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Lyon : Tétraplégique depuis un accident, un chercheur a créé la première salle de sport pour personnes handicapées…

Vance Bergeron, chercheur à Lyon, a récemment reçu la médaille de l’innovation 2019 du CNRS.

La salle de sport ouverte à Gerland par Vance Bergeron à Lyon.

  • Devenu tétraplégique après un accident, Vance Bergeron, chercheur à Lyon, a décidé d’ouvrir une salle de sport dédiée aux personnes en situation de handicap moteur.
  • Ce lieu est unique en France, les adhérents ont accès notamment à la stimulation électrique musculaire.

Installé au vélo, Philippe, 56 ans, a les joues rosies par l’effort. Concentré, il regarde, sans les sentir, ses jambes s’activer sur les pédales. Depuis quelques mois, cet homme, paralysé des membres inférieurs après un accident de moto, fréquente assidûment la salle de sport ouverte en octobre 2018 au rez-de-chaussée d’un bâtiment de l’Ecole normale supérieure de Lyon (ENS) à Gerland. Un lieu unique en son genre, entièrement dédié à la pratique d’activités sportives adaptées pour les personnes en situation de handicap.

Accessible pour 35 euros par mois, cette salle de S.p.o.rt (pour Stimulating people and organizing recreational therapies) a été créée par Vance Bergeron, un chercheur franco-américain, directeur de recherche au laboratoire de physique de l’ENS. Cette idée a germé en 2013 après un accident de vélo qui l’a rendu tétraplégique. « Quand j’étais à l’hôpital, j’ai cherché ce qui existait pour les tétraplégiques en matière d’activités sportives. Avant l’accident, je faisais 7.000 km de vélo par an. Je voulais pouvoir continuer », confie le quinquagénaire, qui a reçu récemment la médaille de l’innovation 2019 du CNRS.

Une salle aux machines adaptées aux handicaps

Pendant sa rééducation, il se plonge dans la littérature scientifique et s’intéresse notamment à la stimulation électrique musculaire. « Des électrodes, placées sur les muscles stimulent les membres qui ne fonctionnent plus. Cela existe depuis 20 ans aux Etats-Unis, mais c’est très cher. Et en France, il n’y avait rien presque rien quand j’ai commencé à m’y intéresser en 2015 », ajoute le scientifique, qui décide alors de créer son propre vélo. « Je voulais que mes potes en profitent, je les invitais à la maison. Mais rapidement, je me suis rendu compte qu’un plus grand nombre de personnes devaient en bénéficier. »

Avec d’autres tétraplégiques, dont il partage la passion du sport, il crée l’ANTS. Cette association va donner naissance à la salle mais également à de multiples autres outils innovants destinés à mettre à la disposition du plus grand nombre les dernières avancées en matière de neuro-rééducation.

« Dès que tu as un handicap, tu comprends vite que tout est cher. Le moindre matériel, les machines, sont vendus à un prix fou, c’est de l’arnaque », ajoute le chercheur. Pour monter la salle de sport, disposant de machines adaptées, il a investi sur fonds propres 150.000 euros et a mis au point, via une jeune start-up partenaire Circles, des vélos à stimulation électrique, mis à disposition des adhérents, et des rameurs, actuellement testés par des athlètes paralympiques.

Tangy Dréan, l’un des enseignants en activité physique adaptée de la salle, constate les effets des séances sur les adhérents. Des gens paralysés après un accident ou un AVC et, en plus grand nombre, des personnes atteintes de sclérose en plaque. « L’activité sportive pour les personnes handicapées est essentielle entre autres pour lutter contre la fragilité osseuse, favoriser la circulation sanguine, développer la masse musculaire. Et bien sûr lutter contre la dépression », indique le jeune homme.

« La France est vraiment à la traîne »

Deux ans et demi après son accident, Patrice sent les effets de la salle. « Mon corps est abîmé. Je viens ici pour faire travailler mes jambes, mais aussi le haut de mon corps que je sollicite énormément depuis que je suis paralysé des membres inférieurs. Cela fait du bien au corps et à l’esprit. C’est important pour l’image de soi », explique-t-il, ravi d’avoir découvert ce lieu unique.

