Pour lutter contre la pauvreté, le gouvernement mise sur l’insertion, associations pas convaincues ….

Lutter contre la pauvreté – Insertion – Accentuer le soutien aux plus fragiles, cibler les contrats aidés sur des secteurs et des territoires jugés prioritaires, ouvrir une concertation: le gouvernement a présenté jeudi ses premières pistes pour lutter contre la pauvreté, sans tout à fait convaincre les associations.

Pauvreté

Le Premier ministre, Edouard Philippe, la ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ont réuni à Matignon les principales associations du secteur.

Premier constat souligné par Mme Buzyn, à l’issue de la rencontre: sur les 8,9 millions de personnes touchées par la pauvreté en France, «trois millions» sont des enfants, soit «un sur cinq».

Pour éviter «qu’ils ne deviennent les adultes pauvres de demain», le gouvernement veut aller au-delà du «levier monétaire», a-t-elle expliqué, rappelant que l’augmentation en 2018 et 2019 de plusieurs allocations (prime d’activité, Allocation adulte handicapé, minimum vieillesse) avait été récemment annoncée.

Mme Buzyn a dit vouloir entamer une «réforme de la politique familiale», évoquant l’accès aux places en crèche, l’accompagnement et le soutien à la parentalité, et la lutte contre le non recours aux droits sociaux.

Le 17 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le président Emmanuel Macron lancera une «grande concertation», axée notamment sur la pauvreté des enfants et des jeunes, a-t-elle annoncé. Il y aura également une réflexion sur le «versement social unique», montant qui pourrait prendre en compte plusieurs minima sociaux et figure parmi les engagements de campagne du candidat Macron.

– Contrats aidés ‘reformatés’ –

Autre levier majeur, l’accès à l’emploi. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a plaidé pour «un accompagnement» et «une formation sur mesure, plus adaptée aux besoins» des chômeurs.

Les contrats aidés, bénéficiant d’aides publiques, seront «reformatés», le gouvernement estimant qu’ils sont «inefficaces» pour accéder à un emploi.

En 2018, 200.000 de ces contrats réservés aux plus éloignés de l’emploi seront financés à 50% par les pouvoirs publics et comporteront une obligation de formation et d’accompagnement. Réservés «uniquement au secteur non marchand» (services, associations), ils seront ciblés sur «l’urgence sanitaire et sociale, l’accompagnement des enfants handicapés en milieu scolaire, l’Outre-mer et les communes rurales», a précisé la ministre….

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Source LIBERATION.

 

 

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