Près de Nantes, elle crée son entreprise à la force de son handicap…

Atteinte d’une maladie génétique rare, Ludivine Lesénéchal crée son entreprise avec toute l’énergie qui lui permet de dépasser son handicap. Une histoire de vie extraordinaire.

À l’âge de 21 ans, une maladie génétique rare envahit le corps et l’univers de Ludivine. Elle devient malvoyante et des problèmes locomoteurs l’amènent à se déplacer en fauteuil roulant. Dès lors, la vie devient plus difficile, la jeune femme a dû apprendre à écouter les limites de son corps. « Cela m’a pris une dizaine d’années. Aujourd’hui, j’ai enfin réussi à apprendre à me poser. La maladie m’a permis la patience, l’anticipation, l’organisation. »

Ces qualités lui sont évidemment utiles dans la création de son entreprise. Depuis le mois de juin, Ludivine Lesénéchal a mis en ligne une formation pour accéder aux compétences essentielles en français. « J’ai construit une formation simple et je mets un point d’honneur à éviter le jargon scolaire de l’apprentissage du français. » Bannis sont les conjonctions, les adjectifs avec épithètes, les subjonctifs plus que parfaits.

« Un pied de nez à ma maladie »

Sur le site qu’elle a créé, après avoir suivi une formation au Web, la jeune formatrice propose quatre modules, avec des quiz et une progression pédagogique issue de ses expériences professionnelles antérieures.

La jeune femme, aujourd’hui âgée de 36 ans, est accompagnée par l’Ouvre-Boites 44, ce qui lui permet de tester son activité, pendant trois ans.

En racontant son parcours, l’émotion surgit… « Créer mon entreprise, c’est un pied de nez à ma maladie ! J’ai envie de montrer que je peux faire des choses malgré mon handicap. Je veux me dépasser et j’ai toujours voulu enseigner, transmettre. Si je ne me bouge pas, c’est la maladie qui gagne ! »

Et Ludivine Lesénéchal se bouge : la mise en ligne d’un site Web depuis juin, une page Facebook, une communauté d’échanges, des cours de chant et la participation à la chorale Mandela de la Maison des arts de Saint-Herblain. « Avec mes problèmes d’élocution, liés à ma maladie, j’ai eu envie de chanter. J’ai besoin d’un peu de gaieté dans une vie un peu compliquée. La chorale, c’est ma petite heure de plaisir, je me lâche et j’essaie d’être la meilleure ! »

Avec l’arrivée des premiers symptômes de sa maladie, Ludivine Lesénéchal rencontre le bouddhisme. « La spiritualité bouddhiste m’a permis de voir la vie sous un autre angle, de prendre conscience que tu n’es pas obligé de subir ta vie et d’en vouloir à la terre entière, à tes parents »

Une rencontre qui permet à Ludivine d’avancer. « À travers le chemin du handicap, j’ai compris que je pouvais en faire une force. »

Source Ouest France.

A Mérignac, l’école Aliénor a déjà formé des centaines de chiens guides…

Ce dimanche 24 septembre avait lieu une journée portes ouvertes du centre Aliénor de Mérignac, une association de chiens guides pour non-voyants et mal voyants.

Cette initiative rentre dans la cadre de la semaine nationale du chien guide d’aveugles. Et ce dimanche à Mérignac avait une saveur particulière : plusieurs chiens, dont les aptitudes ont été validées ont intégré le foyer de leurs nouveaux maîtres. Ils se sont également séparés par la même occasion de leurs familles d’accueil. Une étape parfois vécue comme un véritable déchirement par ces dernières.

En trente-deux ans d’existence, l’école Aliénor a déjà remis 600 chiens guides à des personnes mal-voyantes ou non voyantes. Une réussite rendue possible grâce au travail fourni par les familles d’accueil, une ressource précieuse pour l’école qui est toujours en recherche de nouveaux candidats.

Source FR3, découvrir la vidéo, cliquez ici.