Une seconde salle en 2020

« Après l’accident, on passe des mois dans les centres de rééducation. Mais quand c’est fini, il n’y a plus rien. A part aller chez le kiné, je ne trouvais aucun lieu pour pratiquer une activité sportive. La France est vraiment à la traîne à ce niveau-là. » Tanguy ne peut qu’acquiescer. « Le problème aujourd’hui, c’est la rentabilité. La plupart des salles de sport classiques fonctionnent avec peu de coachs et beaucoup d’abonnements. Nous, on fait l’inverse. Tout repose sur un suivi personnalisé assuré par un coach. Ce n’est pas du tout la même démarche », estime Tanguy.

Pas de quoi toutefois faire douter Vance Bergeron. Il prévoit d’ouvrir en 2020 une seconde salle identique sur le site de l’hôpital d’instruction des armées Desgenettes, où doivent être transférées les activités de rééducation et réadaptation du centre Henri-Gabrielle. « Je suis déjà assuré d’avoir un local. Il faut désormais que je trouve des investisseurs via du mécénat », précise le chercheur, soucieux par la suite de voir d’autres salles ouvrir en France.

« Notre association a aussi pour but de collecter des fonds pour permettre à d’autres de lancer des salles ailleurs », ajoute Vance. Un défi parmi tant d’autres pour ce chercheur, ultra-actif qui, en dehors de ses travaux de recherches nourrit un rêve : grimper à vélo le mont Ventoux, comme il le faisait chaque année avant son accident.

Source 20 MINUTES.

Bouches-du-Rhône: un restaurateur refuse à un non-voyant et son chien guide l’accès à sa brasserie…

A Martigues, un non-voyant et sa chienne guide d’aveugle ainsi que leur accompagnant ont été obligés de quitter le restaurant « AU BUREAU ».

Bouches-du-Rhône: un restaurateur refuse à un non-voyant et son chien guide l'accès à sa brasserie. Un chien-guide est promené par un éducateur (illustration)

Haute-Garonne : Pour rompre l’isolement, une téléassistance gratuite disponible 24h/24 unique en France…

Pour rompre l’isolement, le département de la Haute-Garonne propose une téléassistance gratuite et disponible 7j/7 et 24h/24, un dispositif unique en France.

Haute-Garonne : Pour rompre l’isolement, une téléassistance gratuite disponible 24h/24 unique en France. Illustration d'une plateforme téléphonique, à Toulouse.

Glisser dans sa baignoire, tomber en pleine nuit en se rendant aux toilettes ou en allant se chercher un verre d’eau. Les personnes âgées ou handicapées sont particulièrement exposées à ces accidents domestiques. Pour rompre leur isolement, il existe des dispositifs d’assistance.

Notamment celui mis en place il y a quelques années par le conseil départemental de Haute-Garonne baptisé «Téléassistance 31». Il compte aujourd’hui 25.320 abonnés et sa cinquantaine d’opérateurs a déjà reçu plus 150.000 appels entrants.

La collectivité est la seule en France à proposer un service de téléassistance gratuit, disponibles 7j/7 et 24h/24. Elle a décidé de l’améliorer en proposant notamment un service de soutien psychologique. « En tant que gériatre, je confirme que l’isolement et la solitude engendrent des pathologies », a expliqué George Méric, président du Conseil départemental.

De nouveaux moyens technologiques viennent d’être déployés avec la mise en place d’accessoires, comme ces boîtes à clé sécurisées installées sur les devantures des logements, pour permettre aux secours d’intervenir rapidement à l’intérieur en cas d’urgence.

Téléphone géolocalisé

Un nouveau dispositif qui fait « le choix de s’adapter aux besoins de chaque usager », a souligné pour sa part Alain Monteux, dirigeant de l’entreprise Vitaris. C’est elle qui est chargée de déployer ce service de téléassistance.

