Autisme. Une étude d’imagerie cérébrale avance une autre explication sur son origine…

Une nouvelle étude d’imagerie cérébrale révèle que les troubles du spectre autistique pourraient s’expliquer par une diminution de la connectivité neuronale entre zones cérébrales adjacentes et non par une augmentation.

Ces résultats relancent le débat sur l’origine de l’autisme.

D'après l'Inserm, l'autisme touche 1 % de la population soit 100 000 jeunes de moins de 20 ans et 600 000 adultes (photo d'illustration).

Les connaissances sur l’autisme sont remises en cause par une nouvelle étude d’imagerie cérébrale parue dans la revue Brain mardi 13 novembre. Les résultats sont en opposition totale avec les précédentes études sur ce sujet, rapporte Les Echos.

 

Une nouvelle étude d’imagerie cérébrale révèle que les troubles du spectre autistique pourraient s’expliquer par une diminution de la connectivité neuronale entre zones cérébrales adjacentes et non par une augmentation. Ces résultats relancent le débat sur l’origine de l’autisme.

Les connaissances sur l’autisme sont remises en cause par une nouvelle étude d’imagerie cérébrale parue dans la revue Brain mardi 13 novembre. Les résultats sont en opposition totale avec les précédentes études sur ce sujet, rapporte Les Echos.

Les chercheurs tentaient jusqu’à présent d’expliquer les troubles du spectre autistique par un déficit de connexions longue distance entre des neurones situés d’un bout à l’autre du cerveau. Ce déficit était associé à une augmentation de la connectivité neuronale à courte distance entre zones cérébrales adjacentes.

Une meilleure mesure de la connectivité

« Ce modèle repose […] sur des méthodes de neuro-imagerie peu spécifiques ne permettant pas de mesurer avec fiabilité la connectivité ‘courte distance’ », explique le Pr Josselin Houenou, chercheur à l’Inserm et auteur de cette nouvelle étude. Les chercheurs ont utilisé une innovation qui donne une image plus précise de la connectique cérébrale pour établir ces conclusions.

Les résultats obtenus sur des autistes adultes montrent que l’altération des interactions sociales et de l’empathie est finalement corrélée à une diminution de la connectivité dans plusieurs faisceaux courte distance. Les chercheurs souhaitent maintenant confirmer cela en réalisant de nouvelles études sur des enfants.

Source OUEST FRANCE.

Pour marque-pages : Permaliens.