Des pistes pour réformer les arrêts maladie… la perte de revenu pourrait ne pas être compensée… !

L’absentéisme a augmenté en 2017 dans le privé. Un rapport propose au gouvernement de passer à un seul jour non indemnisé.

Mais la perte de revenu pourrait ne pas être compensée.

Les rapporteurs proposent d’aligner le délai de carence des salariés du privé sur celui des fonctionnaires, qui n’ont qu’un seul jour.

Face à la progression du coût des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie, le gouvernement cherche à réformer. Devant la bronca des employeurs, il a renoncé à transférer aux entreprises la charge des arrêts de courte durée. Il attend, ce mois-ci, les propositions d’une mission.

Les rapporteurs proposent, en effet, d’aligner le délai de carence des salariés du privé sur celui des fonctionnaires, qui n’ont qu’un seul jour.

Actuellement, la Sécurité sociale verse des indemnités correspondant à 50 % du salaire brut à partir du 4e jour d’arrêt. Les trois premiers jours ne sont pas pris en compte, c’est ce qu’on appelle le délai de carence. Les entreprises complètent ensuite jusqu’à 90 % du salaire brut pendant un mois puis jusqu’à 66 % pendant les trente jours suivants. Le reste est du domaine de la prévoyance.

Alors que la Sécurité sociale plafonne ses indemnités à 1,8 Smic, la mission propose d’abaisser ce plafond à 0,9 Smic et de rembourser le même montant à tout le monde. Cela reviendrait à reporter une partie de la charge sur les entreprises.

Des salariés y échappent

Dans la pratique, la moitié des entreprises prennent en charge le délai de carence et paient dès le premier jour d’absence.

Source OUEST FRANCE.

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