Ainsi, les abonnés peuvent désormais être équipés d’un téléphone mobile géolocalisé disposant d’une touche SOS s’ils souscrivent à l’offre payante de 7,20 euros/mois.

Source 20 Minutes.

Autisme : un potentiel lien avec des niveaux élevés d’œstrogènes chez la femme enceinte…

« Cette nouvelle découverte appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme ».

"Cette nouvelle découverte appuie l'idée que l'augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l'une des causes possibles de l'autisme".

Un taux élevé d’hormones pendant la grossesse pourrait être lié à la naissance d’enfants autistes, suggère une étude anglo-danoise. Ces résultats s’avèrent similaires à une précédente recherche réalisée en 2015 sur le lien entre autisme et hormones sexuelles mâles.

En France, les troubles du spectre de l’autisme (TSA) touchent environ 700.000 personnes, dont 100.000 âgées de moins de 20 ans, estime l‘Inserm. Bien que ces troubles neuro-développementaux soient en grande partie génétiques, les scientifiques continuent d’explorer des pistes afin de déterminer les autres causes éventuelles de TSA.

C’est précisément l’objectif d’une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Angleterre) et du Statens Serum Institut (Copenhague, Danemark), qui publie une nouvelle étude dans le journal Molecular Psychiatry.

En 2015, ces mêmes chercheurs avaient réalisé des travaux montrant que les androgènes, hormones stéroïdiennes qui favorisent le développement sexuel des mâles, étaient plus élevés au stade foetal chez les enfants qui ont développé de l’autisme à la naissance.

Pour cette nouvelle étude, les scientifiques ont réitéré leur expérience, mais en étudiant cette fois la présence d’oestrogènes, hormones naturellement sécrétées par les ovaires.

L’origine de ces taux élevés d’hormones reste à déterminer

Leurs recherches ont porté sur l’analyse du liquide amniotique de 98 femmes enceintes dont l’enfant à naître était autiste, tout en les comparant à 177 autres grossesses qui ont donné naissance à des enfants non autistes. L’objectif était d’évaluer les niveaux de quatre types d’oestrogènes (oestriol prénatal, œstradiol, œstrone et sulfate d’œstrone).

Au fil des recherches, les auteurs de l’étude ont constaté que le lien entre taux élevés d’œstrogènes avant la naissance et probabilité d’autisme était encore plus important que celui des taux élevés d’androgènes observés dans l’étude réalisée en 2015.

« Cette nouvelle donnée appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme. La génétique en est une autre et ces hormones interagissent probablement avec des facteurs génétiques qui affectent le développement du cerveau fœtal », explique le professeur Simon Baron-Cohen, directeur du Centre de recherche sur l’autisme de l’Université de Cambridge et auteur principal de l’étude.

Les recherches n’ont toutefois pas pu déterminer si ces taux élevés d’hormones provenaient de la femme enceinte, du foetus ou encore du placenta. « La prochaine étape devrait consister à étudier toutes ces sources éventuelles et la manière dont elles interagissent pendant la grossesse », précise Alex Tsompanidis, doctorant à l’université de Cambridge qui a participé à l’étude.

Source LA DEPÊCHE.

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Paris: Des chiens pour aider les patients fragiles à l’hôpital Cochin…

L’hôpital Cochin (14e arrondissement de Paris) autorise les patients à faire entrer leur animal en salle de réanimation pour les aider à se rétablir.

Paris: Des chiens pour aider les patients fragiles à l'hôpital Cochin. L'animal est censé aider les patients à «se libérer de leurs angoisses» et «à retrouver une motivation pour le suivi des soins», selon l'AP-HP.

Des chiens en salle de réanimation. La scène n’est pas banale, elle est pourtant monnaie courante à l’ hôpital Cochin (14e arrondissement de Paris). L’établissement public est le seul de Paris à autoriser les patients à faire venir leur animal à quatre pattes. Mais le choix agace certains membres du personnel syndiqués à la CGT et qui montent au créneau, selon Le Parisien.

