Élève handicapé humilié au collège : le parquet de Bobigny saisi…

Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête ce vendredi, après la publication d’une vidéo sur laquelle un collégien d’Aulnay-sous-Bois, en situation de handicap, est en pleurs et moqué par des adultes. Quatre surveillants ont été suspendus jeudi.

Élève handicapé humilié au collège : le parquet de Bobigny saisi

Le parquet de Bobigny s’est saisi ce vendredi et a ouvert une enquête suite au signalement par l’éducation nationale d’une vidéo, publiée ce mercredi sur Internet et montrant un enfant de 12 ans moqué par des adultes, au collège Debussy d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Le garçon, en situation de handicap, est scolarisé en classe de 5ème dans une ULIS, une unité localisée pour l’inclusion scolaire (et non en Segpa, comme indiqué précédemment). Quatre surveillants (ou assistants d’éducation), présents au moment des faits, ont été suspendus de leur fonction a titre conservatoire et une enquête administrative a été ouverte. Une enquête judiciaire est donc parallèlement en cours.

« La justice mène sa procédure et nous menons notre procédure« , a précisé ce vendredi Régis Astruc, proviseur de vie scolaire, à la direction des services de l’Éducation nationale de Seine-Saint-Denis. « Les assistants d’éducation en question seront reçus par un service juridique de l’académie, qui tranchera sur ce qui doit suivre« , a-t-il ajouté.

Le parquet de Bobigny prévenu « immédiatement » par l’Éducation nationale

« Il est du devoir de chaque fonctionnaire de signaler une situation lorsqu’il y a enfance en danger« , a rappelé Régis Astruc. Il assure que la « situation est prise avec sérieux et condamné avec grande fermeté« , précisant que le principal du collège a « prévenu immédiatement la direction académique de Seine-Saint-Denis, le rectorat de Créteil et le parquet de Bobigny » ce mercredi.

Le père de l’enfant doit rencontrer lundi le chef d’établissement. Selon le parquet de Bobigny, les parents ont indiqué leur intention de porter plainte, sans doute lundi.

Trois des surveillants mis en cause avaient pris leur fonction en septembre. L’un d’eux était arrivé en cours d’année dans l’établissement. « Ces faits nous rappellent que la formation doit être toujours renouvelée, c’est une préoccupation constante de l’académie de Créteil » estime Régis Astruc.

Source FRANCE BLEU.

Pour marque-pages : Permaliens.