Rhône : des lycéens « champions du monde de robotique » aident les malades de Parkinson à remarcher…

L’équipe Robo’ Lyon du lycée Notre-Dame-de-Bellegarde, à Neuville-sur-Saône, a remporté la finale de la FIRST (ligue américaine de Robotique).

Ils ont inventé une ceinture pour que les malades atteints de Parkinson puissent marcher.

L'équipe Robo' Lyon du lycée notre dame de bellegarde de Neuville sur Saône a remporté la finale de la FIRST (ligue américaine de Robotique). Ils ont inventé une ceinture pour que les malades atteints de Parkinson puissent marcher.

 

« Ma motivation au tout début c’était d’aider mon grand-père qui souffre depuis 22 ans de la maladie de Parkinson ». Victor Gros a réussi son pari. Avec l’équipe Robo’ Lyon du lycée Notre-Dame-de-Bellegarde de Neuville-sur-Saône (Rhône), il a remporté pour la première fois la finale de la FIRST (ligue américaine de robotique) grâce à leur ceinture intelligente facilitant la marche des personnes atteintes de cette maladie dégénérative. 6000 équipes du monde entier étaient en compétition.

Une ceinture pour permettre aux malades atteints de Parkinson de marcher

Cet équipement vise à aider les malades atteints de freezing, « une immobilité soudaine qui peut durer quelques secondes ou quelques minutes. Les pieds restent collés au sol, la personne piétine et ne peut pas transférer le poids de son corps sur une jambe pour avancer » Victor précise : « Avec Parkinson, il faut que le cerveau ait un obstacle, un stimuli visuel pour qu’il se dise : attention, je vais rencontrer un obstacle, il faut que j’avance mon pied ». L’invention de Robo Lyon palie le problème en projetant un laser sur le sol ce qui permet à la personne d’avancer.

Pénélope, 15 ans, passionnée de robotique, a les yeux qui brillent.  « A notre petite échelle, c’est incroyable de pouvoir aider autant de gens dans le monde qui souffrent de cette maladie ». La ceinture a été développée en coopération avec l’hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer des HCL et le CHU de Lille. Il s’agit maintenant de fabriquer le premier prototype pour le soumettre à des tests afin de l’améliorer. L’équipe a l’ambition de mener le projet à terme avec ses partenaires pour le mettre à disposition des malades.

Le talent et l’enthousiasme de ces jeunes chercheurs en herbe sont des bons indicateurs pour le « fameux monde de demain ».
Robo’Lyon fonctionne sur le modèle d’une PME. Les 24 élèves consacrent du temps aux différentes phases de leur projet sur leur temps libre (recherche, financement, management) aidés de 8 mentors. Ils ont été les premiers Français à participer à la compétition de Robotique First en 2015. Cette année, la finale mondiale ciblait l’innovation sociale et médicale. 20 équipes concouraient.

Source FR3.

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