Un centre pour enfants porteurs d’un handicap lourd menacé dans le Gard : l’appel à l’aide continue…

Un centre pour enfants porteur d’un handicap lourd est toujours menacé de fermeture.

Bilan.

La prise en charge globale au CEC.

 

Le Centre d’éducation conductive du Gard (CEC) prend en charge des enfants atteints d’un handicap lourd. Depuis fin janvier, personnel et parents adressent un appel à l’aide aux instances administratives, pour être soutenus financièrement.

Deux semaines après son lancement, une pétition adressée au Président de la République recense 12 000 signataires. Parmi eux figurent notamment Cécile Bois, interprète de Candice Renoir, Amal Couvreur, conseillère départementale, et Philippe Berta, député du Gard. Le Département, la Région et l’État ont été interpellés.

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Selon le bilan communiqué par le CEC, Emmanuel Macron s’est dit «  très attentif » aux préoccupations des familles et a signalé leur démarche à la préfète du Gard, ainsi qu’à la ministre chargée du Handicap, Sophie Cluzel. Dans son communiqué, le CEC pointe une grande mobilisation, mais aucune aide concrète.

Refus de financements de l’ARS

À ce jour, la structure, qui accueille une trentaine d’enfants par an, reçoit des subventions du conseil départemental, de la Caf et de la ville de Clarensac, où elle est basée. Ces aides cumulées ne représentent que 10 % du budget, selon la directrice Fanny Grau. Soutenue par des parents, élus et professionnels de la santé, elle note le refus de l’ARS d’accorder des financements.

Pourtant, le projet éducatif est vu comme inclusif et efficace par les familles, élus et professionnels de santé, tels le référent gardois de l’Alliance maladies rares Thierry Toupnot : « C’est une initiative portée par les familles, qui porte des fruits ! » En effet, le CEC répond à de nombreux critères fixés par la HAS pour la prise en charge des paralysés cérébraux, notamment sur l’accompagnement des aidants. Ces derniers s’inquiètent de l’avenir de leurs enfants, car, comme le confirme Dr Aurore Noraz, administratrice du centre, il n’y a pas de structure équivalente.

De nouveau contactée à ce sujet, l’ARS n’a pas répondu.

Source MIDI LIBRE.

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