Hospitalisation des enfants : Un rapport pointe les faiblesses de la prise en charge…

Le rapport préconise notamment de favoriser l’accueil des parents la nuit et en salle de réveil et d’expliquer directement les soins aux enfants.

Hospitalisation des enfants : Un rapport pointe les faiblesses de la prise en charge. Un enfant, dans le couloir d'un hôpital (illustration).

Un rapport publié ce mercredi par la Fédération hospitalière de France (FHF) propose des pistes pour améliorer la prise en charge des très jeunes patients à l’ hôpital. Le texte, rédigé en collaboration avec le Défenseur des droits, l’Union nationale des associations familiales (Unaf) et l’association Sparadrap qui intervient auprès des enfants hospitalisés, pointe du doigt les faiblesses de leur prise en charge. Au total, treize mesures visant à améliorer leur bien-être sont préconisées.

Favoriser l’accueil des parents

Ainsi, les auteurs souhaitent que les parents aient la garantie de pouvoir rester dormir auprès de leur enfant hospitalisé, ce qui est déjà le cas dans 70 % des services interrogés pour ce rapport. « Il y a eu d’énormes progrès car, lors de notre précédente étude en 2003, seul un enfant sur quatre pouvait avoir un parent qui reste dormir à ses côtés », a expliqué Françoise Galland, directrice de l’association Sparadrap, rappelant néanmoins que « cela ne veut pas dire qu’ils dorment dans de bonnes conditions ».

Elle a également regretté que les parents ne soient que rarement admis en salle de réveil. « Seuls 12 % des répondants à cette enquête déclarent autoriser la présence des parents auprès de leur enfant à ce moment-là », s’est-elle désolée. « Or, les parents ne sont pas des visiteurs : ce sont les seuls repères des enfants à l’hôpital. »

Expliquer les soins aux enfants

Le rapport préconise aussi de faire preuve de pédagogie et de replacer l’enfant au centre des soins qui lui sont administrés en cherchant à obtenir son consentement, dialoguer avec lui sur la maladie et les soins prodigués, plutôt que ne parler qu’à ses parents. « A partir de trois ans, un enfant peut très bien comprendre si on lui explique avec des images et des mots simples », a assuré Françoise Galland.

Mais les auteurs dénoncent parallèlement le manque de formation du personnel qui prend en charge les enfants à l’hôpital, notamment quand ces derniers ne sont pas accueillis en pédiatrie.

Source 20 MINUTES.

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