Emploi et handicap dans l’Orne : hier cheffe cuisinière, elle s’oriente vers le métier de formatrice…

Reconnue travailleuse handicapée, Vanessa Maillard est actuellement en reconversion professionnelle.

A Alençon (Orne), elle a rejoint un organisme de formation, l’Epnak.

Vanessa Maillard (à droite sur la photo) en compagnie de Marie-Odile Solnon.

 

Elle ne peut désormais plus porter de charges lourdes. Son métier, cuisinière, qu’elle aimait tant, lui est aujourd’hui interdit.

Vanessa Maillard, âgée de 37 ans, est domiciliée à Alençon (Orne) et depuis mars de cette année elle est reconnue travailleuse handicapée.

« J’ai une prothèse dans le dos, qui remonte au niveau des cervicales. Il faut maintenant que je trouve un autre métier à exercer. »

Vanessa Maillard

Une recherche accompagnée d’une nouvelle étiquette : handicap.

« Je viens tout juste de débuter ma formation avec l’Epnak, structure qui accompagne les personnes en situation de handicap, comme moi, dans leurs parcours d’inclusion sociale et professionnelle. J’avais envie de me diriger vers l’enseignement ou la formation. »

Vanessa Maillard

Vanessa Maillard a passé une journée immersive, le 18 novembre, au sein de l’organisme de formation Retravailler dans l’Ouest, auprès de Marie-Odile Solnon, formatrice. Elle a ainsi pu découvrir le métier de conseillère d’insertion professionnelle.

« J’ai moi-même la reconnaissance de travailleur handicapé », explique Marie-Odile Solnon. « Je suis donc la référente handicap ici même, depuis un mois. »

C’est tout naturellement qu’elle a accueilli Vanessa, en l’encourageant dans ses démarches.

« Ce n’est pas un parcours facile », reconnaît l’ancienne cheffe de cuisine.

« Il faut vraiment réaliser un travail sur soi et faire le deuil du métier exercé jusque-là. »

Vanessa Maillard
Elle avoue que l’accompagnement d’Epnak est un réel soutien.

« J’ai pu travailler sur mes qualités, mes savoir-faire et être et on a mis en avant d’autres atouts. »

Vanessa Maillard

Elle ne sait pas encore si ce statut de travailleur handicapé sera un frein à l’embauche « car je n’ai pas encore postulé » ou si, au contraire, des patrons seront bienveillants. « J’avance pas à pas ».

Source ACTU.FR

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