Après l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail, la CGT se lance dans un nouveau combat pour le moins surprenant : la présence de chiens en salle de réanimation à l’hôpital Cochin. Le sujet a été évoqué lors du dernier comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’établissement.

La situation est intolérable, selon Aglawen Vega, secrétaire générale du syndicat du personnel. « Un animal imprévisible et apeuré peut divaguer dans le service ou bien s’avérer dangereux et mordre », dénonce-t-elle sur le site de l’hôpital. « [Les chiens] sont potentiellement porteurs de germes », rappelle-t-elle également, s’inquiétant de les voir « lécher » le matériel médical.

L’AP-HP a mis en place un protocole

Du côté de l’AP-HP, on assume. « Des études ont montré le bénéfice apporté par [la] présence [des animaux]. Elle aide les patients à se libérer des angoisses, à s’exprimer, à retrouver une motivation pour le suivi des soins », assure l’AP-HP au Parisien.

Le porte-parole des hôpitaux publics de Paris insiste sur le fait que la présence des chiens est « très encadrée » et répond à un protocole covalidé par l’équipe médicale du service de Cochin. Les instructions imposent notamment que l’animal soit brossé avant la visite. Les chiens doivent également recevoir un brossage des dents, un nettoyage des oreilles et des griffes. Le dossier doit être évoqué lors du prochain CHSCT.

Source 20 Minutes.

Lutter contre l’obésité permet de réduire le nombre de cancers…

5,4 % des cancers en France sont attribuables au surpoids et à l’obésité.

Quels sont les leviers permettant d’agir, pour éviter leur augmentation dans les décennies à venir ? 

Un article publié récemment dans la prestigieuse revue scientifique The Lancet Public Health fait état d’une augmentation alarmante des taux de cancers chez les jeunes adultes américains, sur la période s’étendant de 1995 à 2014.

Cette augmentation touche particulièrement les jeunes de 25 à 29 ans et concerne principalement des cancers dont on sait qu’ils sont liés à l’obésité : cancer du rein, du pancréas, de la vésicule biliaire, de la muqueuse de l’utérus et du côlon-rectum. Les auteurs de ces travaux établissent un lien entre ces observations et l’aggravation de la surcharge pondérale (surpoids et obésité) aux États-Unis au cours des dernières décennies.

La France, où le surpoids et l’obésité sont aussi des problèmes de santé publique, quoique dans des proportions moindres, n’est pas épargnée par cette problématique.

Que sait-on aujourd’hui des liens entre surcharge pondérale et cancers ? Quels sont les leviers permettant d’agir pour éviter une augmentation de ces derniers dans les décennies à venir ?

Surpoids et obésité en augmentation

On considère qu’il existe une surcharge pondérale lorsque l’indice de masse corporelle (ou IMC, qui correspond au poids, en kg, divisé par la taille, en m, au carré) est supérieur ou égal à 25 kg/m2. Lorsque l’IMC est supérieur ou égal à 30 kg/m2, on parle d’obésité.

D’après l’étude nationale américaine de surveillance en santé et nutrition (NHANES), entre 1980 et 2016 la prévalence de la surcharge pondérale a été multipliée par un facteur de 2,5 chez les enfants et adolescents âgés de 2 à 19 ans. Sur la même tranche d’âge, la prévalence de l’obésité a été multipliée par 3,5. Chez les adultes âgés de 20 à 74 ans, la prévalence de la surcharge pondérale a augmenté de 63 %, celle de l’obésité a été multipliée par 2.

Conséquences : en 2016, 18,5 % des enfants et 39,8 % des adultes américains étaient obèses. Au total dans le monde, pour cette même année, ce sont 340 millions d’enfants et d’adolescents âgés de 5 à 19 ans et plus de 1,9 milliard d’adultes qui sont en surpoids ou obèses, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En France, la surcharge pondérale est stable depuis une dizaine d’années, mais elle reste un problème de santé publique. En 2015, elle concernait 17 % des enfants de 6 à 17 ans et 49 % des adultes de 18 à 74 ans (54 % des hommes et 44 % des femmes). En outre, 4 % des enfants et 17 % des adultes français sont obèses.

