Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.

 

L’Alsacien Clément Gass, non-voyant, bat le record du monde du marathon en autonomie totale…

Marathon – Ce week-end à Cernay-la-ville, en région parisienne, le coureur alsacien Clément Gass a battu le record du monde du marathon pour un non-voyant sans assistance.

Marathon -Clément Gass a battu le record du monde du marathon non-voyant en 4h24'27"

 

Equipé d’un GPS parlant et d’une canne pour sonder les reliefs, il a parcouru les 42,195 km en 4 heures 24 minutes et 27 secondes.

L’Alsacien Clément Gass, 30 ans, est un habitué des records. Equipé d’un GPS parlant et d’une canne pour sonder les reliefs, déjà le 4 septembre 2016, il court les 54 kilomètres du Trail du Haut Koenigsbourg à Kientzheim dans le Haut-Rhin en 9 heures et 40 minutes. Résultat, record du monde pour un non-voyant sur un trail en montagne. Plus récemment, au dernier marathon de Colmar, le 17 septembre 2017, toujours équipé de son GPS et de sa canne, il réalise un excellent chrono en 4 heures 29 minutes et 41 secondes. Avec ce dernier marathon à Cernay-la-Ville , couru sans assistance en 4 heures 24 minutes et 27 secondes, il s’offre un nouveau record du monde, record en cours d’homologation, précise t-il sur sa page facebook.

Parti dans des conditions difficiles, il se ménage dans le dernier tiers du parcours. « Le plan était de rester facile pendant 3h et de me mettre à fond pour les 14 derniers km ». Il remonte ainsi dans la dernière heure une quarantaine de places pour finir 190e au général sur 261 arrivants.

Clément Gass ne compte pas en rester là et affirme ce record ne tiendra pas longtemps. « Je peux viser les 4h avec un alignement des astres (préparation non perturbée, bonne forme le jour J, météo favorable) et sur un parcours plus facile. »

Source FR3.

 

Guingamp – Ce restaurant breton propose sa carte en braille…

Dans ce restaurant de Guingamp (Côtes-d’Armor), les clients malvoyants et non-voyants peuvent choisir eux-mêmes leur menu. La table bretonne leur propose une carte en braille.

Sabine Dondorffe et son conjoint Ludovic Lefèvre, à la tête du restaurant Le Grain de Sable, depuis neuf ans, à Guingamp (Côtes-d’Armor), se plaisent à innover. « Pas pour nous mettre en avant, remarquent-ils d’emblée. Nous avons plutôt l’envie de faire avancer les choses, en proposant de nouvelles façons de faire. »

Ainsi, depuis plus d’un an, cette table guingampaise a pris le pli de mettre les insectes à l’honneur… Mais cette fois, la nouveauté ne se dégustera pas. Car elle consiste à proposer une carte en braille !

« Un petit plus »

Un petit plus « pas compliqué à mettre en place, qui rend leur autonomie aux personnes malvoyantes ou non-voyantes », revendique Sabine.

Car, pour celle qui assure le service quotidien, force est de constater, que ses clients souffrant de cécité dépendent de leurs proches pour effectuer leur choix parmi les différents menus proposés. « Une personne qui vient déjeuner ou dîner dans un restaurant aime à prendre le temps de choisir parmi les différentes propositions, détaille-t-elle. Pour cela, elle doit être à même de prendre le temps de lire la carte. Ce qui, jusqu’alors, n’était pas possible pour ceux qui ont de gros problèmes de vision. »

Cela, elle a pu le constater à maintes reprises, au sein de son établissement. « Nous avions un client qui venait régulièrement avec son épouse, raconte-t-elle. À chaque fois, c’était madame qui devait lire à haute voix la carte à son mari »

Certes, aujourd’hui, ce fidèle est décédé. Mais, elle est persuadée qu’il aurait particulièrement apprécié de pouvoir choisir, de son propre chef, son menu. « Il aurait pu décrypter, par lui-même, la carte », glisse-t-elle. Une mise en bouche que son épouse aurait tout autant savourée…

« Être autonome »

« En fait, nous avions vraiment le souhait d’offrir cette possibilité à nos clients, indique-t-elle. Le tout était de trouver la bonne porte où frapper pour convertir notre carte, qui change à chaque saison, en braille. » Des portes, Sabine avait donc commencé à en entrebâiller.

