Paraplégique après un accident de vélo, Max galère pour trouver un appartement adapté à Lyon…

Depuis sa chute à vélo en mai dernier, Max Méroth est paraplégique.

Après avoir obtenu une licence de géographie à Lyon, Max aimerait retourner vivre dans cette ville qu’il connaît bien.  « Je veux retrouver un peu ma vie d’avant. J’ai mes amis et mes repères dans cette ville. Retourner à Lyon c’est aussi un moyen d’être un peu moins perdu ».

 

À sa sortie du centre de rééducation prévue en février, le jeune Savoyard de 21 ans aimerait retourner vivre à Lyon où il faisait ses études. Mais trouver un appartement adapté est un vrai défi.

Une route déformée par les racines des arbres. Cycliste expérimenté, Max Méroth chute 25 mètres après la première racine lors d’une sortie avec son club de vélo en mai dernier à Uzès (Gard). Après un mois d’hospitalisation, le jeune Savoyard de 21 ans est diagnostiqué paraplégique.

Depuis, il se bat en centre de rééducation pour réapprendre l’autonomie. À sa sortie en février Max aimerait retourner vivre à Lyon, où il faisait ses études. Mais il ne parvient pas à trouver un logement adapté.

Un sportif sans limite

8000 kilomètres annuels de vélo au compteur. Dans la famille Méroth, le cyclisme est une passion entre père et fils. « Encore ce matin il m’a envoyé un message pour me montrer une photo Instagram d’un vélo couché pour paraplégique » témoigne son père François qui a démissionné de son poste pour être à ses côtés.

Pour Max, rouler à nouveau est devenu un objectif : « maintenant que je ne peux plus bouger par moi-même, j’ai envie de bouger par tous les autres moyens y compris le vélo. J’aimerais beaucoup rouler en Haute-Savoie comme avant. Ce n’est pas gagné mais c’est un projet ».

Vélo, escalade, photographie animalière en montagne … Pour ses proches Max était un battant avant même l’accident. « Il était capable de rester trois jours non-stop dans la neige sans tente juste en grignotant pour photographier des animaux. Aujourd’hui, il a encore cette volonté de ne rien lâcher. Moi je le trouve courageux, même s’il n’aime pas qu’on le dise » insiste son père.

Une parenthèse avant le grand départ

Étape par étape, il réapprend les gestes du quotidien. Séances de kiné, travail avec l’ergothérapeute, activités sportives ou soirées entre amis au centre de rééducation à Montpellier, Max a un programme bien chargé.

Après l’accident sa famille a créé une cagnotte pour permettre à ses amis de se déplacer de Lyon ou de la Haute-Savoie au centre de rééducation. « Pendant les vacances d’été, il avait un agenda de ministre. Il avait des visites presque tous les jours » se souvient François.

« On se marre bien avec les autres jeunes du centre. Des fois, on rigole même de nos accidents et de la situation dans laquelle on se retrouve maintenant » détaille Max. Cette parenthèse avant le grand départ prendra fin en février.

Un appartement équipé pour retourner à Lyon

Après avoir obtenu une licence de géographie à Lyon, Max aimerait retourner vivre dans cette ville qu’il connaît bien.  « Je veux retrouver un peu ma vie d’avant. J’ai mes amis et mes repères dans cette ville. Retourner à Lyon c’est aussi un moyen d’être un peu moins perdu ».

Mais trouver un appartement en ville équipé et adapté aux déplacements en fauteuil relève du défi pour ses proches. Pour que Max puisse être entièrement autonome, il faudrait un T1, sans marche, une douche qui ne soit pas surélevée, au rez-de-chaussée ou avec ascenseur.

En attendant, le jeune Savoyard continue de progresser dans chacun de ses mouvements et espère rouler au plus vite avec ses amis du club de vélo. « On ne se rend pas compte quand tout va bien. Maintenant que je suis en fauteuil, je me dis qu’il faut profiter de tous les instants ».

Source FR3.

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