L’obésité augmente le risque de nombreux cancers

Depuis plus de 25 ans, le World Cancer Research Fund (WCRF) et l’American Institute for Cancer Research (AICR) évaluent les niveaux de preuve des relations entre les facteurs nutritionnels et le risque de cancers. Le 3e rapport d’expertise collective WCRF/AICR, publié en 2018, fournit un état des connaissances actualisé. Il conclut que la surcharge pondérale augmente le risque de 15 cancers.

En 2015, l’expertise collective réalisée par un groupe de travail coordonné par l’Institut national du cancer, constitué d’experts du réseau NACRe, a également établi un niveau de preuve probable pour les cancers hématologiques (lymphomes, leucémies, myélome multiple). Ces résultats ont été confirmés par une méta-analyse récente.

Par ailleurs, en 2016 un rapport du Centre international de recherche sur le cancer avait conclu que l’absence de surcharge pondérale était associée à la diminution de divers cancers. Aux cancers cités précédemment s’ajoutent le myélome multiple, le cancer de la thyroïde et le méningiome.

Nous avons aussi pu montrer que l’obésité au diagnostic d’un cancer du sein est associée à une augmentation du risque de seconds cancers du sein, de l’endomètre et du côlon-rectum.

On sait qu’actuellement, en France, 40 % des cancers sont liés au mode de vie et à l’environnement. Parmi les quatre principales causes de cancer évitables, après le tabac, trois concernent la nutrition : l’alcool, l’alimentation déséquilibrée et la surcharge pondérale. Ainsi en 2015, 18 600 cancers diagnostiqués en France, représentant 5,3 % de l’ensemble des cancers, étaient attribuables à la surcharge pondérale, dont 4 500 cancers du sein et 3 400 cancers du côlon.

Prévenir et réduire le surpoids et l’obésité, c’est possible

Comme toutes les maladies chroniques, l’obésité a des causes multifactorielles. Certains facteurs de risque ne sont pas modifiables. C’est le cas des prédispositions génétiques impliquées dans la prise de poids ou du statut hormonal.

D’autres déterminants, en revanche, sont modifiables. La plupart d’entre eux sont liés à l’évolution de nos modes de vie et à un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques.

D’après le rapport WCRF/AICR 2018, le risque de prise de poids et de surcharge pondérale est augmenté par le temps d’écran, les boissons sucrées, une alimentation dense en énergie (de type fast-food ou occidentale). Il est diminué par l’activité physique (marche, endurance), par une alimentation riche en fibres ou de type méditerranéen, et par le fait d’avoir été allaité. Autant de facteurs sur lesquels il est possible d’agir !

En ce début d’année 2019, nous disposons de nouvelles recommandations pour les adultes sur l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité publiées par Santé publique France. Elles visent à orienter les consommateurs vers les meilleurs choix alimentaires et un mode de vie plus actif.

Elles proposent, entre autres, de mettre à profit le Nutri-Score, un nouveau système d’information nutritionnelle qui aide à repérer les produits alimentaires de moins bonne qualité nutritionnelle (Nutri-Scores D et E), dont il convient de limiter la consommation.

Cet outil peut s’avérer utile pour la prévention des cancers. En effet, l’étude de cohorte prospective française NutriNet-Santé a révélé que la consommation élevée d’aliments ayant une qualité nutritionnelle médiocre (correspondant à des NutriScores D et E) est associée à un risque accru de cancer du sein. Par ailleurs, l’étude européenne EPIC a aussi montré qu’une telle consommation était aussi associée à une augmentation du risque de plusieurs autres cancers.

En France, on estime que 40 % des cancers sont « évitables », car résultant de facteurs comportementaux ou environnementaux. Ceux attribuables au surpoids et à l’obésité, qui représentent 5,4 % des cancers survenant dans notre pays (soit plus de 18 000 cas pour l’année 2015), en constituent une proportion conséquente. S’approprier ces recommandations sur l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité peut nous aider à réduire non seulement notre risque de surpoids et d’obésité, mais aussi à lutter contre ces cancers et d’autres maladies chroniques.