Mais, c’est en échangeant tout simplement avec Stéphanie, une de ses amies habitant et travaillant à Nancy, qu’elle a trouvé la solution. « Elle n’est pas malvoyante, mais travaille auprès de personnes âgées, dont certaines sont atteintes de cécité. Et elle connaît le braille »

Aussi, le couple de restaurateurs guingampais n’a eu qu’à adresser les documents par mail. Pour recevoir quelques jours après les cartes blanches tant attendues. « Nous avons même fait transcrire notre menu de la Saint-Sylvestre en braille », sourient-ils.

Et pour parachever le tout, ils ont découvert un producteur de côtes-du-rhône, qui estampille ses bouteilles d’étiquettes en braille… Autant de petites attentions à destination d’une partie de leur clientèle, qu’ils conçoivent comme leur petit cadeau de Noël. « Eux aussi ont le droit d’être autonomes »

Le Grain de Sable, 3, rue des Salles, à Guingamp ; ouvert tous les jours, sauf le lundi, toute la journée, et le samedi midi. Tél. 02 96 43 82 86.

Source OUEST FRANCE.

 

Des livres pour les enfants malvoyants fabriqués à Limoges…

La maison d’édition associative « Mes mains en or », implantée dans le quartier de Beaubreuil à Limoges, a conçu une vingtaine d’ouvrages en braille ou en relief, pour les enfants aveugles ou déficients visuels.

Des livres pour les enfants malvoyants - maison d'édition associative "Mes mains en or"

C’est une histoire toute simple : celle d’une maman dont la petite fille, Domitille, devient aveugle à l’âge de 17 mois.
Une maman qui ne trouve pas d’histoires pour enfants adaptées au handicap de sa fille.

Une niche commerciale

En France, on estime à 5000 le nombre d’enfants et de jeunes de moins de 20 ans aveugles ou malvoyants…
Un public trop peu nombreux pour intéresser vraiment les éditeurs jeunesse.

Alors, en 2010, la maman de Domitille crée à Limoges une maison d’édition spécialisée dans cette niche commerciale, joliment baptisée « Mes Mains en or ».

En plein développementDepuis, la petite maison d’édition a connu une belle trajectoire.
Elle a conçu une vingtaine d’albums tactilo-visuels, dont plusieurs ont reçu des prix littéraires.
L’association emploie aujourd’hui trois salariées, mais elle fonctionne surtout grâce au travail précieux d’une vingtaine de bénévoles.

Ces ouvrages à la confection très minutieuse sont longs et coûteux à fabriquer.
Entre 6 à 8 heures de travail manuel sont nécessaires sur chaque ouvrage.
Le prix de revient d’un livre tactilo-visuel est de 100€, vendu entre 40 et 65€.

Aujourd’hui, l’association se lance dans le numérique. Elle est en train de développer une application pour tablettes accessible aux enfants déficients visuel dès l’âge de 4 ans.

Source FR3.

 

Hausse de la CSG : un geste pour les aidants…

La majorité va adapter le dispositif de compensation de la hausse de la CSG lors du vote en seconde lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

CSG

On ne ficelle pas d’un seul coup une opération aussi complexe que la hausse de la CSG, et  sa compensation sous forme de baisse des cotisations sociales . Après le  geste pour les pensionnaires des maisons de retraite , le gouvernement et la majorité parlementaire comptent apporter de nouvelles retouches à cette réforme, lors de l’examen en deuxième lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, la semaine prochaine à l’Assemblée. Ils veulent éviter de commettre  une injustice envers les aidants familiaux d’une part, et les artistes auteurs d’autre part.

Pas d’exonération de hausse de CSG

Les aidants familiaux, ce sont 7 à 10 millions de personnes qui s’occupent de leurs proches âgés ou handicapés. Certains ont dû réduire voire cesser leur activité professionnelle, et peuvent être rémunérés via la prestation de compensation du handicap que perçoit la personne dépendante. Au maximum, ils touchent 1.143 euros par mois.

Or ces aidants perçoivent un dédommagement sous forme de revenus du patrimoine, et non un salaire, avec un taux de CSG élevé (8,2 %, contre 7,5 % pour les salariés du privé). De plus, en 2018, ils ne pourront pas compenser le passage à une CSG de 9,9 % par une baisse de leurs cotisations salariales. « L’heure d’aide humaine de base sera rémunérée à 3,36 EUR nets avant impôt sur le revenu et non plus à 3,42 EUR », s’émeut l’Association des paralysés de France.

