Handicap : une Toulousaine crée des vêtements adaptés aux bébés différents…

Angélique Maurat est la maman d’une petite fille de 15 mois atteinte d’un pied bot. Ne trouvant pas de vêtements adaptés au handicap de son bébé, cette aide-soignante a lancé sa propre marque, Atypik’Baby.

Les pyjamas créés par Angélique peuvent s’ouvrir plus largement aux mollets, les pantalons sont extensibles afin de convenir à un pied bot.  LP/Rémy Gabalda

 

Comment habiller son nourrisson quand il souffre d’un handicap à la naissance ? Confrontée à la difficulté de trouver des vêtements adaptés à sa fille aînée de 15 mois atteinte d’un pied bot, Angélique Maurat, une Toulousaine de 29 ans a lancé mi-février la marque Atypik’Baby, destinée aux enfants d’un à 24 mois souffrant d’un handicap.

C’est à sept mois de grossesse que cette aide-soignante au service de neurologie vasculaire cérébrale au CHU de Purpan apprend la malposition d’un pied de sa fille Mandy. Deux semaines après son accouchement, l’une des jambes de son bébé est plâtrée. « Un mois plus tard, les médecins m’ont informée qu’elle avait des pieds bots varus équins congénitaux, c’est-à-dire que ses pieds sont tournés vers l’intérieur, raconte Angélique Maurat.

« Des attelles ont été installées sur les deux jambes de ma fille jusqu’à ses six mois. C’est difficile d’encaisser une telle nouvelle et en plus, on a des difficultés au quotidien car aucun vêtement n’est adapté. » Pour habiller son bout de chou, la jeune maman est obligée de découper le bas des pyjamas, trop étroit pour laisser passer les plâtres. Faute de vêtements pratiques au quotidien, elle décide alors de créer sa marque.

Ses vêtements peuvent s’ouvrir plus largement aux mollets, les pantalons sont extensibles afin de convenir à un pied bot et les pyjamas sont munis d’une ouverture de poche pour passer une sonde gastrique en cas de gastrostomie. La Toulousaine crée les patrons, achète les tissus 100 % français et confie la confection à une couturière. Les vêtements d’Atypik’Baby sont vendus entre 27 et 39 euros dans toute la France via Instagram et bientôt un site Internet. La Toulousaine lance actuellement sa seconde collection.

Source LE PARISIEN.
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