Que faut – il faire ? Médicaments à base de Valsartan : de nouveaux rappels vont provoquer des ruptures de stock …

Le retrait des médicaments à base de Valsartan prend une nouvelle ampleur : après une première vague début juillet, des rappels supplémentaires ont été annoncés jeudi par l’agence du médicament (ANSM).

Une deuxième substance classée comme probablement cancérogène a été détectée.

Le nouveau retrait de certains médicaments à base de valsartan va entraîner des ruptures de stock selon l'ANSM.

Une deuxième substance probablement cancérogène a été détectée dans les médicaments à base de Valsartan. Un premier rappel a déjà eu lieu au début du mois de juillet pour la même raison. Comme le premier, ce nouveau rappel « est mis en oeuvre par d’autres Etats européens et au niveau international », selon l’agence du médicament (ANSM).

Un numéro d'urgence a été mis en place : le 0 800 97 14 03 - Aucun(e)

Vers une rupture de stock

Cette mesure de précaution va entraîner des ruptures de stock, a prévenu l’ANSM. En effet, le cumul des deux rappels touche les trois-quarts de ces médicaments utilisés en cas d’insuffisance cardiaque, d’hypertension artérielle et après un infarctus récent.

Entre 1,2 et 1,5 million de patients en France suivent ce traitement. L’agence rappelle qu’il existe d’autres alternatives et recommande aux patients souffrant d’hypertension artérielle de consulter leur médecin ou leur pharmacien. « Le risque d’un arrêt brutal de traitement étant important (poussées hypertensives, décompensations cardiaques, accidents neurologiques), _les patients ne doivent en aucun cas interrompre leur traitement sans avis médical_« , insiste Jean-Michel Race, un des responsables de l’ANSM.

Une « impureté », « probablement cancérogène »

Au total, onze laboratoires pharmaceutiques sont concernés par les deux rappels, qui ne touchent cependant pas forcément tous les médicaments à base de Valsartan qu’ils produisent : Arrow Génériques, Biogaran, Cristers, EG Labo, Evolupharm, Mylan, Ranbaxy, Sandoz, Teva, Zentiva et Zydus.

Dans le viseur de l’agence nationale de sécurité du médicament : des sociétés chinoises. Ce sont elles qui fabriquent le principe actif pour le compte de laboratoires qui produisent ensuite le médicament. On ignore pour l’instant si la deuxième impureté décelée dans les comprimés rappelés jeudi est due aux sociétés chinoises déjà épinglées, ou si de nouveaux sous-traitants sont à leur tour mis en cause.  Des investigations sont en cours.

L’ANSM a mis en place en juillet un numéro vert pour répondre aux questions des patients et de leurs proches, le 0800 97 14 03.

 

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