Accident du travail : Patrice Mandet, victime, dénonce l’injustice de l’indemnisation… !!!!

A la suite d’un accident du travail en 2015, les indemnités que Patrice Mandet, 51 ans, doit toucher sont dérisoires par rapport à celles d’un accidenté de la vie.

Une injustice qu’il dénonce dans un courrier adressé à des élus et au président de la République Emmanuel Macron. 

Patrice Mandet, victime d'un accident du travail / © I.Brunnarius

Patrice Mandet a été victime d’un accident du travail le 12 novembre 2015. Même si l’ADAPEI, son employeur de l’époque, a reconnu sa faute inexcusable lors d’une procédure à l’amiable, les indemnités que cet homme de 51 ans doit toucher sont dérisoires par rapport à celles d’un accidenté de la vie. Une injustice qu’il dénonce dans un courrier adressé à des élus et au président de la République Emmanuel Macron. 

Patrice Mandet a deux vies. Celle d’avant novembre 2015 et celle d’aujourd’hui. En une fraction de seconde, tout a basculé. Patrice Mandet est tombé d’une échelle. Educateur technique spécialisé à l’ADAPEI de Hérimoncourt, il était en train d’élaguer des arbres. Après plus d’un an de rééducation au Centre de rééducation de la Fondation Arc en Ciel à Héricourt, Patrice Mandet est rentré chez lui à Seloncourt. Dans un fauteuil roulant, il ne pourra plus jamais marcher.

Motard, footballeur, randonneur, Patrice Mandet raconte sa vie d’avant tout en douceur. «J’aimais aller dans les bois, jouer au foot mais aujourd’hui, j’ai perdu ma vie.» Pas un mot plus haut que l’autre mais une détermination à toutes épreuves pour continuer de trouver un sens à vie. Sa femme, Patricia, ses enfants, Mélissa, 20 ans, Joris, 18 ans, Mathis, 14 ans, sont sa raison d’être. Eux non plus n’ont rien lâché. La vie continue avec ses rires et ses larmes. Cette famille demeure unie face à l’adversité. Leurs amis n’ont pas déserté la maison de Seloncourt. Une habitation qui a perdu de son charme du jour au lendemain. Etages, couloir étroit, escalier extérieur.. Rien n’est fait pour un fauteuil.
Les amis ont retroussé leurs manches, organisé une grande fête pour récolter de l’argent et pris de leur temps pour aménager une salle de douche adaptée.

Cet élan de solidarité a été comme une lueur d’espoir pour la famille Mandet, prête à se reconstruire une vie à hauteur de fauteuil. Mais «aujourd’hui, on a l’impression que tout s’effondre, confie Patricia. Notre vie faite d’espoir s’écroule..»

Il faut être directement confrontés aux méandres juridiques pour trouver l’énergie d’en dénoncer les aberrations. Comme beaucoup, la famille Mandet pensait qu’en cas d’accident du travail, les indemnités allaient être à la hauteur des préjudices. Erreur totale….

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Source FR3.

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