Pour remédier à cet oubli, le député LREM Adrien Taquet a proposé deux solutions : exonérer cette population de la hausse de CSG, ou bien changer la nature de la rémunération des aidants afin qu’ils paient moins de CSG. Le Sénat a adopté l’exonération, après que le gouvernement s’en est remis à la « sagesse » des parlementaires.

Cependant, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, n’a pas caché qu’il préférait la deuxième option, qui coûterait 5 millions au lieu de 30 millions d’euros. Surtout, Bercy n’a pas envie d’ouvrir la boîte de Pandore des dispenses de hausse de CSG, et devrait donc pousser la deuxième option dans l’Hémicycle.

Un geste significatif pour les artistes

Par ailleurs, le Sénat a amendé le projet de loi pour que les artistes auteurs ne soient pas pénalisés par la hausse de la CSG. Ces derniers ne paient pas de cotisations salariales chômage, contrairement aux salariés qui versent 2,40 % de leur salaire brut, et qui vont voir cette cotisation disparaître en 2018. L’amendement de la sénatrice Catherine Morin-Dessailly permet d’alléger de 0,95 % le coût de leur cotisation retraite de base. Là aussi, Bercy n’est pas satisfait de la formulation.

« Le gouvernement travaille à un geste significatif pour les artistes auteurs, qui pourrait relever du projet de loi de financement de la Sécurité sociale ou du projet de loi de finances rectificative », explique le rapporteur du premier texte, Olivier Véran. Il pourrait prendre la forme d’une baisse d’autres cotisations salariales dues par les artistes auteurs.

Source LES ECHOS.

 

VIDÉO. Montpellier : Au cinéma, Twavox change la vie des personnes en situation de handicap auditif ou visuel…

HANDICAP L’application gratuite, créée à Lavérune, dans l’Hérault, offre un confort supplémentaire aux sourds, malentendants, non-voyants et malvoyants…

Twavox offre un confort supplémentaire aux personnes en situation de handicap auditif ou visuel.

  • L’entreprise ESII a créé Twavox, installé dans 700 salles de cinéma en France.
  • L’appli offre un confort supplémentaire aux personnes en situation de handicap.
  • Son utilisation est entièrement gratuite pour les utilisateurs.

Twavox bouleverse les sorties au cinéma des personnes en situation de handicap visuel ou auditif. Créé par ESII, une entreprise de solutions logicielles fondée au début des années 1980 à Lavérune, près de Montpellier, l’ingénieux système a séduit 700 salles en France, dont le cinéma municipal Nestor-Burma, à Celleneuve, le dernier en date.

Cette application, gratuite pour l’utilisateur, permet d’obtenir pendant la projection des sous-titres pour les malentendants et les sourds, un meilleur confort sonore pour les malentendants et l’accès à une audiodescription pour les malvoyants et les non-voyants. Uniquement avec son smartphone et des écouteurs, en quelques clics…

En wifi

« Nous installons dans la salle un boîtier transmetteur connecté à la source audio, et aux sous-titres. Les données vont être envoyées directement via un réseau wifi sur le smartphone de l’utilisateur », explique Joseph Zirah, malentendant depuis sa naissance, et fondateur de l’entreprise ESII, qui emploie 110 salariés. Une petite révolution car jusqu’ici, les personnes en situation de handicap s’appuyaient sur des systèmes de boucles magnétiques, bien trop souvent à la merci des interférences dans les salles.

Mais pour utiliser Twavox, téléchargeable sur le Google Play Store et sur l’App Store, encore faut-il que les distributeurs fassent l’effort de fournir aux exploitants avec leurs films les contenus audio et les sous-titres… « Mais cela est de plus en plus courant, car les associations le réclament, reprend Joseph Zirah, créateur de l’application. A peu près 90 % des films diffusés dans les salles disposent aujourd’hui d’une audiodescription. »

« Original et facile à utiliser »

Une innovation qui a conquis de nombreuses associations. « Nous avons testé Twavox au cinéma et dans une salle de spectacle, indique Aisa Cleyet-Marel, présidente de l’association Surdi 34. Le système permet d’entendre le son du film ou la voix du comédien directement dans notre appareil ou dans le casque. Je trouve le système original, facile à utiliser et une bonne alternative aux autres systèmes d’accessibilité. »…

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source 20 Minutes.

