Dès la rentrée, le gymnase Géo André accueillera des cours de gymnastiques pour des enfants atteints de handicap psychique.
Une initiative soutenue par la mairie.
Cindy Stinlet lance à la rentrée, avec deux autres associés, des cours de gymnastique pour des enfants atteints de handicap psychique. Aujourd’hui, la gymnastique reste un sport peu accessible pour ces jeunes.
La professeure espère faire changer les choses à son échelle.
Des cours adaptés aux enfants atteints de handicap psychique
Professeure en classe Ulis, Cindy Stinlet donne aussi des cours de gymnastique à Villeparisis.
Rapidement, un constat remonte : il n’existe pas de cours adaptés pour les enfants en situation de handicap psychique.
Elle se met donc en tête d’en créer : « les cours vont répondre aux besoins des enfants. Ils pourront évoluer dans un environnement calme, pensé pour eux » confirme la professeure.
Un cours sera réservé aux enfants atteints de handicap psychique, deux autres sessions seront-elles mixtes, avec des enfants neurotypiques, qui n’ont pas de troubles psychiques.
« Le but est aussi de créer une ambiance sociale entre tous les enfants et d’apporter un autre regard sur le handicap, ne plus en avoir peur. »
Découverte des agrès
Que ce soit dans le cours spécifique ou mixte, les élèves auront à peu près le même niveau : « le but et de leur faire découvrir la poutre, le ruban et tous les autres agrès sans pression ».
Ainsi, pendant 45 minutes voire une heure, les enfants pourront évoluer à leur rythme.
« On va aussi mettre en place un coin à part si jamais l’enfant a besoin d’un retour au calme ». Pour chaque cours, 3 encadrants spécialisés dont Cindy seront présents.
Le soutien de la municipalité
La ville de Villeparisis approuve de son côté la démarche. Ce n’est d’ailleurs pas la première association qui permet à tous les enfants de faire du sport.
Le club de football de la ville accueille déjà des enfants atteints de handicap psychique.
« Malheureusement, la gymnastique reste un sport élitiste alors qu’il peut s’adapter. Il doit être ouvert à tous ».
La jeune femme espère que d’autres associations prendront exemple sur ces cours ouverts à tous.