Mode vegan : pourquoi il faut épargner les enfants…

AVIS D’EXPERT -Ce type d’alimentation conduit les enfants vers des déficiences nutritionnelles dont ils subiront les conséquences tout au long de leur existence.

Mode vegan

Les adeptes de cette mode dite «vegan» (végétalisme) qui consiste à rejeter tous les produits provenant de l’exploitation des animaux se multiplient. Ce type d’alimentation n’est pourtant pas adapté à l’espèce humaine dans la mesure où il augmente le risque de carences nutritionnelles. Mais c’est lorsqu’elle est imposée à un enfant que cette déviance alimentaire devient grave.

Les pédiatres voient de plus en plus de nourrissons souffrant de carences sévères en raison de la substitution de leur lait par des boissons végétales à base de châtaignes, amandes, noisettes, riz ou soja. Les carences qu’entraîne leur consommation peuvent avoir des conséquences irrémédiables, tout particulièrement lorsqu’elles atteignent le développement cérébral. Ces complications peuvent même conduire au décès, comme nous avons pu malheureusement le constater ces dernières années.

C’est sur les conseils d’un professionnel de médecine alternative ou par des informations glanées sur les réseaux sociaux que les parents décident de donner ces boissons végétales à leur nourrisson. Leur profil reste néanmoins assez stéréotypé, avec une méfiance paranoïaque envers le lait, une alimentation végétarienne ou végétalienne, une préférence pour les produits issus de l’agriculture biologique et un refus des vaccins.

Il existe pourtant des préparations infantiles dans lesquelles les protéines du lait de vache ont été remplacées par des protéines de riz ou de soja, mais qui se distinguent de ces boissons végétales par une composition adaptée aux nourrissons. Elles peuvent donc leur être données sans risques de carences.

Les responsables de cette déviance alimentaire mortifère ne sont pas les parents, mais ceux qui les incitent à y sombrer. Naturopathes, homéopathes et ostéopathes sont parmi les principaux prescripteurs de boissons végétales. Ils utilisent, souvent avec talent, leur statut de soignant pour avancer de fausses certitudes et convaincre ainsi des parents crédules ou simplement sensibles à ce mode de pensée, et ceci malgré la vacuité scientifique de leurs propos. Les industriels commercialisant ces ersatz de lait infantile sont complices de cette dérive en cherchant parfois à inciter les acheteurs à les donner aux nourrissons. Le législateur serait ainsi bien inspiré d’instaurer l’obligation de faire figurer sur l’étiquetage de ces produits et sur les sites les mettant en vente une mention stipulant le danger de leur utilisation chez le nourrisson…

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Source LE FIGARO.

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