Handicap – Versailles : une maison commune où cohabitent handicapés et valides…

Handicap – Deux « maîtresses de maison » épaulent au quotidien sept jeunes gens atteints de trisomie 21 dans ce logement social.

C’est la première du genre en France. La Maison de vie et de partage Saint Jean Paul II sera inaugurée ce jeudi à Versailles. Ce pavillon du quartier de Porchefontaine accueille sept jeunes handicapés, atteints de Trisomie 21 et âgés de 18 à 30 ans. Ils vivent en location avec deux valides, qui les épaulent au quotidien. La maison a ouvert ses portes en janvier 2017. « Ils paient entre 250 et 300 € de loyer mensuel hors charges car il s’agit d’un habitat social », témoigne Sonia Araujo, salariée de la Fondation pour le logement social (FLS) dont l’objectif est de rompre l’isolement et l’exclusion auxquels les personnes handicapées sont confrontées. Porteuse de ce concept innovant, la FLS a acquis la bâtisse et investi 1,2 M€ afin d’aménager les lieux pour recevoir ces jeunes trisomiques, tous ou presque issus des Yvelines.

L’autre partenaire est l’association versaillaise Les Maisons Saint Joseph, chargée de l’animation. Deux de ses salariées, baptisées maîtresses de maison, vivent sur place et s’assurent chaque matin de la bonne tenue des lieux. Une bénévole, Mathilde, est venue partager ce mercredi un repas convivial avec les locataires. « L’échange est très enrichissant avec les jeunes qui ont besoin de nous. L’initiative de la maison revient aux parents de ces jeunes qui sont soucieux de leur donner une autonomie et un cadre de vie sûr. Ils sont également partie prenante dans son fonctionnement », indique-t-elle. Les Maisons Saint Joseph projettent l’ouverture en fin d’année, d’un grand appartement partagé du même type à Rambouillet puis d’autres maisons de vie et de partage à Lourdes (65) et Saint-Etienne (42).

L’un des locataires, Anthony, 20 ans, se dit « ravi » de vivre ainsi en cohabitation. « Tout se passe bien. Les maîtresses de maison sont gentilles », dit-il avant de rejoindre son travail dans un atelier artisanal. Tous les quinze jours, il rejoint sa famille pour le week-end.

Source LE PARISIEN.

 

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