Toulouse : Pour payer le bras robotisé de Johann, des graffeurs sortent les bombes…

Une exposition était organisée ce week-end à Toulouse pour collecter des fonds pour financer un bras robotisé pour Johann, atteint d’une myopathie.

Toulouse : Pour payer le bras robotisé de Johann, des graffeurs sortent les bombes

« On s’était dit qu’on aurait pu aussi appeler l’exposition « Pas de bras pas de chocolat ». Finalement, on a choisi « Bras cassés » parce qu’il s’agit de me payer un bras et parce que les artistes ont un côté foutraque ». Johann Chaulet, cloué dans un fauteuil depuis ses 11 ans, a perdu l’usage de ses bras, mais sa myopathie est loin de l’avoir privé de son humour.

Entouré d’une trentaine d’artistes, parmi lesquels des graffeurs de renom, il organise une exposition à partir de ce vendredi soir et durant tout le week-end à la friche Vannerie*, à Toulouse. Une cinquantaine d’œuvres sera vendue et les bénéficies serviront à payer une partie du bras robotisé qui doit permettre à ce chercheur en sociologie de 39 ans de retrouver un peu d’autonomie.

« Ma maladie est évolutive, grâce à ce bras je vais pouvoir faire des choses que je ne pouvais plus faire. Je suis photographe et depuis vingt ans je n’ai plus de force pour les bras, je prends mes photos à hauteur de hanche, là je pourrai faire comme tout le monde à hauteur d’œil », explique Johann. Il espère que les œuvres vendues entre 100 et 700 euros de Mademoiselle Kat, Tilt, Tober, Der ou encore Ceet lui permettront d’avoir une partie des 15.000 euros qui lui manque aujourd’hui.

C’est ce dernier artiste, rencontré à Marrakech lors des vacances de février, qui lui a permis de concrétiser son projet en mettant à disposition son carnet d’adresses. Et pour ceux qui n’auraient pas l’opportunité de s’y rendre, une cagnotte leetchi a été mise en place pour se payer ce bras qui coûte… Un bras.

* 1 bis chemin Neuf.

Source 20 MINUTES.

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