Christelle Morançais. Il reste selon lui un mois de travail aux salariés avant que le nouveau mandataire ne reprenne l’activité de tri des journaux invendus.

Source FRANCE BLEU.

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