Cancer : certaines perruques seront bientôt entièrement remboursées…

À compter du mois d’avril 2019, le remboursement des perruques des patients sous chimiothérapie passera de 125 à 350 euros.

Cancer : certaines perruques seront bientôt entièrement remboursées

Les perruques, accessoires bien souvent indispensables en cas de chimiothérapie, seront bientôt mieux remboursées pour les patients atteints de cancer, a annoncé sur son site Rose Magazine. Pour l’heure, les prothèses capillaires sont prises en charge à hauteur de 125 euros par la Sécurité sociale, soit le prix d’entrée de gamme pour une perruque en cheveux synthétiques. À compter du mois d’avril 2019, le remboursement des perruques passera de 125 à 350 euros. Une victoire pour les malades, qui auront accès à des perruques qualitatives sans aucun «reste-à-charge».

Cette évolution dépasse les engagements du troisième Plan Cancer, qui prévoyait de doubler les montants des remboursements. Elle est l’aboutissement de plusieurs mois de discussions entre les représentants des ministères de la Santé et de l’Économie, des associations de patients telles que Rose-Up (qui produit Rose Magazine) et les fabricants de perruques. Au terme de la négociation, ces derniers se sont engagés à réduire le prix de leurs perruques de 400 à 350 euros, afin qu’il n’y ait plus de reste-à-charge pour les patients.

Les prothèses de plus de 700 euros pas remboursées

La nouvelle grille tarifaire de remboursement prévoit également que les perruques de classe 2 et celles intégrant des cheveux naturels, vendues jusqu’à 700 euros, soient prises en charge à hauteur de 250 euros. Par contre, les perruques de plus de 700 euros ne seront pas remboursées. Elles représentent actuellement une part du marché inférieure à 8%.

Un avis entérinant ces nouveautés sera publié dans le Journal Officiel dans le courant de la semaine prochaine. Le nouveau remboursement devrait être effectif le 1er avril 2019, selon Rose Magazine. «Nous apprécions vraiment la volonté de la Ministre et la célérité du Comité économique des produits de santé, qui ont permis de faire aboutir ces négociations en moins de six mois», explique Céline Lis-Raoux, journaliste à Rose Magazine et cofondatrice de l’association Rose-Up.

Et pour cause: jusqu’en juin dernier, les négociations étaient bloquées depuis plus de trois ans. «C’est une revendication que notre association Rose-Up porte depuis des mois et qui connaît, enfin, une issue favorable», conclut-elle.

Source LE FIGARO.

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