Source OUEST FRANCE.

VIDEO Marseille: Des chercheurs ouvrent la voie à une prothèse pilotée par un membre fantôme…

INNOVATION Contrairement aux prothèses classiques, ce prototype permet, de façon totalement intuitive, de commander les mouvements par les muscles du moignon.

Une prothèse de bras décode les mouvements du membre fantôme.

  • Des chercheurs et médecins ont mis au point une prothèse capable de détecter des mouvements d’un membre fantôme et d’actionner un bras prothétique.
  • Les patients peuvent se familiariser avec le système en quelques minutes, alors qu’une prothèse classique nécessite un long apprentissage.
  • Des start-up ont déjà manifesté leur intérêt.

C’est une découverte qui pourrait changer le quotidien de nombreuses personnes amputées. Une équipe de chercheurs du CNRS et d’Aix-Marseille Université a mis au point, en collaboration avec des médecins à Nancy, un prototype de prothèse de bras capable de détecter les mouvements du membre fantôme, comme on appelle cette sensation de présence d’un membre amputé. Une petite révolution lorsque l’on sait que 75 % des personnes amputées sont capables de bouger volontairement leur membre fantôme. Et un changement radical de point de vue sur ce membre manquant, jusqu’à présent associé le plus souvent à la douleur.

Pour mettre au point leur prototype, l’équipe a utilisé une prothèse classique mise sur le marché, mais en changeant complètement l’esprit et l’usage. Actuellement, les prothèses de bras sont contrôlées par deux paires d’électrodes placées sur des muscles du moignon, que les patients doivent apprendre à contracter d’une façon spécifique. L’apprentissage peut être long, même pour seulement ouvrir ou fermer la main prothétique, et il n’est pas rare qu’un patient abandonne au vu des difficultés à contrôler efficacement leur prothèse.

« C’est totalement intuitif »

« Avec notre prototype, il n’y a aucun apprentissage, c’est totalement intuitif, le contrôle se fait de façon naturelle », explique Jozina de Graaf, chercheuse neuroscientifique à Aix-Marseille Université. Et de poursuivre : « Les personnes bougent leur membre fantôme, et l’activité musculaire du moignon va être reconnue et associée à un mouvement. La prothèse imite ensuite ce mouvement. » L’ intelligence artificielle est en effet de la partie : les chercheurs ont créé des algorithmes capables de reconnaître les activités musculaires générées par la mobilisation du membre fantôme, et de reproduire le mouvement détecté avec la prothèse. « Cela va faciliter et libérer les mouvements », se réjouit Jozina de Graaf.

Prochaine étape, après la publication des résultats encourageants de l’étude (les patients se familiarisent en quelques minutes seulement avec le système) : le test en mode porté, et plus seulement avec la prothèse posée à côté du moignon. Pour Jozina de Graaf, une mise sur le marché d’ici 5 à 10 ans est envisageable, « des start-up ayant déjà manifesté leur intérêt ». Ce qui ne va pas l’empêcher de poursuivre ses recherches pour comprendre les mystères du membre fantôme : « Comment ces muscles bougent, d’où cela vient-il ? », s’interroge-t-elle à présent, avec cette insatiable curiosité de chercheur.

Source 20 Minutes.

Seniors – Faciligo – Des moyens de locomotions humainement connectés….

Comment faire voyager en toute confiance une personne handicapée, des personnes âgées ou à mobilité réduite ?

Des plateformes de co-voyages solidaires voient le jour et mettent en relation des accompagnateurs et des voyageurs, qui le temps de leur séjour, ou de leur déplacement, auront besoin de ces voyageurs solidaires, qui se trouvent à proximité. 

Mon copilote, vous aide à vous déplacer d'une façon humaine.

Entraide et solidarité

Faciligo est un service qui fonctionne dans tous les modes de transports, pour des petits déplacements ou des longs voyages, pour permettre à tous de « voyager mieux et moins cher ». Faciligo généralise ainsi l’entraide et incite à plus de solidarité.

