Côtes-d’Armor. Débrayage sur les deux sites de l’Association des paralysés de France (APF 22)…

Ce lundi 1er juillet, les employés des deux sites de l’Association des paralysés de France des Côtes-d’Armor (APF) – Lannion et Plérin – ont débrayé.

Ils entendent protester contre une organisation du planning et des conditions de travail jugées trop contraignantes.

Ils ont ensuite rejoint l’antenne de l’Agence régionale de Santé (ARS), répondant ainsi à une mobilisation nationale, pour obtenir des moyens supplémentaires.

Quatre auxiliaires de vie sociale (AVS) en grève à Plérin, accompagnés de Brice Dumont (CGT) et de Daniel (l’une des personnes aidées par les AVS de l’APF 22).

Ce lundi 1er juillet, vingt-six employés (sur une centaine au total) de l’Association des paralysés de France des Côtes-d’Armor (APF 22) ont débrayé sur les sites de Lannion et Plérin. Pour rappel, ces deux sites emploient en majeure partie des auxiliaires de vie sociale (AVS) qui se rendent à domicile pour s’occuper des personnes atteintes de handicap.

« Nous ne pouvons plus travailler avec l’organisation du planning actuelle, dénonce Raymonde, une AVS de 50 ans affectée au secteur de Plérin. Désormais, nous souhaitons connaître les heures de départ au travail et de fin de journée et avoir une seule coupure par jour. Les multiples interruptions actuelles bouleversent notre vie familiale et professionnelle. »

« Entretenir des rapports humains »

Même son de cloche à Lannion, où Mathieu Poitrkowski, délégué central CGT de l’APF 22, demande « que les temps de trajet soient rémunérés et pas seulement les kilomètres parcourus ». Sachant que le salaire moyen d’un AVS est de 1 000 € nets par mois.

Enfin, tous regrettent l’absence de groupes de parole entre tous les salariés de l’APF 22, qui « permettraient de parler des difficultés rencontrées au travail », ainsi que le manque de temps au travail pour « boire un café et entretenir des rapports humains avec les bénéficiaires qui constituent la base de notre métier ».

« Budget très serré »

Autant de doléances qui sont surtout le fait « d’un budget très serré », selon la direction de l’APF 22.

Vers midi, les grévistes de l’APF 22 ont rejoint d’autres manifestants issus du secteur de la santé et de l’action sociale, rassemblés à midi, devant l’antenne de l’Agence régionale de santé des Côtes-d’Armor, rue de Paris, à Saint-Brieuc.

Source OUEST FRANCE.

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