Levothyrox : nouvelle polémique sur la composition du médicament…

Levothyrox – Un chimiste affirme que la nouvelle formule du médicament contient des impuretés.

Mais ses analyses n’ont pas été menées dans un cadre officiel et vont à l’encontre des conclusions publiées par l’Agence du médicament.

Levothyrox : nouvelle polémique sur la composition du médicament

Le nombre inédit de cas d’effets indésirables liés à l’arrivée de la nouvelle formulation du Levothyrox peut-il s’expliquer par la présence «d’impuretés» dans les comprimés? C’est en tout cas l’hypothèse soutenue par Jean-Christophe Garrigues, un ingénieur chimiste du CNRS à Toulouse qui, selon le site d’information Mediacités, aurait découvert «trois éléments chimiques impurs potentiellement toxiques» dans la nouvelle formule de ce médicament indiqué dans le traitement de l’hypothyroïdie. Mais pour l’heure, ces allégations ne s’appuient sur aucun élément tangible: ni la nature des éléments incriminés, ni la méthodologie employée n’ont été précisées.

C’est à la demande de l’association française des malades de la thyroïde (AFMT) que l’ingénieur s’est penché sur un rapport d’analyses publié en juillet dernier par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Il aurait alors décelé une anomalie sur l’une des figures qui, selon lui, serait le signe de la présence d’une molécule suspecte. «Après avoir analysé l’étude de l’ANSM, nous avons réalisé notre propre chromatogramme pour séparer tous les éléments à partir des lots qui nous avaient été fournis, quatre de la nouvelle formule, trois de l’ancienne formule avant son retrait, en 2017, et un vendu actuellement. Nous avons constaté un pic important d’impuretés dans la nouvelle formule», a-t-il indiqué au quotidien Le Monde, précisant qu’il fallait poursuivre les recherches pour «identifier la nature de ces impuretés et savoir si elles sont toxiques ou non».

Le CNRS et l’Agence du médicament réagissent

Le CNRS s’est désolidarisé de cette annonce et a rappelé à l’ordre l’ingénieur, lui demandant officiellement d’annuler la conférence de presse prévue dans la matinée du vendredi 5 octobre à Toulouse. Celui-ci a effectué ses analyses en utilisant les équipements de son laboratoire sans en avoir informé sa hiérarchie. «Les résultats annoncés par Jean-Christophe Garrigues n’ayant pas été validés par le processus d’évaluation par les pairs propre à la communauté scientifique, le CNRS considère qu’ils ne constituent pas en l’état actuel des faits scientifiques», a ajouté l’institution dans un communiqué de presse, tout en se montrant favorable à ce que ses laboratoires compétents dans le domaine réalisent des analyses dans les règles de l’art….

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Source LE FIGARO.

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