Ce réseau social facilite la mobilité pour tous par la mise en relation de voyageurs à mobilité réduite (PMR) avec des voyageurs soucieux de prêter main forte.

Comment ça marche ?

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Je me déplace en sécurité, je gagne en autonomie et ne dépends plus de mes proches.

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Je gagne 1,50 euro / voyage Je paie dès 1 euro / voyage

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Je gagne 6 euros / heure ou billet gratuit Je paie dès 3 euros / voyage

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Être accompagné / Accompagner

Mobilité et accessibilité

Faciligo souhaite répondre aux problèmes d’isolement et de dépendance des personnes à mobilité réduite. En effet, on estime aujourd’hui à 22 millions le nombre de personnes dépendant de la disponibilité de leurs proches pour voyager.

Selon la SNCF, ce sont même 5 à 6 millions de Français qui ont tout simplement renoncé à prendre le train pour voyager :

– personnes âgées,
– personnes handicapées moteur ou sensorielles,
– personnes invalides temporairement,
– femmes enceintes…

Nombreux sont ceux qui rencontrent quotidiennement des difficultés pour se déplacer à pied, en voiture, dans les transports en commun. Face au vieillissement de la population et à l’augmentation du nombre de personnes en situation de handicap, la baisse du pouvoir d’achat et le coût des transports constituent également un frein aux déplacements des Français.

Innovation, mobilité, solidarité avec Mon copilote

C’est l’occasion de faire de son trajet un bon moment de solidarité. C’est aussi faciliter la mobilité de manière simple et humaine en créant du lien social. L’objectif est de mobiliser quelque 50 accompagnés et 250 accompagnateurs. Les accompagnements peuvent se faire sur des déplacements quotidiens ou sur du temps libre.

Tous les modes de transport sont possibles

– à pied
– en bus, voiture
– en train

Tout le monde peut être accompagnateur. Une formation est toutefois proposée aux accompagnateurs.

Les champions paralympiques français se mettent au crochet au profit d’associations…

Depuis début janvier, Marie Bochet, Arthur Bauchet, Frédéric François,Yohann Taberlet ont décidé d’occuper leur temps libre en faisant… du crochet !

Les bonnets confectionnés par les quatre champions sont ensuite revendus et les bénéfices reversés à différentes associations. 

Les champions paralympiques français se mettent au crochet au profit d'associations

Des champions au grand coeur. Depuis début janvier, Marie Bochet, Arthur Bauchet, Frédéric François,Yohann Taberlet ont décidé d’utiliser leur temps libre pour la bonne cause d’après une information repérée par France bleu.

C’est Marie Bochet qui est à l’origine de l’idée. Passionnée par le travail de la maille, la jeune skieuse de Savoie a formé ses coéquipiers de l’équipe de ski handisport. Ensemble, ils confectionnent des bonnets dont les bénéfices des ventes sont reversés à des associations.

« C’est l’histoire de 4 potes d’équipe de ski handisport, Marie, Arthur, Yo et Fred qui passent beaucoup (trop) de temps sur les routes pour rejoindre les sites de courses et d’entraînements », expliquent t-ils sur les réseaux sociaux. « Puis un jour 1 crochet est arrivé dans le bus, puis 2, puis 3 et enfin 4. Après 2 saisons, les têtes de chaque membre de chacune des familles habillées de bonnets ou de bandeaux, il a fallu trouver de nouvelles perspectives pour les créations. » 

Le projet est alors né : les skieurs vont crocheter des bonnets et des bandeaux et les vendre au profit de petites associations locales. Les bonnets sont mis en vente sur la page Facebook Ski & Cro au prix de 40 euros en moyenne.

Marie Bochet crochète ainsi pour l’association « Pour que Lana gravisse sa montagne« . Arthur Bauchet crochète pour l’association « Petits cadeaux pour gros bobos » et Frédéric François, pour l’association « Loisirs pluriels« . Enfin Yohann Taberlet, 36 ans, crochète pour l’association « Vaincre la mucoviscidose« .

Source FRANCE TV.