Toulouse: Avion ou écureuil, les pictos du métro ne sont pas anecdotiques (loin de là)…

HANDICAP – METRO –  Les nouveaux pictogrammes qui apparaissent dans les stations de métro de Toulouse n’ont rien de puéril. Ils s’adressent aux grands oubliés de l’accessibilité, les déficients cognitifs, et c’est une première en France…

Toulouse: Avion ou écureuil, les pictos du métro

  • Les 38 stations de métro toulousaines sont désormais identifiables par de pictogrammes simples.
  • Ils doivent permettre aux usagers déficients cognitifs de se repérer.
  • Cette initiative est une première en France.
  • Elle replonge aussi tous les Toulousains dans l’histoire locale.

Non, un Casanova d’opérette n’a pas sévi aux Trois-Cocus au point de déterminer le nom de ce quartier de Toulouse. S’il s’appelle ainsi, c’est en raison des coucous qui ornaient le pignon d’une maison de maître.

Et plus personne ne peut ignorer cette anecdote maintenant qu’un pictogramme avec une volée d’oiseaux s’affiche sur la station et les quais du métro. Il y a aussi un Napoléon à Marengo, une oie à Patte-d’oie, et un écureuil à Esquirol, puisqu’en plus d’être le nom d’un grand psychiatre, c’est aussi la simple traduction de ce mot occitan.

Mais à quoi rime ce jeu de pistes puéril qui depuis quinze jours fait le bonheur des enfants ? Tisséo a-t-il décidé de cultiver les Toulousains l’air de rien ? C’est beaucoup plus que cela. Ces pictogrammes sont destinés aux personnes déficientes cognitives (autistes, trisomiques ou autres), grandes oubliées de l’accessibilité.

« On s’est souvent concentré sur le handicap moteur mais le handicap cognitif a été négligé, explique Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo-Collectivités. Or, la solution pour les personnes qui ne peuvent pas identifier les mots et les lettres ou qui ont du mal à se repérer, la solution, c’est les images ».

Des élèves, des médecins et des historiens

L’élaboration de ce projet, unique en France et dont on ne peut trouver qu’un pâle équivalent à Mexico, a duré trois ans. En lien avec les associations spécialisées, des médecins et historiens ont débattu et « redébattu » de ces 38 pictogrammes désormais assignés aux 38 stations Toulousaines, y compris pour indiquer les sens, et aussi déclinés via une appli.

Un affichage qui fait « tout bizarre » à Jessica Paradis et Lara Cler. Ces deux jeunes graphistes sont les lauréates du projet. C’est elles qui, quand elles étaient élèves en BTS au lycée des Arènes, ont eu l’idée de raconter des histoires à travers les images, au détriment par exemple d’un code géométrique. « D’ailleurs tout est parti de l’anecdote des Trois-Cocus », se souvient Jessica.

D’autres publics

Ces visuels simplistes pourraient bien faire date. « Avec ce type de réalisation, on entre dans une ére nouvelle, celle du développement de l’autonomie de chacun », estime Régis Herbin, le président national du Centre de recherche pour l’intégration des différences dans les espaces de vie. Le spécialiste estime que les personnes handicapées sont « l’amplificateur des besoins de tous ». Ces pictogrammes sont aussi là pour les enfants, les illettrés, les étrangers ou encore une personne âgée qui a la mémoire qui flanche, ce qui pourrait bien arriver à chacun un jour.

Source 20 Minutes.

Nancy : Honteux !!!! refusé dans un car (car « Macron »), un voyageur non-voyant crie à la discrimination…!!!

Jean-Michel Gonçalves, un voyageur non-voyant, s’est vu refuser à deux reprises l’accès au car Flixbus entre Nancy et Strasbourg. Il dénonce un cas flagrant de discrimination envers les personnes à mobilité réduite. L’entreprise évoque « une mauvaise interprétation » du règlement.

