Soins dentaires. Les enfants et les handicapés d’abord… Les dentistes spécialisés ne sont pas si nombreux…..

Soigner les dents d’un enfant ou d’une personne en situation de handicap demande plus de temps et une pratique particulière.

Les dentistes spécialisés ne sont pas si nombreux.

Exemple à Plœmeur (Morbihan).

Les soins dentaires dédiés aux enfants et aux personnes en situation de handicap réclament plus de temps.

 

L’appréhension d’une visite chez le dentiste peut être d’autant plus grande pour un enfant, ou une personne en situation de handicap.

L’angoisse générée par la peur de souffrir, l’inconfort lié à une mobilité réduite ou une perte de repères peuvent aussi rendre les soins délicats pour le praticien.

Ces particularités, le Dr Mélanie Recuero, 33 ans, les connaît bien. Elle s’en est même fait une spécialité en travaillant pendant trois ans en milieu hospitalier auprès de ces populations.

Un lieu pluridisciplinaire

Après avoir exercé à Quimperlé (Finistère), elle ouvre le 1er mars, à Plœmeur (Morbihan), une clinique dentaire dédiée aux enfants (pédodontie) et personnes souffrant de handicaps cognitifs, intellectuels et psychiques. La commune est notamment connue pour abriter le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape.

Pluridisciplinaire, le nouveau cabinet plœmeurois doit aussi réunir d’autres professionnels, comme une pédopsychologue ou bien encore une pédicure spécialisée dans les soins aux personnes atteintes de troubles de l’équilibre.

« 200 km pour soigner une carie… »

« Nous sommes malheureusement encore peu nombreux à proposer ces prises en charge, relève la dentiste. Au fur et à mesure de mon activité professionnelle, je me suis rendu compte que les parents avaient du mal à trouver un dentiste pour leur enfant. Parcourir 200 km pour faire soigner la carie de son adolescente autiste, ce n’est pas normal… »

« Approche comportementale »

Les soins dentaires pédiatriques ou délivrés à des personnes handicapés prennent plus de temps. « Par une approche comportementale, on explique ce qu’il va se passer afin de baisser l’anxiété et l’appréhension chez ces patients. On peut aussi utiliser l’anesthésie électronique, l’hypnose conversationnelle ou encore un gaz médical, pour atténuer l’angoisse. »

Les patients qui, du fait de leur handicap, ne peuvent être soignés sur fauteuil sont pris en charge en milieu hospitalier, sous anesthésie générale. Depuis janvier, le Dr Recuero assure d’ailleurs des vacations dans un établissement de santé du territoire.

Source OUEST FRANCE.

Pour marque-pages : Permaliens.