Aides sociales : pour la ministre de la Santé, « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables »…

Ce mercredi, le Canard enchaîné affirme que l’exécutif aurait décidé de faire 7 milliards d’économies en deux ans, en rognant sur les aides sociales. Mais la ministre de la Santé Agnès Buzyn, invitée sur RTL, a démenti ces informations. « Un plan d’économies n’a jamais été envisagé », a-t-elle dit.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Alors que depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulent sur les intentions du gouvernement en matière de prestations sociales, un rapport d’expert sur le sujet doit être remis à la fin du mois de juin. Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné affirme que le gouvernement souhaiterait économiser 7 milliards d’euros sur les aides sociales en deux ans, à partir du 1er janvier 2021.

Les aides sociales doivent donner aux Français « les moyens de leur émancipation »

La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, invitée sur RTL ce mercredi matin, a affirmé que les aides sociales doivent donner aux Français « les moyens de leur émancipation » et qu’il n’est « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables ». « Un plan d’économies n’a jamais été envisagé », a affirmé la ministre.

« Personne ne m’a demandé de trouver 7 milliards d’euros », a-t-elle affirmé, démentant donc les informations du Canard Enchaîné sur un objectif de réduction des dépenses sociales assigné par l’Elysée et Matignon. « La stratégie du gouvernement, c’est de s’intéresser aux personnes, pas au budget », a assuré la ministre. « Nous avons affaire à des chômeurs en fin de droits, à des jeunes qui n’ont jamais trouvé un emploi et n’ont pas été formés », ou encore à des mères célibataires qui « se lèvent à quatre heures du matin pour faire des ménages dans les entreprises », a-t-elle souligné.

Un système « injuste et illisible »

Plus largement, « la question qui se pose est comment on simplifie le système », a-t-elle expliqué, qualifiant la situation actuelle de « maquis » à la fois « injuste et illisible ». « Nous recherchons ce qui fonctionne, nous arrêtons de financer ce qui ne fonctionne pas » et « la totalité des prestations » sera passée au crible de « l’exigence d’efficacité » du gouvernement, a-t-elle dit.

Source FRANCE BLEU.

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