Refusé dans un car, un voyageur non-voyant crie à la discrimination

Il se rendait à Marseille pour le travail. Jean-Michel Gonçalves n’a pas été déçu du voyage. Cet habitant non-voyant de Saint-Max près de Nancy s’est vu refuser l’accès au car Flixbus entre Nancy et Strasbourg, mardi 7 novembre. Même chose au retour, deux jours plus tard.

« Le chauffeur m’a dit que je ne pouvais pas monter parce que je n’avais pas coché la bonne case au moment de l’inscription et que je n’avais pas signalé mon handicap« , raconte le Maxois. « J’ai été surpris », ajoute t-il. « Je prends les transports tout seul, je suis autonome, je n’ai pas besoin d’un élévateur ou autre, je n’avais rien à cocher. » Or, selon le conducteur du car, « une personne aveugle non accompagnée ne peut pas monter à bord« . Finalement, une passagère se porte garante pour lui, et Jean-Michel peut poursuivre son trajet sans encombre jusqu’à Strasbourg d’abord puis jusqu’à Marseille.

Je suis un passager comme un autre » – Jean-Michel

Entre-temps la compagnie l’appelle pour s’excuser. Mais au retour, rebelote. « Le conducteur m’a dit que les règles n’avaient pas changé et que je n’avais pas le droit de monter dans ce bus là non-plus« , explique le voyageur. Il décide de monter malgré tout, et le conducteur le laisse faire. A peine arrivé, Jean-Michel Gonçalves file au commissariat de Nancy déposer une main courante, « pour que la prochaine fois qu’un déficient visuel reste à quai, il y ait une trace« . « Pour moi c’est de la discrimination pure et dure », ajoute t-il. « Je suis un passager comme un autre« .

Une « mauvaise interprétation »

L’entreprise Flixbus déplore un « événement regrettable« . Selon le règlement, explique Raphaël Daniel, son porte-parole, « si vous n’avez pas besoin d’assistance vous pouvez voyager normalement mais comme c’est un cas assez exceptionnel, les conducteurs ont eu une mauvaise interprétation. » « En aucun cas, il ne s’agit d’une discrimination ou d’un acte délibéré », assure t-il. La compagnie a présenté ses excuses au voyageur et assuré que ses conducteurs auraient droit à une petite piqûre de rappel.

Source France Bleu.

UFC – Les lunettes sont-elles trop chères en France ?… La solution !

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce un surcoût de l’optique en France. Ce que certains professionnels contestent, en plaçant les dépenses françaises après celles de l’Allemagne ou l’Italie.

470 €, c’est le prix moyen d’une paire de lunettes en France selon l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. « Les consommateurs français ont un budget « lunettes » 50 % plus élevé que la moyenne européenne », ajoute Mathieu Escot, directeur des études à UFC-Que Choisir.

Selon l’association, les frais fixes élevés sont répercutés sur les consommateurs. Tout comme l’augmentation du nombre de points de vente (+50 % en 10 ans). « Chaque magasin ne vend que trois paires de lunettes par jour ouvré en moyenne. Ce qui a des conséquences sur les charges et est parfois difficile à tenir pour vendre des lunettes pas chères », explique Mathieu Escot.

Autre particularité française : 40 % des Français ont des garanties haut de gamme en optique. « Alors pourquoi s’embêter à acheter moins cher ce qui est remboursé ? »

Des chiffres contestés

De nombreux professionnels contestent ces chiffres. D’après le Syndicat national des opticiens réunis (Snor) qui représente 4 000 adhérents (un tiers de la profession en France), la dépense moyenne dans des verres progressifs (permettant aux presbytes de voir de près comme de loin) est de 284 € en France pour 449 € en Allemagne et 369 € en Italie.

« La France est inférieure à la moyenne européenne. Seuls le Portugal et la Grèce sont moins chers », déclare Olivier Padieu, président du Snor. Il précise que les Français consacrent un budget moins important à leurs lunettes qu’il y a dix ans. « On est passé de 39,5 % à 24 %. De même que le prix des lunettes n’a augmenté que de 1,34 %. »

Quelle est la solution ?

La dernière loi de finance de la sécurité sociale prévoit depuis janvier 2016 un remboursement tous les deux ans des lunettes et montures au lieu de tous les ans. Quel impact a cette mesure sur le consommateur ? Selon Olivier Padieu, « il n’est pas encore mesurable. Nous avons déjà constaté une baisse du panier moyen notamment sur les verres haut de gamme ».

