Un tiers des Français est concerné par le handicap » rappelle le représentant en Touraine d’APF France Handicap…

Ils ne veulent plus être les grands oubliés de cette campagne présidentielle. L’association APF France Handicap s’est mobilisée ce mercredi partout en France.

Pour rappeler aux candidats que le handicap concerne avec les aidants plus de 20 millions de Français qui ont le droit d’exister. 

Gérard Chabert, représentant en Touraine d'APF France Handicap

 

A un mois du premier tour de l’élection présidentielle, l’association APF France Handicap tape du poing sur la table. Mobilisée ce mercredi partout en France ( avec un rassemblement régional à Orléans ), elle interpelle les 12 candidats alors que le sujet du handicap est, comme trop souvent, totalement absent de la campagne. 

« Le handicap en France concerne non pas 12 millions de personnes mais bien 23 millions. Pourquoi ? Car il faut rajouter aux 12 millions en situation de handicap, 11 millions de personnes qui les accompagnent, c’est à dire les aidants », fait remarquer Gérard Chabert, le représentant en Indre-et-Loire d’APF France Handicap. « C’est potentiellement le tiers des Français qui est concerné par le handicap et aussi par le bulletin de vote que l’on met dans une urne. »

Niveau de vie trop faible

Parmi leurs principales revendications, c’est bien sûr leur trop faible niveau de vie. « Aujourd’hui, le montant maximum d’une allocation adulte handicapé est de 934 euros mensuels. Nous sommes encore sous le seuil de pauvreté. Bref, on n’avance pas malgré les lois successives. Il faut se battre quotidiennement pour survivre. Alors que trop souvent on oublie que derrière la personne malade, vous avez des gens qui ont la capacité de faire, de vivre, de s’exprimer mais auxquelles on ne laisse pas le choix ». 

Sur l’accessibilité des lieux recevant du public

« Aujourd’hui, 50% seulement des établissements recevant du public sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. C’est surtout le cas pour les bâtiments publics comme les établissements scolaires, les mairies… Par contre, le petit commerçant du coin, les restaurants… là c’est la foire d’empoigne. Pour une question de coût mais pas seulement. Beaucoup vont tout tenter pour trouver la dérogation pour ne pas faire plutôt que de faire. »

Source FRANCE BLEU.

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