Paris : une centaine d’accompagnants d’enfants en situation de handicap rassemblés à Solférino …

Pour dénoncer leurs mauvaises qualités de travail, ce mercredi après-midi, une centaine d’accompagnants d’enfants en situation de handicap se sont rassemblés devant le métro Solférino à Paris, sur un appel de l’intersyndical.

Ils dénoncent notamment des salaires trop faible.

Une centaine d'accompagnants d'enfants en situation de handicap rassemblé devant le métro Solférino ce mercredi après-midi

Devant le métro Solférino à Paris, une centaine d’accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH) se sont rassemblés, ce mercredi après-midi sur un appel de l’intersyndical, pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail. Ils revendiquent des salaires trop bas. Ils touchent environ 700 euros par mois, pour 20 heures de travail et leurs heures supplémentaires ne sont pas payées.

Les AESH apprennent leur métier sur le tas

Une des principales revendications des accompagnants est l’absence totale de formations. « Il suffit de répondre à une annonce de pôle emploi et vous pouvez aller travailler » affirme Francette Popineau co-secrétaire général du syndicat SNUipp. Un manque de formation qui oblige les AESH à travailler en dehors de leurs heures de travail.

« Les accompagnants doivent regarder, chez eux, sur internet quel est le handicap de l’enfant, l’attitude a adopté … Tout ça est très rudimentaire » – Francinette Popineau, co-secrétaire général du syndicat SNUipp

Les AESH demandent la fin de la mutualisation

Depuis le début de l’année, la réforme PIAL, un pôle supposé faciliter le quotidien des accompagnants et favoriser l’apprentissage des enfants est un flop. Avant la rentrée les AESH ou encore AVS (auxiliaires de vie scolaire) s’occupaient en règle générale d’un seul enfant sur l’année. Maintenant ils sont amenés à s’occuper de plusieurs enfants en même temps et parfois seulement une heure dans la semaine avant qu’un autre prennent le relais le jour suivant… c’est ce qu’ils appellent la « mutualisation ». 

C’est un rythme fatiguant pour les accompagnants et ça déstabilise des enfants qui ont besoin de repères – déplore, Michelle une AESH.

Ils demandent également plus d’embauches pour un meilleur accompagnement des enfants.

Source FRANCE BLEU.

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