Pour faire baisser les prix, UFC-Que choisir préconise de se rapprocher de sa complémentaire santé pour savoir si elle fait partie d’un « réseau de soins ». « Ce sont plusieurs mutuelles qui se regroupent pour définir un cahier des charges et négocier un prix de vente plus bas avec des opticiens, sur tout le territoire français. Les consommateurs ne savent pas forcément s’ils sont couverts par un tel réseau, il faut donc se renseigner. »

L’association UFC-Que Choisir conseille aussi de comparer les prix, « afin de trouver le prix le plus juste ».

Source OUEST FRANCE.

Handicap : Des entreprises françaises à la pointe de la technologie… Canne Connectée, Fauteuil Roulant révolutionnaire, Tablette pour la mémoire…

Handicap – Nouvelles Technologies – Elles n’ont que quelques années d’existence et commencent à commercialiser leur innovation. Gros plan sur trois PME qui ont fait le pari de soulager le quotidien de personnes en situation de handicap grâce aux nouvelles technologies.

Sherpa : une canne connecté pour les non-voyants.

 

Tout juste diplômés de l’école Polytech de Nancy (Meurthe-et-Moselle), Florian Esteves, 25 ans, et Mathieu Chevalier, 27 ans, comptaient bien donner du sens à leur vie professionnelle en s’intéressant au secteur du handicap. Ces deux ingénieurs ont donc monté leur propre entreprise en 2014. « Nous avons alors mené une enquête auprès des associations lorraines d’aide aux déficients visuels, raconte Florian. Cela nous a rapprochés du quotidien de ces personnes.

À chaque sortie, elles sont contraintes d’emporter un GPS, un téléphone portable, une télécommande pour activer les feux de circulation « parlants ». Tout un équipement en plus du sac à main pour les femmes, du paquet de course, du parapluie… et de l’indispensable canne en aluminium pour détecter les obstacles. Bref, deux mains ne suffisent pas !….

 

LiNote, une tablette pour garder la mémoire.

 

À croire que les grands-mères sont source d’inspiration pour les ingénieurs ! Le concept de LiNote, un aide-mémoire numérique, s’est imposé pour Anthony Tresontani, 33 ans, et Angélique Belperin, 26 ans, basés à Gondreville (Meurthe-et-Moselle). Anthony a dû un jour chercher la grand-mère de sa compagne pour un repas familial, mais l’octogénaire ne l’avait pas reconnu et avait oublié le rendez-vous.

De son côté, Angélique n’en revenait pas de voir sa grand-mère accumuler les petits papiers pour se rappeler le moindre de ses faits et gestes. Face à ces situations, la famille, l’aide-ménagère, le personnel soignant… tout le monde reste démuni et désemparé. En réponse, Anthony a conçu une série de prototypes et s’est appuyé notamment sur Angélique pour développer des fonctionnalités accessibles à tous. « Notre priorité était de faire simple, et c’était très compliqué ! » confessent les deux jeunes gens…

Nino, un fauteuil révolutionnaire.

Dans un hangar anonyme de la zone commerciale de Clermont-l’Hérault (Hérault), Pierre Bardina, 52 ans, quitte son fauteuil roulant pour s’installer sur une machine équipée de deux roues au design épuré et coloré. Une fois bien calé, il bascule son buste vers l’avant pour avancer et vers l’arrière pour reculer ou freiner. Une petite pression sur le guidon lui permet de tourner…

Commercialisé depuis 2015, Nino se meut comme un gyropode. Ce dispositif fonctionne grâce à « la technique autobalancée », qui permet à l’engin de rester en équilibre. « Un fauteuil roulant, c’est très moche, et il n’y a rien de plus stigmatisant et anxiogène », lance Pierre. En créant cette machine, facile d’usage et esthétique, je voulais mettre enfin en valeur les personnes en état de faiblesse. »

En 1996, suite à un grave accident de décompression, ce plongeur professionnel est devenu paraplégique. C’est en testant du matériel destiné aux personnes handicapées pour un site Internet que lui vient l’idée d’un fauteuil roulant de nouvelle génération. Baptisé Nino, il s’adresse à tous ceux, qui malgré leurs difficultés de mobilité, souhaitent se déplacer facilement, sur de longues distances et sans effort physique…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE PELERIN.