Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri …

Le trop-plein de pictogrammes éco-responsables brouille la connaissance de leur réelle signification.

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri ...

Cette rubrique sponsorisée « Parole d’expert » est réalisée en partenariat avec des entreprises de différents secteurs d’activité qui prennent la parole sur de nombreux sujets de notre vie quotidienne : santé, environnement, transport, etc.

Réalisé avec Suez

Ils fleurissent sur nos emballages mais parfois, leur sens nous échappe car une multitude de pictogrammes éco-responsables brouille la connaissance de leur réelle signification. Une « jungle » des logos à décrypter au sens littéral, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ayant identifié plus de 400 labels à vocation environnementale apposés sur les produits de consommation courante. Voilà comment faire le tri parmi ceux que vous croisez au quotidien.

Le point vert

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri

C’est le plus trompeur : ce label rond en forme de flèche né dans les années 90 ne signifie pas que l’emballage est recyclable ou recyclé, mais seulement que l’entreprise qui l’a apposé sur le produit verse une contribution financière à un système global de tri, collecte sélective et recyclage des déchets d’emballages ménagers. Depuis 2017, il n’est plus obligatoire. La confusion vient peut-être du fait qu’on l’a souvent vu sur les emballages non loin du fameux « préserve la couche d’ozone », un logo apparu dans les années 80 indiquant l’absence de CFC, un gaz participant à la destruction de la couche d’ozone. Le CFC étant désormais interdit dans les produits de consommation, le logo a progressivement disparu.

Triman

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri

Depuis 2015, ce logo composé d’une silhouette humaine et trois flèches vous indique que le produit est recyclable. Il est obligatoire sur tous les produits de consommation soumis à une consigne de tri, mais il peut apposé de différentes manières (sur le produit, la notice, l’emballage ou sur un support dématérialisé en ligne). Il devrait être généralisé cette année. Le triman est souvent accompagné de consignes pour aider le consommateur dans ses choix – « étui carton à recycler », « emballage individuel plastique à jeter », etc.- car, faut-il le rappeler, les produits ne seront recyclés qu’à trois conditions : s’ils ont été correctement triés, s’ils n’ont pas été souillés par d’autres déchets et si la filière de tri, de recyclage et de valorisation existe autour de chez vous.

Tidy man

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri

Ce pictogramme datant des années 60 et représentant une silhouette humaine en train de jeter un déchet dans une poubelle est juste une incitation à être propre. Le « tidy man » (« homme propre ») ne donne aucune indication sur la recyclabilité des emballages. Et encore moins sur le tri !

La poubelle barrée

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri

Ce logo, obligatoire depuis 2005 pour les produits concernés, signifie que l’objet en question doit être éliminé dans une structure de récupération et de recyclage appropriée, et non pas dans une poubelle ordinaire. On le trouve notamment sur les équipements électriques et électroniques, comme les piles et les ampoules, ou certains aérosols.

L’anneau de Möbius

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri

Depuis sa création, il y a 50 ans, ce pictogramme, appelé aussi boucle ou ruban de Moebius, signifie que le produit est techniquement recyclable… S’il contient un chiffre à l’intérieur, celui-ci indique la part de matière recyclée. S’il n’y en a pas, cela veut dire que le matériau est potentiellement recyclable. Une double signification qui rend le message difficile à comprendre. Sans compter qu’il est souvent « customisé », comme ici. Notez d’ailleurs que l’anneau de Möbius n’est pas un logo mais une allégation environnementale car il ne fait pas l’objet d’un contrôle par une tierce partie. Son apposition est sous la pleine et entière responsabilité de l’industriel.

L’anneau de Möbius pour les plastiques

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri

En plus du caractère recyclable ou recyclé du plastique, l’anneau de Möbius peut donner une indication sur le matériau principal entrant dans la composition de l’emballage. Ici, il signifie que l’objet (en l’occurrence, un tablier de cuisine) a été conçu à partir de bouteilles en plastique. Pour rappel, celles-ci sont fabriquées en PET (ou PETE 1) et composent aussi les flacons et produits d’entretien, d’hygiène, etc. Le plastique PEHD (ou HDPE 2) élabore lui les contenants tels que les bidons ou les fûts. Le PVC (ou v3) entre dans la fabrication des tuyaux et des gaines. Le plastique PEBD (ou LDPE 4), c’est celui de vos sacs ou films d’emballage. Le PP (ou PP5) sera présent dans les seaux, les peintures, les enduits, etc., alors que le PS (ou PS6) composera vos matériaux d’isolation ou les jouets de vos enfants. Tous les autres plastiques seront déterminés par les lettres OTHER (ou OTHER 7).

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri

Les logos acier ou aluminium

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri

L’anneau de Möbius se décline aussi sur d’autres matériaux, comme l’acier (à gauche) ou l’aluminium (à droite). Le chiffre à l’intérieur indique la part de matière recyclée. Quant à l’abréviation « alu » entourée de flèches, elle vous informe que le produit a été conçu avec de l’aluminium, qui est recyclable (comme l’acier ou le verre, qui bénéficient du même genre de pictogrammes), mais attention, cela ne dit pas pour autant que ce produit est recyclé.

Les logos « produits dangereux »

Pictogrammes et logos verts : savoir (enfin) faire le tri

Une flamme, un tête de mort, une croix, un poisson mort, une point d’exclamation… Ils sont explicites, mais mieux vaut le rappeler : ces pictogrammes vous alertent sur le fait que ces produits représentent un risque pour notre santé et notre environnement. C’est pourquoi ils ne doivent pas finir dans la nature.

Comprendre quelques labels du quotidien

Les labels garantissent les qualités environnementales d’un produit sur l’ensemble de son cycle de vie. En voici quatre que vous croisez certainement régulièrement :

-PEFC ou FSC. Ces labels indiquent que le produit (papier, meubles, etc.) provient de forêts gérées durablement.

-Tetra Pak. Il s’agit d’une marque déposée spécialisée dans la brique alimentaire. Cet emballage, composé en moyenne de 75 % de carton, 20 % de plastique et 5 % d’aluminium, est potentiellement recyclable à 100%.

-Le label Apur. Créé par l’association des producteurs et des utilisateurs de papiers cartons recyclés, ce pictogramme en forme de feuille indique le pourcentage de fibres recyclées pour la fabrication du papier, qui sera de 60, 80 ou 100%. D’autres labels existent, tels que l’arbre avec la mention « papier recyclé », l’ »Ange bleu » allemand, ou encore « Papier by nature » ou « Le cygne blanc », précisant que le produit a été fabriqué avec un certain pourcentage de fibres recyclées.

-Les écolabels officiels. « NF environnement » est l’écolabel officiel français alors que « EU Ecolabel » est celui commun aux pays européens. Ils certifient de la qualité écologique d’un produit de sa fabrication à son élimination.

Source EST REPUBLICAIN.

 

 

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