À Plérin, le sport comme remède au handicap grâce à Marine Auffray…

Originaire de Plérin (Côtes-d’Armor), Marine Auffray est diplômée pour l’enseignement de l’activité physique adaptée. Les jeunes du centre hélio marin Altygo profitent de son expérience.

Marine Auffray est diplômée d’un master 2 pour l’enseignement de l’activité physique adapté. Elle en profite pour faire découvrir son sport de prédilection, le football, aux jeunes en situation de handicap au centre hélio marin Altygo, à Saint-Laurent.

 

Mercredi 25 août 2021, cinq enfants du centre hélio marin Altygo, à Saint-Laurent (Côtes-d’Armor), se sont essayés à la pratique du football. Ils étaient encadrés par Karine et Adeline, éducatrices, Cathy, aide soignante et Marine, enseignante en sport adapté. « Aujourd’hui, nous sommes très à l’aise dans l’encadrement », dit l’une d’elles.

À 25 ans, Marine Auffray est jeune diplômée d’un master 2, approche pluridisciplinaire des pathologies chroniques et motrices. Intérimaire à l’Institut d’éducation motrice, elle commence un métier qu’on pratique plutôt avec conviction. « J’ai toujours eu envie de travailler pour être utile aux personnes, tout en étant dans le sport », dit-elle.

Et le sport, elle le pratique tous les jours depuis de nombreuses années. Footballeuse au Plérin FC depuis huit ans, elle a commencé la pratique du football à l’âge de 7 ans, à Plélo, avec son frère jumeau, Anthony. Après s’être essayée à l’En Avant Guingamp pendant deux saisons, c’est à Plérin qu’elle a trouvé sa vocation.

« S’adapter au handicap de chacun »

Le développement du sport pour les jeunes en situation de handicap est essentiel. « Nous les initions à différentes activités sportives, comme le tir à l’arc, l’escalade, le basket, le vélo, la marche ou la Boccia, de la pétanque adaptée. Tout se fait à la mesure du handicap de chacun, nous avons avec nous des poly handicapés avec paralysie cérébrale », précise-t-elle.

Son souhait serait de développer l’inclusion par le sport de ces jeunes, dans des groupes de licenciés au sein du Plérin FC. Le Covid est venu bousculer ses bonnes intentions, mais elle ne désespère pas, « Je souhaiterais développer une section parasport au sein du club. »

« Leur donner une chance » pour plus tard

En recherche d’emploi à l’issue de son intérim, Marine souhaite continuer à exercer dans la discipline. Mais elle sera attentive à toutes les propositions. « Je peux aussi travailler en hôpital, dans la rééducation fonctionnelle des personnes âgées ou en milieu carcéral. »

Ce qui lui fait plaisir aujourd’hui, c’est la joie de Manon et Samuel, heureux de découvrir une nouvelle discipline sportive. Marine devient un peu la grande sœur de ces enfants, comme elle l’est déjà avec les jeunes du club, dont elle s’occupe comme bénévole.

Le sport, avec comme objectif la rééducation, la réadaptation et la réinsertion. « Cela leur permet d’ouvrir des portes pour plus tard, leur donner une chance », insiste-t-elle. Et en cette période de Jeux paralympiques, il n’est pas interdit de rêver.

Source OUEST FRANCE.

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