Martine Herzog-Evans souffre d’une maladie génétique qui lui cause des entorses à répétition.
L’accès à un avion de la compagnie HOP! lui a été refusé au prétexte qu’en cas d’atterrissage forcé, personne n’aurait pu l’aider, puisqu’il n’y avait pas de personnel navigant dans l’appareil.
Martine Herzog-Evans ne décolère pas. Cette professeure de Droit privé à l’université de Reims-Champagne-Ardenne a raconté son histoire à Sud-Ouest : elle donnait cette semaine des cours aux élèves de l’école nationale d’administration pénitentiaire à Agen, dans le Lot-et-Garonne, et n’a pas pu embarquer dans l’avion de la compagnie HOP!, filiale d’Air France, qui devait la ramener chez elle, mercredi 6 juin. La raison ? Son handicap.
Martine Herzog-Evans « souffre d’une maladie génétique qui la rend sujette à des entorses à répétition », explique le journal. Une maladie qui l’oblige à se déplacer avec une canne-siège et l’empêche de rester debout trop longtemps. « Elle était sanglée sur un fauteuil dans l’aérogare quand l’accès à l’avion lui a été refusé », explique France Bleu. « On m’ a dit qu’en cas d’atterrissage forcé, personne n’ aurait pu m’aider », a confié Martine Herzog-Evans à la station.
« Une série de couacs »
La situation ne s’étant pas débloquée, elle n’a jamais pu embarquer dans cet avion, et a dû se résoudre à rejoindre l’aéroport de Toulouse en taxi pour rentrer chez elle
Le pilote a justifié sa position par l’absence de personnel navigant sur ce vol. « Il m’a dit qu’en cas d’atterrissage forcé, personne ne pourrait me prendre en charge », indique la passagère qui considère avoir été victime de discrimination
La compagnie, contactée par Sud-Ouest, a présenté ses excuses, évoquant « une série de couacs préjudiciables à cette cliente ».
Source OUEST FRANCE.