Handicap – Puy-de-Dôme : une personne handicapée se retrouve sans assistance sur le quai de la gare…

Handicap – Aveugle – Une personne handicapée (non-voyant et ne pouvant communiquer) s’est retrouvée seule à l’arrivée en gare du Cendre dans le Puy-de-Dôme mardi 18 septembre alors qu’elle demande régulièrement une assistance. Des militants de la CGT l’ont prise en charge.

C’était mardi 19 septembre au matin, une personne handicapée qui fait régulièrement le trajet entre Brioude et Le Cendre-Orcet en train s’est retrouvée seule sur le quai. L’incident est rapporté par des militants CGT présents exceptionnellement là pour « informer les usagers des enjeux de la privatisation » dit un communiqué de la section locale de Clermont-Ferrand. Cette personne qui fait habituellement le trajet les lundis a dû voyager un mardi et aurait bien pris la précaution de s’enregistrer dès le 7 septembre dans le logiciel dédié de la SNCF. Or depuis le deuxième trimestre, le guichet de la gare du Cendre est fermé les mardis et jeudis (comme cela est indiqué sur le site internet).

Ce sont une ancienne vendeuse présente dans le train et des militants qui l’on prise en charge. Voilà qui conforte la CGT dans sa demande voir maintenus les contrôleurs à bord des trains et qui dénonce la fermeture des guichets dans certaines gares.

Pour la SNCF, il s’agit d’une « erreur faite au moment où la demande à été enregistrée« . Le trajet entre les gares de Brioude et Le Cendre aurait du être remplacé par une prestation en taxi à la charge de la SNCF. L’entreprise a pour conduite de substituer le taxi au train pour les personnes à mobilité réduite quand elle ne peut pas assurer la totalité du déplacement dans des conditions adaptées. C’est le cas dans la moitié des 4000 prestations qu’elle a effectuées pour favoriser la mobilité en 2016 en Auvergne-Rhône-Alpes avec 2 erreurs qu’elle déplore. Le service a été alerté et le responsable va suivre toutes les prestations qui concerneront des gares où il n’y a plus une présence continue d’agents.

Source FR3.

Handicap Visuel – Pourquoi Rose, petite fille non voyante, est-elle privée de centre de loisirs le mercredi ?

Handicap Visuel -Pour cela, elle a besoin d’un éducateur spécialisé que la municipalité de Toulon ne peut prendre en charge. Mais une solution pourrait finalement intervenir…

Dégourdie, pleine de vie et pas timide pour deux sous, Rose est une petite fille de 9 ans – « et demi! » – comme les autres.

Ou presque….

Rose est non voyante. Ce qui ne l’empêche pas d’être scolarisée à La Crau, à l’école Jean-Aicard. Certes, en Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) et avec l’aide d’une auxiliaire de vie scolaire. Mais bel et bien scolarisée.

Besoin d’un éducateur spécialisé

En revanche, à cause de son handicap, elle ne peut être inscrite, les mercredis, dans les centres de loisirs de la ville de Toulon où elle réside avec son père, Thierry Muccio, et sa sœur Océlia, âgée de 11 ans. Car même si « elle est autonome », assure son papa, la fillette a besoin d’un éducateur spécialisé.

« Un accroissement de son effectif en personnel » que « la municipalité ne peut prendre en charge », écrit Hubert Falco en personne à ce papa démuni face à la journée laissée libre par le retour de la semaine à quatre jours.

Thierry est, en effet, dans l’incapacité financière d’engager une personne indépendante une journée par semaine pour s’occuper de Rose. A fortiori, lorsqu’il lui faut aussi payer le centre de loisirs pour Océlia.

Fonctionnaire d’état à l’arsenal, le papa a donc dû demander « un aménagement de [son] temps de travail et de passer à 80% », la perte de salaire étant moins importante que les dépenses liées à la garde de Rose.

Bientôt une solution?….

Handicap Visuel - Aveugle

Plus d’information, cliquez ici.

Source VAR MATIN.